Mon choix s'étant posé sur un type défini, il me fallait ensuite travailler sur son exécution. Il n'était pas suffisant d'avoir une idée pour créer une attaque, il fallait aussi concrètement savoir par quel moyen l'infliger et être sûr de ses effets.
Certaines attaques envoyaient des rayons plongeant l'adversaire dans un état second où il subissait une illusion, d'autres nécessitaient un contact visuel pour atteindre la cible ou de passer par un autre des cinq sens tel que le toucher ou l'ouïe.
N'étant pas encore familiarisé avec le cosmos, que j'avais utilisé par le passé de façon plus ou moins inconsciente, j'étais parti sur une base simple, des aiguillons de cosmos à envoyer sur un ennemi pour le soumettre à des projections déplaisantes. Une fois mes idées claires dans mon esprit, je m'étais rendu discrètement, à la tombée de la nuit, en salle d'entrainement. Cela faisait déjà cinq soirs de suite que je m'y rendais.
Là-bas, je m'étais attaqué à la matérialisation d'aiguilles de cosmos censées plonger l'adversaire dans une illusion. Je passais plusieurs heures à améliorer le nombre de dards de cosmos que je pouvais matérialiser et projeter à grande vitesse sur mon ennemi. Au fil des soirées, j'étais passé progressivement de un dard à cinq, puis de cinq à dix, de dix à une vingtaine puis d'une vingtaine à un nombre indéterminable. Je ne m'étais arrêté que lorsque j'avais jugé le résultat satisfaisant.
Une fois le nombre maximum défini et leur vitesse suffisamment élevés, je décidais de m'arrêter là pour la nuit et d'attaquer la suivante l'aspect mental de celle-ci, l'un des points les plus cruciaux qui allait faire basculer cette attaque du simple type physique par matérialisation d'artefacts cosmiques à illusoire par matérialisation.