Les choses s’enchainèrent assez vite. Alors que d’autres guerriers avaient répondus à l’appel du Borgne, mais la déesse des morts avait elle aussi eut droit à des renforts. Vali était arrivé sur les lieux de l’affrontement mais il était accompagné par une terrible créature : Jorgunmandr !! Le serpent qui enserrait Midgard, le pire ennemi du puissant Thor. Wulf eut un mouvement de recul en voyant le monstre, de simples guerriers divins pouvaient-ils espérer vaincre une créature aussi puissante ? Puis il se ressaisit, ils n’avaient de tout façon pas le choix, ils devaient vaincre tous les ennemis d’Asgard, quel que soient leurs puissances.
Odin téléporta tout ce monde sur les plaines de Vigrid, là où l’ultime bataille aurait lieux… un bon endroit pour mourir s’il en était. Un important contingent d’einherjar arriva en renfort, alors que les combats s’engageaient. Wulf se retrouvait avec une Walkyrie et un guerrier divin qui lui était inconnu, mais il n’aurait certainement pas le temps de faire connaissance, car déjà Jorgunmandr les avait pris pour cible.
Bizarrement, Wulf se mit à arborer un sourire en coin en voyant cela. Il avait beau être mort de peur, une partie de son esprit se réjouissait de tout ce qui se passait : il se battait aux côtés du Père de Tout et de l’élite guerrière du royaume ainsi qu’aux côtés de glorieux combattants du passé, dans la plaine où aurait lieu l’ultime bataille et face à certains des ennemis les plus dangereux qu’il aurait pu rencontrer… il y avait pire comme manière de mourir.
Ce fut à ce moment qu’un blizzard, parmi les plus épais qu’il lui avait été donné de voir au cours de son existence, s’abattit autour de lui … et également l’un des plus rude, même pour lui qui était habitué à ce genre de météo. Il connaissait assez le phénomène pour se douter que celui-ci n’avait rien de naturel, trop soudain et sans laisser d’indices annonçant son arrivée. Même au travers de tout cela, Wulf arrivait à percevoir les mouvements du monstre, tant la masse de ce dernier était important. Il changea de position pour éviter de se retrouver face à la créature.
Alors qu’il cherchait encore un angle d’attaque, une voix se fit entendre. L’esprit de Wulf était déjà fortement plongé dans le combat, et s’il ne saisit pas la totalité de ce qui était dit, il comprit l’essentiel du message. Aussi, il s’élança en direction du monstre, mais contrairement à son précédent combat, il refusait de se laisser aller à la Rage ce coup-ci… du moins, pas tant que ça ne s’avèrerait pas nécessaire. Le guerrier-fauve profita du blizzard pour se déplacer sur les flancs de la créature. Dans le brouillard soulevé par les pouvoirs de la Branche de Jotunheim, Wulf percevait d’autres mouvements, les Einherjars s’étaient également mis en mouvement, et ne semblaient même pas avoir besoin de communiquer entre eux pour agir de concert, preuve de leur expérience guerrière.
Puis, Wulf assista aux « chocs » entre leurs forces et le fils de Loki, Wulf vit la créature passer devant lui soulevant des vagues de neige au passage et renversant tout sur son passage. Le flanc de son adversaire lui étant exposé, Wul décida de tenter sa chance. Il commença à élever son cosmos se préparant à porter son attaque, un aura commença à l’entourer, on pouvait y sentir sa férocité, son envie de tuer se manifester. Il puisa ensuite dans le « Wod », la fureur sacrée qui l’habitait pour augmenter sa puissance. La sensation qu’il éprouvait était grisante, il avait l’impression d’avoir la force de briser toutes les entraves, que rien ne pourrait l’arrêter, mais il savait d’expérience que s’il laissait cette sensation l’envahir, il perdrait le contrôle de ses actions. Pour cela il prit garde à ne pas puiser trop profondément dans sa Rage, de ne pas s’abandonner au « Wod ». En même temps, il puisa dans les souvenirs contenus dans l’armure, notamment ceux concernant l’affrontement entre Hrungnir et Thor sur la terre de Griotunagardar, car c’est dans le lieu de la bataille que résidait le secret de la technique qu’il se préparait à utiliser, il revoyait le moment où les armes des deux champions s’étaient entrechoqués, le moment où l’énergie des deux attaques avait éclaté, il devait reproduire cette explosion. Il concentra alors sa puissance dans ses bras puis bondit vers la créature… et frappa son flanc, ses mains jointes comme une massue. Au moment du contact, Wulf libéra toute l’énergie qu’il avait accumulé et faisant exploser son cosmos dans l’attaque, créant ainsi un choc qui, bien que représentant qu’une fraction de la puissance déchainé lors de l’affrontement ayant opposé Hrungnir et le dieu de la Foudre, restait néanmoins d’une terrible violence.
Après le choc, Wulf finis allongé un peu plus loin dans la neige. Il se releva tant bien que mal pour tenter de voir les effets de son attaque. Il n’espérait pas avoir mortellement blessé son adversaire, ce dernier étant bien trop fort, mais il espérait que son attaque aurait révélé d’éventuels angles d’attaques, permis des opportunités que ses frères d’armes pourraient utiliser. Mais il commençait à avoir du mal à structurer ses idées, signe qu’il avait plus puisé dans sa nature de Berserker qu’il ne l’aurait cru. Quand il se fut relevé, il bougea à nouveau de position, il devait rester en mouvement car pour l’instant, le blizzard était presque sa seul protection contre le serpent.
Elizabeth réprima à grand peine un juron des plus vulgaires à la vue de la situation. Se tenant immobile devant le montre mythique qui leur faisait à présent face ; elle, ainsi que deux Ases et la garde du Père de Tout. Ne s'étant pas préparée à faire face à une légende du panthéon Nordique, Randgridr sentait la situation lui échapper malgré les forces en présence. En effet, si les deux divinités les plus importantes avaient joint leurs forces, Freyja et Odin avaient préféré isoler les différents groupes de combattant afin sans doute de limiter au maximum les pertes de leur côté, pouvant ainsi déchaîner leur divin courroux sans crainte d'un tir fratricide.
Mais malgré cela, la blonde ne concevait nulle échappatoire pour faire face au reptile mythique. Mais tandis que le doute assaillait son esprit, un cosmos d'une intensité bien supérieure à la sienne se manifesta, créant un micro-climat empreint d'une farouche volonté de gagner. Observant du coin de l'oeil l'origine de cette perturbation, la jeune femme eut un sursaut d'espoir. Cet individu faisait partie de l'élite des Ases de cette ère et ce, sans nul doute possible. Ne l'ayant jamais aperçu à Asgard, Elizabeth ignorait jusqu'à lors tout de ses capacités mais la puissance de son cosmos lui réchauffait le coeur, malgré l'ambiance glaciale qu'il avait levé. Pétri de mots d'encouragement et d'un discours charismatique, l'homme à la capuche parvint à tirer un sourire à la Valkyrie, dissipant dès lors le brouillard qui embrumait son propre esprit.
Mais alors qu'il parvenait tout juste à lancer le blizzard, l'autre Ase s'élanca sans crier gare dans l'échauffourée, frappant le flanc de la créature avec une hargne sans nom. A la vue de son armure, Elizabeth supposa qu'il faisait partie des Ases non gradés, malgré une force et une violence qu'elle sentait pourtant exemplaire. Elle réprima cependant un sourire en le voyant repoussé par la violence du recul. Et tandis qu'il se relevait et reprenait ses positions, la Valkyrie sentait monter en elle cette furieuse et décadente soif de sang. Elle n'avait que faire des autres présents sur les lieux, et ne se mettrait en danger que pour ses frères Ases. Les gardes d'Odin étaient déjà morts et ils renaîtraient encore, il n'y avait nul besoin de les ménager...
" OK ! Les einherjar, faites diversion et attirez son attention, créez nous une ouverture ! Pour FREYJA "
L'ordre lancé, Randgridr rassembla sa puissance, puisant au fin fond de son âme la force d'abattre sans sourciller ses adversaires. La violence. La Rage. La mort. Son cosmos, jusque là maintenu afin de ne pas endommager sa Robe Divine, gagna en intensité, surpassant celui des Ases de "bas niveau", se teintant de la froide détermination de celui qui sème la mort sans regret ni pitié. La Robe divine frémit, elle n'était pas habituée à ce qu'une telle puissance émane de sa porteuse ; et pourtant, bien que Randgridr soit une armure de niveau inférieur, Elizabeth elle, pouvait se targuer d'un cosmos au delà de ce que l'on pouvait croiser habituellement dans cette caste; au point de devoir se brider afin de ne pas endommager son armure. Mais ce jour était spécial, et elle anéantirait tout obstacle pour rejoindre la Déesse de La Vie.
Et alors que son cosmos atteignait son paroxysme, une nuée de runes diverses aux couleurs bleues apparurent sur toute la surface de son corps, brillant d'un éclat mortellement beau. Elizabeth n'était plus à présent. Ses pupilles disparurent, laissant ses globes oculaires s'orner d'un blanc laiteux. Les runes scintillaient de mille feux tandis que l'Incarnation Guerrière se mit en mouvement, tentant de contourner le monstre afin de l'attaquer dans le dos... si telle chose était possible.
Une épaisse fumée se dégagea autour de moi ne laissant paraître qu'une silhouette totalement difforme. Au loin des villageois sembla s'attrouper afin de voir de quoi il en retournait.
* misérable être sans importance si vous saviez ce qui vous attends je ne pense pas que vous seriez encore là. Fuyez pendant qu'il est encore temps, dans peu de temps cette terre que vous appelez votre pays ne sera plus qu'un lieu sans vie.*
* Thor toi qui te dis être leur dieu qu'attends tu pour venir, viens te battre et finissons ce que nous n'avons jamais pu finir. Aurais-tu peur que je finisse par te tuer?*
Finissant par se disperser, la fumée laissa enfin dévoilé mon visage aux yeux de tous. Leurs visages en disait long sur ma présence.
*Vous avez raison fuyez, maintenant que vous savez ce qui arrive, prévenez que nous sommes de retour et prêts à finir le boulot.*
Laissant un géant hurlement jaillir du plus profond de moi-même je fis en sorte que tous puisses savoir que j'étais là et prêt à en découdre. Il fallut un certain temps avant de voir enfin arriver ce qui semblait être la défense du pays. Laisse moi rire ils espèrent sincèrement réussir à nous vaincre tous autant qu'ils sont ?Parmi tous seul deux m'intriguaient fortement il n'étaient pas comme les autres, même si leurs niveaux reste faible ils semblent bien déterminés à se battre. Laissons les agir comme bon leurs sembles. Ce n'était pas une misérable tempête de neige qui allait m'effrayer et encore moins son beau discourt.
"Misérable humain pour qui vous prenez vous pour croire un instant que vous arriverez à mes fins. Je suis nettement supérieur à n'importe lequel d'entre vous et qu'importe le nombre que vous serez, je me ferais un malin plaisir à tous vous exterminer jusqu'au dernier."
Fixant les deux protagonistes se trouvant en avant, ils semblaient déterminés dans leurs actes, mais en serait-il toujours autant une fois que je viendrais à eux. fixant du coin de l’œil j'attendais de voir lequel se déciderait à m'attaquer en premier.J'étais curieux de voir de quoi les larbins d'Asgards étaient capables en plusieurs siècles ni Thor ni Odin ne parviens à m'impressionner en serait-il de même pour ces pauvres larves? Aucune chance pour cela en vue de leurs faibles cosmos. Ce fut au final par surprise que je vis arriver sur mon flanc gauche que j'avais laissé à découvert laissant une occasion pour lui de frapper. Le choc fut violent, mais pas suffisamment pour en finir de moi, une chose de sur j'avais pu sentir dans son attaque la volonté de me vaincre. Cherchant un court instant le porteur de l'attaque , je le vis se relever avant tant bien de mal. A mon tour de frapper, laissant comme seul phrase.
"Une dernière parole avant de mourir?"
A peine le temps de finir ma phrase que voilà qu'un second misérable insecte vint s'écrasait sur moi dans l'espoir de faire une égratignure. *Il vous en faudra plus pour me faire mal.* Élançant ma queue en a direction se la fit voler plus loin ou elle s'écrasa contre un arbre, assommé ou morte je l'ignorais, qu'importe je reviens à son collègue sans réellement me préoccuper de son sort.
HRPG: Dans un premier temps désolé pour cette attente, seconde chose considérais que je n'ai pas encore vu l'attaque que ma porté Elizabeth. A oui une dernière chose ce que je mets entre Astérix sont mes pensées. (juste en cas où)
Le Serpent lui faisait face, Wulf pouvait voir le monstre le fixer de ses yeux cruels, une lueur inhumaine brillaient dans ceux-ci, se régalant à l’avance de sa future proie. Quel ne fut pas sa surprise quand le colossale reptile s’adresser à lui. Une dernière parole ? Pourquoi faire ? Déjà Wulf laissait son esprit s’imprégner des environs. Il percevait ce qui se passait autour de lui, des mouvements qui avaient lieux tandis que son adversaire gardait son attention fixé. En définitive, c’était exactement ce qu’il voulait. Cependant, cela ne parut pas suffisant, car déjà le reptile s'était débarrassé de la Walkyrie qui avait tenté de l'attaquer dans le dos. Se redressant de toute sa hauteur, il plongea son regard dans celui du Serpent, laissant briller dans ses yeux la lueur de folie qui l’habitait, son visage s’illumina d’un sourire carnassier. Il ignorait l’origine du courage qui l’habitait en ce moment, était-ce un effet de sa nature de Berserker ? Était-ce simplement qu’il n’avait tout simplement rien à perdre ? Qu’importe, il savait que le bon sens voudrait qu’il ressente une peur sans nom, mais le bon sens n’avait depuis longtemps plus de prise sur lui. Il cracha en direction du Serpent puis prit la parole d’une voix puissante.
-Pourquoi perds-tu ton temps en parole Grand Vers* ? Craindrais-tu de perdre ce combat ?
Au moment où Wulf eut finis sa phrase, une demi-douzaine de lances sortirent du blizzard et volèrent au-dessus de sa tête, pour ensuite filer vers Jorgummandr. Wulf en profita pour charger à nouveau. Autour de lui, les Einherjars sortirent de toute part pour attaquer le fils de Loki sur tous les fronts. Wulf éleva à nouveau son cosmos pour augmenter sa vitesse et à nouveau contourner son ennemi. Du coin de l’œil, il pouvait voir 3-4 Einherjars frapper directement les flancs de son adversaire de leurs armes pendant que leurs camarades frappaient sur leurs boucliers et hurlaient leurs cris de guerre pour déconcentrer Jorgummandr, le tout en restant en formation dispersée.
Profitant de l’éventuelle confusion de son adversaire, Wulf se porta sur le flanc droit de ce dernier. Au fur et à mesure qu’il intensifiait son énergie, sa nature de guerrier fauve refaisait surface. Comme il affrontait un monstre, alors autant qu’il en devienne un également. Ses traits devinrent bestiaux déformés par son aura. Ce coup-ci, il voulait voir couler le sang du fils de Loki. Plus il approchait de sa cible, moins il semblait humain. Son apparence dégageait à présent quelque chose de sauvage, d’incontrôlable, ses doigts se courbaient comme des griffes, ses muscles se tendaient au maximum… sa sauvagerie et sa rage transparaissait dans son cosmos, ce dernier le recouvrant entièrement ne laissant transparaitre que sa silhouette, il ressemblait à présent à une bête à l’apparence vaguement humanoïde.
Lorsqu’il se fut assez approché, Wulf bondit sur son ennemi en faisant éclater son cosmos. Un ours gigantesque et à l’allure féroce se dessina dans son aura. Des griffes d’énergie apparurent au niveau de ses mains. Le berserker atterrit sur le Serpent puis planta ses griffes dans les écailles de ce dernier. Si sa première attaque avait été un déchainement de puissance brute, celle qu’il utilisait actuellement pouvait sembler moins puissante, mais la surenchère de puissance n’était pas le but recherché. Cette attaque se basait sur la nature bestiale de son utilisateur et le but était de blesser l’adversaire en le tranchant, non pas de produire une autre onde de choc.
Après avoir frappé, Wulf se propulsa à nouveau pour changer de place sur son adversaire et porter un nouveau coup. Après celui-là, son aura se dispersa, lui rendant son apparence humaine, et Wulf se cramponna de plus belle au dos de son adversaire. Jusque-là, il agissait plutôt comme une nuisance, mais il espérait qu’il gênerait suffisamment Jorgunmmandr le temps de trouver un moyen plus adapté de le vaincre… si cela était possible pour de simples mortels.
-Seigneur Thor, pardonne-moi d’affronter ainsi l’adversaire qui t’es réservé, mais entent ma prière et prête nous ta force pour la survie d’Asgard et pour la gloire du Seigneur Odin, ton père. Seigneur Tyr, j’en appelle aussi à ta sagesse, toi qui n’a pas hésité une seul seconde à sacrifier ta dextre pour neutraliser le grand Loup, aujourd’hui nous avons besoin de ta présence d’esprit pour finir ton œuvre et neutraliser le frère de celui qui t’a mutilé.
Wulf avait fait cette prière de manière silencieuse. Espérait-il vraiment une intervention du dieu du Tonnerre ou une illumination venue du dieu de la Guerre? Ou bien était-ce juste une manière de se rassurer ? Lui-même ne saurait le dire, Jorgummandr ayant été l’une des créatures des légendes Asgardienne qu’il avait craint durant son enfance après tout, et maintenant il était en train de l’affronter en vrais. Cela avait quelque chose de grisant… et de pas rassurant du tout.
Spoiler:
* Comme le veut la tradition (littéraire) nordique, Wulf utilise indistinctement les mots Vers, Wyrm, Serpent et Dragon pour désigner les créature légendaires reptilienne, le mot Vers n'est donc pas forcement une insulte.
sinon, s'il y a un souci avec ma réponse n'hésiter pas à mp pour que je change cela
Je me réveille en sursaut en sentant le vent cinglant me fouetter le visage et bat des paupières avec confusion en observant la tempête de flocons autour de moi. Cette neige… ce froid… je suis en Asgard? Mais… j’étais à Venise il y a deux secondes! J’avais cette pierre, quelqu’un me l’a volé, et… plus rien. Le noir total pendant un si court laps de temps, et soudainement je me réveille ici. Qu’est-ce qui se passe? J’attrape mon téléphone pour vérifier si mon agent ne m’a pas appelé, peut-être ai-je été déposée ici, mais je n’ai aucun message. Je tente de l’appeler, mais il n’y a aucun réseau non plus. Bizarre… d’habitude je n’ai aucun problème à appeler qui que ce soit même ici… il doit se passer quelques choses. J’observe mes mains, mes bras, mes vêtements, dans l’espoir de trouver un indice sur ma présence. Rien d’anormal si ce n’est l’absence de vêtements plus chauds, je porte exactement la même chose qu’à Venise, sans mon armure. Je ne me rappelle pourtant pas de l’avoir enlevée. Ce n’est pas normal…
J’entends soudainement un long hurlement et sursaute. C’est quoi ça?! Mon armure apparaît sur le champ alors que je sens un cosmos d’une puissance monumentale et malgré le danger apparent, me dirige à toute vitesse vers l’énergie hostile, gelant la fine couche de neige et patinant à une vitesse folle entre les dunes de neige. … Je freine brusquement en arrivant devant la menace. Un immense serpent, le Serpent avec un grand s majuscule, en plus de d'autres bêtes et mythiques combattants affrontants un groupe de guerrier que je ne reconnais pas en plus de ce qui ressemble à plusieurs Guerriers Divins, au milieu d’une violente tempête. Je peux sentir la tension, le danger, toutes les puissances qui se rencontrent et une atmosphère de mort… un véritable champ de bataille, chose dont je n’ai jamais fait l’expérience mais que je reconnais d’un premier coup d’œil. Plus important, je sens cet envie inexplicable, sorte de cri du cœur en voyant mes supposés frères d’armes risquer leur vie, de me jeter dans la mêlée sans ne jamais avoir à y penser et de me battre à mon tour. J’ignore ce qui se passe, lorsque j’ai quitté Asgard tout allait à merveille, mais maintenant c’est le chaos total et je regrette amèrement de ne pas avoir été là pour apprécier le spectacle. Eh bien… il n’est pas trop tard, je suppose.
-Voilà donc ce qui arrive quand je prends la peine de quitter quelques jours…
Je m’approche du combat, zigzaguant entre les Einherjars pour réduire la distance entre moi et le Serpent en tentant de réfléchir à comment l’attaquer sans tout de suite y laisser ma peau quand je vois l’autre guerrier s’en prendre à lui, seul, prenant d’abord la forme d’un ours avant de se jeter sur le monstre, restant cramponné. Eh bien… une chose de plus à prendre en compte. Je charge mes mains d’énergie glaciale et créé deux sphères que je lance en direction du Serpent et qui explose dans une grande explosion lumineuse
-Lätta Skärvor!
Dès que j’ai son attention, j’en créé deux autres que je lance une nouvelle fois, mais un peu plus haut.
-Ramasse tes belles paroles et retourne dans ton zoo, Serpent. Tu n’auras droit à aucun respect de ma part!
Après un vague coup d’œil au Berzerker toujours accroché à la bête, je file sur la gauche et prend de la vitesse en patinant, multipliant les bombes de glaces en tournant sans répit autour du monstre. S’il trouvait l’autre avant moi énervant, il n’a encore rien vu, car maintenant nous sommes deux…
Je me suis toujours demandé comment c’était, se battre pour de vrai…
-Ça me prend le Ragnarok pour en faire l'expérience, hein...
Bof, au moins si on se plante on ne vivra pas assez longtemps pour en avoir honte.
Le Divin Serpent regarda les Guerriers Divins, tous étaient entrain de se battre comme des forcenés afin d'emporter cette bataille. Durant toute son existence, la bête mythologique n'avait connu que très peu de glorieux combats, il en valait de même pour les adversaires. Le Berserker qui lui faisait face n'était guère très puissant pour l'instant, mais la créature devinait de plus en plus aisément que cette armée devait encore grandir. Malheureusement, l'enfant de Loki devait en finir avec eux. Afin de remplir sa part du contrat vis-à-vis de sa sœur. Face aux assauts répétés du porteur de la rune d'Hrungnir, le monstre se contenta d'encaisser sans trop de peine les coups puissants du guerrier-bête. Lorsqu'il s'accrocha à son dos, Jormungand se broncha pas, libérant des éclairs de givre tout le long de son corps afin de le faire lâcher prise. Puis effectuant un mouvement circulaire grâce à sa queue, il repoussa les divers assaillants sur plusieurs mètres. Une deuxième guerrière était arrivée sur le champ de bataille, jetant de suite des sortes de bombes de givres sur le fils de Loki.
Bien qu'elles ne firent aucun dégâts au Serpent de Midgard. Il reconnaissait le courage des Asgardiens. Sans trop tarder pour répliquer une bonne fois pour toute, le monstre ouvrit sa gueule, une lueur bleu sombre éclaira l'intérieur de celle-ci, la puissance de la créature divine se mit à croître de manière significative, en une fraction de seconde, un rayon de pure puissance cosmique fusa de la bouche de Jormungand, il était temps de terminer ce combat pour avancer et continuer la conquête du royaume au nom d'Hèl.
[HRP : Amusez vous les amis, vos derniers posts pour défoncer le Serpent. Considérez avoir une puissance divine pour ce tour ]
Hèl et Vali morts, il ne restait plus beaucoup d'ennemis à affronter. En analysant le champ de bataille via le cosmos, Odin comprit que le Serpent de Midgard ne tomberait pas facilement, les combattants l'affrontant n'étant pas aussi puissant que les autres qui combattaient les fils de Fenrir. Rappelant à lui les Einherjar qui combattait Jormungand, il récupérait du cosmos. En voyant la scène du combat, et la puissance que le monstre allait déployer pour faire plier la Walkyrie et le Berserker, Odin ne chercha aucun plan. Recouvrant son armure d'une épaisse couche de cosmos, il se rua entre les belligérants, devant le concentré de puissance du rejeton de Loki, il forma une sphère tout autour de lui en croisant les bras devant son torse, avant d'encaisser la pleine puissance de l'attaque de la créature mythologique. Il recula de quelques petits mètres, avant que l'attaque fut totalement stoppé.
Balayant la scène du regard, il fut rassuré de voir que les Guerriers Divins n'étaient pas trop amochés. Admiratif devant leur bravoure devant l'adversaire divin qui leur faisait face; le Père-de-Tout décida de récompenser leur courage en leur permettant de rivaliser avec leur opposant. Déchaînant toute la puissance de son cosmos divin, il matérialisa deux armes, la première fut un arc, arc divin appartenant à la plus puissante des Walkyries; la deuxième arme fut Balmung, une épée légendaire qui avait passé dans les mains de valeureux guerriers au fil du temps, Odin infusa une portion de son pouvoir dans chacune des deux armes.
- Guerriers, utilisez ces armes pour vaincre Jormungand, le coup fatal vous revient de plein droit !
Guidant Balmung vers Wulf et l'Arc vers Wanda. Il voulait voir ses guerriers finir ce qu'ils avaient commencé, c'est-à-dire affronter le Serpent de Midgard...
Wulf continuait à s’accrocher au dos de Jormungandr, tentant de continuer à le frapper, tentant de transpercer les écailles constituant la peau de la créature et lui servant de protection. Cependant, il n’arrivait pas à blesser son adversaire ce malgré le surcroît de puissance que lui procurait sa rage. Cette dernière augmentait à mesure que le combat durait mais elle n’équivalait toujours qu’à une fraction de la puissance naturelle de son adversaire. Soudains, le corps du Serpent fut parcouru d’éclair de givre. Wulf étouffa un cri de douleur lorsqu’il sentit les premières décharges parcourir son corps mais résista… du moins au début. S’agrippant d’autant plus fort aux écailles du fils de Loki et tentant de poursuivre son ascension du cou de ce dernier mais les décharges gagnèrent vite en intensité. Alors que ses nerfs étaient à vif, il sentait également un froid mordant s’insinuer dans ses veines. Finalement, les décharges lui firent lâcher prise, le propulsant en arrière. Wulf s’écrasa lourdement sur le sol enneigé, seul sa fureur et sa volonté de se battre lui permirent d’ignorer la douleur.
Wulf se remit péniblement après le choc qu’il venait de subir, la fureur qu’il éprouvait se lisait sur son visage et dans ses mouvements, il planta rageusement ses poings dans la neige pour s’aider à se relever. Son armure, quant à elle, semblait s’en sortir beaucoup moins bien que lui, les coups qu’elle avait déjà encaissés durant son combat contre Olrik s’ajoutant à ceux-ci, d’importantes fissures étaient apparues en de nombreux endroits, Wulf ne comprenait même pas comment elle avait pu résister aussi longtemps. Son esprit était à présent complétement obscurcit par la Rage, il arrivait encore à distinguer son ennemi de ses alliés (en même temps cet ennemi avait l’avantage d’être facilement reconnaissable) mais il distinguait à peine les actions des uns et des autres, même plus loin, il ne distinguait que des silhouettes floues s’agitant autour de l’ombre immense qu’était Jormungandr. Il commençait aussi à avoir du mal à conserver sa lucidité, sa vision se teintait de rouge, bientôt il cèderait totalement le pas au fauve qui l’habitait. Il remarqua néanmoins quelque chose sur sa droite, une silhouette féminine qui glissait sur la neige en s’attaquant au reptile géant. Il s’agissait d’une Walkyrie, mais il n’y reconnaissait pas la Walkyrie qui était présente au début du combat. Il ne s’attarda pas plus sur son identité, elle se battait contre le fils de Loki, cela lui suffisait.
Alors qu’il se préparait à retourner à l’assaut, il repéra le mouvement effectué par sa cible sur son flanc gauche. Lentement, il vit la queue du Serpent balayé tout ce qui se trouvait sur son chemin, einherjars, obstacles et… guerrier divin aussi. Wulf n’eut pas le meilleur des réflexes, tentant de contrer le coup plutôt que de l’esquiver. Le choc fut violent et Wulf ne fut clairement pas de taille face à la force de son adversaire et fut lui aussi projeté sur plusieurs mètres de distance, rebondissant à deux reprises sur le sol avant de finir sa course. Cette fois-ci, même la Rage de Wulf ne put le remettre directement sur pied. L’armure de Wulf avait une nouvelle fois pris des dégâts, son casque était tombé et l’une des cornes s’était brisée, toute la partie supérieure gauche du poitrail de son armure avait volé en éclat ainsi que l’épaulière qui allait avec, la protection de son avant-bras droit tombait en miettes. Un mince filet de sang s’écoulait depuis son front en travers de son visage et il avait probablement plusieurs cotes fêlées voire cassées mais son état de Fureur ne lui permettait pas d’en être sûr mais elle lui permettait aussi de surmonter la douleur. Alors qu’il voyait Jormungandr préparer sa prochaine attaque, il produisit un puissant effort pour se relever et poussa un puissant grognement de défis. S’il devait mourir ce serait debout en guerrier.
Lorsque le Serpent de Midgard déchaîna son attaque, Wulf vit une sombre lumière bleue illuminé la totalité de son champ de vision. Même avec l’aide du « Wod », il sentit la peur étreindre son cœur, comment pouvait-on survivre face à une pareille puissance ? C’est à ce moment qu’une autre silhouette apparut et s’interposa entre les combattants Asgardiens et leur destin, les protégeant de l’assaut de leur ennemi.
-… Sei… Seigneur …!?
Instinctivement, Wulf avait reconnu Odin, après tout en tant que guerrier-fauve d’Asgard son âme était dédiée au Père de Tout, dont il tirait les origines de sa condition. La présence de ce dernier à proximité eut d’ailleurs un autre effet, celui de maitriser sa fureur. Cette dernière était toujours présente et continuait de lui permettre de repousser ses limites, mais il sentait qu’il avait le contrôle. Il jeta un rapide coup d’œil pour s’informer de l’état de la Walkyrie qu’il salua au passage d’un simple mouvement de tête. Ramassant son casque pour s’en recoiffer, prêt à rejoindre son Seigneur dans le combat qui se préparait. Puis ce dernier fit apparaitre une épée et un arc avec son cosmos puis offrir l’arc à la Walkyrie tandis que l’épée lui fut donnée. Au moment où sa main se referma sur la poignée de l’arme, il sut ce dont il s’agissait… Balmung : l’épée d’Odin, l’épée plantée dans l’arbre qui donne la victoire à son propriétaire. Il s’agissait d’une arme ayant été maniée, selon les légendes, par les plus grands héros de leurs temps. Wulf eut un rictus à la pensée que lui-même était bien indigne de porter une telle lame.
Il sentit la puissance contenue dans la lame, ajouté à celle supplémentaire qu’Odin lui avait octroyé, l’envahir, lui permettant de surmonter toute les blessures qu’il avait déjà accumulé, éclaircissant son esprit en chassant tout pensées qui aurait put l’affaiblir durant le combat. Il n’était plus assaillit par la culpabilité de la destruction des siens ni par la peur permanente de perdre le contrôle de lui-même, il n’était plus qu’animé par sa volonté de protéger sa terre natale ainsi que les gens qui l’habitait. Son aura augmenta de manière assez significative sans qu’il n’ait eu à rien faire. Il écouta les instructions qu’Odin leur donna, à savoir, en finir avec leur ennemi. Ce à quoi il répondit par un énergique hochement de tête affirmatif.
-Il en sera fait selon votre volonté, Alfadir.
Wulf se mit alors en position face au Serpent, déterminer à utiliser cette nouvelle puissance qui lui avait été donné. Se mettant en position de combat, il augmenta son cosmos à son paroxysme, puisant sa puissance en lui-même ainsi qu’en se laissant pleinement investir par le « Wod » pour augmenter encore sa force. Il en appela aussi à la puissance contenue dans la lame et dans son armure. Cette puissance le recouvrit créant protection de cosmos aux endroits où sa protection avait été brisée et la renforçant au passage. Les veines rougeâtres qui parcouraient çà et là son armure s’illuminèrent de l’intérieur. Un Jotunn en armure apparut dans son aura, symbole que Wulf faisait appel à toute la puissance de sa protection. Il concentra ce pouvoir dans la lame, qui s’illumina tel une flamme, et dans ses bras pour augmenter la puissance du coup à venir. Il tenait l’épée à deux mains, verticalement et parallèlement à lui-même. Il souffla un avertissement à Wanda.
-Tien toi prêt à profiter de l’ouverture que je vais te créer.
Immédiatement après, en poussant un puissant cri de guerre, Wulf chargea Jormungandr de front. Il se déplaça à une vitesse dépassant de très loin ce qu’il était normalement capable de faire, défiant même l’imagination, pour réapparaitre une fraction de seconde plus tard quasi au contact du Serpent. À ce moment, il frappa de toutes ses forces avec Balmung, toute la puissance qui lui avait été alloué fut concentrée dans cette attaque, profitant de la taille de son adversaire et de l’effet de surprise. Il se sentait guidé dans son geste par les esprits des héros qui avaient jadis manié cette lame pour la gloire d’Asgard. Il vit la lame s’enfoncé profondément dans le ventre du Serpent ouvrant une grande et profonde entaille sanguinolente, longue comme son bras, aggravé par les décharge de cosmos que l’épée laissait dans son sillage. Wulf s’écarta rapidement pour éviter d’être aspergé du sang de son ennemi, ce même sang empoisonné qui lors du Ragnarök empoisonnera puis tuera le dieu du Tonnerre. Il réapparut sur le flanc droit de Jormmungandr, légèrement en arrière, une fraction de seconde plus tard. Il était sûr, qu’aussi grave qu’elle était, la blessure qu’il avait infligé à son adversaire ne suffirait pas à le tuer, à vrai dire, Wulf comptait sur la Walkyrie pour asséner le coup de grâce. Mais, juste pour être sûr, il concentra une nouvelle fois son cosmos dans la lame dans le but de créer une onde d’énergie avec sa lame, une attaque à distance qu’il déchainerait sur le Serpent au moment où la Walkyrie attaquerait, histoire de maximiser les dégâts et de diminuer les chances que leur adversaire s’en sorte.
Ce n’est pas suffisant… le serpent géant ne bronche même pas face aux bombes de givre, la surface de ses écailles se couvre à peine de glace face à mes attaques répétées et pour couronner le tout, il ne me porte aucune attention. Il continue de s’en prendre à l’autre Guerrier Divin sans même me regarder malgré ma tentative de diversion, mais après s’être débarrassé du Berserker sur son dos, il effectue un grand mouvement circulaire pour tous nous faucher. Je tente de sauter pour l’esquiver mais effectue la manœuvre trop tard, la queue du serpent me frappe de plein fouet et je sens l’air quitter brusquement mes poumons alors que mes pieds quittent le sol. J’atterris quelques mètres plus loin, effectuant quelques roulades avant de m’immobiliser, étourdie par le choc, relevant la tête juste à temps pour voir le rayon d’énergie fuser de la gueule de la bête, sa puissance cosmique est écrasante… nous ne pourrons pas la vaincre… trop sonnée pour réagir, j’ai à peine le temps de lever les bras, comme pour me protéger la tête, fermant les yeux…
Mais rien ne vient. La puissance autour de moi ne cesse d’augmenter, mais l’attaque du Serpent de Midgard ne semble pas me toucher. Suis-je morte? Je rouvre les yeux, ne comprenant pas, et m’aperçois que quelqu’un s’est mis en travers de l’attaque, l’empêchant de nous atteindre, moi et le Berserker. Je ne l’ai jamais vu, mais d’instinct je le reconnais sans aucun problème. Je suppose que tous les guerriers qui se respectent peuvent reconnaitre leur maitre.
- Av gudarna ...
Je n’arrive pas à y croire. Je me relève avec difficulté, ma vue encore légèrement embrouillée et la tête lourde, je me frotte les yeux pour rétablir ma vue et observe avec hébètement l’arc divin qui m’est offert, hésitant sérieusement à le prendre. Suis-je vraiment digne de m’en servir? Je n’étais pas présente lors du reste de cette guerre, n’importes lesquelles de mes possibles consœurs le méritent sans doute bien plus que moi. Mais c’est maintenant que nous en avons besoin, c’est maintenant que l’honneur est offert et il n’y a que moi… Ça devra suffire. J’attrape l’arc légendaire de ma main gauche et au moment où ma peau entre en contact avec l’arme, je sens une immense vague de froid circuler dans mon bras qui prend une teinte bleutée et je n’arrive pas à lâcher l’arc : mon poing reste obstinément crispé. Peu à peu, le reste de ma peau prend cette même couleur bleue, donnant presque l’impression d’être limpide, de très subtiles arabesques plus pâles la décorent alors que mes cheveux deviennent blancs et brillants comme de la neige au soleil. Je sens le froid intérieur devenir de plus en plus intense en moi au contact de l’arme, je le sens chasser mes pensées les plus néfastes pour ne me concentrer que sur mon adversaire, je le sens rendre mon corps plus léger, plus rapide, plus puissant… il n’y a pas que la puissance de Freyja qui m’accompagne dans ce combat, même si c’est son arc, je ressens aussi le cosmos d’Odin lui-même qui m’ouvre à cette nouvelle puissance divine. Je ne ressens plus aucune douleur, ma vue s’est rétablie d’elle-même, et j’ai même de la difficulté à ressentir quelques émotions que ce soit, si ce n’est que l’envie de me débarrasser de mon ennemi. Je hoche doucement la tête en signe de respect envers Odin, incapable d’ouvrir la bouche pour parler, et observe sans expression sur mon visage le Guerrier Divin ayant hérité de Balmung m’approcher pour me parler et m’expliquer son plan d’attaque. Il va créer une ouverture, et ce sera à moi d’achever la bête… Je hoche la tête à nouveau pour signifier mon accord.
Alors que le Berserker repart à l’assaut, la puissance d’Odin le rendant infiniment plus puissant qu’il y a quelques minutes, je tends la main droite devant moi. En une seconde seulement, trois grandes flèches de glace reflétant la lumière comme si elles étaient faites de diamant naissent au creux de ma paume, d’un mouvement habile j’en lance deux au sol et encoche la troisième et attend patiemment. Le guerrier maniant Balmung blesse gravement le serpent au niveau du ventre, faisant gicler le sang qui souille la neige immaculée de sa couleur, et au moment où Wulf n’est plus dans le chemin, je tire. La première flèche se fige directement dans la blessure de Jormmungandr dans un grand flash blanc. La nouvelle puissance de mon cosmos combinée à celle du Berserker fait rugir le serpent de rage et de douleur, exactement ce que j’attendais.
Je saisis les deux dernières flèches, les encoche toutes les deux en même temps mais au lieu de rester là où je suis, je charge droit devant, une fine couche de glace se formant instantanément sous mes pieds. Je me laisse tomber au sol, glissant à genoux en direction du serpent et quand le bon moment vient, je m’incline vers l’arrière, vise, et tire. Une des flèches se fige profondément dans la gueule du monstre, l’autre un peu plus bas, dans sa gorge. Une culbute, un saut et je suis à nouveau sur mes deux pieds, juste derrière la bête et hors de sa portée. Ce n’est peut-être pas fini, toujours sur mes gardes, je me prépare à créer une nouvelle flèche, mais je crois qu’il a son compte. L’avons-nous vraiment vaincu…?
La victoire des troupes d'Odin avait été inéluctable dès l'instant ou le père de tous les dieux avait exterminé Hèl. L'équilibre qu'il pouvait exister entre les deux camps s'était rompu et le seigneur d'Asgarde faisait le ménage sur le champ de bataille. Un seul ennemi n'avait pas encore fuis le courroux du père de tout et n'allait pas tarder à le regretter.
L'attaque de Jorgunmandr fut arrêté net par Odin qui confiât à ses fidèles guerriers deux artefacts divins chargé de son cosmos. Ensemble, les deux guerriers purent enfin combattre d'égale à égale avec le serpent de Midgard. Les attaques que lui portèrent les deux guerriers le blessa non seulement dans sa chaire, mais également dans sa fierté. Jamais il n'avait subi une telle humiliation. Comment un être tel que lui pouvait il être à l'article de la mort, repoussé et vaincu pas de simples guerriers d'Odin. La seule chose qui permit au monstre de ne pas succomber à ses blessures étaient probablement la haine sans limite qu'il vouait à Thor.
Rassemblant toute la puissance qui lui restait, le monstre libéra une vague de cosmos destructrice destinée à tout raser sur son passage. Même si cela ne tuait pas les deux protégés d'Odin, l'attaque avait laissé le temps au monstre de fuir par la crevasse d'où il était venu. Un jour viendrais ou il aurait sa revanche. Et ce jour-là, ni Thor ni les guerriers d'Odin ne seraient l'abri de son incommensurable cruauté
L’attaque de la Walkyrie, conjugué aux effets de sa propre attaque, avait eu l’effet escompté. Enfin, les forces du Serpent semblaient vaciller, enfin les guerriers d’Asgard avaient réussi à blesser la créature. Il avait fallu qu’Odin leurs prêtes sa force pour cela, mais ils y étaient arrivés. La créature émis un bruit incroyable, un véritable hurlement de douleur et de fureur, Wulf se mit à nouveau en position pour se préparer à un second assaut.
Soudain le cosmos du monstre se mit à grandir de manière alarmante. Wulf pouvait sentir toute la haine du monstre y transparaitre.
Puis, vint l’explosion… Une immense vague de cosmos fut projeté par le fils de Loki. Il n’y avait aucune ouverture pour esquiver l’attaque, Wulf décida donc d’utiliser ce qui restait de la puissance qu’Odin lui avait octroyé. Il concentra en urgence cette énergie dans Balmung puis planta la lame dans le sol, tout en libérant pleinement le Wod en lui. Au moment où l’énergie colossale du Serpent allait le percuter, un petit dôme d’énergie pure apparut autour de lui pour le protéger. Le contact entre les deux pouvoirs fut aussi bref qu’intense, des éclairs apparurent à l’impact ainsi que des fissures dans son bouclier de cosmos, Wulf sentit toute cette puissance le submerger puis sentit un choc qui fut suivit d’un voile noir.
Cet état passa rapidement, grâce au pouvoir du Wod il arriva à se remettre debout en un rien de temps. Il avait beau avoir été emporté par le déferlement de cosmos, sa protection avait absorbé la grosse majorité du choc, il n’avait encaissé que quelques dégâts mineur et presque pas bouger de sa position. Poussé par l’adrénaline, persuader que leur ennemi allait poursuivre son offensive, Wulf se releva et se prépara à charger Balmung à la main, c’est à ce moment qu’il remarqua que leur adversaire avait disparu. Il fouilla les environs du regard mais, il n’y avait aucun signe de sa présence, il finit par comprendre au bout de quelque secondes que Jorgunmmandr avait fui les lieux du combat. Alors que son cosmos se mettait à diminuer de manière assez rapide, il garda le regard fixé pendant un instant sur un point invisible. Il pensait à ce combat, au fait que le Serpent s’était enfuit. Était-ce un signe qu’on ne pouvait échapper à son destin ? Que Jorgunmmandr était de toute façon destiné à mourir lors de l’Ultime Bataille en emportant le dieu du tonnerre dans le trépas ? Ou alors cela n’avait rien à voir ? La question du destin était quelque chose de paradoxale dans la culture Asgardienne ; d’un côté ils estimaient que chaque homme forgeait sa destinée par ses exploits, mais de l’autre ils croyaient que nul être vivant ne pouvait échapper à la tapisserie du destin tissée par les Nornes. D’un côté tous attendaient le Ragnarök, mais de l’autre tous faisaient tout pour l’empêcher. Wulf soupira en pensant à cela, le destin était vraiment immuable ? Sinon avait-il laissé passer une chance d’empêcher le Ragnarök en tuant Jormmungandr ? Il finit par se tourner vers le Père de Tout puis s’agenouilla en lui présentant l’épée.
- Je suis Wulf de la rune de Hrungnir et ceci vous reviens mon roi. Heureux d’avoir pu assister à votre retour.
Il attendit qu’Odin aie reprit la possession de Balmung avant de reprendre la parole.
- Veuillez me pardonner ce moment de faiblesse.
Wulf s’écroula alors en arrière d’un seul coup, son corps ne le portait plus. Maintenant que le combat était terminé, que l’adrénaline avait disparue, que le Wod s’était apaisé et ne le soutenait plus et que le cosmos prêté par Odin retournait vers son propriétaire, Wulf enfin les conséquences des combats qu’il avait mené. La fatigue, le stress, les coups donné par Olrik et surtout par le Serpent et la douleur… il la sentait de manière très lucide. Il n’en montra rien par fierté, malgré la douleur qu’il sentait au niveau de plusieurs côtes, mais il sentait bien qu’il ne pourrait plus demander de gros efforts à son corps avant un moment. Malgré tout cela, il se sentait heureux, il avait enfin l’impression d’avoir fait quelque chose de digne de la fonction de guerrier divin. Il pensa aussi à l’adversaire qu’il avait affronté, à la puissance de ce dernier, il avait réussi à survivre face à deux adversaires habité par le pouvoir du Borgne. Wulf n’en revenait toujours pas de la puissance que possédait Jorgunmmandr, tous les êtres divins étaient aussi fort ?
Il n’avait aucunement perdu connaissance et suivit la suite des évènements avant de se relever et de faire face au Seigneur des Ases.
- Seigneur Odin, je dois vous dire que durant ces évènements j’ai reçu l’aide d’un certain guerrier : Olrik de Surtr. Je tenais à faire parvenir à votre connaissance que cet homme est venu en aide à Asgard malgré qu’il soit reconnu comme un traître. Je ne peux pas prétendre le connaître, mais il m’a plus semblé être un véritable Asgardiens qu’un traître. Il y avait aussi une autre guerrière d’Asgard qui était présente mais je ne connais pas son nom.
Quand il eut terminer de parler, il salua respectueusement Odin puis se retourna et commença à s’éloigner péniblement du lieu des combats, non sans au passage saluer d’un hochement de tête Wanda. Il s’enfonça ensuite dans les bois pour trouver un endroit où il pourrait se reposer et guérir de ses blessures.
Hrp: fin de l'event pour moi au plaisir de vous revoir irp
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