Saint Seiya
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Aspis
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Bam, bam et bam, à un rythme plus ou moins régulier. J'ai tellement frappé le métal, créé les plis, les surplis, refondu le tour, ajouté ci, ajouté ça, laissé reposer, ventilé, sué, juré, moulé et démoulé, parfois recommencé, et ça n'en finit pas. Mais c'est important, comme moment. Cette étape de ta vie où tu façonnes ton armure pour devenir un chevalier. La seule référence autobiographique non-censurable qui me vient, c'est quand tu assembles tes légos tout gosse, que tu crées  un truc qui te rend fier, invincible. Bon, le souvenir remonte cela dit, probable que je l'idéalise. Faut dire que c'est pas avec les années à la rue à bouffer des larves que je peux piocher dans le réchauffant capital madeleine de Proust. J'ai jamais mangé de madeleine, que j'y pense. Faudra que je comble ça. Mais pour l'heure, on martèle, on moule et on laisse le temps apaiser le métal.

Parait qu'on construit pas tous nos armures. Parait même que, pour certains, c'est le service minimum. Un peu de sang, de la poupoudre qui brille, et hop, armure invoquée. Dans le genre j'me foule pas, on est un niveau traiteur chinois qui t'apporte tes nouilles sautées. Mais bien sûr, y a la sauce. Ah ça, du divin, du cosmos pur, de l'Heisenberg en cristaux. Les chevaliers dédiés à leurs dieux adorent ça, ils en redemandent. Mais question, est-ce que si une drogue te fait te sentir bien, c'est parce qu'elle ne te cause aucun mal ? La poudre cosmique, l'aide des prétendus immortels, les armures dotées d'âmes et de volonté grâce à des étoiles, tout ça, c'est la cage dorée, c'est le soleil vert dont se régale la plèbe éveillée. Un instant, faut que je boive. on se déshydrate très vite ici.


Les boucles liées [Aryen et Aspis] Fa_ima10

Je pensais à quoi moi déjà ? Ah ouais, les moutons. Au fond, on est tous conditionnés à suivre ce qui nous offre le plus de sécurité ou de plaisir. C'est normal de vouloir le confort ou de croire ce qu'un gars plus fort te débite. Mais c'est là que la foi intervient. La foi, c'est comme l'amour, la haine, toutes les autres passions. Tu peux oublier ce que tu es et le code qui te domine quand l'anomalie de la passion te redétermine. Un bon gars tue sa femme et son amant, et devient donc un meurtrier, un étudiant plonge dans l'eau glacée pour sauver une vieille de la noyade, alors qu'il n'est pas formé à ça, une vieille rentre son ours noir dans sa cage à coup de parapluies avant de se rendre compte que ce n'était pas son ours et qu'elle a juste dompté une bête sauvage. Ouais, vraie anecdote. Quelle chance avait la vieille de se faire respecter si elle avait ne serait-ce que songé à sa condition de faible femme et à la puissance de l'autre ? Elle a juste fait ce qu'elle voulait, sans se fier aux paramètres ni aux probabilités. J'ai lu une interview une fois, de Danpachi, un mec pas commode. La journaliste lui demandait quelles chances il estimait avoir face à ses ennemis, en surnombre. Il a donné la bonne réponse, une chance sur deux. Soit il perd, soit il gagne. C'est toujours comme ça, l'aléatoire et la probabilité, ça ne sert à rien de la calculer. Si on était si bons à le faire, les chevaliers ne se battraient plus non ?

Dernière pièce démoulée, faut l'affiner un peu, tant que le métal est encore malléable. Je pose la plaque sur ma box, qui m'a servi d'enclume pour le boulot, et je continue. Chez les chevaliers noirs, on fabrique souvent notre propre armure. Y en a qui n'y arrivent pas bien sûr, ou qui n'ont pas le temps, ou pas l'envie. Et les artisans bossent bien, mais moi j'ai voulu tout faire de A à Z. Déjà, parce que j'ai pas confiance envers les artisans. Pas qu'ils déguelasseraient le boulot, mais imagine qu'ils laissent une faille quelque part ? Ou un truc qui explose si on se rebiffe ? Pour être maître de son destin, faut construire sa propre route. J'ai pris ce qu'il fallait au labo des alchimistes, après avoir assimilé les principes de leur boulot. Autant dire que j'ai pas eu de vie sociale un bon moment à mon arrivée, entre le quartier des artisans et des archivistes. La bibliothèque m'a d'ailleurs fourni les plans nécessaires à la conception de ma perle noire. Y'avait un modèle pour une armure de l'Ecu. Hé hé, une armure de bouclier, je suis fan du délire. Et comme j'ai passé les quinze dernières années à me battre avec ma grosse boîte scellée, c'était l'arme qu'il me fallait. On m'a aussi vanté la solidité du bouclier du dragon noir, mais je tripe pas sur les dragons, pas plus que les boucliers qui changent les gens en pierre noire. Surtout si je fais de la vidéo et que le pouvoir du bouclier fonctionne sur les téléspectateurs. Tous mes followers pétrifiés, autant dire que je pourrai mettre Incredible Captain Boxman au vestiaire. Et la Balance, qui a même deux boucliers, c'était déjà pris.  L'Ecu, c'était très bien en fait, on l'aurait crû fait pour moi. Alors que non, je vole juste la recette là hé hé. J'suis un pirate, ouh yeah !

Nouvelle gorgée de flotte, rinçage de la trogne, et je rallume mon cigare en le posant deux secondes sur la roche du volcan. Quand je dis qu'il fait chaud, je parle d'un truc pas humain. J'ai traversé le désert australien une fois. Ben c'est une douce brise sur les roupettes à côté de ce qui mijote ici. Un mec qui n'a pas le contrôle de son corps, il entre en combustion spontanée ici. C'est le coeur du volcan, un truc mystique, respecté. Quand j'ai dit que j'allais employer l'infernal du lieu pour forger, on m'a à la fois dit que ça me donnerait une top qualité d'armure et que c'était un peu barré. C'est pour ça aussi, pas d'artisan pour aider. Je suis tout seul dans un four avec de la lave un peu partout autour, y compris au-dessus de moi. Si le plafond s'écroule, je me fais la reconstitution de Pompéi en 3D et en une séance. Mais ça tient, les architectes ont prévu que ça tiendrait. Et le plus chiant, dans la forge, ce sont le fourneau et l'enclume. le fourneau, c'est partout et l'enclume, je l'avais déjà. Le plus lourd, c'est devoir crapahuter jusqu'à la bibliothèque pour vérifier les plans. Rien ne quitte la bibliothèque, encore moins si ça brûle. Mais ça m'a permis quelques pauses fraîcheur et l'assurance qu'avec toutes ces variations de température, je vais me choper une bronchite avant la prochaine bataille.

C'est enfin fini. Je laisse refroidir, longtemps. Entre la bouffe, la douche et les chiottes, je continue de surveiller le refroidissement des pièces. Normalement, tout s'assemble, mais ce n'est pas le genre de truc que tu peux vérifier d'avance. J'ai croisé peu de monde, ça circule peu ici. Mais cette fois, je ne suis pas seul et je le sais. Comme c'est un couloir, et que c'est sombre, je vois pas qui arrive. Mais je sais qu'il peut m'entendre. Alors, je tire une bouffée, et j'accueille.

Je savais que c'était toi, j'ai immédiatement senti ta cosmoénergie.

C'est pas vrai en fait, j'ai surtout senti un courant d'air quand la porte du haut s'est ouverte.
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Votre cœur est mort, votre âme erre dans les ténèbres. Le démon qui vous accompagne a le sourire, parce que vous êtes entré dans le jeu qu'il a réglé.





La Belle Demoiselle ne sait guère se tenir. Politesse et courtoisie sont des vérités dans la bouche de la Somptueuse. Sa liberté est une réalité transcendant les Autorités Divines : elles sont comme une feuille qui s’envole hasardeusement au gré d’un vent capricieux que l’on nomme Aryen Kalyana. Chaton a fait des siennes mais elle ne s’en soucie guère. Comme elle se moque de son apparence actuelle : sortant de sa source chaude privée, ses pas la mènent dans ses appartements privés. Les Hommes détournent les yeux : ils sont habitués aux caprices de la Magnifique Demoiselle mais la splendeur de ce corps est un cadeau des dieux pour des pauvres âmes égarés, oubliés des divinités. Aryen est nue. Ses longs cheveux marron s’écoulent le long de son dos, masquant péniblement son postérieur qui ferait pâlir le diable lui-même. Sa poitrine accompagne le mouvement d’une démarche à la fois innocente et coupable. Est-ce de la sueur qui perle sur son corps ou les bienfaits d’une eau rafraîchissante, apaisante, revigorante qui annule lentement la fatigue de la Belle Demoiselle ? La Cérémonie d’Ishtar a fonctionné au-delà de toute espérance mais elle aura entraîné une petite modification dans le Domaine Privé de la Marchande des Ténèbres : elle ne peut plus emprunter son petit chemin secret pour passer de sa source chaude à son domaine car il a été momentanément détruit lors de la création de son nouveau lieu de vie. Alors, soyons réaliste et concret: il lui faut se rendre dans son plus simple appareil vers son nouveau domaine afin de s’habiller convenablement afin de se rendre à New York. Aguicheuse ? Provocante ? Une invitation à la débauche ? Les Hommes et les Femmes, qui ont l’honneur de croiser son regard en ce moment, ne peuvent masquer leurs troubles : la Reine des Ombres les aiment et les protègent mais on ne sait rien d’elle. Elle ne montre que ce qu’elle veut bien montrer aux autres. Elle est appréciée en retour : dire qu’elle est vénérée serait une grave faute. Mais, pour les gens de cette île, c’était tout comme : elle n’exige rien mais elle souhaite. Différence subtile pour imposer une certaine forme de suprématie tout en douceur.


Des bruits se font entendre. La chaleur sert de sauna ou de jacuzzi : sec, non parfumé pour autant, le Cercle de Feu n’est-il pas le lieu idéal pour se sécher naturellement ? Intolérable température qui fait grimper le cœur des innocents, cet endroit est un privilège qui n’est accordé qu’à de rares chanceux. La solitude accompagne maintenant le silence qui disparaît au gré d’un rythme maîtrisé et reconnaissable. Aryen, comme à son habitude, et plus maintenant qu’auparavant, dissimule son aura et sa cosmo énergie. Personne ne doit être au courant de son secret : elle le révélera en temps et en heure. Il semblerait qu’un nouvel éveillé ait fait son apparition : se promenant librement dans cet enfer à la chaleur infernal, se dévoile une vérité qui n’en est pas une finalement : Aryen préfère le chaud au froid. Elle laisse, bien entendu, les autres en déduire ce qu’ils veulent bien dire. Qu’importe, elle s’en moque après tout. Mais, la correction lui intime l’ordre de rencontrer ce nouveau guerrier… Et la curiosité aussi… Et quand, elle ouvrit la porte, elle entendit ces paroles : « Je savais que c'était toi, j'ai immédiatement senti ta cosmo énergie. »


La porte semi ouverte, le bras gauche replié, son coude posé contre celle-ci, sa main se pose la frange de ses cheveux pour les redresser quelques peu. Une jambe posée légèrement à l’avance alors que la droite semble être en retrait, la nudité d’une magnifique jeune femme est offerte au nouveau venu. Un visage accueillant, un sourire se dessinant sur un visage angélique et un regard d’une beauté irrationnelle symbolisé par deux émeraudes qui se posent inéluctablement sur cet homme. Belle corpulence, muscles gracieux, cheveux blonds bouclés, un cigare dans le coin de sa bouche : voilà Aryen qui offre un peu d’air frais dans cet endroit à la chaleur brutale. Comme à son habitude, une rapide observation des lieux s’impose puis de multiples déductions s’immiscent sur ce visage à la fois calme, chaleureux mais tellement mystérieux. Telle est la représentation de cette femme qui s’offre à cet homme : inatteignable, c’est un désir qui se souhaite ardemment mais qu’il faut mériter.


Si vous le dites, c’est que cela doit être vrai…

Répondit la Belle Demoiselle en descendant les marches, refermant la porte derrière elle alors que la température grimpa encore de quelques degrés. Était-ce à cause de la chaleur environnante ou de la présence de cette femme dénudée à la plastique parfaite telle qu’en secret, on la compare déjà à Aphrodite. Mais, chut, il ne faut rien dire car chacun sait à quel point les dieux sont haïs sur cette île. Le son de sa voix était une invitation à la folie démesurée : harmonieuse, modulée contrôlée, elle était plaisante à entendre, un délice pour les oreilles en somme. Yeux, dans les yeux, elle ne dévisage jamais le nouvel hôte jusqu’à ce que son regard se pose sur la nouvelle création.


Que voilà une belle œuvre bien prometteuse… Vous l’avez conçu vous-même

Demanda la Belle Demoiselle qui semblait s’harmoniser parfaitement avec cet endroit. Elle observait calmement les métaux avant d’opiner en accompagnant ce magnifique et simple geste de la tête d’un petit murmure d’approbation. Puis, elle se dirigea vers l’Homme et lui tendit la main pour la lui serrer en un geste de salutation amicale.


J e me nomme Aryen. Et vous ?

Se présenta la Somptueuse Reine des Ombres tout en demandant l’identité de cet homme qui était, très certainement, un de ses congénères. À aucun moment, elle n’avait manifesté ostensiblement ce simple fond de pensée qui paraissait comme une évidence : elle savait qu’il avait menti mais elle attendait que l’Homme s’en rende compte par lui-même. Pour autant, elle ne se montrait pas désagréable, elle paraissait même agréable. C’était le traitement qu’elle affichait envers les gens de l’Île pour qui elle voue une certaine forme de tendresse et d’affection.




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Si elle me regarde dans les yeux comme une vulgaire civilisée, moi je lui enveloppe tout le corps d'une bienveillante et sobre perversité. Ben oui, je suis pas tombé dessus quand elle était sous la douche, c'est elle qui est venue s'est présentée. J'ai jamais cru au délire des naturistes qui prétendent que la nudité est asexuée et qu'on ne mate jamais les autres en leur plus simple appareil. ils matent, c'est obligé. Ils le font sûrement avec la même fausse classe de ces acheteurs de tableaux grand format de planteuses de coton à moitié à poil des deux siècles précédents, mais ils se rincent l'oeil, j'en démords pas. Le truc, c'est que je ne suis ni naturiste, ni bourgeois de l'époque coloniale, alors je règle mon vice en espèce et balade les mirettes et ma mémoire visuelle de sa tête à ses pieds, avec quelques escales, là où les reliefs sont autant de défis pour les perles de sueur ou où la peau se fait plus rosée, plus vive ou creusée de sillons d'ombres. La même après le Purgatoire et on sera quittes avec Dieu, peut-être même que je lui serai redevable.

Quand elle me parle, j'exclus l'hypothèse qu'elle soit un fantôme. Oui parce que je suis pas le dernier des demeurés non plus. Un genre de tunnel où y a que chaleur et boulettes de lave, des gaz qui peuvent tuer à peu près n'importe quel imprudent, une zone où personne n'aime et aller et sous une île qui s'appelle la Reine Morte, c'est pas spécialement une bonne nouvelle quand t'y croises une femme belle, nue et cordiale. Le seul truc plus chelou que j'aurais pu croise,r c'est une gamine en robe blanche avec un nounours qui sanglote et me demande si je peux la ramener à sa maman. Elle c'est su sel dans les yeux direct et du fer rouge dans la gorge. Mais là, va savoir pourquoi, j'ai pas la méfiance que je devrais avoir. Je te dirais bien que j'ai une autre raison que le fait qu'elle soit agréable à regarder, mais je nous mentirais un peu à tous les deux. Et c'est sûr que son corps me fait de l'effet, alors je lui souris, sympa, mais embêté, et chope l'armure de taille forgée. C'est le moment de l'essayer. Dans l'autre sens. Voilà. Hey, mais t'as géré Aspis, t'es pas mal en jupette noire. Bon, je me battrai jamais avec ça, mais pour rester un gaillard tout public face à des dames de peu de vêtues, ça assure. Et maintenant que j'ai ma ceinture de chasteté, on continue le papotage. Elle trouve que la fabrication dépote et, vu le mal que je me suis donné et le résultat visiblement au rendez-vous, je vais pas la contredire.

Merci ma belle, je peux aussi t'en assembler une si tu veux, moyennant la prise de quelques mesures.


C'est même pas spécialement des conneries comme proposition. Tant que j'y suis et que j'apprends des trucs moi, je peux bien marteler encore pour une dame qui, visiblement, sera assez simple à couvrir davantage. Et si elle a déjà une armure, elle peut sauter sur l'occasion pour me le signaler. Genre "c'est adorable beau blond, mais mon mari qui est prof de karaté m'en a offerte une lors de notre St-Valentin", ou un truc dans le style. Quand elle se présente avec la pogne en proue, je me rince celle qui s'y emboîte le mieux, l'essuie de la suie et de la poussière de métaux et de poudres alchimiques, puis je lui rends la politesse. poignée assez ferme pour ne pas qu'elle ait l'impression d'attraper une limace et assez souple pour ne pas faire le gros lourd qui assure sa virilité en broyant les métacarpiens des autres. Ca va, je me sens bien. pas de poison dans la main, pas de contact glacé, j'ai pas perdu ma vitalité. Au contraire, elle est très simple sa main. Sa peau est chaude, mais humide, et demeure plus froide que la mienne qui suis ici de puis un moment. Elle a l'air réglo la jolie brune. En libérant sa mimine, je congédie le cigare de mes lèvres et réponds.

Aryen, c'est joli. Moi, c'est Aspis, et ça c'est Ecu, mon nouveau pote. Tu peux me tutoyer, d'ailleurs.

Suis nouveau ici, alors je connais pas spécialement les rites de passage, ou s'il y a un genre de soirée de bienvenue quand on a une armure, ou des défis genre comme dans les fratries ou les baptêmes. Si t'es aussi une nouvelle et qu'un gars t'a imposé de te balader les fesses à l'air, t'as pas à jouer le jeu pour moi, tu peux enfiler un truc et je prétendrai que t'as fait tout ce qu'ils voulaient.


Oui, je sous-entends un peu qu'on offre une femme à tout nouvel arrivant, mais ça ne serait pas la seule organisation qui procède ainsi. C'est même assez courant, pour fidéliser le client et l'inclure dans son délire. Le truc, c'est que s'il est vrai que je n'aurais aucun problème à partager un mur et de la sueur avec elle, j'aime pas l'esclavagisme. Et j'aime pas non plus les faux-semblants, alors quitte à ce qu'elle discute avec moi, j'aime autant lui clarifier les choses. Pas besoin de feindre avec Aspis.

Est-ce que tu ne faisais que traverser le couloir ? Si t'as un truc sur le feu, je te laisse passer sans souci. Pas que ta présence m'incommode, au contraire. Mais tu te feras mater du début à la fin de notre entrevue, je préfère te prévenir direct, histoire de ne pas me trainer une réputation d'infâme pervers qui espionne les femmes par les trous de serrures à l'heure d'enfiler le pyjama, ou rien du tout. Me semble avoir deviné pour toi.
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Je ne suis pas offusqué Aspis. Ce corps, tu peux l’observer autant de fois que tu le voudras sans que je considère cela comme de la perversité. J’ai bien des choses à faire mais je ne suis guère pressé pour le moment : laissons le temps au temps…

Déclara Aryen en souriant calmement. Serait-ce une invitation de la part de la Marchande des Ténèbres ? Les Hommes sont des primates qui ne songent qu’au sexe. La splendeur du corps attire les hommes, les caresses attisent leurs sensations et un souffle corrompt leurs esprits. De tout temps, cela a toujours commencé comme ça : certains hommes s’en sont lassés quand d’autres jouiront toujours du plaisir des yeux. La Belle Demoiselle observe le nouveau venu, qui se prénommait Aspis, non avec un regard aguicheur mais avec des yeux à la signification bien insondables. Son attitude n’est absolument pas provocatrice : elle reflétait un comportement des plus neutres. Par derrière, tel se révélait ce que beaucoup surnomment « la Reine des Ombres » : Inatteignable, on ne peut même pas espérer toucher du doigt ce que l’on ose regarder. Oh… Certains ont bien essayé mais ils ne sont plus là pour en parler : pourtant, ils n’ont pas connu une mort douloureuse et une souffrance atroce. Sauf qu’ils ne l’évoquent pas. On ne saura jamais s’ils ne le pouvaient pas ou s’ils ne le voulaient pas.


En tout état de cause, elle ne cesse de plonger ce regard si hypnotique dans les yeux de l’Homme au Cigare. Elle se concentrait si intensément sur lui qu’il pourrait, dans son esprit d’homme des cavernes, songer à des choses inadéquates. Était-ce qu’elles cherchaient ? Détourner l’attention pour obtenir ce qu’elle souhaite en silence est un art qu’elle maîtrise à la perfection. Elle le regarde mettre son armure, il semble satisfait. Cette main, qui la serre, en guise de salutation est une poigne bien révélatrice de l’attitude de celui qui veut maître de ses émotions et de sa force. Elle relâche la main de l’Homme et continue d’écouter ses paroles avec une grande attention, décortiquant dans son esprit la moindre signification de ses paroles et de ses gestes. Elle s’assoit, croise les jambes lentement l’une sur l’autre et pose son coude gauche replié sur son genou gauche, sa main servant de support à son menton. Ses longs cheveux marron cachent fugacement un visage harmonieux, dévoilant sa perfection par un sourire gravé et des yeux d’une beauté divine accueillants. Ainsi, légèrement courbée, elle crée le paradoxe de montrer sans dévoiler.



J’ai déjà ce qu’il me faut… C’est dommage, tu n’auras pas à prendre mes mensurations tout de suite. Peut-être plus tard, si tu demeures courtois et respectueux, pourrais-je songer à te demander à m’accompagner pour me choisir quelques vêtements. À ce moment-là, ta compétence pourrait être… Comment dire… Utile et… Certainement appréciable…

Rétorqua la Marchande des Ténèbres en réponse à la proposition du Petit Coquin qui lui proposait de lui confectionner gentiment une armure en lui prenant ses mesures bien entendu. Son sourire s’élargit de quelques centimètres en guise de remerciement pour reprendre ce rictus si agréable à observer.


Pour le reste, il n’y a pas de rite de passage particulier. En somme, peut-être pouvons-nous admettre que chaque éveillé a subi son propre rite de passage à travers sa propre expérience ou son vécu personnel. Mais, nous sommes toutes et tous régi par cette seule et unique vérité : abandonné par le monde qui nous entoure, nous avons conquis le plus grand cadeau du destin: nous sommes libre, nous ne dépendons ni des hommes et encore moins des dieux… Et toi, Aspis, où se situe ta liberté ?

Demanda Aryen alors qu’elle se redressa quelques peu, décroisa sa jambe pour reprendre la même posture que la précédente mais avec l’autre jambe dans une posture qui ferait passer Sharon Stone pour une amatrice. Et, toujours ce regard posé sur celui d’Aspis, insensible au regard lubrique du Chevalier Noir de l’Écu.




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Ben merde alors, pas de fête de bienvenue, vraiment ? Non, elle me charrie c'est pas possible, y a une surprise quelque part qui m'attend. Mais si on me la dévoilait, ça ne serait plus une...une ?... une surprise. Que je déteste les gens qui disent ça... Moi, je me disais, Ordre Noir, île de la Reine Morte, armures à enjailler les plus adolescents des gothiques, on allait forcément faire la chenille sur du Patrick Sébastien avec des colliers en poils de plantes tropicales. Bon, au moins, la belle brune me tutoie. Et en plus elle reste, ce qui n'est pas pour me déplaire. Sans être contre la solitude, un brin de compagnie ça ne fait jamais de mal. Sauf si la compagnie veut vous tuer, bien sûr. Aryen ne semble pas me vouloir de mal, d'autant plus qu'elle semble être de l'Ordre elle aussi. Mais dire le rang ou l'armure, aucune idée. Tout ce que je sais, c'est si elle s'épile ou non. On va donc éviter les codes vestimentaires dans la conversation, la nudité ne la dérange en rien, ni rejouer La chatte sur un toit brûlant. Et à y réfléchir, j'ai sûrement un truc de Paul Newman qu'elle de Liz Taylor. Sauf que j'ai pas renoncé au devoir conjugal.

Les fesses sur la pierre, j'aurais pas osé perso. Je sais que les éveillés peuvent braver les lois de la physique et heureusement, mais rien que pour le principe, j'éviterais tout risque inutile, ou action qui ferait de moi un surhomme si ce n'est pas nécessaire. Puis c'est sale. Elle peut amadouer la chaleur de la pierre chauffante, mais elle aura quand même des traces de suie sur le derche. Bon, je voudrai bien les dissiper, en bon gentleman qui se respecte. Heureusement que je suis là quand même, ç peine arrivé et Aryen ne peut déjà plus se passer de moi. Au point de vouloir de moi pour lui servir de conseiller en image lors des prochaines soldes. Ou bien, est-ce autre chose ? S'il y a un truc qui est clair, c'est qu'Aryen est belle et elle le sait. Le genre à affrioler les nerds à la fac. J'arrive pas encore à savoir si c'est juste une fille joueuse, ou si elle use de ses charmes de façon perfide. Mais ce que je sais, c'est que je joue un poil trop souvent le rôle du chat pour me complaire dans celui de la souris. Et comme les félins, si mon sourire semble constant et mes grilles rentrées, je ne suis pas aussi insouciant que je le laisse penser.

Choisir des fringues, hein ? J'espère que tu ne comptes pas faire de moi la mule pour tes journées soldes hé hé. Respect et courtoisie, des choses élémentaires que je peux tenir, même si parfois j'aime brusquer un peu les choses. Le respect, ça se prête, puis ça se gagne définitivement et la courtoisie, c'est bien pour apprivoiser, mais ça freine certaines bonnes décisions. Dire à un ami qu'il fait n'importe quoi, par exemple. Ou envoyer bouler une personne qui ne comprend pas qu'elle dépasse les bornes. J'imagine que t'es du genre à parler tout doucement en étouffant ta proie, moi je préfère lui aboyer dessus et lui bouffer la tronche si elle ne comprend pas l'avertissement. Enfin, tu vois l'idée.


Et là, l'image d'Aryen retirant les pattes d'une araignée avec un petit sourire. Suis sûr qu'elle l'a fait gamine. Peut-être même qu'elle le fait encore. Ou bien je laisse juste mon cerveau se protéger. Quand on ressent une anomalie, le penseur fabrique un danger pour donner une raison à la crainte. Ca règle l'anomalie. Pour moi, le danger, c'est une femme nue, sympathique et même provocatrice qui me parle avec la douceur d'une  vieille sorcière qui a bu son filtre de jeunesse au réveil. Et soir elle est géniale et je vais la kiffer, soit elle est fourbe et je vais m'en méfier. Une nouvelle image me parvient, la moitié du corps nu d'Aryen avec la partie postérieure d'une monstruosité arachnide. Ca expliquerait la rencontre dans ce tunnel sombre non ? En tout cas, ça m'amuse encore comme image, puis ça détourne l'attention de ses courbes. Hmm, quoique, le danger aussi a son charme. Pendant que je lui réponds, j'essaye mes autres pièces d'armure.

Yep, mais les groupes sociaux aiment les rituels, c'est un mécanisme de fidélisation efficace. Note que s'il n'y a rien de prévu ici, ça me plait. Ca prouve au moins qu'on ne vend pas de la liberté aux internes en les enfermant dans une nouvelle prison. Tu ne crois donc pas en la prédestination ? On est tous des conséquences volontaires et sans influences de nos définitions ? C'est un débat sans fin, mais moi j'ai la foi.

Je ne pense pas être indépendant des hommes, ni de Dieu. Ils m'ont fait naître, seul je serais mort ou fou. J'ai eu besoin des hommes pendant toute ma vie pour apprendre et évoluer. Parfois de leurs qualités, parfois de leurs faiblesses. J'ai besoin d'individus et de masses comme le navigateur a besoin d'étoiles et de vent. Nous ne sommes que des conséquences de nos expériences et n'avons même pas la connaissance nécessaire pour savoir de façon certaine si nous sommes des grains de café à la dérive dans une eau que nous teintons, ou les notes d'une partition qui nous pensons uniques parce que nous n'existons que pendant un court instant, et seulement en tant que son sorti d'un instrument, inconscients de tout le reste de l'univers et du fait que si on nous a joués comme ça, c'était la volonté de quelqu'un que nous ne serons jamais destinés à connaître, parce que cela nous dénaturerait.

Je ne crois pas aux dieux. Athéna, Hadès, Poséidon, Odin, Hugues Aufray, toutes ces entités se vantent et aiment éblouir leur auditoire comme le ferait un homme moderne capable de voyager en 600 avant Jésus Christ. Ils peuvent se prétendre divins s'ils le veulent. Mais je ne suis pas plus convaincu que je ne miserais un bras sur l'idée que Louis XIV tait réellement un Roi Soleil approuvé par les lois divines. Ils ne sont que parade et subterfuges, ma foi est concédée à bien plus fort qu'eux. Mon dieu est unique et sans orgueil. Et qu'il me prédestine ou non à chacun de mes actes, qu'importe, puisque je ne le saurai jamais.

La liberté, selon moi, c'est avoir connaissance du peu de chose qu'on est et que sont les autres. C'est tout percevoir comme un tableau, aux conséquences irréelles et anodine. Et c'est parvenir à mêler la conscience du futile de chaque chose à l'envie d'y jouer un rôle. Je ne suis pas ces moines qui prient toute leur vie et attendent la mort après une existence sans but ni besoins. Ma façon de tromper la conscience de ce que je vaux, c'est de consacrer ma vie à valoriser celle des autres. Ca veut dire protéger le faible du fort. Ca veut dire protéger les humains des prétendus dieux. Et quand des puissances supérieurs aux prétendus dieux seront là et les attaqueront, je protégerai les dieux de ces puissances. Mais pas parce que je veux leurs bonnes grâce, juste parce qu'ils seront faibles et que je devrai les vaaaaaaaa.....bordel de merde !


Le gantelet gauche a été posé à l'envers sur la pierre, la vapeur est restée à l'intérieur comme un couvercle de marmite le ferait. Du coup en mettant mon bras, ksshhhhhh, la brûlure. Saloperie... J'ai jeté la pièce d'armure an agitant le bras et constate qu'elle tombe au moins du bon côté. Là je dois dire, c'est un truc que n'ont pas les chevaliers avec leurs trucs vivants. Ca s'assemble tout seul sitôt sorti de sa boîte, t'as pas à t'emmerder à tout assembler comme si t'étais un jouet de collection à 70 boules.

Hmm, c'est plus facile à enfiler dans Spielvan. Je sais plus ce que je disais. Ouais, en gros, rien à foutre des dieux. Quand on leur aura botté le cul, les humains voudront probablement traquer les éveillés comme des mutants pour éviter que ça se reproduise. Faudra leur péter la gueule à eux aussi. Et ainsi de suite, y a toujours un mec qui se perche en haut d'une montagne et qui pense que sa position lui donne le droit de se croire unique. Moi, je trouve ça con, mais faut être sacrément noble et malin pour avoir la force de dominer et la sagesse de ne pas le faire. Comme les arts martiaux, où on t'apprend à te battre pour ne jamais avoir à le faire. Je suis dans ce délire, le grand pouvoir qui engendre de grandes responsabilités. J'espère avoir répondu à ta question. Et que tu me donneras ton avis sur ta propre conception de ce que tu es et de ce que tu fais.



Armure enfilée, je me présente à Aryen pour avoir son avis. Pas de miroir ici, faut bien un avis. Tout ce que je sais, c'est que c'est confortable, que le métal est bien souple pour suivre le mouvement des articulations et que les fringues rouges avec une armure bleu nuit, quasi noire, ça a quand même une sacrée gueule.

Alors, aussi classe que notre chevalier noir préféré à tous: Batman ? On est un peu dans une batcave ici en plus. Et t'es un peu Alfred, ou Robin. Hmm....non, Alfred, t'as du charisme et je serai attentif à ton avis.
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Votre cœur est mort, votre âme erre dans les ténèbres. Le démon qui vous accompagne a le sourire, parce que vous êtes entré dans le jeu qu'il a réglé.





Parler tout doucement en étouffant sa proie… Un respect qui se prête pour se gagner définitivement… La courtoisie freinant les bonnes décisions… Aryen est au-delà de tout cela car tout n’est que moyen après tout : c’est ce qui la rend indéfinissable, incompréhensible et surtout insaisissable. On ne dompte pas la Belle Demoiselle, on ne tâche pas de la comprendre, on ne cherche pas entrer dans son univers qui est un domaine intangible, symbole de la grande porte du Néant qui s’ouvre à vous. Elle montre, elle laisse supposer, elle observe, elle réfléchit, elle saisit puis elle agit. La Maîtrise du Tout et de son Contraire est un art qu’elle a perfectionné depuis tant d’année au contact des hommes et des dieux. Se pourrait-il qu’elle puisse être cette engeance qui se tient au-dessus des dieux ? Cette force supérieure qui représente la Domination Ultime dans le plan élaboré de la Nature ? Qu’importe après tout : elle est ce qu’elle est. Indifférente au premier regard, elle demeure inhérente à toute forme de chose. Mais, cet homme attise sa curiosité : Aspis, Chevalier Noir de l’Écu, est intéressant à bien des égards. Il possède ce petit quelque chose qui le rend un peu passionnant : est-il en danger pour autant ? Non. Peut-elle consentir devant les Strates de la Grande Vérité Universelle qu’elle ne songe pas un seul instant à se servir de lui ? Non. Désire-t-elle se servir de lui pour ses propres aspirations ? Oui. Comme tout le monde en fait : cela serait se mentir à soi-même que d’affirmer haut et fort qu’un être, quel qu’il soit d’ailleurs, ne cherche pas à corrompre, de quelques manière que cela soit, un autre être afin de le forcer à admettre s propre vérité. La Dame Noire n’y échappe pas. Personne ne peut y échapper car le monde n’est que puissance et domination sous quelque forme que cela soit. Alors, elle se lève : la chaleur de la pierre est un doux réconfort, tel un serpent qui menace d’envelopper le monde. « Un peu, c’est bien, trop ce n’est pas bien » : formule archaïque, enfantine mais si juste. La saleté sur son postérieur n’a que peu d’importance, elle reflète seulement une autre vérité parmi tant d’autre : éphémère, comme le temps qui passe par la grâce de l’action de l’homme ou de la destinée. Elle ne s’en préoccupe guère car elle est au-delà de toute forme de sentiment : elle les comprend, elle les domine, elle est apte à agir sur eux. Un soupir d’aise lorsqu’elle écarte les bras, poussant un petit bruit sensuel de relâchement car il ne faut pas oublier que la précédente épreuve avec son Paladin Noir fut très pénible. Mais, le jeu en valait la chandelle : elle avait dompté sans apprivoiser un Homme d’une puissance terrifiante et avait fait de lui une option des plus intéressantes. Une parmi tant d’autres : une pièce maîtresse dans le grand échiquier de la vie.


Et pourquoi pas après tout ? À moins que ma compagnie te dérange, il n’y aurait aucune honte à se promener ensemble. Je ne vais pas te mordre et je ne pense pas que tu vas abuser de moi…

Déclara-t-elle de cette voix si charmante alors qu’elle se dirigea à côté du Forgeron Amateur pour observer silencieusement son œuvre. Puis…



Pour le reste, et ce n’est que mon avis personnel, chaque être en ce monde agit en fonction de sa propre perception : le respect et la courtoisie ne sont seulement que des comportements dictés par l’environnement social qui nous a vu naître et grandir. Et pourtant, bien qu’ils soient différents selon la conception de tout un chacun, ces deux notions se rassemblent toujours vers un point unique, communs aux hommes et aux dieux : la considération que chacun cherche à avoir aux yeux de l’autre…

Poursuivit-elle alors qu’elle posa ses mains sur ses délicieuses hanches, attentives aux travaux de l’Homme avec qui elle discutait. Contradictoire Demoiselle qui semblait si agréable alors qu’elle paraissait si froide. Bien entendu, elle éluda les dernières paroles d’Aspis : Aryen était tout aussi capable d’aboyer sur quelqu’un que de le prendre en étau. C’est la force de celle qui n’éprouve aucun sentiment mais qui les connaît et qui est capable d’agir sur eux comme bon lui semble. Et ce, sans un quelconque pouvoir : tout simplement, elle s’adaptait parfaitement aux situations. Puis, elle demeura silencieuse en écoutant très attentivement les paroles du « Petit Coquin ». La réflexion était censée mais commune. Intéressante et si vieillissante. Imperturbable logique d’auto questionnement sur soi-même qui amène un doute perceptible sur le monde qu’il embrasse. Elle sourit lorsqu’il évoqua Louis XIV. Ses notions de protections du faible par rapport aux forts étaient respectables mais si universel. Elle boit ses paroles tandis que son cerveau trouve les failles. Elle observe le moindre de ses gestes alors qu’elle se place à côté de lui. Par contre, elle appréciait sa vision de la domination et elle s’y retrouvait. Elle demeura longuement silencieuse alors qu’elle passa sa main sur ses cheveux. Puis…


Stoïcisme… Épicurisme… Indéterminisme… Fatalisme… Rationalisme… Empirisme… Mais, une seule et unique évidence s’impose : nous naissons, nous vivons et nous mourrons. Et, dans le cycle du temps qui nous est imparti, nous observons, nous réfléchissons et nous agissons selon le Principe de la Perception. Une fois que tu en as saisi toutes les nuances, alors, l’Omniscience et la Sagesse Ultime s’ouvre à toi. Aucun être, qu’il soit humain ou divin, ne peut parvenir normalement à ce stade pour une raison aussi simple que concrète: il faut atteindre la Liberté Totale et Parfaite. Pourtant…

Commença-t-elle alors qu’elle l’observait, tout vêtu de son armure et qu’elle inclinait la tête en souriant paisiblement, symbole d’une félicitation à la fois sincère et tout en retenue. Sa voix était douce mais également si distante.


Tu me demandes si je crois en la Prédestination ? Je te réponds que cela est la somme de deux conceptions qui se touchent sans s’atteindre… Le Déterminisme notion philosophique selon laquelle la succession de chaque événement est déterminée en vertu du principe de causalité, du passé et des lois de la physique. Le Nécessitarisme est une position philosophique qui affirme que tout est nécessaire. Ces deux courants se rejoignent sur un point central : le principe de cause à effet. Effet, cause et conséquence. C’est si facile de penser ainsi car si logique dans l’esprit des Hommes et des Dieux. Pourtant, au-dessus de cette évidence, trône les deux questions centrales qui abattent la Grande Autorité du Monde : « Pourquoi » et « Pour Quoi »

Énonça-t-elle alors qu’elle s’approchait d’Aspis et qu’elle frappait doucement sur le torse de l’Armure Noire, souriant doucement comme si elle voulait tester la solidité du produit.


Pourquoi sommes-nous ? Pour Quoi sommes-nous ? Pourquoi agissons-nous de telles ou telles manières ? Pour Quoi nous conduisons nous ? « Quand » représente uniquement le temps. « Qui » exprime une personne. « Comment » indique une action. Ces débuts d’interrogations sont un dédale qui amène toujours une conclusion connue. Mais « Pourquoi » et « pour Quoi » sont un labyrinthe dont les réponses n’ont jamais de fins en apparence ou n’ont jamais de justifications concluantes. Sauf si…

Déclara-t-elle d’une voix fort mystérieuse alors qu’elle passa derrière lui en effleurant l’épaulette droite en élargissant son sourire. Puis, elle s’éloigna et toucha une pierre, ce qui produisit une fumée qui l’enveloppa qui remplit la vision d’Aspis. Elle semblait avoir disparu – en fait, elle avait complètement éteint son aura et sa cosmo énergie de telle manière qu’elle ne pouvait être perçu que visuellement- mais on pouvait encore entendre sa voix mélodieusement envoûtante, provoquant un écho qui résonnait dans tout le Cœur du Volcan.


Les Dieux ont créé les Hommes à leurs images. Nous ne sommes rien de plus qu’une représentation de la Globalité de leurs Concepts : nous ne sommes pas différents d’eux puisque nous sommes eux. Nos qualités et nos défauts… Nos aspirations profondes… Nos désirs… Nos volontés… Nous avons besoin des dieux comme ils ont besoin de nous car nous sommes liés par la foi et la croyance. Pourtant, il existe une vérité encore plus fondamentale que tout ce qui existe en ce monde. Une réalité si puissante qu’elle fait plier le cœur des hommes et l’esprit des dieux. Une doctrine qui permet la Domination Totale et Sans Partage, conséquence ultime que l’Être est indétrônable et au centre de l’univers. Si un tel être existait, peux-tu en imaginer seulement toutes les conséquences ?

Demanda l’Intrigante Dame Noire alors que la fumée commença à s’évaporer tandis qu’Aryen se retrouvait tout près de l’oreille gauche d’Aspis.


Eleshvashim…

Murmura-t-elle dans un chuchotement à peine perceptible alors que la fumée s’évapora complètement et que le Cœur du Volcan reprit sa teinte habituelle. Elle demeura silencieuse pendant un très long moment, laissant l’atmosphère mystérieuse qu’elle avait créé se dissiper doucement et sereinement.


Alfred… Oui… Ma foi, je veux bien être ton « Alfred »… Mon petit Pervers Préféré…

Le prénomma-t-elle avec une pointe d'amusement tout en lui faisant comprendre qu'elle acceptait l'honneur qu'il lui faisait. Elle sourit, illuminant pour un court instant ce merveilleux visage qui s’offrait à Aspis




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Au début, je pige rien. Stoïcisme, Epirisme, Onanisme, Confusionisme, je le sens que j'ai pas été à l'école bien longtemps et que les livres, ce sont des espèces de machins en arbres qui servent surtout à équilibrer les pieds de tables. Mais l'intelloquace précise une ou deux bricoles, et là j ai un "ouf" dans la tête, parce qu'enfin je vois ce qu'elle veut dire. Enfin, plus ou moins hein. J'ai un Bac+2 de philo, mais de comptoir. Le truc que tu dis bourré à un mec qui part dans des délires comme si tu lui donnais le choix entre la pilule rouge ou la pilule bleue. L'autre pilule bleue, pas celle qui file latrix.

Et là je me pensais bavard, mais elle rivalise la donzelle. Je suis attentif, maintenant sa nudité, c'est comme sur les plateaux de films X, ça semble normal. T'as déjà vu un plateau de films X ? C'est spécial comme ambiance, t'as deux filles à poil qui causent à un barbu avec une caméra pendant que sur le rebord de la flotte t'as un quarantenaire athlétique qui s'astique pour se tenir prêt à reprendre le boulot comme toi t'essuies la confiture de ton couteau avant de le replonger dans le beurre. C'est sympa. Ben là, c'est un peu pareil, niveau décalage on n'est pas loin. J'imagine bien, si nos histoires étaient écrites par des gens dans un autre monde. T'as fait quoi aujourd'hui Laurent ? Oh ben j'ai écrit. Tu sais, la scène de la femme à poil qui cause déterminisme avec le chevalier au coeur du volcan ? S'ils baisent, j'aurai peut-être le temps d'insérer quelques notions sur le paradigme erhenberghéen.

Je m'apprête à rappeler à la sophiste que j'y crois aps une seconde aux dieux et que je suis pas sûr qu'on soit fait à l'image d'un truc supposé parfait, sinon il a grave chié son oeuvre et du coup, c'est plus un truc parfait. Mais elle bifurque sur un truc intéressant, la couche de la poupée russe au-delà de celle qu'on constate et qu'on appelle Hadès, Poséidon et compagnie. Et là, on est dans l'Evidencialisme. Ouais, je crée des mots et tout, homme moderne. Parce que ceux qu'on appelle dieux, très connement je trouve, ce ne sont jamais que des machins qui auraient vaincu la mort et seraient puissant. S'il suffit de ça pour être un dieu, y a des méduses qui ne nous ont pas attendues pour en être. Et elles au moins nous foutent la paix sur ce qu'on doit vénérer. Un dieu, Dieu, c'est le commencement, la création. Zeus et les narcissiques de l'Olympe, ils n'ont rien créé du tout. Ce sont juste des mecs qui ont puni les mortels pour avoir fait des trucs qu'ils ne voulaient pas. Bonjour la classe. T'imagines, c'est comme si toi t'avais un aquarium et que tu buttais un poisson qui va près d'une vitre où tu ne veux pas qu'ils aillent. C'est ça les prétendus dieux, des gosses complètement abrutis par leur pouvoir. Et faudrait jurer fidélité à ça ? Ha ha, je préfère encore militer pour la nouvelle orthographe ou la nouvelle pédagogie. C'est crasseux, mais au moins là on se met au services de vrais gosses, y a plus de faux-semblants. Mais tout ça, je le pense, et je compte pas le répéter en vraie voix orale, alors il est temps que je dise des trucs avant qu'elle pense que j'ai décroché et qu'un ours fait du monocycle dans ma tête.

Ouais, t'es une pastafariste en gros.

Pwah ha ha ha ! C'est faussement con comme réplique, mais je sens que je dois en dire un peu plus.

Quoi qu'on découvre, y a forcément un truc au-dessus et des doutes à la finalité de toute chose, finalité incluse dans des esprits d'une espèce incapable de comprendre l'infini. On ne peut qu'imaginer, essayer de se représenter sans mesurer. On n'a pas besoin de dieux, on a besoin de croire, selon moi. Comme je te disais, je m'en fous de rencontrer le Créateur et d'avoir des réponses. Je ne pense pas être conçu pour les obtenir, alors autant continuer à explorer et voir jusqu'où on peut aller. Ta doctrine de domination totale, qu'est-ce qui te dit qu'elle domine vraiment tout ? Tu peux le supposer, mais pas l'affirmer. Chtulu se fait dominer par Cartman, Majin Boo devient gentil grâce à Mr Satan, Madame Mime en forme dragon est vaincue par Merlin en microbe. De même que tu ne peux mesurer l'infini, tu ne peux établir un classement des êtres les plus puissants. Tu n'en n'as pas la capacité. Même moi, qui crois en Dieu selon mon éducation catholique, je sais que ce ne sont que des croyances biaisées. J'y crois parce que j'ai été éduqué à le faire, mais quand je prie Dieu, je ne prie pas le père de Jésus. Je prie ce qui est et sait tout, et donc comprendra forcément mes prières. De là à les accepter, c'est pas important, puisque je ne peux savoir qui du Tout ou de moi parvient à accomplir quelque chose. Mais je pense que nous avons besoin de croire, la foi transcende les êtres. Si elle le fait, il y a peut-être une causalité à ça. Plus on découvre des choses, plus on se rend compte que l'univers est logique. Il y a des lois pour tout, même le chaos. Alors oui, je peux imaginer les conséquences. Mais sûrement pas les refléter par ma réflexion, j'en suis incapable. Cela dit, je crois en ce Tout et en sa conscience. Pour régir et équilibrer les éléments, il faut forcément une volonté, une chose qui permet un ordre et une cohérence.

Et ce Tout, pourquoi il ferait plier le coeur des hommes ? C'est nous qui nous amusons à dominer et établir une valeur selon ce qui a assez de force pour en priver les autres. Je me demande si l'être suprême ne serait pas en fait tellement suprême qu'il n'aurait même pas besoin d'exiger allégeance ni quoique ce soit des autres. Quand tu vois une toile de que t'as peinte, tu peux aimer, préférer, te dire que tu aurais pu changer certains trucs. Mais est-ce que le rouge a plus d'importance parce que tu en as fait la majorité de ton de ton tableau ? Bien sûr que non. Le rouge le pense sûrement, mais il ignore qu'un simple point blanc ailleurs sur la toile fait de lui un fond et pas un sujet au premier plan. Tout comme il ignore que tu as fait d'autres tableaux, certains sans lui. Je nous comparais à des notes, là je nous compare à des couleurs. nous ne voyons que le plan de la peinture et cherchons une raison à notre apparence et notre place. Je ne pense pas que le peintre nous ait voulu à son image, ni qu'il ait besoin de nous dominer. Il nous a fait, c'est tout. Ses raisons nous échappent, nous les apprendront peut-être le jour où les couleurs fabriqueront des fusées pour observer leur propre support. Et ça, ce n'est pas plus absurde que de se dire que le peintre est un plat de spaghettis. Comprendre ça me suffit. Je ne demande pas à mesurer les chose,s je demande juste à comprendre pourquoi je ne peux pas le faire. Pourquoi est-ce qu'on cherche "pour quoi" alors qu'on ne cherche pas à l'expliquer aux animaux ou aux microbes que nous avons ? Ou même à la poussière ? Tu crois qu'une peluche de nombril serait plus épanouie si on lui expliquait le pourquoi et le pour quoi ? Ce serait totalement inutile comme effort, absurde.

C'est quoi Eleshtruc ?


Que je conclus, sérieux.
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Votre cœur est mort, votre âme erre dans les ténèbres. Le démon qui vous accompagne a le sourire, parce que vous êtes entré dans le jeu qu'il a réglé.





Je comprends ce que tu veux dire. Hélas, et je te prie de ne pas en prendre ombrage, tu avoues par toi-même les limites de ta condition d’hommes. En conséquence, à mon avis, tu ne parviens peut-être pas à en transcender le sens profond. La vérité est un long chemin bien sinueux mais, comme toute chose en ce monde possédant un début et une fin, les Portes des Certitudes s’ouvrent toujours à n’importe quel être lorsqu’il a atteint le summum de sa propre voie. Aussi simples et banales que puissent être considérées mes paroles, des évidences acquises avec patience et intelligence sont toujours le fruit d’une réflexion par le biais d’une longue expérience basé sur le discernement et la clairvoyance…

Déclara la Belle Demoiselle en souriant calmement tout en posant son regard sur le sien.


Car, finalement, et quoiqu’on y pense, avoir la foi ou croire en quelque chose n’est rien de plus qu’un cercle vicieux et pernicieux. Si on considère qu’au cours de sa vie, toute chose possède un début et une fin, il n’y a rien de plus inutile que de s’engouffrer sur un sentier où rien ne débute ni s’achève. Douter pour douter ne te fait pas avancer. Subodorer et présager pour pressentir est le début de tout acte raisonnable. Concevoir une conception qui dépasse ton imagination et ta réflexion est un acte sage si tu en acceptes sa finalité : cela ne se peut dans le monde restrictif de la conscience à moins que tu libères ton esprit vers la libération de l’acceptation absolue. Alors, la réponse à ta question trouvera une réponse…

Poursuivit Aryen alors qu’elle se déplaça à côté d’Aspis et qu’elle s’assit sur la première marche des escaliers, levant la tête et regardant le Chevalier Noir de l’Écu.


Quelle est la différence entre la vision et la perception ? Pourquoi certains d’entre nous sommes attirés par le fond global de toute chose quand certains ne sont attirés que le par le détail ? Qu’est-ce qui est essentiel à ton avis ? Tu me dis ne pas vouloir mesurer les choses, tu essayes de savoir pourquoi tu ne peux pas le faire. Mais, je te demande : fondamentalement, qu’est-ce qui t’empêche de ne pouvoir accomplir ce que tu souhaites ? Pourquoi t’imposes-tu une limite qui n’existe foncièrement que dans l’obstacle de ta conscience d’êtres humains ?

Demanda la Dame Noire en invitant Aspis à s’asseoir à côté d’elle, attendant qu’il soit à ses côtés pour reprendre la parole.


S’interroger sur moi-même et sur le monde qui nous entoure apporte la réponse à toute question que se posent les dieux et les hommes. La sagesse est un art que tu dois cultiver au quotidien si tu veux parvenir à atteindre tes ambitions personnelles. Il appartient à tout un chacun de trouver sa propre question et d’y apporter sa propre réponse : cette justification intérieure, qui n’appartiendra qu’à toi, sera paradoxalement la source originelle du véritable pouvoir que tu montreras au monde et aux autres. Pour ma part, j’ai déjà trouvé ma question mais je cherche toujours ma réponse…

Ajouta Aryen en souriant mystérieusement, répondant silencieusement au questionnement d’Aspis sur l’Eleshvashim. Elle considérait qu’il n’était pas encore prêt pour entrer dans son monde. Pliant une jambe sur l’autre, elle se tourna légèrement vers le nouveau chevalier noir, posa son coude en support, sa main soutenant son menton tandis que ses merveilleux cheveux penchaient légèrement, ses mèches couvrant légèrement un visage naturellement magnifique. Deux prunelles vertes se posaient sur le visage d’Aspis, renforçant ce côté à la fois passionnant mais aussi excitant…



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