Saint Seiya
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L'héritage du pope ! Des missions délicates et un soigneur pour les silver !
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Mon esprit avait sombré dans l'inconscience face à la dernière attaque cosmique du Léviathan. Il fallait croire que telle la bête annonçant la fin du monde, ce marina avait annoncé ma fin. Tout du moins, c'est ce que je croyais mais il s'avéra que je fus sauvé par le pope en personne. Je sentis une aura chaleureuse me soulever et m'emporter au loin. Je croyais que c'était la mort qui m'avait enlacé pour me mener face aux juges infernaux mais lorsque j'émergeais, j'étais de nouveau au sanctuaire, plus précisément dans la salle du pope.

Mes yeux s'entrouvrirent difficilement lorsque je perçus un début de paroles à mon égard. J'étais entre la vie et la mort dans un état incertain quand je perçus les mots du gold saint du Taureau.



- Vargas... écoutes-moi bien... Poséidon a disparu lors de son dernier combat, tu dois prévenir les autres chevaliers d'Athéna, pour qu'ils connaissent la situation au plus vite. Nous aurons également besoin d'un nouveau leader, pas d'un simple remplaçant comme moi. Je ne suis pas apte à prendre les décisions qui s'imposent, je suis beaucoup trop faible pour ça. Je te confie cette cape, elle a les couleurs du Grand Pope. Tu as aussi, sur le siège derrière, tous les attributs qui vont avec cette tâche. Écoutes-moi bien, tu as vu la puissance des Marinas sans dieu, tu sais que nos forces ne feraient pas le poids face à eux. Tu as compris rapidement, j'en suis sûr, la situation dans laquelle nous étions. Alors je te confie la place de Grand Pope, non pas pour que tu l'occupes, sauf si tel est ton choix, mais pour que tu trouves le meilleur représentant possible.


Le chevalier d'or avait déposé sa cape de grand pope sur moi et je l'avais agrippé fermement à la suite de son discours en lui adressant un regard rempli de détermination. Ce regard en disait long sur mon état d'esprit. Ce dernier m’avait confié deux missions que j'avais acceptées avec respect, c'était un grand honneur qu'il m'avait fait.

La première consistait à informer les autres saints de la situation concernant les marinas et Poséidon. Le seigneur des océans ayant disparu lors de son dernier combat, leur camp était affaibli mais pas à prendre à la légère, j’avais pu découvrir la puissance de leurs généraux et voir à quel point ils pouvaient être dangereux…

La deuxième mission était bien plus cruciale et délicate. Et dire que j’avais cherché le pope entre mes missions et que lorsque je l’avais enfin retrouvé, c’était pour qu’il me désigne pour sélectionner le nouveau pope et me voir remettre sa place le temps de trouver celui qui serait digne de son poste… Il m’autorisait même à endosser son rôle si tel était mon choix. Bien que je mourrais d’envie de lui répondre, je n’en avais pas la force, toute mon énergie était monopolisée pour survivre.

Je ne pouvais pas agir et faire quoique ce soit sans aide extérieure. Mon armure avait été bien amochée lors de ce combat et je devais aussi la faire réparer… Bon sang, je mourrais d’envie d’agir à cet instant mais mon corps refusait de suivre. Foutu marina borné, j’étais dans un état lamentable… Moi qui voulais rejoindre le pope actuel pour lui fournir mon soutien et l’aider à faire redonner à ce camp sa grandeur, voilà que je me retrouvais avec ses responsabilités, le temps de trouver le candidat idéal…

Je poussais un léger gémissement en sentant les nombreuses coupures profondes sur mon torse. Je ne parvenais pas à parler et mon souffle était rauque et bruyant. Je luttais pour économiser mes forces et ne pas briser la confiance du pope, même si pour l'instant, j'étais le nouveau régent de ce poste... Je ne pouvais pas bouger mais je gravais dans ma mémoire les mots qu'il m'avait adressés. J'étais dans un piteux état, mon plastron était gravement endommagé, mon torse couvert de profondes entailles séchées et mes gantelets et jambières étaient entaillées moins profondément que mon torse.

En regardant sur ma gauche, je pus apercevoir le corps d'Orion qui était aussi criblé de blessures. Alors lui aussi avait été défait ? Il semblait encore inconscient. Je ressentais un sentiment de malaise en le voyant criblé de coups... Lui aussi avait bien morflé lors de ce combat déséquilibré... Et merde, mon sang avait séché mais je me sentais fébrile et dénué de toutes forces. Je refermais les yeux pour me concentrer sur ma survie. Pourvu que quelqu'un puisse venir nous soigner... Je n'étais pas tiré d'affaires et j'avais perdu beaucoup de sang sous les coups de lames du marina...
HRP : Vargas a sur lui la cape du pope qu'il tient fermement dans sa main droite et a son plastron gravement endommagé, son torse est couvert de profondes entailles et ses gantelets et jambières sont entaillées moins profondément.
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Le touché froids d’un sol de marbre. Agréable et rafraichissant. Il n’était pas encore conscient, bien loin de là d’ailleurs, mais Orion ne boudait pas le plaisir qu’il prenait à sentir ce parfum des pierres polies du sanctuaire. Il avait était ramené chez lui et ça se lisait sur son visage. Les lèvres étirées dans une expression béate. Il aurait pu sembler dormir paisiblement à même le sol, au matin d’une nuit alcoolisée, mais quelques détails ne mentaient pas. C’est bien de l’ivresse du combat dont il dégrisait doucement. Un duel âpre au côté de son camarade d’argent Vargas contre un certain général de Poséidon dont il ne retiendrait pas le nom. L’avantage du nombre ne fut que superflu tant leur adversaire leur était supérieur. Les deux comparses pouvaient s’estimer fière des maigres rayures qu’ils avaient infligées à l’écaille, pour le reste, leurs corps mutilés témoignaient de l’issue tragique de l’affrontement.

Le trou béant dans le plastron d’Orion choquait dès le premier coup d’œil. Arrachée à son flanc, une grande partie en manquait, dévoilant une plaie atroce. Elle avait été causée par de nombreux coups répétés à en juger par toutes les fissures qui lézardaient de ce défaut. On avait peine à croire que le reste tenait encore en un seul morceau et on devinait aisément l’état de ses viscères en bouillies.
Son épaulette gauche manquait à l’appel et son épaule était apparemment hors de son logement. Sous l’orichalque, la clavicule avait cédé, surement pour amortir un choc terrible. Ses bras étaient bleus, tuméfiés, traumatisés par un assaut de coups plus violent les uns que les autres. Son gantelet droit semblait avoir fait son office au prix d’un réseau de craquèlements et de bosses. Sa jumelle avait disparu et vraisemblablement, le cosmos seul du géant ne lui avait pas suffi pour empêcher son avant-bras droit de doubler de volume en prenant des teintes violacées et jaunâtre.
Sous son casque, aucun traumatisme crânien, heureusement. Pourtant, son visage avait subi quelques coups. Son nez était légèrement désaxé, sa lèvre supérieure largement fendu et nombreuses dents dansaient à chaque mouvement de sa langue. Miraculeusement, elles étaient toute là, sauf peut-être une molaire au fond. Son menton était couvert de sang, il avait sans doute dut libérer le trop plein de sang causé par ses hémorragies internes. Un large coquard sur l’œil droit, sous une arcane explosé, finissait de peindre le tableau d’un vaincu.
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Apollon entra dans la salle du Grand Pope d’un pas précipité. Il venait d’arriver tout juste d’arriver dans le temple du bélier avec le chevalier de la vierge sur demande d’un messager qu’un autre messager était venu demander quelqu’un pour soigner deux chevaliers d’argents gravement blessés. Il avait fait aussi vite que possible pour venir, conscient que chaque seconde perdue pourrait leur être fatal. Tout le long du trajet il avait été tiraillé entre courir le plus vite possible et risquer de se retrouver incapable de les soigner à cause de son métabolisme faible, ou se presser mais en restant mesuré et risquer d’arriver trop tard. Mais il était là à présent, et il aperçut rapidement les deux blessés. Il se précipita vers eux et inspecta aussi vite que possible leur état sans non plus bâcler son travail. L’un était inconscient, mais avait le sourire aux lèvres.

« Tant mieux, je n’aurais pas à soigner son esprit. Je n’ai plus beaucoup de plantes censées l’apaiser. En outre, son état m’inquiète, j’espère pouvoir le soigner. J’ai vu des gens malgré mes soins pour des blessures moins graves. S’il n’avait pas été chevalier, il serait probablement mort bien avant mon arrivé. Je pense que même avec mes soins, sa guérison relèvera aussi en grande partie de sa propre solidité.»

Le deuxième avait les yeux fermés, mais le chevalier d’or pouvait deviner au rythme de sa respiration et au tremblement de ses paupières qu’il était conscient. Il se pencha un peu sur lui pour lui souffler :

«Vous m’entendez ? Je suis Apollon, le chevalier d’or des poissons, je suis là pour vous soigner. N’essayez pas de bouger ou de parler pour le moment, économisez vos forces, vous allez en avoir besoin. »

Il examina leurs blessures avant de poser sa besace pour sortir plusieurs paquets de plantes. L’état de celui qui était inconscient l’inquiétait d’avantage, aussi, il préféra commencer par le soigner lui. Il concocta une préparation à base de racine de consoude, de genêt, de verge d’or et d’ail sauvage afin de soigner les blessures, aider à leur cicatrisation et prévenir les infections, il appliqua le tout sur ses blessures en utilisant son cosmos pour le soigner. Cependant, il s’inquiétait quant à l’état de ses viscères, et ses plantes ne pouvaient aucunement les guérir. Il posa alors ses mains sur le chevalier et projeta son cosmos pour essayer de soigner les blessures internes de son patient. Il resta de longues minutes ainsi, la mâchoire serré.

« Allez, il faut que tu survives, tu n’as pas tenu le coup jusque là pour succomber maintenant. Je ne te laisseras pas mourir. Je peux te soigner.


Il avait soigné nombres blessés et malades, il avait vu beaucoup succomber malgré ses soins. A présent, échouer ne l’abattait plus comme ça avait été le cas à ses premiers échecs, mais il ne laisserait pas pour autant le chevalier partir sans sourciller. Il finit par retirer ses mains en fixant l’homme avec inquiétude. S’il n’avait pas fait d’erreur, il devait l’avoir sauvé, et il n’avait probablement pas fait d’erreur avec toute l’expérience qu’il avait, mais même les meilleurs peuvent échouer. Pour le moment, il ne pouvait qu’attendre, aussi, il mit de côtés quelques plantes tel que de la grande camomille, des graines de pavot et de la racine de consoude, à utiliser dans une préparation qu’il ferait avaler au chevalier à son réveil pour apaiser la douleur et favoriser la réparation des os.
Il s’occupa ensuite de l’autre blessé. Cette fois ci il utilisa de la verge d’or, de la tanaisie et de l’ail sauvage pour soigner les blessures et éviter l’infection. Après avoir appliqué le cataplasme sur les blessures du chevalier en utilisant à nouveau son cosmos pour que son patient guérisse bien plus vite, il s’adressa à nouveau à lui :


« Tu veux que je te donne quelque chose pour apaiser la douleur et t’aider à dormir ? Tu vas avoir besoin de repos pour te remettre de ton combat. Je peux aussi te donner quelque chose pour t’apaiser l’esprit si tu en as besoin. »

Code:
HRP : Utilisation 20 AP pour le soin complet des deux persos
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La fraîcheur qui régnait au niveau du sol de la salle du pope m'avait permise de me reposer un peu. J'étais en train dans un court sommeil récupérateur durant lequel j'avais revécu mes premiers jours à la Palestre.

Cette même fraicheur m'avait tiré peu de temps après de mon inconscience, me faisant par la même occasion sentir la présence d'un individu dans la salle. Je continuais de me reposer les yeux clos et respirais bruyamment. Chaque fois que ma cage thoracique se soulevait, je pouvais ressentir la douleur de mes nombreuses coupures qui tels un feu infernal me consumaient le torse.

Je réfléchissais quand je sentis la présence se pencher vers moi puis m'adresser la parole. Je l'écoutais attentivement et apprenais qu'il s'agissait du chevalier d'or des poissons, Apollon. Je poussais un soupir teinté d'un léger agacement à ses conseils et luttais contre mon envie irrépressible de me redresser en risquant de rouvrir toutes les cicatrices qui parcouraient mon abdomen et mes pectoraux...

Les yeux toujours clos, je prêtais attention aux bruits qu'émettait le gold saint et à ses pensées qu'il formulait à voix haute. Il semblait s'agir d'un être sage, tourné vers les autres et plutôt attentionné. Je pouvais percevoir de l'inquiétude dans ses paroles mais au fond de moi, il me paraissait impossible qu'Orion périsse de ses blessures, il était bâti comme un roc et me semblait indestructible.

Son corps contrastait d'ailleurs énormément avec le mien qui était plus fin et moins musclé. Toujours sur le dos, la cape du pope dans ma main droite, je sentis de nouveau la présence du guérisseur qui s'attela à mes blessures.

Je retenais une grimace en sentant l'étrange mixture qu'il appliquait sur mes entailles qui parcouraient mon ventre. Une fois cette sensation désagréable passée, une nouvelle pris sa place, celle d'une douce chaleur envahissant mes blessures, atténuant la douleur et me donnant l'impression de regagner toute ma vitalité. J'ouvrais sous l'effet de cette énergie mes yeux écarlates et les plongeais sur le visage de mon sauveur.

J'écoutais ses questions. Ce dernier me proposait de quoi atténuer mes douleurs et m'aider à me reposer. Je réfléchissais quelques secondes sans lui répondre. Si je voulais mener à bien mes missions, je devais rester conscient et ne pouvais pas me payer le luxe de dormir alors qu'une menace pesait sur le sanctuaire.

Je me redressais doucement et me relevais, ôtant ma silver cloth et la laissant se reconstituer à côté du siège du pope. Je regardais droit dans les yeux Apollon et décidait d'entrer dans le vif du sujet.


Vargas - "Enchanté de faire votre connaissance, Apollon. Merci de m'avoir soigné. Je me dois de décliner votre offre, le pope m'a confié des missions qu'il me faut accomplir de toute urgence. Cela me fait d'ailleurs penser. à mon frère d'armes.. Comment va le convalescent ?"

Je posais mon regard sur le corps inconscient d'Orion en retenant un crissement de dent et reprenais.

Vargas - "Ce grand gaillard à terre se nomme Orion, chevalier d'argent de la constellation éponyme. Quant à moi, je suis Vargas silver saint du Corbeau et aussi... depuis quelques minutes, bras droit et suppléant du grand Pope."

Je soupirais et enfilais la tenue du pope présente sur le siège avant de me rapprocher de nouveau du gold saint. c'est alors que je sentis deux présences inconnues à l'autre bout du sanctuaire. Je sommais un garde de nous rejoindre. Ce dernier se hâta vers nous.

Vargas - "Soldat ! Sur ordre du pope, je te prie de transmettre de toute urgence ce message. Que le chevalier disponible gardant sa maison et étant le plus proche de l'entrée du sanctuaire, aille à la rencontre de nos visiteurs. S'il le souhaite, il pourra être accompagné d'un autre saint. Quant aux autres, qu'ils nous rejoignent ici. Je dois leur faire part de la menace qui pèse sur nous et aussi savoir ce qu'a donné notre rencontre avec les spectres en mon absence."

Le messager s'en alla à toute vitesse vers les murs de la maison du bélier où l'attendaient quatre saints. Pendant ce temps, je faisais face à mon allié.

Vargas - "Je suppose que tu les as senties... Ces cosmos, l'un d'entre eux me rappelle la sensation que j'ai eu il y a quelques heures. Il doit y avoir un Marina dans les parages... Quant à l'autre, elle m'est totalement inconnue... J'espère que la bataille ne va pas commencer avant que j'ai pu prévenir nos alliés des menaces qui planent sur le sanctuaire."
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Orion était dans ses rêves décousues principalement fait de bataille où il prenait le rôle de sac de frappe. Son corps essayait de se souvenir des coups qu’il avait subis pour peut-être mieux les encaisser la prochaine fois. Mais dans l’un d’eux, sa vision se brouilla dans une teinte dorée. L’action se ralentit au point de figer les acteurs et bientôt, il sentit sur son corps une aura chaude s’appliquer. Il eut rapidement l’impression de tomber dans un bain d’or fondu. Le liquide précieux ne brûlait pas sa peau mais l’apaisait de ses maux. Il lui faisait oublier une douleur qu’il affectionnait pourtant mais qui rongeait bel et bien son corps. Incapable de satisfaire d’avantage sa perversion, le jeune homme revint peu à peu à la raison. Ses souvenirs du monde onirique se dissipèrent comme un brouillard matinal alors qu’il se réveilla enfin.
Fronçant d’abords les sourcils avant d’entrouvrir les yeux, le géant grogna faiblement son mécontentement. La lumière l’aveugla, le gout du sang lui prit la gorge, ses oreilles sifflaient, mais toujours cette agréable sensation de la pierre froide qu’il pouvait caresser sous ses doigts. Il toussa et cracha quelques gouttes de sang qui lui étaient restés bloqués en travers de la gorge. La douleur lui revenait plus ténue que celle qui lui avait fait perdre conscience. Il se sentit vivre. Il avait cru que la mort l’avait embrassé, mais il avait confondu l’apaisement des baumes d’un médecin avec la liberté de l’âme qui quitte le corps.

Il tenta de se redresser, réveillant d’autres douleurs un peu partout dans ses muscles et ses os. Et surtout, son armure était devenue un poids contraignant. Il souffla pour apaiser son esprit et détendre ses tensions intérieures et l’armure quitta d’elle-même le géant. Le totem d’argent se reconstitua à côté de lui, veillant sur sa carcasse incapable. Il put constater avec effrois l’état de celle-ci mais ne sut ni ne put faire autre chose que de se mordre la lèvre inférieur.

Une fois de plus, il tenta de se relever, mais échoua de plus belle dans un râle glauque plus audible. Il se laissa se répandre sur le marbre, abandonnant son propre sort aux dieux. Enfin, pas forcément. Il avait eu le temps d’apercevoir, dans une vision floue, Vargas, vivant, pris en charge par un chevalier à l’armure d’or. Il n’aurait-su dire si c’était un homme ou une femme, tant son corps était frêle et ses cheveux longs. Mais connaissait la douceur de son cosmos qui l’avait bercé et soignait. Il pouvait être tranquille, on s’occuperait bien de lui.

« Hey, on est où ? »

Lança-t-il d’une voix grasse rocailleuse. Il se fit mal, sa mâchoire le lancer incroyablement juste pour sortir ces quelques mots, mais il avait ressenti le besoin de faire remarquer son éveil si ce n’était pas déjà fait.
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Apollon fronça les sourcils et lança un regard réprobateur à Vargas à ses paroles. Il ouvrit la bouche pour protester quand il entendit le dénommé Orion remuer derrière lui, lui arrachant un profond soupir :

« Ces chevaliers… Pire que des gosses ! Incapable de se tenir tranquilles quand ils sont censés se reposer !

Il pivota au moment où le chevalier demanda où ils se trouvaient pour poser sur lui un regard où se mêlait bienveillance et autorité.

– Nous sommes dans la salle du grand pope. Mais cessez d’essayer de vous lever ! Je viens de vous soigner n’allez pas tout ruiner, vous avez encore besoin de repos. Tenez, avalez ça, ça va apaiser votre douleur. C’est à base de plantes donc c’est très amer mais vous devez tout avaler. Enfin, vous êtes un grand garçon je pense que vous ne comptez pas faire votre difficile.

Puis, il pivota de nouveau vers Vargas et l’interpella :

-Puisque vous avez apparemment d’importante choses à faire, je ne vais pas vous donner des plantes pour vous aider à dormir, mais je vais vous préparer de quoi apaiser votre douleur vous aussi, et vous donner des forces pour tenir. Ce n’est pas négociable. Vous en avez besoin.

Il prépara un mélange à base de grande camomille, de chénopode blanc été d’ambroisie et lui tendis le tout. Puis, après avoir accomplit sa tâche d’herboriste, il se soucia enfin de ce que lui avait dit le chevalier.

- Je les ai senti aussi oui, mais je ne peux pas plus les identifier, je ne suis chevalier que depuis peu. J’espère juste que tout ira bien. Des combats signifieraient de nouveau blessés, peut être des morts, ce n’est pas une chose à souhaiter. »

Commenta t-il, les yeux voilés par l’inquiétude sans faire de commentaire ni même sembler surpris, toutefois, sur l’affirmation de Vargas selon laquelle il serait suppléant du pope. A vrais dire, cela ne l’importait pas vraiment.
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La montée des douze maisons fut plutôt rapide. Aucun chevalier d’or ne se trouvait chez lui, donc Hélios n’eut pas la possibilité de se renseigner sur ce que pouvait lui vouloir le Pope.
Alec n’avait pas tardé à lui emboiter le pas et ce fut tous les deux qu’ils gravirent les escaliers infinis.

Ils firent une halte dans la maison de la Balance. Hélios en profita pour offrir à Andromède une bière bien fraiche. Après avoir fait autant d’effort, le chevalier d’or ne désirait qu’une chose : s’allonger sur un transat à l’arrière de sa maison et profiter de sa boisson. Mais malheureusement, il savait qu’il avait plus urgent à faire. La pause fut donc que d’une petite demi-heure et les deux nouveaux comparses durent reprendre leur ascension.

Les maisons suivantes étaient aussi vide que les premières, ce furent donc en discussion que les Saints passèrent le temps. Hélios était heureux d’avoir Alec pour compagnon de voyage, le jeune homme était bien moins coincé que la plupart des Chevaliers qu’il avait eu le loisir de rencontrer.

Ils traversèrent la dernière maison sans se presser et arrivèrent enfin devant les lourdes portes de la salle du Pope. La Balance ne perdit pas de temps à frapper et poussa les portes fortement pour les ouvrir. A l’intérieur de la salle, il vit qu’Apollon était sur place en compagnie de deux autres hommes qui devaient être les Chevaliers dont il avait été convié à soigner les blessures. Aucunes traces du Pope n’étaient visibles.

- Salut tout le monde ! On nous a demandé de venir voir le Pope. Alors, il est où ce coquin d’Ephraem ?

Hélios jugea qu’il n’avait pas besoin de se présenter, son armure parlait pour lui. Il se tourna un peu vers Alec en lui souriant de son air niais.

- Et moi qui espérais qu’on serait accueillir avec un fête et des hourras pour notre exploit d’être arrivé ici si vite malgré la chaleur.

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Alec avait ainsi traversé les 12 maisons aux côtés d’Helios. L’américain trouvait le chevalier d’or fort sympathique et appréciait sa compagnie. Malgré le temps que cela faisait qu’il était chevalier, il n’avait jamais traversé le sanctuaire et profita de leur allure de randonnée pour observer les alentours. La pause dans la maison de la balance fut la bienvenue, Alec ne crachait jamais sur une bonne bière, et encore moins au vu de l’ascension qu’ils avaient entrepris pour rejoindre la salle du grand pope, ils restèrent une bonne demi-heure, ce qui était largement suffisant pour se reposer en profitant de la boisson. Traverser ainsi tous ces temples vides fit prendre conscience au chevalier de bronze le manque de chevaliers d’or dans leurs rangs. Mais à part prier pour que tout se passe bien, il ne pouvait pas faire grand chose pour ça.
Finalement, ils arrivèrent dans la salle du Grand Pope, et Helios poussa les lourdes portes sans prendre le temps de frapper pour annoncer son entrée. Alec le suivit en jetant un regard alentour pour admirer la pièce. Finalement, il porta son attention sur les chevaliers présents : le chevalier des poissons qu’il avait rencontré un peu plus tôt au temple du bélier, et deux chevaliers d’argent, probablement ceux qu’il avait dut soigner. Mais aucun signe du Grand Pope. Mais il n’eut pas le temps de demander où il était car Helios le devança en demandant où se trouvait Ephraem avant de dire en lançant le bronze d’un air niais qu’il espérait être accueilli en fête et en acclamations. L’américain le dévisagea un moment avant de souffler :


« Attends… C’est Ephraem le pope ?!

S’il y avait bien une personne qu’il ne se serait jamais attendu à voir pope, c’était bien lui, il avait peine à se dire que l’enfant qui lui avait dit que les autres n’étaient qu’une gêne pour lui puisse aujourd’hui être pope.

-He bien, on dirait que la vie n’a pas fini de me réserver des surprises !

Commenta t-il avec humour avant de se tourner vers les autres :

- Où est-il donc ce petit cachotier à présent ? Quand je pense qu’il ne m’a même pas soufflé un mot là-dessus ! Moi qui pensait que nous étions amis !

Fit-il d’un ton faussement dramatique. Bon, d’accord, à aucun moment l’intéressé ne l’avait reconnu comme son ami, mais c’était bien plus drôle ainsi.

-Nan, plus sérieusement, s’il nous a fait venir ici je m’attendais à ce qu’il nous attende quand même. On a peut être été trop long ?

Bon, d’accord, prendre une demi-heure de pause pour boire une bière alors qu’on leur avait demandé de venir n’était peut être pas l’idée du siècle, mais c’est qu’il aurait eu soif en arrivant à destination sans ça.
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L'homme assit sur le trône du Pope se leva lentement et ôta le casque lié à la haute fonction qu'il devrait avoir. Il avait été choisi par Ephraëm mais ne pouvait se résoudre à accepter le poste.

Il posa le casque sur le trône et s'avança vers les chevaliers qui venaient d'arriver.

- "Bienvenue ici mes amis. Ephraem était effectivement le grand Pope jusqu'à quelques heures mais il a choisi de ne pas conserver le titre. Il souhaitait que je le remplace, le temps de trouver un nouveau Pope qui ne fasse pas que de la figuration à ce poste mais je ne peux m'y résoudre. D'autres seraient bien plus aptes que moi. "

Le chevalier retira la cape de Pope qu'il portait encore et lança sur le fauteuil. Il ne s'y sera assis que quelques heures au final...

- "Ephraem m'a aussi transmis un message pour les Chevaliers : Poséidon n'est plus à la tête de ses troupes. Il est probable que ce soit le bon moment pour agir et choisir notre voie. "
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Aidé par le chevalier d’or, Orion ne fit pas le difficile et bu le breuvage qui lui était tendu. Il était certes amère mais préparé avec connaissance et dextérité, alors que le jeune homme en avait connu qui était fait avec les pieds. Enfin, cela ne l’empêcha pas de grimacer en avalant le liquide. Dans un soupir souriant, il remercia le chevalier pour enfin se laisser bercer par les effets de toutes ces plantes.
Du repos, c’est qu’on lui prescrivait alors qu’il avait l’impression d’avoir déjà dormit deux nuits. Mais soit, un corps bâti comme le sien et doué de récupération rapide sait écouter ceux qui savent, et c’est sans doute pour cela qu’il guérie chaque fois si vite. Etendu sur le dos, sur le sol de pierre froide, il laissa ses yeux se clore et essaya de ne penser à rien.
Chose facile sur un lit d’hôpital, au calme, mais ce l’est beaucoup moins lorsque le lieu s’en trouve visité pour diverses raisons tel qu’une réunion extraordinaire du sanctuaire. Deux nouveaux chevaliers s’invitèrent à la fête, apparemment en joie. Le géant, dans son repos, en fut contrarié, puis se dit ensuite que c’est lui qui n’était pas à sa place dans le temple du pope. La question était plutôt de savoir pourquoi il avait atterri là.

Au final, il n’écouta les annonces que d’une oreille distraite puisque de toute façon, il n’était ni en état d’enregistrer quoique ce soit et ne comprenait pas grand-chose à la situation pour commencer. Il aurait voulu s’éclipser ou ne serait-ce que se redresser pour faire bonne figure, mais on le lui avait interdit.
Silencieux dans son coin, il se contenterait d’attendre qu’on l’interpelle.
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Quand l’herboriste avait prescrit du repos à son patient, il ne s’était pas attendu à ce que celui-ci se repose là où il était, à même le sol. Il avait plutôt pensé qu’il allait s’asseoir dès que ses soins auraient fait effet, le temps de la réunion, avant de partir se reposer dans un endroit plus confortable, comme dans un lit par exemple, s’il en avait la possibilité. Cependant, Apollon le laissa faire, réprimant une œillade amusée vers le chevalier d’argent. Peut importe l’âge, l’expérience, la maturité ou la carrure des gens, quand ils étaient ses patients, il les voyait comme des enfants attendrissants, et les chevaliers ne dérogeaient pas à la règle.
Finalement, il fallut attendre une demi-heure pour que les chevaliers demandés par Vargas n’arrivent. Lorsque qu’il vit le chevalier d’or et celui de bronze, il lui fallut un petit moment pour remettre des noms sur leurs visages. Il les avait rencontré un peu plus tôt mais si peu de temps qu’il n’avait pas vraiment d’opinion à leur égard si ce n’est qu’ils semblaient tous deux plutôt bons vivants.
L’herboriste les écouta sans mot dire, puis, après que Vargas ai transmis le message que lui avait laissé le précédent Pope, il s’approcha d’Orion et posa une main sur son épaule pour lui souffler :


Si tu veux te redresser pour participer à la réunion, tu peux tu sais ? Si tu te sens en état du moins.

Il pivota ensuite vers les deux nouveaux arrivants. Il n’avait pas grand-chose à dire, il n’était pas vraiment du genre à s’impliquer ou donner son opinion dans ce genre de situation, il avait toujours préféré rester dans son coin et s’occuper des blessés. Sans compter qu’il était ici depuis si peu de temps que la situation lui échappait un peu, il n’était pas sûr de saisir toutes les subtilités de ce qui était en train de se passer.
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- Trop long ? Non mais attend, on dit pas : plus c’est long, plus c’est bon ? Tu veux dire que toutes ces années on m’aurait menti ?

Hélios repartit dans l’une de ses pitreries habituelles, se prenant la tête entre les mains pour faire croire qu’il vivait un drame.

- Mais bon passons sur cette déconvenue, si vous le voulez bien.

Semblant se remettre rapidement, Hélios regarda en direction du trône du Pope. Un homme s’y trouvait mais il avança rapidement vers eux. La Balance vit rapidement qu’il ne s’agissait pas d’Ephraem mais d’un autre Saint. Ils apprirent donc que le Taureau avait laissé tomber le poste de Popre et qu’il espérait qu’ils en trouvent un autre rapidement. C’était pas spécialement une bonne nouvelle vu les évènements qui se produisaient dans le monde en ce moment mais bon, ils seraient bien obligés de faire avec.

- Donc s’il n’y a plus de Pope, je me suis cassé la tête à grimper jusqu’ici pour rien ? Vous auriez quand même pu m’avertir avant mais bon de l’exercice me fait pas de mal car je crois que j'ai pris quelques kilos, j'aurais sûrement cassé une balance dans peu de temps.

Le Saint rit de sa propre blague et porta son attention sur les deux autres Saints présents en plus d’Alec. L’un des deux était le chevalier d’or des Poissons qu’il avait vu en bas du Sanctuaire, le seconde lui était inconnu mais semblait avoir connu des jours meilleurs. Il s’avança vers eux, affichant sa tête de farfelu.

- Dis donc mon gars, t’as l’air d’avoir dérouillé. Il t’est arrivé quoi ? Ha au fait, moi c’est Hélios la Balance dorée.

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Le chevalier de bronze lança une œillade amusé à son collègue d’or :

« He bien vois tu cher camarade, tout dépend du sujet. Tu avoueras qu’il est plus agréable d’être vite débarrassé d’une bonne grosse grippe que de la trainer pendant tout un mois.

Lui répondit t-il, une pointe d’humour dans la voix, avant de porter son attention sur l’homme qui était assis sur le trône du pope. Quand il hôta son casque, l’américain haussa un sourcil. Certes, la dernière fois qu’il avait vu Ephraem ne remontait pas à la veille mais tout de même, l’homme se tenant face à lui ne correspondait pas aux souvenirs qu’il avait de l’intéressé. Cependant, le mystère fut rapidement élucidé quand l’homme leur expliqua pourquoi il les avait fait venir.

- …. Tu veux dire que j’apprend dans la même journée. Pire, dans la même minute, d’abord qu’Ephraem est Pope, puis qu’il à abandonné son poste ? Wow ! Vous en avez d’autre des comme ça ? Ca va être quoi la prochaine nouvelle ? Que la déesse Athéna est en fait ma fille ?

Non pas qu’Alec ai une fille, mais la nouvelle en serait justement d’autant plus surprenante. Cependant, apprendre qu’ils se retrouvaient sans dirigeant n’était pas sans l’inquiéter, et il espérait que la situation se réglerait rapidement. Cependant, il n’en montra rien, gardant son éternel air détaché et rieur. D’ailleurs, il s’approcha d’Helios et posa une main sur son épaule pour déclarer avec un grand sourire :

- Oh, mais ne t’en fais pas pour ton poids cher Helios. L’important, c’est que tu as les yeux revolver.

Était-il sérieux ou non ? Difficile à dire avec sa fâcheuse tendance à être très sérieux dans ses bouffonnades. Et, au vu du personnage, il pouvait aussi bien draguer ouvertement le chevalier de la balance que simplement rebondir sur sa remarque avec humour.
Puis, portant sur attention sur le chevalier étendu au sol, il se présenta à son tour.


-Je suis Alec, d’Andromède.

Puis, une lueur d’inquiétude et de peine vint chasser pendant un instant l’éclat de joie qui semblait si indétrônable un instant plus tôt.

-Ca va aller pour toi mon vieux ? On dirait que t’as passé un sale quart d’heure…"

Pas besoin d’être un génie pour comprendre que c’était la raison pour laquelle le chevalier des poissons avait été appelé quand ils étaient tous réunis dans la maison du bélier. Et qu’il avait donc reçu des soins. Alec réprima un frisson en imaginant l’état dans lequel il devait se trouver avant ça. Voilà la raison pour laquelle il avait choisit une voix pacifique. Peu importe qui, l’idée de vivre en sachant qu’il pouvait avoir laissé derrière lui des personnes dans cet état- voir pire- lui retournait l’estomac. Sans compter que sa forte empathie émotionnelle avait facilement raison de lui s’il se lassait à penser à leurs proches.
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Orion
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Avec l’aval du chevalier d’or qui l’avait guérie, Orion put se lever. Il grinça certes un peu des dents dans l’effort, mais la douleur était supportable. Une fois bien droit, il se senti à l’aise mais ne s’aventura pas à quelques étirement hasardeux ou palpation aveugle. Il faisait confiance à la médecine qu’on lui avait prodiguée et ne voulait pas gêner l’action des onguents qu’on avait appliqués sur son corps. Il ne put qu’admettre l’efficacité de ces dernières. Plus aucune plaie ne saignait et la plupart de ses maux s’étaient tuent.

Loin de fanfaronner, son visage s’étira d’un sourire innocent et satisfait de pouvoir se dresser comme le colosse qu’il était. Les deux chevaliers qui étaient apparu purent venir s’inquiéter de son état et se présenter.

« Je suis Orion, chevalier d’argent. Mais ne faites pas cette là, j’ai connue mieux, il est vrai, mais j’ai connue pire !
Un Léviathan nous est passée dessus à Paris, j’ai bien peur de n’avoir servie à rien, je ne crois pas lui avoir couleur la moindre goutte de sueur ! »


Dit-il en éclatant de rire. Une défaite cuisante n’arriverait probablement jamais à marquer son esprit simple.

« Je ne me souvient pas de la fin de notre affrontement, mais Ephraem était sur les lieux. C’est surement lui qui a fini par repousser l’agresseur avant de nous ramener au sanctuaire. Triste nouvelle de le voir abandonner sa tâche, je l’apprends en même temps que vous … »

La déception marqua à peine son visage. Il s’imaginait facilement que le chevalier du Taureau avait ses raisons et savait ce qu’il faisait, aucun reproche ne pouvait lui être fait donc.

Il se tu, et se rendit compte que sa mâchoire ne l’avait pas fait souffrir en parlant, enfin, pas de quoi le faire grimacer. Il put lâcher un long soupir soulagé qui, lui par contre, firent grincer des côtes encore peu stables mais il put se retenir pour ne pas interloquer ses paires. Il inclina la tête vers son bienfaiteur et lui montra son visage serein, sincère et reconnaissant. Il ne trouva pas les mots pour le remercier et oublia de le faire, même gauchement. Son silence était un peu mal venu, mais son attitude ne laissait aucun doute sur l’ampleur de sa gratitude.
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L’annonce du départ du Pope ne sembla pas avoir d’effet sur les deux nouveaux arrivants. Apollon fut impressionné par leur capacité à garder le sourire dans ce genre de situation. Au vu des derniers évènements, l’annonce de la démission du Pope n’était pas pour rassurer l’herboriste qui se demandait comment les choses allaient se dérouler à présent, si tout allait bien passer. Il priait pour que la situation se règle sans encombre, mais rien n’était sûr pour le moment.
Son patient sembla ravis de pouvoir enfin se lever et le chevalier des poissons le fixa un long moment pour s’assurer qu’il était suffisamment remis. Sans en être orgueilleux, Apollon était plutôt fier de ses talents de soigneurs et il ne pouvait qu’admirer une nouvelle fois les effets de ses soins. Le chevalier avait clairement vu des jours meilleurs, mais l’anglais voyait bien qu’il se portait nettement mieux qu’a son arrivée. Rassuré, il s’arracha à son observation pour écouter ce qui se disait.
Alec et Helios s’étaient présentés à Orion et s’étaient enquis de son état. Apollon écouta le chevalier d’argent d’une oreille distraite, il n’avait pas besoin de porter une réelle attention à sa réponse pour savoir à vu d’œil que son corps était encore endolorie mais qu’il parvenait à e supporter.
Orion le remercia ensuite d’un mouvement de la tête silencieux auquel l’herboriste répondit en inclinant le chef à son tour. Peu lui importait que le chevalier lui témoigne de sa gratitude à haute voix ou non. En fait, peu lui importait qu’on lui témoigne de la gratitude tout court. La satisfaction de voir ses patients se porter mieux lui était amplement suffisante.


« Je ne connais pas cet Ephraem, mais s’il à décidé de démissionner de son poste de Pope, alors je lui fait confiance, je suppose qu’il sait ce qu’il fait. Il ne doit pas être Pope par hasard. En outre, j’espère qu’on trouvera rapidement un remplaçant.

Il fixa tour à tour les chevaliers présents. Malgré les dernières nouvelles ils semblaient garder le moral. Même Orion, malgré la rouste qu’il venait de subir, parvenait encore à éclater de rire. Peut être Apollon était il d’un naturel trop inquiet, peut être devrait il prendre exemple sur eux et se détendre un peu, parvenir à plaisanter avec eux en dépit des événements.


-Sur ce, je me dois de vous laissez messieurs. J'ai des remèdes à préparer et des insectes à m'occuper. Au revoir

Puis, il tourna les talons et partit pour rejoindre son propre temple.
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Orion… Chevalier, ben d’Orion. Quoi de plus logique en fait ? Hélios faillit rire de cette simple pensée mais déjà le chevalier d’argent s’esclaffait, il ne voulait donc pas copier.

- Ouais c’est vite dit ça Alec. Person quand j’ai la grippe je reste au lit, et vois-tu j’aime bien rester au lit. Ca m’évite de me retrouver dans le même état que notre ami.

Un sourire benêt étirait encore les lèvres de la Balance et il s’élargit encore plus lorsqu’il entendit le commentaire de l’Andromède sur les nouvelles du jour.

- Et ben dis donc, ça a l’air de peser lourd un Léviathan. T’as vu ta tête mon pote ? Bon l’important c’est pas d’avoir toutes ses dents mais quand même, tu vas pas pouvoir pêcho grand monde avec cette face.
Dans tous les cas, t’inquiète pas pour Ephounet, il aime bien se balader et puis, en tant que Pope, il ne s’est jamais trop fait remarqué on verra pas la différence (mr Red le retour )


Le Poisson n’avait pas trop parlé et partit du palais aussi vite qu’il était parti du temps du bélier. Cet « homme » ne devait pas trop aimer la compagnie. Chacun était comme il voulait, Hélios était bien le dernier à pouvoir juger quelqu’un.

Alors qu’Apollon était à peine parti, un Cosmos étranger se fit ressentir et quelques secondes après, les portes du palais du Pope s’ouvrirent prestement.

– Messeigneurs ! Un Spectre est au Sanctuaire et il s’en prend à nos soldats.

Le garde était tout essoufflé, pas étonnant s’il venait de se taper la monter des maisons. Non, en y réfléchissant Hélios se dit qu’il n’aurait jamais eu le temps de faire tout le trajet depuis qu’il avait ressenti le cosmos hostile. Les gardes avaient surement un moyen de communiquer entre eux. Bon ok, c’était un détail purement inutile en l’état et à l’instant précis ou le Saint y pensait alors qu’un danger colossal, enfin pas que les Spectres soient vraiment des dangers colossaux mais quand même, certains d’entre eux avaient une masse plus que dangereuses pour les structures des différents temples dont l’architecture était vieillissante et ne résisterait surement pas au passage de troupe de gros plein de soupe sans cervelles qui composaient les rangs des armées d’Hadès, mais il revêtait une importance toute particulière pour Hélios qui se dit qu’il aurait pu utiliser ce type de communication plutôt que de se taper toutes les marches pour rejoindre le palais du Pope, surtout que la personne qu’il venait y voir n’y était pas et que seulement deux chevalier en miettes s’y trouvaient pour l’accueillir. Enfin bref, tout ça pour dire :

- Mince alors, je viens juste de les mettre en fuite et les voilà qui en redemande ? Sont maso ou quoi ?

Le garde ne trouva rien à répondre naturellement et Hélios haussa les épaules pour lui signifier qu’il en avait fini avec lui. La Balance regarda autour de lui : un chevalier de bronze un peu farfelu et un chevalier d’agent plus mort que vif… Ouais, dommage que le Poisson soit parti en fait. Restait aussi le Bélier qui devait encore tailler une bavette avec des émissaires d’autres camps. Bon, trois chevaliers d’or c’était mieux que rien pour arrêter les Spectres mais pour l’heure, Hélios se rendait bien compte qu’il était le seul présent dans cette salle qui pourrait intervenir.

- Bon, ben pas que ça m’enchante, mais je vais devoir m’y coller de nouveau. Halala, ce que c’est dur d’être un héros quand même. Tous ces fans qui vont vouloir se jeter sur moi lorsque je les aurais sauvés des griffes des méchants Spectres.

Il rit de nouveau bêtement de sa plaisanterie.

- A moins que vous souhaitiez m’accompagner dans des combats sanglants, je vais prendre aussi congés de vous.

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