Alors qu'à Vanaheim les habitants étaient resté à leurs occupations, ici tous s'arrêtèrent pour venir voir les nouveaux venus. Alfheim était rempli d'animation, les animaux et les elfes se mélangeaient pour ne faire qu'un.
- Pourquoi ce mélange si naturel ?
Frida entendit la question d'Amarok, mais ne répondit pas. La géante avait l'air soucieuse, sans vouloir le montrer clairement au jeune homme. C'est donc Skoll qui dû lui expliquer qu'ici, tout le monde était égal, du moment qu'on savait respecter son prochain.
- Un endroit parfait donc... je devrais bien m'y plaire.
Gullin ricana un peu avant de dire au jeune homme qu'il était partout chez lui, mais que le royaume qui serait le sien n'était pas encore ici. Amarok aurait bien voulu connaître le royaume qui devait être le sien, mais ni Gullin, ni Skoll ne voulait lui révéler. Pourquoi les seuls amis qu'il avait ne voulait pas lui révéler ce détail important. Un groupe d'elfe s'avança ensuite vers le duo, regardant le maître des esprits avec intérêt, mais dévisageant Frida comme une intruse. Un vieil elfe se présenta devant la géante, avant de lui adresser la parole.
- Le garçon peu rester le temps qu'il veut, mais vous vous n'êtes pas la bienvenue ici. Vous avez causé assez de problème comme ça la dernière fois.
Frida ne broncha pas, sachant que ça finirait ainsi. Elle expliqua rapidement à Amarok qu'elle l'attendrait de l'autre côté du royaume, qu'il n'aurait qu'à demander l'aide des elfes pour s'y rendre. Acceptant de rester une nouvelle fois seul, le jeune homme descendit de selle et commença à faire le tour. Le peuple d'Alfheim vivait dans les arbres, leurs habitats faits directement dans les troncs d'arbres qui leurs étaient désignés à la naissance. Leur longévité étant différente de celle des humains, les arbres avaient le temps de grandir suffisamment avant que les elfes n'aient le temps d'atteindre l'âge adulte. Le groupe d'elfes l'ayant accueilli lui firent faire le tour du village, avant de le laisser vraiment seul.
Ne sachant que faire d'autre, il parti faire un tour dans la forêt où il tomba nez à nez avec un grand cerf. Seulement, le cerf n'était pas comme les autres, sa ramure était magnifique, mais l'animal était translucide. Comprenant qu'il trouvait un nouvel esprit, Amarok se décida à lui parler.
- Bonjour mon ami, je suis Amarok. Que fais-tu dans cette forêt ?
Le grand cerf regarda le jeune homme, le jaugeant comme s'il voulait savoir s'il s'agissait d'un ami ou d'un ennemi. Finalement, il se décida à lui adresser la parole, d'un air snob.
- Eh bien... si j'en crois les dieux, je suis ici pour toi... même si j'ai un doute sur la personne.
Amarok se demanda pourquoi le cerf aurait un doute, avant de laisser Skoll et Gullin apparaître devant lui. L'animal les regarda un instant avant de secouer la tête et de reprendre.
- Admettons que tu sois la bonne personne... tu es surement là pour que je te suive. Pourquoi le ferais-je ? As-tu la connaissance nécessaire ?
- La connaissance... je ne pense pas. Mais l'envie d'apprendre est là, je n'attend plus que mon professeur.
La réponse plu énormément au cerf, qui montra sa joie à sa façon. Il plongea son regard dans celui du garçon, afin dit lire la vérité.
- Très bien, je serai ton professeur dans ce cas. Tes amis sont puissant certes, mais ils n'ont pas ma connaissance. Mon nom est Dain, l'esprit d'Alfheim, et je compte maintenant parmi tes amis.