Saint Seiya
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23.11.13 0:06
Bien qu'il doive présenter son rapport à Mademoiselle, Coppélia demeura au château d'Heinstein. Mademoiselle lui avait intimé l'ordre de l'y attendre, ayant quelques derniers détails à régler avec le spectre du Griffon concernant la riposte contre Kâli. Le Succube, lui, s'affairait à présent dans les cuisines du château. Pour l'occasion, il avait retiré son surplis et son masque, revêtant un tablier en coton ainsi qu'une robe de soubrette bleue nuit, brodée de dentelle blanche. Les mains dans la farine, le spectre chantait à pleine voix, même si personne ne l'entendait, pour se donner du coeur à l'ouvrage.

Chanson de Coppélia:

Le "cake d'amour" plairait sûrement à Mademoiselle, il ne lui en avait encore jamais préparé, mais elle serait certainement séduite par le goût moelleux et subtil de cette recette ancestrale. Il se retint cependant de glisser dans celle-ci un présent ou un objet quelconque, de peur que la prêtresse ne s'étouffe avec, celle-ci aurait pu le prendre pour une tentative de meurtre; et puis de toute façon, Coppélia n'était pas amoureux de Mademoiselle. Il faisait ça juste pour le plaisir, et le bonheur de Mademoiselle, qui le méritait bien et n'avait souvent que peu de temps pour elle. En plus du cake, le spectre prépara une tisane de sa composition, dont l'arôme léger se marierait parfaitement avec la saveur du cake d'amour: armoise, tilleul et pavot. Ce breuvage détendrait la prêtresse et lui éclaircirait les idées afin de mieux préparer l'organisation de la bataille. Le spectre en profiterait également pour lui donner les informations qu'il avait recueilli sur Eaque. S'asseyant à côté du four, le spectre ôta sa robe et enfila à nouveau son surplis, avant d'enfiler la tenue de soubrette par dessus. Ajustant son masque, il attendit la fin de la cuisson et le signal du retour de Mademoiselle.
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23.11.13 16:59
    Un jour noir pour l'Empire...
    Tel aurait put être la réaction de Rhadamante lorsque, lors de son éveil, il avait vu l'état dans lequel se trouvait les forces de Sa Majesté Hadès. Les 108 Etoiles réduites à une portion congrue, l'absence des Dieux Jumeaux...

    Et que dire de cette terre que son maitre cherchait à purifier. Toujours sous la « bienveillante » protection d'Athéna. Athéna... Sa colère bouillonait à la seule évocation de cette maudite déesse qui avait tant fait souffrir son maitre. Il fallait faire quelque chose. Il fallait que les Spectres se ressaisissent et infligent enfin à ces Saints d'Athéna le sort qu'ils méritaient. La mort. Et la souffrance infinie dans les prisons infernales. Tel était le sort réservé à tout ceux qui s'opposaient à la volonté des dieux.

    La situation était intolérable. Il fallait que les Forces de Sa Majesté Hadès se reconcentrent sur leur seul et unique objectif: la purification de cette planète terre trop longtemps laissée aux mains de ces humains qui, pour la plupart, ne comprenaient pas l'immense honneur qui leur était fait par les dieux. Désormais en plein coeur du château d'Heimstein, le domaine terrestre de son seigneur, Rhadamante pouvait des lors se rendre au plus profond des chambres et salles de ce palais froid. Afin d'y rencontrer la Prêtresse d'Hadès, celle par qui leur maitre communiquait avec les 108 Etoiles. Pandore, celle par qui le malheur arriverait bientôt sur la terre, avec la libération de l'ensemble des pouvoirs et forces dont disposait l'armée des Enfers.

    Les pas du Spectres étaient lourds, lourds de sens et de colère. Ils le menaient là où il désirait se rendre, sans prendre la peine de contourner les êtres subalternes dont la tache était de veiller à maintenir le domaine dans son état le meilleur. Avisant le Spectre de la Succube, et sans dire un mot, Rhadamante lui intima l'ordre de le suivre jusqu'à la salle du trône. Là où il s'agenouilla devant la représentante divine.

    «Majesté Pandore, nous sommes à vos ordres»
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26.11.13 22:53

    La fleur de sang dans les mains, présent du Juge du Griffon lors de son départ, la Prêtresse avait senti que sa présence allait être requise. De ses appartements privés, elle rejoignit la salle du trône par des chemins dérobés que bien peu avait connaissance. C'est donc en toute discrétion qu'elle pénétra dans cette grande salle, haut lieu de toutes les stratégies infernales mais lieu aussi où se trouvait la chose, après son Dieu, qui lui apportait du réconfort, sa harpe.
    Elle était toujours aussi majestueuse, élégante... La Prêtresse était toujours en admiration devant cet instrument et prenait toujours quelques secondes pour le contempler. Elle était soulagée également de voir que sa harpe n'avait pas souffert de l'assaut de Kali. Cela aurait été dramatique pour elle. Elle voulait la toucher, en jouer ou même que l'effleurer..., mais l'heure ne s'y prêtait pas. Encore un peu de patience.

    Son regard glissa vers ces deux visiteurs. La Prêtresse vit en premier Coppélia, Spectre de la Succube et comme souvent, la Luxure ne venait pas les mains vides.
    Puis son regard se posa sur le deuxième Spectre présent, ou plutôt Juge car oui Rhadamante était enfin là, complétant ainsi le trio infernal.

    "Grand est ce jour qui voit les trois Juges réunis."

    Un léger sourire de satisfaction se dessina sur les lèvres de la Prêtresse, sourire qui ne dura que quelques secondes car très vite, elle entra dans le vif du sujet. L'heure était grave et aucune perte de temps n'était possible, c'est donc à Rhadamante qu'elle s'adressa en priorité, Coppélia étant déjà bien au fait de la situation.

    "Je suppose que les voix des morts t'ont susurrées à l'oreille le désastre que nous avons connu  ici il y a peu... Kali a osé nous attaquer ! Tu peux voir l'étendue de sa puissance en contemplant les ruines qu'est devenu mon Palais. Fort heureusement, Perséphone a pu en réparer une partie, cependant le désastre est toujours présent. Même avec deux de tes frères la Déesse n'a pas titubé."

    La Prêtresse regarda alors les deux Spectres tour à tour.

    "Rhadamante, Coppélia, êtes-vous prêt à rejoindre la bataille qui nous dressera contre cette Divinité venue d'un autre continent?"


    La Dame Noire était déterminée, cela pouvait aisément se sentir dans le ton qu'elle avait employé. Laver l'affront qu'avait connu les Enfers, tel était son objectif.
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Mademoiselle se tenait là, sous la coupole aux fresque Renaissance, debout devant sa harpe aux cordes de cuivre. Le souffle court, la prêtresse semblait fatiguée mais faisait bonne figure devant Coppélia et le dénommé Rhadamanthe. Le Succube, lui, déposa sur le guéridon d'argent son plateau avant de retourner aux côtés de la Wyvern. Sur le plateau, il avait déposé un billet sur lequel était écrit les instructions de dégustation, comme à son habitude.

Déposant un genou à terre, Coppélia écouta parler la prêtresse, qui mentionna une certaine "Perséphone". Ainsi la compagne de sa Majesté s'était réincarnée elle aussi. Là était l'explication de la miraculeuse réparation du domaine qui avait tant surpris le spectre. Coppélia jeta un regard furtif à Rhadamanthe, nullement impressionné. Le Succube avait déja eut l'occasion de rencontrer les deux autres Juges et une certaine affinité s'était crée. Seul le futur pourrait dire si cette même affinité lierait Coppélia et la Wyvern, qu'il ne connaissait pas encore.

Une fois la tirade de la Dame noire terminée, Coppélia se redressa. Cette mission était la première que Mademoiselle lui confiait. La voix remplie d'une certaine fierté, Coppélia s'inclina.
"Il en sera fait selon votre bon plaisir, Mademoiselle. Je vous conseille de boire votre thé, à présent. S'il continue d'infuser, il sera imbuvable. Je soutiendrais et appuierais leurs majestés Minos, Eaque et Rhadamanthe à l'aide de mes pouvoirs lors de cet affrontement;fit le spectre; enfin, s'ils sont prêts à en payer le prix, huhuhu" acheva Coppélia d'un ton amusé.

Le spectre pivota sur ses talons hauts, toujours vêtu de sa robe de soubrette et regarda Rhadamanthe droit dans les yeux, sans que celui-ci ne pût le voir à cause du masque d'argent que portait Coppélia. Quels pouvaient bien être les vices de ce juge? Serait-il l'homme que Coppélia cherchait depuis si longtemps?
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27.11.13 18:30
    Le regard de Rhadamante avait presque glissé sur la nouvelle venue dans la confrérie Infernale. Il faut dire que les évènements récents tendaient, encore une fois, à démontrer l'iniquité de la méthode d'Athéna pour assurer la survie et l'avenir d'une planète qui ne savait plus comment faire pour honorer ses véritables Dieux. La crainte de la mort, qui autrefois semblait rendre le travail des Juges plus simple avait disparu, et Rhadamante ne comptait plus les mécréants qu'il envoyait croupir dans les prisons les plus infamantes du Royaume d'Hadès. Là où leurs âmes inertes souffriraient à jamais pour expier leurs crimes.

    Le regard posé sur le sol, le Juge avait simplement attendu que les paroles jaillissent de la fontaine de bonté et de grandeur qu'était la Prêtresse des Enfers. En tant que porte parole du Monarque Divin, Pandore était la seule personne, en dehors des Divinités tutélaires du Royaume, à pouvoir imposer sa volonté et sa toute puissance à celui des juges qu'on considérait souvent comme le plus puissant. Comme si une telle considération avait de l'importance, tant son rôle et sa vie étaient tous deux dédiés à la grandeur des Enfers.

    «Il n'est nulle grandeur hors votre présence Votre Majesté, je ne suis qu'un humble serviteur des Enfers.»

    La prêtresse retrouva bien vite le ton sérieux et impérieux qui était le sien. Ce même ton qui rendait toute véléité d'opposition inexistante, si tant est qu'elle ai put naitre, au sein des forces Infernales. Il écoutait donc avec attention ce qui pouvait fort bien rappeler un rapport de la situation. Après tout, Rhadamante ne s'était de nouveau éveillé que fort récemment, et n'avait pas encore compris ce qui avait put causé ces dommages au Palais qui était une des portes d'entrée vers le Royaume des Morts.

    Humilié.

    Rhadamante se sentait humilié de voir ce beau palais dans cet état de destruction et de travaux mêlés. Les forces qui s'étaient faites jours en ces lieux, celles de cette prétendue «Déesse Kali» étaient extraordinaire pour réussir un tel exploit. De cela, Rhadamante pouvait convenir sans se sentir mal. Mais osé s'en prendre ainsi à ses frères, à sa Prêtresse et à ce qui constituait une partie du Royaume d'Hadès, cela le juge ne pouvait ni l'accepter, ni le tolérer.

    «Madame, vous savez fort bien que nous sommes plus que près pour nous rendre sur le champs auprès des notres afin d'éradiquer la menace. Cette affaire n'a que trop tardé, il nous faut réagir promptement et éliminer cette Kali le plus rapidement possible. Il en va de notre honneur.»


    Il ne lui restait plus qu'à entendre le lieu qui verrait leur ennemie tomber, et les forces Infernales se relever.
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    "Réagir oui, mais sans précipitation. Nous devons nous préparer, nous renseigner si nous voulons la vaincre."

    La Prêtresse regarda un cours instant à l'extérieur, là où la plus grande partie du combat fut mené et le spectacle qu'elle avait sous les yeux était désolant. Tout, autour du Palais, avait été ravagé. Aussi loin que sa mémoire pouvait aller, jamais elle n'avait vu cela, même lors de la précédente guerre Sainte qui avait valu la chute de l'empire spectral. Non il n'était pas question de sous-estimer Kali une seconde fois. Détachant son regard de la fenêtre, la Prêtresse regarda de nouveau les deux Spectres.  

    "A elle seule, Kali a réussi l’impensable, même en face de deux Juges et d'une étoile Céleste... Nous n'allons pas refaire les mêmes erreurs."

    Coppélia avait posé son plateau gourmand sur le guéridon se trouvant juste à côté de la Prêtresse. Celle-ci y jeta rapidement un coup œil, sans pour autant s'en approcher. Elle verrait cela quand elle sera seule, le moment n'était pas opportun pour une dégustation.
    Retournant auprès de Rhadamanthe, Coppélia mit un genou à terre et prit la parole. La Prêtresse pouvait entendre dans le son de sa voix toute l’espièglerie de la Succube.

    "Je sais que tu sauras te rendre persuasive Coppélia et que les Juges exploiteront les talents dont tu disposes comme il se doit. D'ailleurs, je te sens prête à accomplir des missions plus importantes, c'est pour cela que tu accompagneras Rhadamante dans son futur déplacement. "

    La Dame Noire laissa planer le silence pendant quelques secondes. Non pas pour réfléchir, car elle savait exactement où les envoyer. Non elle attendait car quelques secondes plus tôt, d'un geste imperceptible pour quiconque, elle avait fait appel aux ombres. Il lui était inutile de dire quoi que ce soit, car les ombres savaient, oui elles savaient exactement ce que désirait la Prêtresse du sombre monarque. Et c'est dans un silence presque total, où seulement les respirations pouvaient se faire entendre que les ombres apparurent. L'une d'elle avait en sa possession un arc et l'autre avait trois flèches. Chacune de part et d'autre de la Prêtresse, elles attendaient, sans bouger.

    "Sous vos yeux, deux présents, offerts par Naga avant son départ. L'arc de la pitié et les flèches de la connaissance. Cependant je ne sais leur utilité, je ne peux juste attester de leur puissance."

    Pandore regarda une nouvelle fois l'arme avant de faire disparaître les ombres d'un hochement de tête.

    "Il me faut des informations concernant cet arc et ces flèches. S'ils peuvent nous aider dans la guerre que nous nous apprêtons à mener, je veux le savoir.
    Les ombres d'Hadès sont partout sur terre, scrutant inlassablement la vie autour d'elles, à l’affût de la moindre activité et elle m'ont relaté un fait intéressant, qui pourrait nous aider.
    En Espagne, plus précisément à Grenade se trouve une voyante. Je veux que vous la trouviez afin de l'interroger sur cette arme mystique."


    La Prêtresse, à la fin de sa phrase, se retourna alors, tournant le dos aux deux Spectres.

    "Vous avez senti, tout comme moi, l'appel du Juge du Griffon. Vous savez quoi faire à présent. Je ne vous retiens pas plus longtemps."

    Restant dans la même position, la Prêtresse attendit que ses deux visiteurs quittent la salle d'audience.
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05.12.13 21:46
Espagne, à Grenade. Arc de pitié,  trois flèches de connaissance à montrer à une voyante. Coppélia mémorisait les informations importantes de l'importante mission confiée par Mademoiselle. Intérieurement, le Succube jubilait mais n'en montrait rien en surface. A la place, Coppélia se contenta de tendre la main vers les ombres et saisit l'Arc de la pitié, laissant au Juge le soin de porter les Flèches de connaissance. Ces objets reflétaient bien le rôle de chacun des deux spectres: Coppélia guiderait et soutiendrait Rhadamanthe, comme l'arc dirigeait les flèches et leur donnait leur force de frappe.

Bien que Coppélia ne soit pas d'origine hispanique, il parlait couramment espagnol du fait de sa formation d'espionnage, comme environ vingt-sept autres langues et dialectes d'ailleurs. Les deux spectres n'auraient donc aucun mal à se faire comprendre malgré la barrière de la langue. Le Succube fit une courte révérence à la Dame Noire puis tendit ensuite la main en direction de Rhadamanthe, afin de l'inviter à la saisir. Coppélia avait besoin d'un contact physique avec le Juge afin que celui-ci puisse également profiter du portail d'ombre qu'il s'apprêtait à créer. Ce serait le moyen le plus sûr et le plus rapide d'arriver en Espagne, même si les deux spectres devraient faire une halte en route afin de revêtir des habits normaux, leurs surplis attirant beaucoup trop l'attention des mortels. Coppélia devrait cependant conserver son masque masqué, Rhadamanthe n'étant ni son ennemi ni l'élu de son coeur.
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07.12.13 18:09
[list][justify]Bien qu'encore et toujours en présence de Sa Majesté Pandore, le Juge avait jugé nécessaire de répondre en partie à l'appel de son frère d'arme. Il lui fallait comprendre certains des enjeux de ce conflit porté par Kali. Et, surtout, s'assurer que les ennemis d'Hadès comprendraient qu'il n'auraient pas la moindre chance de s'en tirer s'ils tentaient de profiter, malgré tout, de la situation tendue dans laquelle se trouvait le royaume d'Hadès. En cela, Rhadamante était bien sur que Minos avait agit avec clairvoyance. Son appel avait dut résonné au sein de tout les Spectres. Et éveiller, il l'espérer, de nombreuses et vigoureuses âmes qui ne seraient pas de trop pour les prochains conflits à venir. 


«Votre altesse, comprendre les faiblesses de nos ennemis est le meilleur moyen de les vaincre et de nous assurer de les éliminer, définitivement. Acquérir un tel savoir et vous communiquer toutes ces informations, telle sera ma tache Madame»

Les yeux du spectre se posèrent sur chacun des trésors présentés par les ombres. Il s'assura de mémoriser chaque détail dans leur forme avant que les ombres ne les fassent disparaître de nouveau en quelque obscure salle du Palais. La mission confiée par Pandore au juge et à la Spectre ne nécessitait pas, pour l'instant, le recours à la violence. Cela semblait presque aller à la rencontre de son Etoile, mais il sentait que ce n'était que partie remise.

«Si cette voyante possède les informations que vous désirez, Votre Majesté, alors nous saurons faire en sorte de les obtenir.» répondit-il d'une voix ou perçait la sombre détermination qui était la sienne.

Nul doute qu'il n'hésiterait pas à avoir recours aux méthodes les plus cruelles pour faire parler la voyante, s'il l'estimait nécessaire. Un nouveau «Si» dans l'univers plein de certitude et de droiture que voulait construire Rhadamante.

«Madame, nous prenons donc congé de vous» en se redressant devant la Prêtresse, avant de quitter la salle. La cape du spectre flottant à quelques millimètres du sol, il sortait déjà du palais en direction de cette ville qu'on appelait : Grenade
[justify][list]
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10.12.13 22:57
[HRP : Coppé, les Ombres ont repris les armes, donc tu ne peux pas les prendre Wink]

    Les choses avaient été dites et les ordres clairs. Ici, nul combat n'était au programme, enfin normalement. La Prêtresse savait que Rhadamante pouvait avoir sa façon bien à lui de récupérer des renseignements mais elle savait aussi qu'avec le Spectre de la Succube, les événements pourront prendre une tout autres tournures... Cela risquait même d'être intéressant.

    Après avoir écouté attentivement la Dame Noire et après avoir méticuleusement inspecté l'arc et ses flèches, les deux Spectres ne perdirent pas une seconde de plus dans des paroles qui auraient été fort inutile. Que pouvaient-ils ajouter de toute manière? C'est donc ainsi qu'ils partirent de la grande salle d'audience, n'oubliant aucunement de saluer la Représentante de leur Dieu.

    De nouveau seule, Pandore regarda autour d'elle. Voir le château en si piteuse état n'était pas de son goût et il était inconcevable pour elle de le laisser ainsi. Après tout, cette demeure appartenait à sa famille depuis fort longtemps. De plus, ce lieu se voulait être l'antichambre de la mort, un lieu fort en symbolisme, elle se devait donc de lui redonner toute sa splendeur. Perséphone avait déjà œuvré dans ce sens, mais cela restait bien insuffisant, c'est donc aux ombres que la Prêtresse fit appel. La salle se teinta alors de noir, du sol au plafond, comme si un manteau volatile recouvrait la pierre puis tout se dissipa. Les ombres savaient quoi faire et disparurent dans le cœur même de la pierre. Elles agiront de l’intérieur.

    Puis un garde brisa le silence par son pas lourd. Il se hâta pour rejoindre la Prêtresse. Il avait en sa possession une information fort intéressante... Une femme avec un enfant venait de se présenter devant le château...


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