Saint Seiya
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[FB] "Sur l'onde vogue la fleur du Sakura"
Aäricia
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S'il est une chose que je déteste, c'est le dimanche matin... D'habitude le Palais grouille de monde! Il y a les domestiques s'affairant de part et d'autre, courant pour vaquer à leur tâche et s'assurer que tout soit prêt en temps et heure, les précepteurs toujours pressés mais pas assez que pour oublier de se tapir dans un coin afin de saisir une risque débutante entre deux jeunes apprentis, les professeurs mâchant et digérant préalablement leurs leçons de façon inaudible avant de rejoindre leur classes, les apprentis dont je ne serai résumer les diverses occupations, les guerriers gigantesques martelant le sol de leurs pieds, les maîtres d'arme, les dévots et j'en passe. Dans tout ce brouahah, j'avais prit pour habitude de trouver ma liberté mais le dimanche matin était toujours d'un calme... j'en avais des frissons dans le dos.

Dévalant les marches du palais désert, je me précipitais vers le dehors. Personne ne me retiendrait de toute façon, même si ma gouvernante était sans doute dans les parages à préparer un petit déjeuner que je me refuserais à prendre comme à l'accoutumée. Sans encombre, je quittais donc le château par les chemins dérobés que j'avais l'habitude d'emprunter et m'éloignais en courant de cet endroit mort. Le village dormait encore mais la mer elle... ne dort jamais! Et s'il est une chose que j'aime, c'est l'observer au petit matin dans les lueurs pourpres d'un soleil encore timide. Comme d'habitude, je m'avancais le long de la jetée déserte pour contempler le pays que j'étais destinée à servir pour le reste de mes jours. Asgard avait quelque chose de magique... De minuscules flocons virevoltaient dans l'air portés par le vent, scintillant comme un millier de paillettes au soleil, de ma bouche s'échappait un épais nuage de fumée que j'emprisonnais dans mes moufles jusqu'à ce qu'il s'évanouisse pour laisser place au prochain souffle, le bruit de mes pas dans la neige craquante et immaculée, je ne pouvais imaginer plus magnifique que le spectacle qui s'étalait devant mes yeux si particuliers.
Les glace éternelles baignant dans les flots, les forêts sans fin se jetant dans la mer glacée, je ne me lasserai jamais de tout cela. J'étais chez moi et même si mes parents m'avaient été retirés, les années m'avaient désormais convaincue que c'était dans un but louable et qu'ils n'avaient consenti à ce sacrifice que pour le bien de tous.

Mes yeux feu et eau perdus dans le lointain, je regardais le soleil froid qui peu à peu prend son envol, sans me rendre compte que sur la ligne d'horizon tout au bout un point noir grossi à mesure que les minutes passent. Un bateau à coup sûr mais il faudra attendre avant de pouvoir le distinguer clairement.
Le bateau est le seul moyen de transport pour arriver jusqu'ici et il est rare qu'il en vienne, surtout un dimanche. Les gens du continent même s'ils avaient toujours été les bienvenus sur nos terres, ne supportaient pas vraiment la rudesse de notre mode de vie et ne comprenaient que rarement le fait que nous dédions notre existence entière au dieu suprême d'Asgard. Pour beaucoup d'ailleurs même si les chevaliers et les dieux avaient été révélés au monde, nous n'étions qu'un peuple de légende ou encore une bande de sombres barbares vivant de chasse et de pèche à aimer nous peler douze mois par an sous prétexte de sauvegarder la terre. J'aimais cette image un peu simpliste et me demandais à quel point ma vision du monde pouvait être faussée du haut de me 17 ans. J'attendais avec impatience le jour où il me serait donné de découvrir le monde extérieur autrement qu'en livres. Ile le faudrait bien, c'était certain! Mais quand? Il me brûlait de partir, alors que d'autres visiblement avaient décidé de nous rejoindre.

Finalement ce dimanche était peut être un jour de chance, puisqu'à l'horizon pointait une fenêtre vers l'extérieur. Une fenêtre que j'étais réellement impatiente d'ouvrir!


"Ce bateau est le mien et je serai la première à profiter de ce qui en sortira." Murmurais-je pour moi même.
J'oubliais toutes les recommandations en agissant de la sorte mais, après tout, avec ce manteau de fourrure trop grand pour moi et mon gros bonnet, bien habile était celui qui devinerait que j'était la future prêtresse d'Odin! C'est donc ainsi, que nouvellement perchée sur un tas de caisse en bois surplombant le ponton, j'attendais mon cadeau! Il me fallait bien l'avantage de la position, on ne sait jamais ce que la marée nous réserve...
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