Wulf sentait le Wòd monté en lui, sa rage devenait de plus en plus forte à mesure qu’il se rapprochait de Nibelheim. Cela était dût à de multiple raison, la première étant qu’une part de lui se réjouissait du combat à venir, un affrontement où il n’aurait nullement à se retenir. Mais d’une autre part, il était furieux à l’idée que Loki soit libre et qu’Amarok ait finalement décidé de le servir, il craignait de finir par lui aussi devenir un simple pion aux mains du Forgeur de mensonges. Et enfin, il y avait Nibleheim, le royaume maudit, celui qui n’avait jamais eut de cesse à se rebeller contre les dirigeants légitimes du nord, allant même jusqu’à s’allier aux Nibelungen et utiliser des pouvoirs interdits.
Wulf était Asgardien de souche, et par là même, il considérait les Nibelheimien comme étant ses adversaires naturelles, et maintenant on l’envoyait les sauver. Wulf se demandait s’il ne ferait pas mieux d’attendre que cette engeance soit définitivement exterminée avant d’intervenir. Il chassa finalement cette idée de son esprit, il avait une mission à accomplir et, même s’il ne les appréciait nullement, les gens de Nibelheim restaient des Nordiques, et donc des frères... des frères qui avaient soutenu l’assaut des fléaux contre les autres royaumes mais des frères quand même.
Lorsqu’il arriva enfin au village de Nibel, un spectacle de cauchemar se présenta à ses yeux. Le village était en ruine, seules les créatures de feu du roi des EldrJotnars circulaient entres les différents bâtiments qui étaient consumer dans les flammes illuminant l’atmosphère oppressante du royaume de Nibelheim. Le ciel de cette terre avait toujours été couvert de nuage plus sombre, un résultat des expériences des Roi-Sorciers de la lignée des Octantis sans doute, mais les cendres qui recouvrait à présent cette terre donnait l’impression au guerrier-fauve qu’il évoluait au plus noir de la nuit. Au loin, la lueur du brasier révélait la présence de réfugier tentant encore d’atteindre la citadelle de Hèl, espérant y trouver un refuge. Un refuge là face à une force que leur magie impie avait échoué à vaincre. Wulf était déterminé à présent à ne pas échouer, il devait détruire ces créatures et il le ferait comme un véritable guerrier d’Odin, au combat.
Wulf sentait toute sa rage monter en lui, il allait bientôt devoir la laisser s’exprimer. Il appela le chef du bataillon d’Einherjars qui l’accompagnait, ces guerriers, les meilleurs combattant que le nord pouvait compter et qui veillaient en ce moment à ce que rien ne trahisse leur présence.
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On ne peut pas attendre plus longtemps, l’ennemis est rassemblé, nous allons pouvoir le piéger et l’exterminer ici-même. Je vais mener l’assaut principale. Vous, prenez autant d’hommes que vous en jugerez nécessaires et encercler les. Assurez-vous de les rabattre vers le centre du village qu’aucun ne nous échappe. Si l’ennemis est plus nombreux que prévus, harceler le, mais n’engager pas le combat. Nous sommes ici pour détruire cette menace quel qu’en soit les sacrifices.
Les groupes se formèrent, une fois que tout fut prêt, les combattants les plus mobile se chargeant de l’encerclement tandis que les plus lourdement protégé accompagneraient le guerrier-fauve au cœur de la mêlée. Puis, les guerriers sonnèrent du cor, une longue note annonçant leur présence à leurs ennemis mais également aux Nibelheimien assiégé, et tous chargèrent l’ennemis en hurlant le nom d’Odin. Plus d’une centaine de combattants d’élites fondirent sur le village en hurlant. Le choc fut brutal avec les monstres et une brève mais intense mêlée s’engagea. Les Einherjars en première lignes éliminant leurs ennemis aussi vite que possible grâces à leurs lames runiques et leurs grandes compétences martiales avant de se rassembler avec leurs compagnons pour former un implacable mur de boucliers renvoyant les reflets rougeâtres des flammes de leurs ennemis. Alors que le premier rang serrait solidement les rangs, le second se chargeait d’embrocher l’ennemis. Il bloquait ainsi la rue principale du village, pendant que Wulf, accompagné d’un groupe de guerrier armée de manière offensive, avec des armes à deux mains où une paire d’armes de corps à corps, semait la mort au milieu de leurs adversaires, permettant ainsi au gros de la force de progresser et d’interdire les différentes issues.
Wulf frappait autour de lui, laissant sa puissance et ses instincts bestiaux s’exprimer pleinement dans un déchainement de violence. Une nouvelle fois, son Hamr l’enveloppa pour lui donner l’apparence de l’Ulfark, augmentant drastiquement sa férocité et sa vitesse pendant qu’il massacrait ses ennemis à grand coup de griffes d’Hamr pur, répandant la mort autour de lui.
De temps à autres, quelques traits transperçaient l’obscurités quand un des archers restés en couverture du groupe libérait l’un de ses mortelle projectile parmi l’ennemis. Ce début d’affrontement se présentait à l’avantage des Ases, grandement aidé par leur science du combat. Mais la horde face à eux ne semblait pas avoir de fin et rendait coup pour coup.