Saint Seiya
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Ntikuma
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Ntikuma
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Malgré tout leur travail, la pression se refusait à quitter leurs épaules. Les trois forgerons avaient traîné leur carcasse fatiguée jusqu'à un hôtel de New York pour y passer la nuit, du moins ce qu'il en restait, mais le plus vieux d'entre eux, Lou, s'était comme à son habitude levé aux petites heures du matin pour allumer la télé et regarder les nouvelles. En voyant le message qui passait en boucle sur toutes les chaînes, le vieillard avait hurlé si fort qu'il avait sans doute éveillé tout l'étage, mais surtout son collègue et son patron, qui bondirent sur leurs pieds en entendant ses jurons. Et si observer à leur tour les déclarations médiatiques n'était pas suffisant pour bien les tirer de leur torpeur, la soudaine agitation dans les rues non loin ferait carrément office d'une douche froide. Les artisans ne pouvaient peut-être pas imaginer la tollé mondiale qui était en train de se produire, mais ils pouvaient très bien comprendre qu'ils se trouvaient au dernier endroit où Reagan avait été aperçu et que bien des gens savaient qu'il y avait encore un Chevalier Noir en ville. Décidément pas la conclusion qu'ils espéraient à leur petite mission.
Et par le temps qu'ils arrivent à se faufiler hors de l'hôtel pour rejoindre leur jet, un silence de mort régnait sur le centre-ville. Avant même qu'ils ne rejoignent Death Queen Island, ils avaient assisté à la riposte de l'Oiseau du Paradis grâce au téléphone du pilote, mais étaient trop las pour s'indigner, cette fois. Ntikuma s'était contenté d'enfouir son visage masqué entre ses mains, dans un signe de découragement des plus absolus, et Matsuda s'était contenté de lui tapoter le dos en guise de réconfort.

-C'est pas de chance... Vous verrez, ça ira mieux dès qu'on sera rentrés à la maison.

...

-Et depuis quand elle est là-dedans?

-Des semaines. Son père nous en a parlé, il espérait trouver un autre Chevalier Noir pour aider, mais depuis tout le monde est au courant. Dakota passe la voir souvent, mais elle est bien malade, et ils ont installé une putain de potence...

Inhumain. Monstrueux, dégoûtant, et bien d’autres mots qu’il ne pouvait penser que dans sa langue natale. La pauvre gamine n’était plus qu’une loque vivante à la peau rendue grise par la maladie et le manque de lumière, aux yeux cernés et aux joues creuses. Son front était brûlant de fièvre, et lorsqu’elle tenta de dire quelques mots au forgeron elle fut prise d’une quinte de toux qui l’empêcha de parler. Tout en créant quelques jeux de lumière pour tenter de la rassurer, Ntikuma fit courir ses doigts sur le verrou de la cellule, dans l’espoir de trouver une façon de l’ouvrir. Avec un peu de temps, ça pouvait se faire, mais s’il fallait que le garde s’en aperçoive… Et quand le petit être avait voulu faire usage de son autorité pour réclamer la clé et la libération de l’enfant, le péon avait refusé, en expliquant d’une voix morne que la fillette ne pouvait partir, sous ordre de Reagan. Évidemment. Évidemment! Et comment pensait-il justifier ça?!

En retournant consulter ses employés, l’Ashanti pointa la gamine, puis fit mine d’ouvrir une porte et pointa vers la sortie. Matsuda hocha la tête tout de suite, mais Jerry, qui avait eu à délivrer la mauvaise nouvelle, réfléchit plus longuement avant d’ajouter son grain de sel.

-Ce serait n’importe qui d’autre, et peut-être qu’il écouterait… mais là c’est vous, donc y a rien à faire. Il faudrait qu’on trouve quelqu’un d’autre…

-Déjà essayé. On a personne. Non Ntikuma, je dis pas qu’on abandonne! Juste qu’il faut trouver autre chose!

Et c’est là que la chance leur sourit, bien qu’ils ne le réalisent pas encore : un motard au casque en forme de crâne fit éruption dans la prison, bousculant les alchimistes avant de s’arrêter de justesse devant l’Araignée, dont l’armure noire parvenait encore à renvoyer quelques reflets de la lumière extérieure.

-Euh… Pardon Monsieur… Madame…

-Ntikuma.

-Oui, oui. Si vous voulez m’excuser, je viens chercher la petite…

Les artisans se dépêchèrent de l’aider à ouvrir la porte de la cellule, et Ntikuma partit devant pour aider la gamine à se relever, pendant que le motard restait en retrait à regarder la scène d’un air de plus en plus attristé. Les pauvres, ils ne se doutaient de rien…

-Qu’est-ce qui s’est passé, qui la laisse sortir?

-Ben… c’est Monsieur Reagan, mais je la ramène pas chez elle. Je dois l’amener à la caserne récupérer son père.

-La caserne?

Mais le péon ne s’embarrassa pas d’explications, et l’Ashanti pu voir la culpabilité dans ses yeux. Quand le motard voulu s’approcher pour attraper le bras de la fillette, le petit être s’interposa, et ce fut suffisant pour arrêter le serviteur qui n’osait pas tenir tête à un Black Knight, mais il avait encore une mission bien disgracieuse à remplir…

-Il… son père… il l’a…

Oh bordel. Comment en était-il arrivé là? Pas qu’il ait jamais été un enfant de cœur, mais la cruauté de Reagan l’avait plongé dans une interrogation et une honte qu’il n’avait jamais ressenti avant. Et vu la tête des forgerons, ils n’étaient pas bien impressionnés, plutôt sous le choc de voir que quelqu’un d’autre avait subi les foudres du flamboyant mercenaire.
Sauf le petit encapé. Non seulement à cause de son masque, qui ne permettait pas de déchiffrer son expression, mais il y avait quelque chose dans sa posture et son énergie, une aura bien plus sereine qui semblait attendre qu’il crache le morceau. Et pourtant, il n’en fit rien, se contentant d’adresser quelques signes à ses employés, qui ouvrirent grand les yeux.

-Attendez, on va quand même pas… OK, mais à la moindre emmerde, vous faites signe et on vient vous chercher.

-Qu’est-ce qu’il a dit?

-Il dit qu’il vient avec toi. Et que nous on rentre l’attendre au Labo.
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