Saint Seiya
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Le sommeil m'avait plonger dans les dédales de mon esprit, de cette conscience qui se cachait tapis dans l'ombre. Les images, les histoires flottaient autour de moi dans une danse chaotique, m’entraînant dans cette incompréhension que j'essayais tant de comprendre, mais en vain. Ils ne laissaient aucun indice aucune clé capable de déchiffrer leur savoir frustrant une partie de mon esprit. Quand au loin une voix retentis avec cette douceur que j'avais oublie durant mon exile, elle me ramenait dans ce passée que j'avais laissé derrière moi guider par cette curiosité.

Elle m'avait fait découvrir des paysages qui n'existait dans ces livres, m'avait montré ces choses que mon esprit ignorait, parler avec des personnes remplies de cette sagesse m'aidant à comprendre ce monde. Mais mon cœur n'avait jamais oublié ces terres froides et cette voix douce qui avait bercé mon enfance, elles avaient été la chaleur qui me se rependant dans mon corps pendant ces nuits froides, ce réconfort tant chercher alors que les doutes et les ténèbres menaçaient de brise ses remparts ériger dans mon esprit. Mes yeux s'ouvrait lentement ne voulant pas faire fuir cette vision  que j'avais secrètement désirée durant les 7 ans ou mes pas avait foulé le sol de ces terres, ma tête se tourna vers ce son mélodieux alors que mes lèvres s'élargirent prononçant ces simples mots.

«Bonjour »

À son tour ses lèvres s’étaient élargies, avec un léger bonjour s'en échappant. On pouvait entendre le soulagement dans ce simplement mot et ce bonheur de me retrouver, elle avait tant attendu, espérer qu'un jour je revienne sur mes pas, espérer un simple bonjour que ça soit par ces appareille électronique ou une simple lettre, mais elle n'avait rien eu de tout cela. Elle avait attendu avec patience qu'un jour cette enfant qu'elle avait portée et élevée revienne vers elle. Quel ne fut pas sa surprise en me voyant sur porter par un homme en armure, en voir une sur mes épaules. Je n'osais imaginer la peur et le sentiment de fierté se livrant bataille dans son esprit. Peur de voir un jour une personne devant sa porte, pressentant ses condoléances, annonçant mon chemin vers le Valhalla.  Elle me cacha cette peur qui s'était insinuée en elle,  mon regard l'observait attentivement, puis ma voix s’éleva essayant de la rassure, lui disant ces mots qui se voulait apaisant.

Je lui parlais de mon voyage, de ce que mes yeux avaient vu, de la chaleur du monde extérieur. Je lui parlais de ses personnes que j'avais rencontrées, tout en posant mes pas dans cette maison qui n'avait été qu'un souvenir pendant 7 ans. Mes yeux se posaient sur cette cheminée qui m'avait prodigué sa chaleur alors que j'étais en pleine discussion avec mes amis emplie de sagesse. Et dessus quelques photos de notre famille, moi souriant avec un de mes amis sous le bras, devant l'âtre de la maison, un sourire léger se dessina sur mon visage, ravie de se souvenir de ces moments passer dans cet endroit. Je tournais dans cette maison d'enfance, regardant chaque pièce, salle à manger ou je m'asseyait autour de cette  table rond, faisant balancer mes pieds en attendant cette nourriture préparer dans la pièce d’accoté. Puis je m'installai dans un des divans de ce que les gens appelaient living et regarda tout les changements qui s'était produits, il n'y avait plus ce vieux rocking-chair sur lequel ma mère me chantait ces berceuses qui m'emmenait dans les bras du dieu des songes. Les cadres qui s'étaient ajoutée à ces murs qui nous protégeaient contre ces vents froids. Je regardais cette personne qui était ma mère, elle me souriait me regarda de la tête aux pieds tout en me disant.

«- Elle te va bien. »

Ce fut à mon tour de lui sourire tout en lui disant merci et lui expliquant que cela avait été inattendu, que cette armure c'était poser sur mes épaules avec une telle délicatesse que mon corps avait du mal à croire qu'il portait une de ses armures, réserver à ses rares élus.  
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Gwenan s'était perdu deux ou trois fois avant d'arriver au village de Magnir. Le plan gribouillé par l'intendant sur une feuille, mêlé aux souvenirs de son enfance n'avaient pas fournis un résultat très probant mais, il avait fini par arriver devant la maison de la famille de Silke.

La lourde et massive structure de bois qui la composait semblait avoir vécu des siècles et elle avait gardé sa superbe, elle dominait le champ de vision du guerrier divin. Elle croulait sous la neige mais, ne cédait pas, elle restait stoïque et portait son manteau blanc avec honneur, elle était telle Asgard portant le froid comme un vêtement, la tête haute.
Il avait revêtu sa nouvelle cape épaisse aux armoiries du pays nordique et laissé celle abîmée à un paysan qu'il avait croisé. Son armure et sa lance s'était volatilisés dans une poussière de pollen blanc dans l'air, il était inutile d'attirer l'attention des habitants locaux avec une parade en tenue de combat. Comme il était inutile d'effrayer les propriétaires des lieux. Il n'était qu'un simple homme qui souhaitait rendre visite à son compagnon, il ne voulait pas apparaître comme un chef de Guerre, s'était inutile de faire transparaître la moindre agressivité dans cette paisible demeure.
Il pensa d'ailleurs que lors de la venue de la Déesse de la Discorde, la proximité de celle-ci aurait pu la mettre en danger ainsi que ses occupants. Image qui emplit le jeune homme de colère. Sentiment qu'il refréna très vite.

Il remit un peu d'ordre dans sa coiffure complètement ébouriffée par le casque qu'il portait jusqu'à peu et frappa à la lourde porte trois fois.
Il espérait que Silke avait reprit ses esprits et qu'elle allait bien, il était vitale qu'elle puisse l'aider pour que ce que Gwenan souhaitait faire. Il pensait déjà à comment se rendre là où était Eris, où se cachait-elle.  
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Les retrouvailles laissaient place à des rires, des étonnements, des peurs. Les histoires se déversaient, emplissaient ces lieux quand soudain un bruit perturbateur surgit du froid. Les pas de ma tendre mère résonnèrent sur le plancher de bois grinçant qui avait vu naître mes premiers pas. Cette vieille porte en bois s’ouvrit laissant les vents glacés entrés dans ces vieux couloirs donnant cette impression d’être hanter par les fantômes du passer. Mes oreilles entendirent une voix, qu’elles avaient rencontre il n’y avait pas si longtemps, une voix qu’y avait été près de moi après cette attaque subie de cette déesse de la discorde, il avait appelé à cette bataille évertue de rendre ce coup qui m’avait été donné. J’avais été touchée par ces paroles, par cette envie de protéger un de sien, car j’étais sure qu’il l’aurait fait si cela avait été un autre. Venait-il pour voir comment j’allais, s’inquiétait-il pour moi? Cela était une des possibilités que mon esprit envisageait. Je restais la sans bouger sans dire un mot, alors que ma mère l’accueillait, l’invitant d’une voix amicale de venir se réchauffer auprès de mon ami d’enfance.

Ce fut à se moment que mes jambes, me levèrent pour voir ce chevalier du dragon. Je l’observais pendant un instant le temps d’imprimer dans mon mémoire la manière dont il était habillé, chaque trait qui marquait son visage, la couleur de sa peau ou encore celle de ses yeux. Puis l’invita à rentrer dans cette maison au bois grinçant à l’appel du vent, laissant ma voix résonner entre ses planches, cette cape qu’il portait.

« Je vais bien, il n’y a pas de quoi s’inquiéter.»

J’avançais dans ce salon empli de ces vieux souvenirs que ma mère avait rassemblés avec mon père, invitant le chevalier à s’asseoir.

«Vous voulez quelque chose ? À boire par exemple ? »

À ces mots ma mère lui proposa une bière.

« Si elle avait voulu me tuer, elle l’aurait fait sans hésiter. Mais je vous remercie de venir me voir. »


[hrp: désolée pour la longueur il n'est pas bien long]
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L'attente fut de très courte durée, à peine l'écho des trois coups avait finit de raisonner dans le vent froid d'Asgard que la porte de la maison s'ouvrit, laissant apparaître une femme aux traits semblables à ceux de Silke. Une fois à l'intérieur, Gwenan s'inclina avec respect, la remerciant chaleureusement de son accueil.
Il aperçu le chevalier aux Corbeaux sur son séant puis se lever pour venir à sa rencontre. Elle allait bien, il était déjà rassuré et un léger sourire de satisfaction se dessina sur ses lèvres quelque peu bleutées par le froid.

-"Merci de la proposition, mais je préférerai une boisson chaude... si je peux abuser de la situation bien sûr... Un thé serait parfait, je ne m'habitue pas à cette froideur ambiante. Mon corps a quitté Asgard bien trop longtemps pour se soumettre à ses rigueurs."


Il s'assit dans un fauteuil confortable à l'invitation de son hôte et prit une profonde respiration, il avait beaucoup de choses à dire.

-"je suis ravie de voir que tu vas bien et qu'Éris n'a pas laissé de séquelles, son cosmos est si puissant qu'elle m'a affectée à sa manière et il eut été aussi bien que tu sois ici à te reposer que sur les lieux à ce moment-là. Gwenan se souvint alors avec quelle franchise, quelle haine et quelle désinvolture il avait pu parler. Si Aäricia l'avait comprit et n'avait pas tenu compte de se débordement il en aurait peut-être été autrement d'une personne différente. Éris est puissante, je n'avais jamais vu autant d'énergie se dégager de quelqu'un, même sur les branches d'Yggdrasil il n'y a pas autant de discordes, pas un seul sentiment n'y est autant exacerbé que dans cette Déesse."

Il se courba vers Silke et sa voix se fit plus basse.

-"pour la sécurité des tiens je pense que nous devrions parler à huit clos, moins ils en sauront, plus ils auront de chance d'éviter de se retrouver au milieu d'un conflit auquel ils n'ont aucune chance de survivre."

Il se leva alors et invita le chevalier aux corbeaux à le suivre dans une pièce adjacente pour y continuer leur conversation.

-" j’ai besoin de me rendre sur le territoire de la discorde, je dois aller rencontrer Éris et obtenir de sa bouche ce qui c'est passé avec Loki et pourquoi elle se trouvait sur les Terres d'Asgard. Une Déesse ne quitte pas son royaume seule et sans escorte pour se rendre en territoire hostile sans raison. Si elle est venue semer le poison de la haine sur nos terres, elle doit avoir un motif. J'en suis persuadé, j'ai un réel pressentiment, un très mauvais pressentiment. Certains de nos frères se sont laissé embrumer trop rapidement par la fougue du combat, j'ai peur pour eux qu'ils ne soient que des pions sacrifiés dans une partie d'un jeu auquel nous ne sommes que des pièces.
Son regard était plongé dans celui de Silke, grave et inquiet, il avait laissé tomber le masque du chef des armées devant ce chevalier, il avait besoin d'elle aujourd'hui. Et pour arriver à mes fins chevalier aux Corbeaux je vais avoir besoin de toi !"

Il fil l'aller et retour rapidement vers la salle précédente et ramassa un paquet qu'il avait laissé à côté du fauteuil où il s'était assis plus tôt. Il l'ouvrit et sortit les deux capes légères qu'il avait obtenues plus tôt et tendit la plus petite à Silke.

-"des villageois ont été interrogés après le départ d'Éris, ils ont affirmé que la femme portait des vêtements extrêmement chauds et très modernes, voire luxueux. J'en ai donc déduit qu'elle venait d'un endroit aux températures plus "clémentes". Et entre nous ce n'est pas pour me déplaire.
il ponctua sa phrase d'un petit clin d’œil, l'atmosphère se détendait. Je sais que tu possèdes beaucoup de connaissances et d'informations sur le monde lui-même, moi non. J'ai donc besoin que tu me renseignes sur Ubar, la cité d'Éris, sur sa localisation. Je dois m'y rendre rapidement et dans le plus grand secret, je compte sur toi et ta discrétion la plus totale."

Gwenan s'était accoudé à un rebord d'une fenêtre et regardait l'extérieur. Le vent martelait les arbres et ils se livraient ensemble à un Ragnarock de chaque instant dans lequel aucun ne sortait victorieux, la branche ne ployant pas et le vent ne fuyant que pour mieux revenir.

-"j’ai encore une chose à te demander Silke, une chose précieuse."
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Un sourire se dessina sur mes lèvres, il avait parlé du froid d’Asgard, d’être partis trop longtemps de ces terres qui nous étais si chère. J’avais moi aussi quitté ces lieux, laissant leur froideur derrière moi, et quand mon retour avait sonné, elle m’avait fait payer cette absence si longue. Mes dents s’étaient mises à claquer dans une musique infernale, mon corps entier peinait à trouver un peu de chaleur.
Il s’asseyait tranquillement, prononçant des paroles de soulagement, me parlant de la discorde et de ses pouvoirs. Je le laissais parler, sans dire un mot écoutant chaque phrase prononcer, puis vient cette demande qui n’en était pas vraiment une. Le chevalier d’Yggdrasil se leva, m’envoyant cette invitation à le suivre non loin de cette pièce, mon corps s’exécuta, souriant à ma mère comme pour la rassurer.

Et revoilà le temps aux paroles, aux mots qui s’enchaine, à cette voix prenait possession de ce lieu, je fermais les yeux l’espace d’un instant pour y graver toutes ses nuances. Cette voix m’expliqua ses projets, son envie d’aller sur le territoire de la discorde afin de chercher des réponses, mais aussi cette crainte. Mes yeux s’ouvrirent rencontrant les siens exprimant une certaine crainte, et encore cette voix qui me demanda mon aide. Mon regard resta posé sur le sien, puis le suivant du regard alors qu’il allait chercher un paquet. Deux capes sortirent de cet emballage et le chevalier m’entendit tout en continuant à me parler, de l’endroit suppose du chaos. Je pris cette cape, et il alla s’accouder à ce rebord de fenêtre, perdant son regard dans les neiges du royaume d’Odin, tout en me disant qu’il allait encore avoir besoin de moi.

Je déposais lentement l’étoffe sur une chaise, non loin de moi, ne disant rien, laissant un silence s’installer l’espace d’un instant fugace, le temps de revenir avec les tasses de thé que ma chère mère nous avait préparées. J’avançais vers d’Yggdrasil, lui tendit cette eau aromatiser.

« Ce ne sont que des rumeurs qui courent dans les rues de Dubai. Ubar n’est qu’un mythe, remplissant les hommes de craintes. Mais on dit que des convois, remplis de marchandise de luxes, partent dans le désert et reviennent vides. On dit aussi qu’ils ne sont jamais rentre dans cette ville. Voilà tout ce que j’ai entendu quand j’étais là-bas. Je vous accompagnerai là… Considérez-moi comme votre guide dans les rues de Dubai. Au-delà je ne pourrais plus vous guider. »

J’allais m’appuyer contre un mur, tournant machinalement dans ma tasse, laissant entendre un léger son au contact de la céramique et du métal, puis repris avec calme.

« Personne ici n’est habitué aux chaleurs de Dubai, ni à celui du désert. Les combats seront éprouvants pour les nôtres. La plupart ne sont jamais sortis des terres d’Odin, ils ne savent pas ce qu’est la chaleur. Quand je suis arrivée dans ses régions, j’ai cru que mon corps n’allait pas le supporter. »

Cela sonnait comme une crainte de voir les miens subir cette chaleur à leur désavantage. Mon corps se souvenait encore de ses chaleurs suffoquant qu’il avait dû subir.
Mes lèvres tempèrent dans le thé, pour finir sur c’est mot.

« Quelle est la chose que vous devez encore me demander ? »
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Ses mains se lovèrent atour de la tasse brûlante, sa peau, conducteur naturel diffusa dans tout son corps la température d'une boisson ardente. Ses instincts se revigoraient et un frisson de plaisir parcouru son dos jusqu'à sa nuque. "Qu'est ce que ça fait du bien mais s'il te plais" il regarda Silke avec un sourire en coin " Ne dis rien aux autres que moi et le froid ça fait trois, surtout au grand avec ses deux haches". Le corps n'était pas fait pour supporter de tels écarts de températures, si lui ne supportait pas le froid, le chevalier aux corbeaux avait raison, ses compagnons ne pourrait supporter cette chaleur et se mouvoir sous des températures élevés."Il ne supporterons pas les chaleurs" Répéta t-il a voix haute."enfin, ce n'est pas pour parler météo que je suis là, tes informations me seront ..." Il s'arrêta, releva qu'il tutoyait cette femme et qu'elle ne lui rendait pas cette marque de sympathie "Pas de fausses distances avec moi Silke, il se peut que dans quelques jours nous devions mourir l'un pour l'autre et la mort, elle ne vouvoie pas. Je ne veux pas de cette Guerre qui c'est déclaré d'elle même, je ne veux pas combattre pour quelque chose que je ne comprends pas, mais j'ai peur qu'une fois sur place, si Éris ne souhaite pas m'entendre, je n'ai pas le choix" son regard était devenu plus dur, il se perdit une seconde dans le seul souvenir de la mort qu'il avait. "Gardons la hiérarchie pour le palais de Polaris"

Il reprit le chemin de sa pensée. "Oui, je suis venu te demander quelque chose de très important. Une fois à Ubar, l’agissement d'Éris envers moi sera aussi un message et un argument pour Aaricia sur le comportement qu'elle doit adopter en tant que représentante d'Odin sur cet épineux problème. Nous savons très bien tous les deux que cette Déesse est dangereuse et que ses actes sont imprévisibles, j'ai donc besoin d'un moyen pour communiquer. Communiquer si ce n'est un message, au moins l'état dans lequel je suis." Gwenan en arrivait au centre du sujet "J'ai besoin d'un de tes corbeaux Silke, j'ai besoin qu'un de tes compagnons m'accompagne au plus loin dans Ubar. Je compte mêler mon cosmos au sien pour qu'il puisse se faire écho de mon état s'il devait m'arriver quelque chose. Je sais que Huginn et Muninn savent se montrer très discrets, je renforcerai leurs cosmos avec le mien et l'essence d'Éris elle-même, ils seront ainsi invisibles où qu'ils se trouvent pour ses guerriers.

Il savait qu'il demandait à Silke de se priver volontairement d'une partie de ses pouvoirs et de remettre dans les mains de Gwenan le destin d'un de ses totems.

"Je sais que je te demande beaucoup, je comprendrais que tu ne puisses pas accepter et nous trouverions tous les deux une autre solution"
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Pas de fausse sympathie, cette phrase me tira un léger sourire et un « très bien, Gwenan » sortis discrètement pour retomber dans un silence des plus religieux alors qu'il expliquait l'autre raison de sa venue. Il me parlait d'abord de mourir l'un pour l'autre , de guerre non voulue, comprendre les raisons qui nous avaient fait prendre cette voie. Il m'expliqua de manière minutieuse les raisons d'une telle requête alors que mon esprit lui revenait à ce cosmos qui en instant m'avait privé d'une partie de mes forces. Mes lèvres prises un gorger de ce liquide que ma mère nous avait versé dans cette tasse fumante. Mon regard se perdant dans ce paysage de blanc nacré, essayant de trouver en elle un sentiment rassurant, alors que mon esprit était revenu au présent et me dictant ce que je devais faire. J' inspirais doucement, me détacha de ce mur auquel mon corps était appuyer , étendis doucement mon cosmos afin des les appeler.

Cela était si facile que s'en était déroutant, mon cosmos se les appelait doucement, leur chuchotais à l'oreille ma demande et dans un battement d'ailes, ils s'envolèrent venant à moi. Je m'approchais de cette fenêtre ou Gwenan se trouva, mes mains se posèrent sur cette fenêtre, l'ouvrit et attendit leur venu, lui souriait tout en lui disant.

« Ils vont arriver. Pas très pratique, pour un guerrier du nord de ne pas être habitué au froid de nos régions. Je garderais le secret en échange d'un bon verre en revenant d'Ubar... Quelques couvertures en les attendant. »

Cela était une petite taquinerie afin de détendre l'atmosphère attendant l'arrivée de mes protecteurs. Je continuais à boire dans cette tasse tranquillement, quand au loin un son vient caresser nos oreilles, un croisement se fit entendre puis une autre, et sur le rebord de cette fenêtre — par laquelle je regardais les enfants jouer à leur jeu hivernal étant enfant — se posa Hugin, quant a Munin il vient se poser sur mon épaule. Mon regard se posa sur le chevalier et d'une voix calme.

« Hugin partira avec toi... ainsi que moi et Munin. Je n'accepterai pas de refus. Tu ne connais pas Dubaï, tandis que moi si. Tu ne parles pas la langue alors que j'ai encore des notions d'arabe. Si tu pars tout seul, tu ne seras pas où demander et comment demande. Alors je pars avec toi. Mais bon j'imagine que tu avais prévu ça au vu de cette cape. »

Je terminais la contenue de ma tasse, puis m'excusa auprès de Gwenan et partis parler avec celle qui m'avait élevé. Je venais à peine de revenir qu'elle me voyait partir à nouveau et sans certitude cette fois de mon retour, ma voix ce voulait apaisant, lui promettant de faire tout mon possible pour revenir lui parler de ce monde que mes pieds avaient foulé. Je lui promettais que la prochaine fois mon retour serait de plus longue durée. Elle me promettait d'essayer de ne pas être apeurée, de prier le père tout puissant pour mon retour et m'ordonna de fuir les valkyries et de lui revenir. Dans un sourire, la promesse fut prononcée. Je me retournais vers Yggdrasil.

« On peut y aller.»
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Gwenan était fier de la loyauté de sa guerrière, car elle était sa guerrière en ce jour, celle qui se battrait pour Odin, celle en qui il avait choisit de mettre sa confiance et aussi une partie de son intégrité. Il ne dit mot quand elle lui intima sa présence jusqu'à Dübai.
Que pouvait-il répondre à cette femme pleine de courage et dont l'égo Asgardien emplissait toute la pièce ? Il n'y avait rien à répondre car au fond de lui il n'attendait rien de moins de Silke.

Il la regarda saluer sa famille et regretta à son tour de ne pas avoir de personne à qui dire au revoir. Il se ravisa vite et un sourit naquit au coin de sa bouche, il n'était pas seul, Aaricia était là, ces guerriers qu'il avait rencontré dans la salle du trône étaient là, l'homme aux gigantesques haches était là et Silke était présente. Il savait que chacun ferait don de son être pour lui comme il sacrifierai la moindre parcelle de sa personne pour eux, là voilà cette vraie famille.
Le chevalier aux corbeaux prête et face à lui, il posa sa main gauche sur son épaule droite et murmura "Un instant s'il te plais". Il commença à marcher vers la mère de son hôte, un flocon de neige tombant à travers le toit de la maison se déposant sur le sommet de sa chevelure en bataille s'illumina et d'autre glissèrent bientôt tout le long de son torse. Les corps immaculés se muèrent en racines noires et sombres qui recouvrèrent bientôt le général de son armure ébène et finirent dans sa main droite en formant Gae Bolg, la lance du Chevalier Dragon.
Il inclina sa tête avec respect vers la matriarche.
-"Merci de votre accueil, Sachez que je protégerai Silke, sur ma vie je vous le promet, elle reviendra".

Le Général des Armées Asgardiennes avait fait une promesse à cette pauvre femme qui voyait encore partir son enfant, il la ramènerait coûte que coûte.
Il prit congé en saluant une dernière fois les habitants de la pittoresque demeure et sortit face au vent qui, maintenant que son armure le protégeait, semblait inoffensif.
Il jeta un oeil derrière lui et s'adressa à son compagnon :
"Nous devons nous rendre dans la ville la plus proche pour prendre un avion en direction du Moyen-Orient. J'ai prit des devises américaines avec moi ne sachant pas réellement où nous devrions aller."
Et ils se mirent en marche ensemble bien déterminés à trouver l'endroit où résidait cette Déesse et à apprendre le pourquoi de cette déclaration de Guerre.

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