Saint Seiya
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[Je poste ici afin de ne pas déranger le combat, pour vous laisser finir tranquille. Les deux premiers posts : Entraînement]

Après la raclée que nous a mis Kali sur notre île, j'avais besoin d'un peu de temps pour récupérer toutes mes forces. C'est sans doute pour cela que j'ai mis plus de temps à venir. Je ne pouvais venir dans un lieu aussi dangereux, rencontrer une femme encore plus redoutable sans être au summum de ma puissance. Je marche tranquillement dans mon petit passage, notre plusieurs failles dimensionnelles. Death Queen island au palais de Pandore, un aller simple. Tout se passait très bien, comme à mon habitude, jusqu'à ce qu'une turbulence se fasse sentir. Comment ça une turbulence, dans ma dimension … C'est … juste … impossible. Puis je réfléchis. Cela signifie que quelqu'un ayant accès aux dimensions est en train de faire du grabuge dehors.

Je ne peux pas voir ce qu'il en est, mais je pense qu'il s'agit d'un dieu. Bah oui, Saga étant mort, n'ayant pas d'autre élève à ma connaissance, qui d'autre pourrait avoir ce pouvoir ? Je suis désormais assez proche pour pouvoir ressentir cette aura guerrière, bestiale, sanguine. Mon cosmos ne me trompe pas. Kali est dans le coin. Mon monde l'a marqué une fois, je pouvais donc la rejoindre sans trop de problème. Mais comme elle est une déesse, le marquage ne dure que quelques minutes. Et comme elle semble utiliser son cosmos, il disparaît encore plus vite. Donc je ne pouvais pas la localiser de part le monde, simplement la rejoindre. C'st désormais chose faite.

Sauf que pas depot pour moi, son aura interfère avec la mienne. Résultat, mon passage menace de s'écrouler, se refermer sur moi même. Je le maintient avec mon cosmos, et envoie des boules par-ci, par-là afin d'essayer de lui redonner sa forme de couloir. J'ai pas envie de me faire gober comme un abruti. Je suis Clotho, bordel de merde. J'essaie de rectifier cette perte avec une sucompensation de cosmos. Ca semble ralentir un peu le désagrègement. C'est la même chose qu'il s'est passé lors de la mission pour aller au Japon, avant que je n'atterrisse sur l'île des mercenaires. Je finis par frapper moi même dans les parois de ma création afin de lui redonner une srtucture solide, car elle commence à s'effriter. Je frappe, frappe, encore et toujours. Une lumière apparaît finalement. La lumière au bout du tunel, au sens propre cette fois.
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Je continue néanmoins de frapper, toujours plus fort. En même temps, je me déplace en crabe vers ma gauche, vers la sortir. Petit à petit, je m'en rapproche. Mais la lumière disparaît, elle se fait obstruée. Je vois une forme apparaître. Une ombre. Youpi, génial … Voilà ma part de noirceur qui se réveille, trop chouette … Je vais donc devoir la combattre, maintenir le portail ouvert des deux côtés, et essayer de sortir. Fastoche. Finger in its ass. Bah quoi, je fais quand même pas me mettre les doigts dans le nez alors que je peux la faire souffrir en lui mettant ses griffes dans son propre orifice … C'est tellement plus amusant. Je vois la bestiole, une sorte de bloc de gelée noire, opaque en fait, me bondir dessus, d'un seul coup. Je pourrais utiliser les ténèbres pour contrer, mais le match serait presque infini. Or, je suis serré niveau timing.

Je contracte mon poing gauche et mes muscles. Tandis que cette chose est en l'air, en train de me sauter dessus, je lui envoie mon poing magistralement en pleine gueule. Sauf que … bah, visiblement, c'est intelligent. Ça ouvre la gueule, et avale mon bras. Je le secoue pour m'en débarrasser, sans réponse. Un coup de cosmos, rien ne change. Ça me colle au bras, qui est entièrement dans sa bouche, comme de la gélatine. Eurk. Et c'est pas tout, , ça commence à avancer. Il reste trois centimètres avant que ça ne touche mon épaule. Et vu son élasticité, sa gluanticité, je préfère ne as savoir ce que ça va donner avec ma tête. Je dois donc m'en débarrasser au plus vite. La dimension peut attendre. Même si je tombe dedans, il me suffira d'attendre que mon cosmos se recharge pour que je reprenne la route du palais. Mais si cette chose touche ma tête, je crains que couloir ouvert ou pas, ça n'est plus grande importance.

Je secoue mon bras encore plus fort. Ça ne fait qu'accélérer la progression. Je décide de lâcher le mur avec mon membre antérieur droit. Je le tends vers cette chose. Et elle doit le sentir, car elle bouge un peu, comme si elle voulait se séparer. Je fais appel aux ténèbres, mais rien ne se passe. Je commence alors à comprendre. Cette chose, il doit vraiment s'agir de mon côté sombre. Bêta, sans aucun doute. La forme est indéterminée, les pouvoirs ne sont pas libérés et semblent soumis à l'absorption. Cela signifie-t-il que je vais bientôt devoir … m'affronter ? On m'avait dit pourtant pas avant mes vingt cinq ans … Mais quand j'y repense, j'ai été prisonnier de la technique de Saga pendant près de trente ans. Donc techniquement, je devrais avoir quarante huit ans. Oh la vache. Faut que j'arrête de me foutre de la gueule de Takeya …

Bien, puisque ça se la joue attraction, moi je vais la jouer répulsion. J'utilise mon cosmos sur mon bras, et applique ma technique Aries no Style afin d'essayer d'expulser cette chose. Un petit frétillement de sa part, mon bras semble se séparer, mais ça ne dure même pas une seconde. Déjà, c'est un point point. Si je parviens à faire durer ça, je suis sur de pouvoir la dégager entièrement. Voilà que ça a engloutis mon épaule et commence à attaquer mon cou à présent. Je réitère donc l'opération, en y mettant plus de force cette fois. Lac. La sortie se ferme. Ok, pas de soucis, je la rouvrirai plus tard. L'espèce de gelée de ténèbres se débat, elle se cramponne à mon bras comme un cow-boy saoul à un taureau mécanique. Elle ne veut pas me lâcher … C'est pire que les femmes pour les robs de mariées en solde …

Mais petit à petit, ma puissance la repousse. Je finis même par l'expulser contre la paroi de la dimension. Mais elle revient à la charge aussitôt. Je lui envoie un puissant crochet du droit, chargé de cosmos et de télékinésie. Le bloc de gelée s'écrase dans un couinement. Je me mets à courir aussi vite que possible. Avec des gestes devant moi, je tente de rouvrir la sortie, ou au moins d'agrandir le passage afin de pouvoir mettre de la distance entre 'ça' et moi. Je me calme une fois que je suis assez loin. Le temps passe je recouvre mes forces petit à petit.
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