Elle m’avait entrainé dans tous palestre, me parlant de la noble tâche qu’était la nôtre, avec un air sceptique. Elle l’avait toujours été ainsi, un chevalier peu commun qui avait toujours eu plus de loyauté envers son maîtres qu’envers notre déesse. Elle m’avait racontée sa vie, m’avais dit que c’était lui qui lui avait sauvé la vie et non la déesse de la justice. Elle m’avait montré son côté sauvage, cette noirceur qui régnait dans son cœur depuis qu’elle était enfant, m’avait dit que c’était parce qu’elle avait ressentis la même chose en moi, qu’elle avait voulu m’entrainer, me donner une chance comme lui l’avait fait avec elle.  

J’aimais ce maître, elle ne m’avait pas condamne comme d’autres pour cette violence qui restait enfermer en moi, que je cachais sous un masque de fille surexcité et toujours plein d’énergie. Elle m’avait tous enseigner, m’apprenait à me maitriser  et pour cela je lui étais reconnaissante.

Nous parcourions palestre, nous nous arrêtâmes au colisée quand elle vit une apprentie s’entrainer, elle resta là à observer l’entrainement, moi m’asseyant tout en observant.  Elle me donnait l’impression de se retenir, de ne pas donner ses coups, je l’avais remarqué chez la plus part des apprenties, tous se retenais, ne profitait pas de leur plein puissance, alors que moi j’aimais l’utiliser. C’était d’ailleurs pour cela que Sasha avait maintenant du mal  à me trouver des adversaires, leur maître ne voulant pas les exposer au danger que je représente.  Mais le dernier coup que cette fille porta me fit me relever, je regardais mon maître avec une lueur dans les yeux. Elle me regarda souffla légèrement, puis descendis vers le mentor de la jeune femme. Elle lui demandant si je pouvais me battre avec son apprentie.

« Eilwen ne retiens pas ses coups. J’aime autant te prévenir toi et ton apprentie. »

Elle me faisait signe descendre, ce que je fis d’un pas précipiter, sourire aux lèvres. Alors que mon maître s’approchait de l’apprentie.

« Ne te retiens pas, car elle ne le fera pas.»

J’arrivais près de d’eux, toujours avec ce sourire alors que Sasha me disait que je pouvais combattre cette fille. Je me retournais vers elle toujours avec ce sourire heureux, me présentant à mon adversaire.

« Eilwen Anderson. »

Et sans attendre un seule seconde, je libérai mon cosmos de couleur pourpre d’un coup, mon sourire si gai ce transformait soudain en sourire carnassier, comme si elle était une proie dont j’allais pouvoir me délecter.  Et utilisant mon cosmos pour augmenter ma vitesse je venais loger mon cou contre sa joue donnant toute la puissance dont j’avais besoin à l’aide de mon cosmos.