Saint Seiya
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 ❝ Beyond my Control... ❞
Ce n'est pas ma faute! ~




L’as-tu vu, toi, traverser ces épais nuages grisaillés, tant et y bien que tout autour d’elle, le silence se tut. Tu peux l’apercevoir choir au loin, poindre son corps si délicatement vêtu de rien, jusqu’à chercher le petit morceau de terrain, prêt à accueillir en son sein, tout le sang que son fracas provoquerait.

Terre assoiffée de merveilles et de vie couleur rubis, n’es—tu donc pas repu de tous ces dieux, chevaliers et humains qui te peinent tout autant qu’ils te malmènent ? Car, ni la mer, ni l’air ne veut d’elle, préférant la jeter en pâture à ton monde froissé par tant de misère.

Elle s’emmêle dans le cœur de sa crinière, le feu rongeant ses mèches les plus extrêmes. Tu ne peux savoir quel membre prendra la tête de cette descente effrénée et ainsi devancer le reste du corps avant de se cracher. Tu pourrais te dommager pour cet ange déchu du ciel, mais tu n’en a que faire puisqu’elle est si belle, si femelle, dans sa course après la mort. Tu ne sais pas d’où elle vient, bien que tu saches où elle va : là-bas, sans doute, entre deux rochers acérés et une vague déchaînée.

L’as-tu entendu, toi, s’écrouler sur ces saletés de pierres érodées, trop vite enseveli sous des tas de graviers, le corps n’aurait pas pu espérer se taire dans un dernier râle funèbre. Mais tu ne la connais pas, et tu te surprends à l’entrevoir se relever, le corps titubé par cette ascension inopinée. Tu n’aurais t’en approcher, lorsque tu vois que, sur son crâne, s’écoule le sang nourrissant les rochers. Elle n’est pas humaine, elle n’est pas mortelle. Tu pense à un ange, tu imagines une chance de pouvoir concrétiser cette rencontre du troisième type dont tu rêvais.

Mais tu n’oses pas, car elle semble perdue au milieu de ce vide touffu, où ni corps ni âme ne git. Elle perce l’horizon aux quatre coins de ses pupilles peintes au couleur de l’acier bleuté. Le soleil vient miroiter sa peau de nacre, plus blanche que l’écume des mers les jours de tempête. Son corps est ton fantasme, comme beaucoup d’autres avant toi, mais toi, tu ne la toucheras pas, jamais tu ne l’approcheras et encore moi tu ne l’admireras. Car toi, tu n’es que ce petit grava qui s’envola lorsque cette déesse s’écroula avec fracas parmi les rats. Tu expires ton dernier souffle avant de rendre l’âme que l’on t’avait ordonné de garder.

La mort te réclames et tu pars fâché, pour t’être trouvé là, sans n’avoir rien demandé qu’un petit bout de tranquillité. Tu sauras désormais que le monde est ainsi fait, et que nulle autre part n’existe pour l’homme qui tente de se réfugier, loin des siens, victime de sa condition de chien.

- dernières pensées d’un exilé mort sur le coup.





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Largo
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euh bah... l'autre topic du Port =>

_ Nom d'un pov' matelot payé qu'au Smic ! (cosmique, eh ouais la feinte !)

Dieu... euh oups, nan pas lui ! Death Queen Island n'en finissait plus d'aimanter de la gente féminine sur ses cailloux brûlants dernièrement. Ou alors justement, c'était peut-être cette sensation de chaleur qui les attirait toutes dans cette contrée. Après tout, les Chevaliers Noirs étaient libres et n'avaient de compte à rendre à personne. Tandis que s'ils servaient une divinité, planter sa fourchette dans le ravioli à la chaîne ne devait en aucun cas être digne de leur rang quel qu'il soit. Ahem !

Bref, une bombe, une météorite, ou un giga sac à patates venait de s'éclater dans le sol de l'île sombre et rougeoyante. Un bruit tonna brusquement comme si Louis Bodin avait dissimulé une activité orageuse violente lors de son bulletin météo de 20h40. Par chance, mis à part des secousses qui vous vibrent jusque dans le slip, il y avait donc eu seulement et surtout plus de peur que de mal.
Le blondinet s'empressa d'ailleurs de fermer sa bouche pour éviter de chanter faux devant ses camarades, puis se mit aussitôt en position de combat. Après un certain moment, puisque personne ne se manifestait, il décida de se rendre plus près sur le lieu d'accident. Sur sa route, il y croisa un malheureux autochtone en train de mater quelque chose avant de succomber à la mort. Même pas le temps de le saluer, ne serait-ce d'un signe de main.

_ Wouah la vache ! S'étonna le rebelle en armure.

Bien entendu, il n'insultait pas celle qui lui faisait face. On appelait ça une expression. Dans tous les cas, ce qui s'avéra donc être une jeune femme se tenait mollement là, debout, un filet de sang sur la tempe. Rien que ça ! Et ce, visiblement après une chute improbable mais tellement vertigineuse pour le simple commun des mortels. Ou quiconque ne maniant pas au moins un semblant de cosmos afin d'amortir en quelque sorte sa propre chute.

_ Qu'est-ce que c'est que ce bordel ? Et puis, tu sors d'où, toi ? Et puis, t'es qui, au fait ?

Les joies de la politesse et de la bonne éducation.

Mais deuxième réflexion faite, on s'en contrefichait que cette femelle avait atterri comme une grosse quiche. Largo pencha alors la tête un coup à gauche, un coup à droite, et ne se priva pas de mater la marchandise, tel une bête sauvage en manque... ou affamé, plutôt. Encore un effet secondaire des hautes températures de l'île, évidemment. Ça, ou alors cette étrangère dégageait un parfum particulier, à défaut tout bonnement de son corps parfait conçu au milimètre près ?
Et jusqu'à preuve du contraire, Photoshop ne pouvait seulement retoucher que du non palpable. Alors merci qui ? Mère Nature ?

_ Hmmm, intéressant. Ne me dis pas que c'est ce bon vieux Clotho qui t'envoie grâce à une de ses satanées dimensions ?

Oui car pour Largo, la liste s'allongeait encore un peu plus. La journaliste du fameux Seigneur Noir, la fillette qui s'évapore sur l'eau, la donzelle du bâteau... et maintenant, la fille qui tombe du ciel ! Autant dire que le "jamais deux sans trois" était révolu.
Ainsi, on était en droit de se demander s'il nous refilait pas toutes ces anciennes conquêtes. Qui sait ? Plutôt que de les jeter, autant se les partager, non ?

/hrp: je jongle donc entre les sujets, on va dire. vu que ça "traine" des deux côtés, on n'y verra que du feu, cohérence parlant, je pense. Wink
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 ❝ Beyond my Control... ❞
Nos deux corps étendus là ~




Tu te promènes, loin des tiens, dans l'espoir que peut être quelqu'un viendra t'arracher à ce quotidien qui te pèse depuis fort lointain. Tu te caches, tu t'échappes, tu te gâches la santé en voulant tout escalader, tout monter, tout apprivoiser. Mais tu n'es pas doué, et tu glisses entre ces deux parois lisses, et sans te laisser le choix, tu t'immisces dans cette rencontre d'un autre genre.

Elle est belle, il est rebelle. Il l'agresse, elle fait preuve d'allégresse. Elle se retrouve affublée d'une identité qu'elle n'avait même pas demandé, mais son refus de rétorquer semble abonder dans les suppositions de ce myrmidon. Toi, tu l'admire, parce qu'elle représente ce que tu as toujours désiré : la beauté, la féminité, la clandestinité, dans ses mots muets tout autant que dans ses gestes calculés. Tu te sens même gêné de devoir l'admirer, cette perle nacrée venue tout droit de la voix lactée. Elle est nue, dépourvue de toute vertu, ce qui ne manque pas te faire chavirer ton cœur et ta pudeur.

Très vite cependant elle s'éloigne, pour se rapprocher de cet inconnu endimancher d'un métal noir, couvrant son corps aussi bien que sa tête. Lui non plus, tu ne sais pas qui il est, mais il suffit d'un regard au loin jeté, pour sentir l’excitation monter. Se lanceront-ils dans une chevauchée effrénée ou dans une combat de miraculés ? Tu aimerais les deux, mais le ciel semble avoir décidé. Peut être qu'il s'agit de ce qu'on appelle « éveillés ». Dieu seul le sait, mais tu ne décamperas pas avant de l'avoir certifié.

La voilà arrivée à proximité du guerrier. Il devient difficile de l'observer même si tu peux très nettement percevoir les mots qu'elle va prononcer. Aucune expression ne trahit son cœur, son visage restant de marbre face à tant d'animosité. Elle approche sa main du visage du jeune homme, sans doute une caresse qu'elle s’apprête à apporter, mais contre toute attente, tu tombes de ton terrier, lorsque tu la voit empoigner par le col cet inconnu :

« J'ten pose des questions moi ? Tu veux pas aller faire mumuse avec le sable là-bas ? Va construire un château et fais moi pas chier ! »


Pire qu'un chartier, elle venait en un seul instant de briser tous tes rêves d'un jour l'approcher. Le mythe se fracasse alors que toi, tu t'effondres au fond des rochers. Tu l'entends même taper du pieds, comme un enfant exigeant qu'on se plie à sa volonté. Tu te demandes encore comment un visage si angélique peut dissimuler une si forte personnalité, ampli de haine et de vulgarité. Encore au loin, tu entends résonner :

« Où est-ce que ch'ui tombé ? Y'a que toi ici pour accueillir ? Faudrait voir à renouveler le personnel ! »


Elle avait relâché son interlocuteur maintenant, tout danger semblait écarté. Il ne te reste plus qu'à attendre que ta mère vienne te chercher, elle que tu avais tant cherché à éviter. C'était pour elle que tu t'es enfuie, mais maintenant, c'est bien elle que tu réclame, assoiffer par tant de larmes. Tu paies le prix de ton arrogance, du haut de ses années de jouvences. Car nulle homme n'échappe à son destin, qu'importe qu'il se soumet au mal comme au bien.

- premières pensées d’un gamin égaré.





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Eh bien, comment dire ? Le Bouclier de la Méduse était accroché dans le dos du Chevalier Noir, et un long rideau capillaire blond le recouvrait entièrement, afin de ne le dévoiler à personne. Pourtant Largo avait l'impression de devenir assez raide tout à coup... laule. Alors à défaut de la pétrification, peut-être était-ce juste un nerf qui coinçait au mauvais moment, ou alors l'entourloupe provenait de cette créature tombée du ciel. Et comme de par hasard, à mesure qu'elle s'amenait toujours plus près du jeune homme, il avait de plus en plus de mal à broncher ne serait-ce qu'un cil.

Le BK n'arrêtait pas de se repasser la scène, qu'il n'avait de toute façon pas suivi du début, pour essayer de comprendre ce qui ne tournait pas rond avec cette nouvelle convive depuis cette chute impressionnante. Même pas sur la liste en plus ! Il devait résister à la tentation, et à la fois au moindre coup bas. Mais comment avoir peur ou douter d'une nana qui n'émettait aucun grief apparent, aucune onde négative, et surtout sans porter de quelconque protection sur la peau ? Face à un Chevalier Noir tel que Largo, c'était inconcevable d'imaginer le pire, car lui au moins dans son Armure, il pouvait se permettre de faire sa loi. Ah, bah on est tout-dur, ou on ne l'est pas, hein !

Erreur de jugement donc lorsque le rebelle faillit décoller du sol pendant un instant, tandis que cette provisoire compagne lui empoigna le col. Il l'écouta alors avec le souffle coupé. Elle osa lui balancer quelques mots bien sentis à la figure, sans remords. Le genre de réplique qu'on sortait habituellement aux casse-bonbons avec qui on n'avait pas le temps de jouer, ou tout bonnement à consacrer. En clair, certainement pas des mecs en Armure... enfin, en théorie.

_ Naméoh ! Rétorqua-t-il en gueulant, quand l'entrave à la gorge n'opéra plus. C'est moi qui pose les questions d'abord ! On est sur Death Queen Island ici, ma cocotte ! Alors tu te plies fissa aux exigences des BK, s'il te plaît !

Genre, une femme inconnue au bataillon qui se prenait illico pour un chef dans une tenue aussi... euh... bref, ça ne s'était pas vu depuis... euh...
On n'était pas dans un moulin, quoi.

Largo s'empêtrait dans ses interrogations, entre la colère et l'embarras. Fallait-il la baffer tout de suite, histoire de montrer qui est le patron ? Ou lui proposer au moins une petite nuisette à enfiler, malgré la chaleur ambiante à quelques kilomètres à peine d'un volcan brûlant ? (nan nan, aucune métaphore. On parle bien du volcan de l'île, hein !)

_ Donc primo, tu t'excuses si tu veux pas avoir une dette envers l'Ordre Noir. Deuzio, tu me racontes pourquoi t'as eu besoin de (te) pointer chez nous en fanfare. Et subsidiairement, ton petit nom pourrait aussi m'être utile...

Mais de là à savoir si ce n'était pas plutôt une info à graver sur sa tombe, voire dans un registre, lorsque la donzelle ne servirait plus à rien, ou si elle répondait de nouveau à côté de la plaque ? On avait justement une forêt où on balançait tous les corps sans vie des ennemis.

En tout cas, cette fois-ci, Black Perseus se tiendrait prêt à la recevoir. Grâce à son égo élevé, il retrouva enfin la sensation de ses biceps bandés dès qu'il serra fermement les poings. Il ne resterait plus qu'à faire jaillir son aura sombre, si besoin, afin d'appuyer ses raisons à durcir le ton.
Spoiler:
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 ❝ Beyond my Control... ❞
Toujours en Cavale~




Tu l'as perdu, toi, la mère de ton seul fils bien aimé. Il a suffit de quelques secondes de distraction, pendant que tu faisais les yeux doux à un vieux avec son pied-bot. N'as-tu donc pas honte de préférer ton désir de femme à ton devoir de mère ? Alors, tu t'affoles, tu t'emportes, tu dégringoles, le long de quelques falaises abruptes, espérant que ton enfant réponde à tes hurlements fracassants. Tu ne sais pas où aller, et tu ne sais pas où il est. Tu comptes sur ton instinct de mère mais tu te rends bien vite compte que les magazines féminins ne t'apportent rien.

Au loin pourtant, tu entends des éclats de voix, priant que ce ne soit pas ton fils qui se soit retrouvé dans un guet-apens. Tu déchires alors le bas de ta robe blanche à fleurs bleues qui t'empêches de courir élégamment et rapidement. Tu te dis aussi que les quarante kilos que tu as pris récemment, ajoutés à tes cinquante kilos, ça fait trop, beaucoup trop. Tu maudis cette déprime qui t'as obligé de t’empiffrer mais pour ton fils, tu ferrais le tour du monde, si tu le pouvais.

Enfin arrivé sur place, époumonée par cette course effrénée, tu sembles estomaquée par cette nudité qui s'étale sous ton nez. Cette jeune femme à la crinière rousse, démunie de toute pudeur, cherche sans doute à atteindre le cœur de cet homme en armure noircie. Tu maudis toutes ces émissions télévisées qui ne font que transmettre des images détournées de la réalité. Tu as bien envie de la sermonnée, de lui balancer quelques injures bien pensées, sauf que tu te rétractes lorsque le minet commence à perdre patience. Il accuse, il domine, il hurle, or, l'inconnue ne bronche pas et lui tient tête. C'est à son tour de répliquer.

Tu entends parfaitement ce qu'elle vocifère. D'une main accusatrice, elle tape le torse de son interlocuteur, de sorte à le repousser un peu plus à chaque contact. Elle détient une force prodigieuse pour déplacer ainsi le bonhomme en armure. Elle laisse même échapper plusieurs jurons et mauvaises paroles, teintant un peu près comme ça :

« Co...Cotte... COCOTTE ? MOI, UNE COCOTTE ? »


Tout en commençant donc à le repousser avec le bout des doigts, le sang monte tout comme le son de sa voix :

« Qu'est-ce qui t'arrives le puceau, t'as craqué ton slip ? C'est quoi les BK ? Une marque de bâtonnets de poisson surgelé ? »


Elle s'arrête un instant, durcissant son visage, marquant le trouble qui sévissait en elle, dont elle était incapable de dominer :

« Tu sais ce que je fais de ta secte de l'ordre noir ? »


Elle lâche un violent cracha, venu tout droit du font de ses sinus. Tu fais une grimace de dégoût, pendant que la malpolie noie le sol de cet immondice :

« Je lui crache à la gueule et je m'assoies dessus ! Bouffon. »


Le repoussant encore, l'hystérie se fait sentir :

« Mais qu'est-ce que j'en sais moi pourquoi j'ai atterri sur ce morceau terre dégueulasse ! J'ai une tête à choisir des îles moisies pour partir en vacances ? EXCUSE- MOI ! C'est pas marqué BLAIRAUD ici ! »


Ses derniers mots sont accompagnés par un signe de main sur le front comme un bandeau, pour exprimer visuellement son langage fleuri. Et puis soudain, plus rien. Elle se paralyse, arrête ses mesquineries ainsi que ses folies, ne tapotant même plus le torse de son congénère. Comme troublée par quelque chose d'imperceptible, elle bredouille :

« Mon...mon...mon nom ? J'ai un nom ?... »


Plusieurs secondes s'écoulent, démystifiant à la fois l'interrogation et la frustration de la jeune fille, incapable d'annoncer son identité. Qu'elle l'ait oublié ou qu'elle n'en ait pas reste un mystère, pourtant, tu perçois quand même du bout de ses lèvres, ce qui ressemble à un nom :

« Ondine... Appelles moi Ondine »


Et sans que tu n'en comprennes plus que ton interlocuteur, tu la vois s'écarter du chemin et partir vers la grève bordant non loin de là l'île. Dans un silence profond elle se mure alors que toi, tu la suis du regard, circonspect et presque déçue. Ainsi, en l'observant de là où tu es, tes yeux se posent sur ce petit corps chétif bloqué entre deux rochers. C'est lui, c'est ton enfant, ton fils. Lui aussi, subjugué par cette beauté imprévisible. C'est ainsi que son rôle de mère reprend le dessus, n'acceptant pas qu'un enfant si jeune puisse assister à un spectacle aussi avilissant. Tu ne veux pas hurler son nom, de peur d'être remarquée, alors tu enjambes à toute hâte les débris et les rochers, jusqu'à atteindre la crevasse où s'est glissée Henri.

Sans réfléchir tu sautes, glisses et dégringole aux pieds de ton fils, lui-même surprit et terrifié que l'as retrouvé. Tu le gifles si fort que l'écho retentit, avant de le serrer bien fort entre ses bourrelets. Une mère ne compte pas et n'est jamais déçu de ses enfants. Le contraire pourtant se fait très souvent ressentir, mais tout le monde s'en fiche.

- pensées d'une mère à la recherche de son fils.





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Bah oui ? Cocotte... comme dans, "cocotte minute", ou quelque chose du genre, quoi. Ce petit bout de femme paraissait impulsive, téméraire ou bornée à souhait, c'était impressionnant. Était-ce à cause du choc qu'elle avait subi à la tête ? Ou avait-elle juste un tempérament de feu ? Un peu comme ces femmes qui n'acceptaient plus de rester à la maison avec un balai et un tablier, bonne qu'à faire à bouffer et s'occuper des gosses. C'était aussi envisageable. Déjà que cette dernière n'avait aucun malaise, même infime, à se trémousser le popotin à l'air et autres trucs qui dépassent. À croire que la fille ne savait peut-être même pas à quoi cela servait de se fringuer. Alors s'exhiber, pensez-vous...

Quoi qu'il en soit, il était temps de mettre un terme à ses agissements. Qu'on tombait du ciel, tel un ange déplumé, passe encore ! Jouer au plus fin passait très mal dans le gorge et l'égo du mâle qu'était Largo. Il avait beau être au plus bas de l'échelle dans la Chevalerie Noire, il ne pouvait pas accepter qu'on se moque des BK, de l'île, ou encore de l'Ordre Noir tout entier.
Bien sûr, la rouquine dénudée devait, là encore, ignorer ce qui se tramait sur ce gros caillou au beau milieu de nulle part. Et d'ailleurs, lorsqu'elle en arriva à se présenter enfin, c'était comme si l'info avait dû être puisée au plus profond de son être.

_ Mais ma parole ! Ne me dis pas que même les hôpitaux psychiatriques n'ont pas voulu de toi ? Se moqua-t-il à son tour.

Avec du bol, qui sait ? Peut-être avait-elle été larguée depuis les airs, car on ne pouvait pas faire cas plus désespéré. Mouais... ça se tient.

Bref, comme convenu, la pilule avait du mal à s'avaler. Tenir tête à un Chevalier Noir, l'insulter lui et son camp, puis jusqu'à carrément cracher sur la roche de l'île... il y avait donc parfois des pas à ne pas franchir, au risque de se constituer aussi sec comme un adversaire de Death Queen Island.
Si bien que lorsque cette fameuse Ondine tenta une dernière fois de repousser le rebelle par le plastron, celui-ci lui agrippa le poignet avant qu'elle l'oblige de nouveau à mettre de la distance. Au vu de sa force, il ne valait mieux pas savoir si elle était capable de briser de l'orichalque. Alors autant prendre les devants au plus vite.

_ Okay, Ondine, moi c'est Largo, enchanté... lui marmonna-t-il à l'oreille, après l'avoir attiré fermement au plus près de son visage. Alors déjà, celle qui craque le slip ici, c'est pas moi... si tu vois ce que j'veux dire ?

Le grand blond haussa les sourcils, et en profita pour l'examiner de haut en bas comme il put, malgré la proximité. Et aussi pour démontrer son exemple par A + B, que la seule personne sans habits sur ce rocher n'était autre que cette créature à la rousse chevelure.

_ Et ici, tu es sur le territoire des BK. Les Chevaliers Noirs, quoi. Un lieu sacré où il ne fait vraiment, mais alors vraiment pas bon de cracher de la morve bien crade, héhéhé !

Largo avait bien sûr rigolé brièvement parce qu'il ne lui restait plus beaucoup de temps à consacrer à son acolyte féminin. Du moins, selon lui. Aaah ! Position de force, quand tu nous tiens ! Pourtant, il se voulait le plus sérieux qui soit. Car une faute impardonnable, ça se payait toujours très cher.

Moralité, Black Perseus prit ensuite ses appuis, bien campé dans le sol, et se mit à faire tournoyer aussitôt la belle poulette dans les airs, telle une fronde géante... qui ne restait enfin plus qu'à jeter au loin. Au large, pour être exact. Ondine voulait des vacances moins moisies ? Eh bien à défaut de posséder de belles plages, elle hériterait au moins d'un beau Pacifique.
Peut-être voulait-elle aussi faire de la plongée sous-marine ? Danser au milieu du corail, des coquillages et des jolis poissons peuplant les profondeurs ?
Rien de plus facile. Largo dégota son Bouclier rangé dans son dos, et vint le clipser aussi vite sur son avant-bras. Une fois brandi, et tandis que la jeune femme flottait encore dans les airs, il décida alors de s'assurer que le poids de la pierre, ajoutée à la gravité, coulerait la victime plutôt deux fois qu'une.

_ Medusa Shield !

Les yeux de la Gorgone incrustée dans l'assiette de métal s'ouvrirent, et brillèrent comme un soleil morbide. Dans la précipitation, l'inconnue avait-elle entièrement été recouverte par les effets de la pétrification ? En tout cas, au vu du "plouf", le bruit parut satisfaisant aux oreilles du BK.

/hrp: donc vala, prends seulement en compte ce que tu veux bien pour la pétrification, ou carrément c'est un fail, mdr. mon perso est nul, donc ça changera pas grand chose à ma réputation, huhu. ^^ (pis au pire, tu pourras toujours dire que la lourdeur du "plouf" venait pas de la pierre, tatatam !) Wink
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Lâche... c'est plus fort que toi...~




Je tombe et sombre, dans une eau si profonde qu'il me paraît loin l'instant je mes pieds touchaient encore le sol de l'île. Je me raidis, incapable de réagir face à cette paralysie. Je ne peux bouger ni la tête, ni ma silhouette. Tout est noir ici, le bruit se fait silence alors que mon corps s'engouffre dans un mutisme des sens.

J'ai du mal à me souvenir. Je me vois encore là, face à face avec ce Largo, son haleine fétide pénétrant mes narines. Il semble si doux d'apparence, si frêle, si mortel, pourtant, je n'ai pas vu venir son bras qui si fort m’agrippa et me projeta dans la mer. Impossible d'affirmer que je suis encore en vie, mais je me dit que si mes pensées filent encore à la volée, c'est que je ne suis pas encore enterrée.

Soudain, je sens quelque chose sur mon bras : quelque chose m'a frôlé. Je baisse la tête pour apercevoir que mon bras droit est toujours là, plus vivant que jamais. Je comprends aussi que ma tête est « réparée ». Un rapide coup d'oeil sur le matériel pour m'apercevoir que j'ai été pétrifié d'une étrange façon car seule la surface de ma peau a été touché. Je ne saurais dire à quoi est dû ce miracle, mais je remercie silencieusement le responsable.

Je lève les yeux au ciel et j'aperçois un ciel ondulé. Il me faut quelques instants avant de comprendre qu'il s'agit de la surface de l'eau vu d'en dessous. A en jugé par la distance me séparant de l'air libre, j'ai du coulé pendant cinq longues minutes. D'autres minutes s'écoulent encore, alors que la lueur lumineuse s'éloigne de plus en plus de mon champ de vision. Il fait noir ici, les ombres se repaissent des égarés en haute mer, les dévorants avant même qu'ils ne touchent le fond du bout de leur cadavre en décomposition.

Je perçois enfin le courant marin, sur tout mon corps à l'exception de ma poitrine. Elle seule est encore sous l'emprise de cette étrange malédiction. Je sais comment Largo est parvenu à réaliser une telle prouesse, pourtant, mon esprit de vengeance lui n'est pas tarie. Au loin, très profondément, j'entends comme un appel, est-ce a mort ? Peut être, en tout cas, elle chante délicieusement bien. Mais il n'est pas encore arrivée l'instant où je rendrais ma dernière bouffée d'air frais.

Je bascule vers l'avant, la tête la première, décidée à remonter malgré le poids que m'impose ma gorge développée. Je tends les mains l'une après l'autre pour propulser mon corps un peu plus rapidement jusque tout là-haut. Ce n'est qu'après coup qu'il me paraît étrange de pouvoir respirer sans difficulté. Ce n'est qu'un détail de plus à élucider une fois que j'aurais fait chier les dents à ce malpoli.

Étrangement, à chaque mouvement de bras, je sens les flots s'écarter et une pression s'exercer pour me remonter. A chaque battement de jambes, une force semble me soulever, me projetant un peu plus vite vers le haut, plaquant ma chevelure dans le dos. C'est inespéré mais j'en profite. La remontée est rapide, mais avant même que je ne décide paraître à nouveau sous le nez de mon nouvel adversaire, je vérifie mes mouvements. D'un coup de poing, je transperce l'eau et laisse dans le sillage de mon coup, un impressionnant tourbillon. D'un coup de pied remonté, je fait exploser les particules d'eau salée, comme je l'espérais. Je semble commander à l'eau et cela ne me déplaît pas.

Retrouvant une position en « i », le tends les bras, parfaitement perpendiculaire à mon tronc. Je commence à mouvement de synergie si puissant que très vite, une réelle typhon se forme autour de moi, jusqu'à m'extirper au dehors de la mer. Suspendu au dessus de celle-ci à une hauteur de plusieurs mètres, je finis par croiser le regard de Largo, semblant à la fois stupéfait et circonspect. Bondissant de mon piédestal instable, j'effectue un salto avant des plus gracieux, tout en emportant une bout de mon talon, une partie de l'eau tourbillonnante. Une fois fait, le typhon se dissipe alors que ma jambe, toujours tendue dans mon mouvement dessine un magnifique cercle aqueux autour de moi à l'aide l'eau soulevé de manière miraculeuse.
Sans crier gare, l'eau ainsi formée suit le tracé de mon pied. Lorsque ce dernier finit sa course en direction de ma cible, l'extrait de la marée s'affole et en un éclair décolle en une multitude de tentacules aux allures transparentes, prêtes à tout détruire sans vigilance. Les premières s'engouffrent aux pieds de Largo comme pour le faire reculer, laissant derrière elle, un gouffre conséquent. Cette eau à haute pression peut détruire la peau comme les os.

Je ne peux affirmer que Largo subira cet assaut, mais il serait bien sot de croire que rien ne l'attendra. Je murmure entre mes dents un dernier :

« Crève charogne »


avant de retomber lentement, les bras levés, les jambes tendues, vers le rocher. Ma poitrine me pèse et m'empêche d'agir comme je le désire. Mais je ne m'avoue pas encore vaincue. Après avoir été bafouée, je ne peux que me venger.

Spoiler:





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_ Et encore une victoire de Canard ! Se félicita Black Perseus. Dommage qu'on ait dû en arriver là. Enfin, c'était une femme. Compliquée, donc.

Et c'était bien connu. Sur l'île de la Reine Morte, il n'y avait que Takeya pour les comprendre.

Largo signa son dernier au revoir par une sorte de salut militaire. La main en visière, quoi. Puis, il pivota afin de retourner vaquer à ses occupations. Pourtant, loin d'être un médium-né, un mauvais pressentiment lui traversa tout de même l'esprit. Peut-être cela avait-il un rapport avec les étoiles ou le cosmos ? Après tout, on était dans Saint Seiya. Alors qu'est-ce que ça aurait pu être d'autre, de toute façon ?
Le Chevalier Noir était donc à mi-parcours entre le littoral et les premières habitations portuaires, lorsqu'une envie désagréable l'obligea pratiquement à s'interroger et à se figer net. En vérité, il n'avait pas tort car déjà au plus profond de l'eau, la nudiste tombée du ciel s'agitait comme un petit poisson piégé dans un hameçon.

Après quelques secondes, le temps sembla virer à la tempête soudaine. Le vent et les vagues se mettaient à créer des tourbillons violents. Et comme un malheur n'arrivait jamais seul, qui retrouvait-on au sommet de ce toboggan aquatique géant ? La jeune femme, tout ce qu'il y avait de bien vivant. La pierre de la Méduse ne l'avait pas enseveli comme espéré... à part peut-être pour lui confectionner un étrange soutif grossier, qui devait plus la gêner qu'autre chose, en fin de compte.
Largo sourit pendant une fraction de seconde, se disant déjà qu'il suffirait de lui faire dire "camion", pour lui briser aussitôt son balcon. Néanmoins pour le moment, l'heure était un peu plus grave. Comment cette nana avait-elle survécu depuis tout ce temps alors qu'elle sombrait dans les abysses ? Et quel était donc le secret de son penchant pour la maîtrise de l'océan ?

_ Tu es une Marina ! S'exclama-t-il, fier de sa trouvaille.

Pas le temps de marquer le coup malheureusement, tandis que son adversaire, un brin énervée, se mit à balancer des colonnes d'eau en direction du Chevalier Noir. Il dut alors esquiver en plongeant vers l'arrière s'il ne voulait pas finir broyé, comme ce fut le cas pour le sol à ses pieds d'ailleurs.

_ J'me disais bien que tu pouvais pas venir de Krypton. Par contre, dans le genre extra-terrestre, ça reste encore envisageable. Mais pourquoi est-elle aussi méchante ?

Une excuse comme une autre pour expliquer que si la pétrification n'avait fonctionné qu'au dixième de son succès habituel, la logique venait donc du fait que cette créature devait porter en elle un certain secret de fabrication. Et même si Largo l'ignorait, il n'était pas loin du compte.

Et maintenant ? Comment se défaisait-on de cette force de la nature ? Avait-elle d'ailleurs pour mission de détruire l'Ordre des BK, reçue par Poséidon en personne... si on s'en tenait toujours à ce raisonnement de "soldat de l'Atlantide" contrôlant la mer ? Ainsi, son amnésie de tout à l'heure n'était qu'une ruse pour mieux s'infiltrer parmi les gens de Death Queen Island.

_ Bon, ça suffit, Ondine ! Reprit le grand blond, après avoir tranché d'autres projectiles ennemis à coups de Medusa Slash. Tu survis à la noyade, tu maîtrises la flotte, tu as un nom de génie des eaux... alors si c'est Poséidon qui t'envoie, je ne peux que te le faire payer !

Satisfait de sa résolution d'enquête, Largo était désormais prêt à y aller à fond. Cosmos obscur et tout-dur jaillissant, il envisageait bel et bien de renvoyer cette indésirable dans l'au-delà... ou plutôt, l'eau-delà. Histoire peut-être de transmettre un message à la divinité sous-marine, du genre "à moi, on me la fait pas !".

Une fois en position de combat, Largo fronça les sourcils. La coutume aurait normalement voulu que chacun endosse sa protection pour la baston. N'importe quel Chevalier, tout camp confondu, n'omettrait jamais de l'emporter avec lui, quitte à la poser dans un coin et l'invoquer pour l'affrontement le moment venu. Alors c'était quoi le souci avec cette fille ? Venait-elle justement la récupérer, parce qu'on la lui aurait chouravé à une époque ?
Oh et puis zut ! Pourquoi laisser passer une victoire facile, après tout ? Le rebelle se ressaisit donc, et dégaina de nouveau son coup fétiche. Medusa Slash en action, une lame d'énergie télescopique se projeta du BK, après qu'il ait abattu vivement son bras à la verticale.
Qu'allait-il déchirer, griffer, gratouiller ? Enfin... telle une attaque faible de rang Bronze, hein.

/hrp: bon vala, malgré moi, j'essaie de te mettre encore sur la voie un peu plus avec mes interrogations. enfin... que ça te parle ou non, lol. ^^' pis au pire, si mon attaque touche plus que prévu, on va ptet voir apparaître des câbles et autres trucs électroniques pendouiller, mdr ? mr Red le retour
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 ❝ Beyond my Control... ❞
Nos deux corps étendus là...~




Le temps est à l'orage, le ciel s'étant déjà couvert malicieusement de son épais drapé grisonnant. Il n'est pas fier de tous ces exploits réalisés par ces hommes et femmes usant du cosmos. Après tout, c'est lui et sa mère  la nature qui en pâtissent depuis des temps reculés.

L'homme de noir n'est pas resté longtemps vindicatif et préfére rapidement se lancer dans des effusions de cosmos, adulant certainement les grands gestes aux grandes paroles. Et face à cette puissance qui se dégage de son corps, je ne peux rester que muette, terrée dans un silence à la fois admiratif et suspicieux. Je n'ai jamais aimé me confronter à ce que je ne connais pas sans pouvoir élucider le mystère. Un seul geste de Largo, de haut en bas, suffit à trancher le vide et ainsi projeter une lame lumineuse, peinte de l'exacte couleur qui entoure le corps de ce guerrier.

Étrangement, et sans que cela ne m paraisse étrange, j'esquive presque sans peine le coup, y laissant malgré moi, quelques mèches rouges, découpées à la volée lorsque je me suis écarté d'un quart de tour sur l'arrière. Suivant du regard cette projection étrange et au combien dangereuse, je finis par ramener mon attention sur mon adversaire lorsque, ce qui ressemblait à une attaque, s'échoue sur les rochers à présents décapités.

Fronçant les sourcils, j'admets que c'est à mon tour de réaliser pareil prouesse. Je m’affaisse légèrement sur mes deux jambes bien encrées, et, tout en écartant mes deux bras, je tente d'attirer les eaux à moi, dans le creux de mes paumes béantes. J'attends et j'espère réaliser à nouveau le miracle qui m'a extirpé du tréfonds des océans, mais, après quelques secondes, rien ne se passe :

« Grrrr.... »



Sauvagement, je rabaisse les bras, avant de me jeter, corps et âme sur Largo. Je ne sais pas pourquoi rien n'est arrivé, mais je n'ai pas le temps de chercher réponse à ce secret. Il me suffit alors d'un battement de cil pour me retrouver aux côtés de Largo, du moins, sous lui, ma posture précédente m'ayant incité à frôler le sol lors de ma course. Une fois mon point d'arrivée atteint, le pose un bras en avant, aux pieds même du chevalier noir, profitant de la rapidité pour lui adresser un coup de pieds bien senti, dont le revers, plus puissant qu'un direct, bien s'encastrer parfaitement au milieu de ses côtes gauchères.

Je n'ai réalisé que trop tard peut être, le miracle venait de là. Ma force me semble sans pareil, car, à l'instant où j'ai senti mon mollet fracasser l'armure de Largo, cette dernière a volé en éclat, sur la longueur de mon coup, blessant au passage, quelques os. De même que le contre-coup enduré par Largo ne fut pas des moindres : son corps se retrouve maintenant à plusieurs mètres de moi, projeté avec vigueur par mes soins.

Je le rejoins à toute hâte, bien décidé à entamer sa mauvaise langue. Je n'y vais pas par quatre chemins et choisis la solution la plus radicale : le poing. Le voyant légèrement étourdi, j'en profite pour lui asséner un crochet du droit en pleine poitrine, répétant inlassablement le même coup, sans compter le temps qui s'écoule. Plus je frappe, plus les ondes violentes de ma force soulèvent la terre et l'émiette. Dans cette folie soudaine, je rétorque aux mots du chevalier :

« Je ne suis pas cette marina dont tu parles ! JE... NE... CONNAIS... PAS... (chaque mot étant entrecoupé de violents coups de poing en même centre qu'était le cœur de Largo)... DE... PO... »



Soudain, ce nom me revient en tête, comme un oubli de passage resurgissant du néant le plus total. Je fracasse ainsi mon dernier coup dans la roche auquel avait fini par s'adosser mon opposant. Je ne le savais pas encore, mais à cette instant, j'avais ressenti pour la première fois ce sentiment qu'on nomme Colère. Reculant de deux pas, je toise du regard Largo avant de ne questionner à mon tour :

« Qui est ce Poséidon ? Parle ! »





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Bon bah on pouvait enfin se dire que le doute n'était désormais plus permis, cette fois, hein ? Madame Apwal percevait ainsi les attaques cosmiques, le plus naturellement du monde. Et bien que l'attaque du Chevalier Noir s'avérait "faible" (entre éveillés, du moins), le rayon tranchant demeurait tout de même meurtrier pour le commun des mortels... et les rochers. La preuve ! Un autre bout du décor se décrocha du panorama de Death Queen Island dans le seconde qui suivit l'esquive de l'agile top-model.
Pourtant, paraissant mêlée entre la réflexion et la vengeance, la jeune femme ne réussit pas à réitérer son exploit de tout à l'heure. Tapant d'ailleurs la pose pour commander de nouveau à l'eau, rien ne se produisit ensuite. Largo sourit car il devina grossomodo que son adversaire avait donc survécu grâce à un coup de bol. En d'autres mots, c'était tout bénèf' pour lui, se disait-il. Il lui suffisait de répéter la manoeuvre du lancer de poids, ajouté au regard de la Méduse, et la victoire était dans la boîte.

_ Hahaha ! Et ouais, c'est ballot, hein ? Se moqua-t-il ensuite, le doigt brandi vers la danseuse de pseudo-macaréna. Alors comme ça, tu n'es rien de plus qu'une novice échappée de ton camp d'entraînement ?

Humpf ! Cri poussé par le rebelle prétentieux, tandis qu'un coup de pattes venait de lui savater méchamment les côtes. Il aurait ensuite dû se plier en deux, comme pour comprimer la plaie, mais à la place, il retrouva son fessier dans un mur. Out of nowhere, cette petite peste furieuse avait eu le temps de lui foncer dessus, de le boxer, et de l'envoyer paître quelques mètres derrière !

_ P*tain de m*rde ! S'exclama-t-il, deux de tension.

Largo mit rapidement ça sur le compte de l'étourdissement, bien sûr. D'accord, cette fille réalisait des miracles depuis le début de toute cette chamaille, mais de là à repousser un BK qui portait son Armure Noire ! Et attendez, ce n'est pas tout ! La grimace que tira le blond quand il vit qu'il manquait des bouts de métal à sa protection ténébreuse !

Moralité, cette créature aux cheveux de feu n'avait pas besoin d'un quelconque accoutrement guerrier, lorsqu'il s'agissait de taper des éveillés. Même sa jambe nue gardait la douceur d'une peau travaillée minutieusement au Babyliss.

_ Alors ça, tu vas me le payer ! Gueula Black Perseus un peu plus fort.

Sauf qu'en voulant s'extirper de cette épave en pierre qui lui servait de fauteuil improvisé, son mal aux côtes le consigna dans le sol. Résultat, Ondine avait entre temps déjà bondi sur lui, et s'amuser à le tambouriner dans les poumons. Peut-être une façon de se venger d'avoir ses propres tétons coincés dans la pierre ?

_ Beh que tu veuilles ou non l'admettre, Poséidon est sans aucun doute ton Maître, put-il enfin expliquer après la sauvagerie de la vilaine. J'en mettrais ma main à couper. Ton affinité avec la mer me fait penser à ça, en tout cas. Par contre, tu dois bien être la seule sur cette Terre à ignorer le Seigneur des Océans, le roi d'Atlantide, son Royaume Sous-marin. Ou alors, c'est encore ta ruse d'innocente qui te fait défaut...

Oui, car depuis le temps, à moins d'habiter encore dans un pays du Tiers-monde, ou sortir du coma, il fallait vraiment être le dernier des chicons pour ne pas avoir entendu parler de ce Poséidon. Ça, ou alors, tomber du ciel, remarque. Bref, remercions Athéna pour son boulot de balance à la téloche, dans la foulée !

Sur ce, Largo en avait profité pour se libérer pour de bon, non sans mal. Ondine portait un soudain et inattendu intérêt, étrangement. De nouveau sur ses guiboles, il se massa ses blessures en serrant les dents, tandis que le reste se réglait à coup de cosmos. Par chance, les Chevaliers héritaient généralement d'une volonté de fer dans ces moments-là. Dépasser ses limites, comme disait l'autre, quoi.
Puis il finit alors par croiser les bras, l'air de rien. Et puisque son Bouclier se tenait toujours sur le devant de la scène, la Gorgone aurait vite fait d'ouvrir ses yeux revolvers, au moment le plus opportun.

_ Sinon, en plus d'être carrément à l'Ouest, tu ne t'es pas demandée pourquoi tu ne te souciais pas plus de gambader les fesses à l'air ?

Okay, on changeait un peu de sujet. Mais la jeune femme paraissait sérieusement vénère. Alors dans un sens, Largo chercha à attendrir l'atmosphère. Il n'irait pas jusqu'à chanter la berceuse de Rondoudou évidemment. Néanmoins cet énième rebondissement dans l'affaire pouvait servir à distraire l'imminente cible sélectionnée pour un petit tour de pétrification.
Et hop ! Le Bouclier se mit subitement à aveugler la zone où se trouvait la poulette déplumée...

/hrp: bon vala, je retente la pierre, incognito, huhu. Donc bah en prime que ça ne fonctionne pas des masses sur ton perso, je t'autorise à briser le bouclier. Comme ça, tu seras ensuite libéré du reste pour casser ma tête entre tes euh... enfin vala, ahem ahem. ^^'

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Je soignerai bien tes blessures...~




Je sens une nouvelle fois mon corps s'envoler, mon regard plongé dans un ciel à présent mécontent. Avant même que mes membres se tuméfient, déjà chacun, tour à tour, se pétrifie, identique à la première fois. Je ne l'ai pas vu venir car bêtement, je me suis laissé assagir par des paroles qui à l'oreille m'ont semblé justes.

Déjà, je ne sens plus rien. A nouveau, le sel de mer s'échappe et ne palpite plus mes narines. Ma chevelure se fige, abandonnant sa danse folklorique, accompagnée par le vent. Moi qui avait peur de voir ma poitrine à jamais jurer avec le reste de mon corps, me voilà rassuré. Et je doute de pouvoir m'en sortir cette fois-ci, le miracle des eaux n'ayant été qu'une simple coup du hasard.

Déjà, je ne perçois plus rien, je n'entends ni les cris de cette femme et de cet enfant au loin, ni le ricanement des mouettes déposées non loin de là. Peut être ai-je déjà atteint les profondeurs des océans. Je ne puis le dire car je n'ai pas senti mon corps se briser à travers les vagues. A cet instant, j'ai voulu paniquer, crier, hurler à la mort pour qu'elle ne vienne et m'apprenne que je suis encore en vie. Mais je n'ai pas pu. Mes lèvres sont scellés pour de bon, ma seule espérance étant de ne pas finir suspendu sur un piédestal en signe de commémoration funèbre.

Avant que mes pensées ne filent, je joins les derniers mots de Largo, pour tenter d'entrevoir le sens. *Moi, avoir un maître ? Quelle idée absurde, qui plus est, un maître portant le nom de Poséidon ! Pourquoi pas Eris tant qu'à faire ? C'est vrai, le prénom Eris sonne mieux, quoiqu'il faudrait être fou pour oser appeler son enfant ainsi, pire encore, de servir quelqu'un portant ce nom.* Qui sait, peut être rencontrerai-je un jour, un hurluberlu affublé de ce nom. J'en profiterai sans doute pour lui demander si ses parents l'aimaient vraiment.

*Enfin, pour moi,« royaume sous-marin », « atlantide » et « marina » ne sont que des mots vides de sens. Je n'ai que faire de connaître des origines prétextées par un lâche qui ne sait même pas accueillir une dame. Pas étonnant que l'île est en décrépitude...*

Il est donc temps pour moi de sombrer jusqu'à ce que mes pensées et mes idées ne font plus parti que d'un passé qu'il ne m'aura pas été permis d'écrire. Je m'éloigne et m'enfonce vers un infini encore incertain. Une fois de plus, je ne sais ni où je vais ni qui je suis. Je me suis confronté à un inconnu qui semblait en connaître sur moi bien plus que je n'aurais pu en espérer. Sans doute son côté infantile et vulgaire nous a-il empêché de communiquer simplement ? Je ne le saurais jamais.




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=> Fôret d'Epsilon
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Gotcha ! Cette fois-ci, ça semblait être la bonne. Beh oui ! Pour une fois qu'une attaque de rang Bronze fonctionnait sur sa victime, on n'allait certainement pas se priver de félicitations. Un peu comme une éclipse, c'était le genre de truc qui n'arrivait qu'une seule fois tous les... Autrement dit, il arrivait parfois que les éveillés créent des miracles, disait-on dans le métier.
Ainsi, après les tétons qui ne pourraient plus dresser plus qu'à l'accoutumée, ce fut le reste du corps nu de la jeune femme qui fit les frais de la pierre. Surtout, qu'elle ne dit pas merci ! Avec du bol, ce devait probablement être la première fois qu'elle se recouvre de quelque chose. Il y avait, certes, mieux comme type de fringues, mais il faut bien un début à tout.

_ Bubye ! Fit Largo, en agitant sa main doucement vers l'imminente statue.

Cependant, le but n'était pas forcément que la Marina tombe à la flotte, dérive et coule. Sans déconner, elle aurait pu faire un beau trophée.

Le Chevalier Noir mit d'ailleurs à réagir, sans doute parce qu'il mattait autre chose tout en fantasmant. Puis lorsque le "plouf" le réveilla, il poussa un hoquet de surprise. Puis le temps de parcourir la courte distance, il était déjà trop tard. Et pas question de plonger à son tour dans les profondeurs insondables du Pacifique. Surtout si c'était pour se faire engloutir jusque dans ce fameux Royaume Sous-marin mentionné plus tôt.

_ Rha feuque ! Conclut-il en tirant la grimace, tandis que son bras mimait dans le vide un lancer de caillou au large. Est-ce que je lui ai parlé de mythologie, au fait ?

Et pis zut ! Ce serait certainement le dernier des soucis d'une nana pétrifiée en train de moisir au fond de l'océan, après tout. À la rigueur, une crevette ou deux lui soufflerait peut-être l'info après lui avoir gratouillé suffisamment l'oreille. Il devait arriver parfois où quelques unes réussissaient às 'échapper des filets des pêcheurs de Death Queen Island.

Sur ce, il y avait d'autres chats à fouetter à l'heure actuelle. Et même qu'avant ça, le blond ferait peut-être mieux de penser à se soigner. Lui et son Armure Noire, à vrai dire. Cette Ondine ne frappait pas comme une fillette... au sens propre comme au figuré.
Bon d'accord, Black Perseus pouvait toujours mettre ça sur le compte de la contrefaçon. Quand on y pense, DQI se trouvait non loin de la Chine, ou tout autre pays susceptible de faire travailler du mioche de huit ans. Même le vioc de Saori s'en était remis à cette bonne vieille combine, plus ou moins. Orphelinat, mon c*l !

_ Bon bah euh... un coup de marteau et de burin, et ça devrait redevenir comme neuf, hein ? Plaisanta-t-il avant de se remettre en route vers le plus proche carrossier du coin.

Il retrouva ainsi le sourire, quelque peu forcé tout de même, mais le principal était justement de ne pas s'apitoyer sur son sort. Tant que personne ne savait qu'une sauvageonne sans protection l'avait cogné méchamment, un quelconque mensonge aurait vite fait de refaçonner la scène de combat, si besoin.

/hrp: bon bah vala, histoire de clore de mon côté aussi. et pis, vogue comme une bouteille de koh-lanta à la mer ! (bon d'accord, comme un gros sac, oups) Razz
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