Saint Seiya
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[Entraînement] Le rugissement du Lion contre l'orgueil de l'Ecu
PNJ Athéna
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Hrp : Finalement, je n’ai pas envie de te faire seulement trois lignes à Rodorio, donc tu vas avoir le tout à la Palestre ^^

Un rapport étrange venait d’arriver sur le bureau du directeur de la Palestre. L’homme, un vieux russe de plus de quatre-vingts ans, se leva en apprenant la nouvelle. Un nouveau chevalier d’or du Lion avait été choisi, mais celui-ci ne contrôlait absolument pas ses pouvoirs. Ce n’était pas la première fois qu’un éveillé se retrouvait avec une puissance telle, qu’il ne pouvait la contenir, mais s’était une première que l’armure aille le chercher directement, alors qu’il ne contrôlait rien. Hippolyte eut un rire joyeux, se disant qu’il allait pouvoir s’amuser un peu finalement.

Un garde du Sanctuaire reçu l’instruction d’aller chercher le jeune homme à Rodorio. D’après les informations reçu, le nouveau Lion avait vingt-cinq ans, était originaire d’Egypte et avait une crinière blonde. Avec ceci, le garde ne prit pas longtemps à retrouver le chevalier.

- Le directeur de la Palestre m’envoi vous chercher. Si vous voulez bien prendre la peine de me suivre.

Le garde conduisit le jeune homme sur l’île où se trouvait l’école formant les futurs Saints, avant de laisser un second garde le conduire jusqu’au bureau du directeur. En entrant dans la pièce, le blondinet pourrait voir une bouteille de vodka entamait sur le bureau, une boîte de cigarette extrêmement chère et un vieil homme lui souriant.

- Bienvenu à toi. Tu permets que je te tutoie ? Enfin… on s’en fiche, tu n’as pas le choix de toute façon et tu devras faire de même. Le dernier à m’avoir vouvoyé était un sale gosse, qui ose porter une armure d’or maintenant… satané Gémeaux va…

L’homme désigna un siège devant son bureau, avant de proposer un verre de vodka et un cigare au nouveau venu. Il planta ensuite ses yeux perçant dans ceux du Lion, cherchant à comprendre comment il fonctionnait. En un rien de temps, il cerna le personnage et se décida enfin à se présenter.

- Je suis Maslow Hippolyte, fondateur de la Palestre et formateur depuis les années soixante. Eh oui mon p’tit, j’ai plus de quatre-vingt-six ans et je suis encore capable de mettre une branlée aux petits jeunes, même à un apprenti chevalier d’or. Alors on va faire simple, tu n’es pas le premier à arriver avec un pouvoir destructeur colossal, j’ai vu passer beaucoup de monde ici, dont le chevalier d’or du Taureau, capable de t’envoyer en orbite d’un claquement de doigts, ou encore son maître, le chevalier d’or des Gémeaux, qui pourrait te transformer en apéricube, avant de les réduire en poussière.

Le vieil homme se dressa de toute sa carrure, deux mètres vingt de muscle recouvrant de son ombre le jeune homme.

- On va faire simple, comme tu es plutôt âgé, nous allons juste faire l’entraînement au cosmos. Pour le combat pur, tu devras te débrouiller seul, je n’ai pas que ça à faire non plus. Si mes informations sont bonnes, tu possèdes l’armure du Lion, un ancien disciple du Sagittaire comme moi devrait donc faire l’affaire. Maintenant, suis moi.

Le directeur se dirigea dans l’arène, un endroit particulier de la Palestre, où les apprentis se battaient généralement pour l’obtention de leurs armures. Hippolyte ayant prévu l’entraînement plus tôt, des mannequins d’entraînements se tenaient à un bout de l’arène, le vieil homme s’installant à l’opposé.

- C’est ici que le Taureau à gagner son armure, également ici que son maître l’a balancé dans une illusion pour le forcer à contrôler son pouvoir et toujours ici qu’il a privé l’un des apprentis de ses jambes en arrivant. Autant te le dire, on a l’habitude des fortes têtes et des pouvoirs qui dérailles. Mais il avait une excuse, le gosse n’avait que dix ans quand il est arrivé ici, alors que toi tu en as vingt-cinq.

Le colosse se plaça face aux mannequins, augmentant son cosmos.

- Ta première épreuve sera de me montrer ton pouvoir. Tu vas voir, c’est super simple, tu augmentes ta cosmo-énergie, comme je le fais. Tu vises la cible… et pas comme un gosse de fête foraine visant un ballon. Et tu balances la sauce.

D’un mouvement du poing, une colonne de lumière jaillie vers le premier mannequin. Le coup était précis, ne faisant que décapiter la tête du pantin de bois.

- Hum… je me fais vieux… j’avais visé entre les deux yeux. Bon pas grave, tu as compris le principe ? Tu fais ce que tu veux, tu le crames, tu le gèles, tu l’exploses, tu l’écrases, tu en fais ce que tu veux, du moment que j’ai un aperçu de ton pouvoir et de ta puissance.
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Azir
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HRP : j'ai l'accord d'Eph pour utiliser ponctuellement le PNJ ^^


Des plans de fuite et un ennui monstrueux commençaient à envahir l'esprit d'Azir, quand enfin après ce qui devait être une ou deux heures de solitude un garde vint à sa rencontre. L'homme se présenta sobrement, expliqua qu'il devait l'emmener voir le fameux messie qui expliquerait tout ce qu'il devait savoir. Il ne fit aucun commentaire sur le bout de maisonnette effondré en petits fagots de bois, mais le futur Lion n'avait pas manqué le temps d'arrêt dans sa marche lorsqu'il avait aperçu les dégâts.

Satisfait de pouvoir bouger un peu, Azir profita de la petite équipée pour admirer le paysage. Il songea qu'au moins le "kidnapping" lui permettait de faire un peu de tourisme à l’œil, et les pays riches d'une culture antique comme la Grèce le fascinaient depuis tout jeune, pour ne pas dire depuis toujours.

Ils parvinrent finalement sur une île, la fameuse Palestre dont Azir n'avait jamais entendu parler jusque-là, qui portait les stigmates de nombreux entraînements. Et vu les stigmates en question, le blondinet se demanda si ce n'était pas un nom de code pour une base militaire testant ds missiles nucléaires... Des cratères, des morceaux de colonnes effondrés, une végétation à peine sortie de terre laissant suggérer que l'endroit avait récemment brûlé, etc.

Un garde plus tard, le natif de Pi-Ramsès se retrouva devant un vieil homme qui tenait plus de l'armoire à glace des films de mafia russe que d'un honorable directeur de centre de sport. La vodka et les cigares firent craindre le pire au blondinet quant à la santé -et la santé mentale- de son hôte, lequel engagea directement la conversation sans lui laisser en placer une. Il parla sans détours d'un certain Taureau et d'un Gémeau, comme si évidemment Azir savait de qui il s'agissait le plus naturellement du monde. Et il aimait visiblement s'entendre parler, le vieux. Ses yeux se mirent aussi à le scruter, et bien que mal à l'aise, le jeune homme soutint son regard. Un début d'agacement noyé dans l'incompréhension totale rendait ses iris améthystes alertes, de plus en plus farouches.

"Un pouvoir destructeur colos... ?"

Il abusait des cigares là ! Depuis quand Azir possédait-il un pouvoir destructeur ?! Et COLOSSAL en plus ? Au moment où il prendrait la parole, le Niçois le remettrait à sa place, prendrait ses clics et ses clacs, puis quitterait cet asile de fous. Il le pouvait... pas vrai ? Le seul problème c'était ce... géant trop bavard. Mais après tout, David gagnait contre Goliath.

"Moi, âgé ?! Je vous trouve mal placé pour dire ça, papy ! Et c'est quoi le co..."

Azir s'interrompit en croisant le regard courroucé d’Hippolyte, sans être tout à fait certain de savoir si le vouvoiement l'avait plus énervé que la pique sur son âge ou l'inverse. Plutôt impressionné par la carrure du bonhomme, il ne poursuivit pas sa phrase mais n'en pensait pas moins. Et il finirait par le lui dire, quitte à se prendre une bonne dérouillée. Les Grecs ne le tueraient pas. Sinon ils ne l'auraient pas amené sur l'île alors que l'un d'eux avait eu cents fois l'occasion de l'empoisonner.

Le calme revint pour quelques minutes, tandis qu'il suivait docilement son guide jusqu'à une sorte d'arène antique, remarquablement entretenue -et plus neuve qu'elle n'aurait dû l'être-, où le croûton reparla des deux légendes locales, puis de cosmos, mais surtout d'une épreuve. Azir devait s'être endormi debout l'espace de 2 secondes, car il ne se rappelait pas avoir entendu qu'il devait passer une épreuve ou quoi que ce fut du même ordre. Le pauvre mannequin décapité le dissuada de discuter l'ordre, mais il fut bien forcé de reconnaître que même avec toute la bonne volonté du monde, il n'avait pas la moindre idée de ce qu'il devait faire.
Ses yeux passèrent du mannequin au vieil homme, du vieil homme au mannequin, puis il posa les mains sur les hanches.

"Je vais peut-être enfin pouvoir parler et être écouté ! Déjà, vous me parlez tous d'être chevalier, que l'armure m'a choisi et que j'ai de grands pouvoirs ! Moi je veux bien, ce serait génial, je suis Superman et je joue même pas dans un film, sauf que j'ai strictement aucune idée de ce dont vous êtes en train de me parler et de ce que vous attendez de moi ! Le cosmos ? La cosmo-énergie ? Jamais entendu parler ! Et mon "pouvoir destructeur colossal", je suis désolé mais je le connais pas plus que vous ! Je me suis réveillé un matin, comme tous les autres matins, et en me rasant je me suis coupé, mais l'entaille s'est refermée toute seule ! Mon pouvoir si j'en ai un, ce serait ça ! Je suis pas bien sûr de pouvoir soigner un mannequin que vous venez de décapiter par le force de... de j'en sais rien en fait. C'est une caméra cachée c'est ça ? Je suis au milieu d'une GROSSE blague et vous cherchez à me faire flipper ! Je vous préviens j'ai des potes qui s'amusent à ça depuis bien longtemps, ils ont peut-être pas votre budget mais je suis plutôt vacciné en matière de blagues pourries de ce genre !"

Se sentant prêt à menacer l'armoire à glace de poursuites judiciaires une fois le jeu terminé, Azir eut comme un léger doute quand celui-ci leva la main dans sa direction. Avec une extrême lenteur, comme s'il voulait capter son attention. Le jeune Lion se laissa piéger, persuadé qu'il remportait une victoire oratoire et qu'il allait lui désigner la caméra, mais l'entraîneur lui décocha une simple pichenette entre les deux yeux. Une pichenette qui l'envoya voler à l'autre bout de l'arène et percuter de plein fouet un gradin de pierre.
Le blondinet retomba au sol comme une poupée de chiffon, fourbu de douleur dans tout son corps alors que son soufflé coupé manquait. Là, ce ne pouvait pas être un effet spécial.

"Pu... tain..."

Doucement, il se redressa, fit fonctionner bras et jambes, dos, et enfin divers muscles. Étonnamment, il venait d'encaisser un vol plané de plus de vingt mètres sans la moindre facture, comme si le vieillard y était allé avec un centième de sa force à peine.
Celui-ci par ailleurs se rapprochait, aussi fallait-il se reprendre et s'enfuir au plus vite de cet enfer. Azir s'aida du mur, se remit debout. Même entier, il tremblait de douleur. C'est que c'était déjà pas mal de rester en un seul morceau après ce coup. Un éclat doré reflété par le soleil attira son attention un instant : sur un piédestal, comme pour l'encourager, l'armure du Lion "regardait" la scène. Donc s'il avait bien compris, cette armure lui appartenait puisqu'elle l'avait choisi ? Elle aurait été bien gentille de le recouvrir, là tout de suite, mais elle ne bougea pas d'un iota.

**Évidemment, pensa-t-il, si y'en a un assez con pour s'appeler Taureau et briser les jambes d'un apprenti, c'est pas moi en débarquant comme un simple touriste qui vais avoir une armure... Ça se mérite...**

Le directeur arrivait à son niveau, aussi se redressa-t-il assez droit pour faire bonne figure. Il leva les mains en signe de reddition et s'assura d'avoir quand même un angle de fuite, juste au cas où.

"Ok, ok, je veux bien essayer votre truc là, le cosmos. Je m'entraîne, je suis un chevalier, admettons. Comment je fais ? Je vous l'ai dit, de ce que j'en sais, mon pouvoir c'est soigner. Juste soigner. Et tant qu'à faire, ce serait bien si je pouvais soigner les autres, mais je suis pas sûr de savoir le faire..."

Complètement déboussolé, Azir tendit les mains en avant, imitant la posture qu'avait utilisé le Russe pour lancer son rayon de lumière. Il essaya d'imaginer un flux d'énergie sortir de ses mains et fuser au loin, mais rien se ne passa. Pas plus que sa douleur ne disparut grâce à son mystérieux don curatif.

"Allez, me fais pas faux-bon maintenant..."

Il essaya plusieurs fois, poussa des cris de guerre pour se donner contenance, frappa le vide de ses poings, mais le seul résultat qu'il obtint fut de fournir un spectacle totalement ridicule à l'entraîneur. Comme ce dernier s'approchait de nouveau, probablement pour utiliser la manière forte comme il l'avait suggéré plus tôt, Azir cessa ses tentatives d'explosion spontanée et se concentra plutôt à garder une distance de sécurité avec l'homme -sans se douter que ce dernier serait capable de le décapiter sans même qu'il s'en rendît compte avec sa vitesse surhumaine.
Plus rapidement que la première fois, Hippolyte s'apprêtait à frapper de nouveau avec force, mais cette fois le Lion vit venir et esquiva d'un pas de côté.

"Ah non, pas deux fois !"

Le directeur entrevit là un début de quelque chose, la vitesse du jeune chevalier ayant augmenté une infime fraction de secondes pour préserver son intégrité. C'est ainsi que l'entraînement commença pour de bon : sans trop comprendre pourquoi, Azir se retrouva poursuivi par un géant mafieux Russe de plus en plus décidé à lui mettre le grappin dessus -il cachait bien sa retenue, le fumier !-, qu'il esquivait de toutes les manières possibles et imaginables. Il passa son après-midi à rouler, esquiver, plonger, se baissa, courir. A manger le sable de l'arène aussi, mais à chaque fois il se releva, décidé à ne pas reproduire les mêmes erreurs de jugement. Dans son acharnement à garder intacte son intégrité physique, il oublia qu'il se trouvait ici contre son gré et se prit un peu au jeu du chat et de la souris.
Au bout de 4 heures de course-poursuite, sans eau ni la moindre pause, Azir tremblait d'épuisement. En face, l'homme semblait frais comme un gardon. C'est sûr que lui n'avait pas été obligé de parcourir l'espace à toute vitesse pour échapper à son agresseur, sous un soleil de plomb et avec des jambes presque deux fois plus courtes.
Le blondinet se rendit compte tout à coup qu'il avait perdu la partie : sa concentration diminuant inversement à sa fatigue, il avait oublié de prévoir une échappatoire, se retrouvait dos au mur de pierre et trop faible pour tenter une manœuvre de diversion. Il s'essuya les yeux, ne sachant plus vraiment si ses cils baignaient dans la transpiration ou dans des larmes d'impuissance. Il se souvenait jadis avoir souhaité devenir fort, quand il avait vu des centaines de personnes se faire frapper sans merci par l'armée, les émeutes, les cris, et plus récemment encore lorsque le camion avait fauché la Prom'.
Sous le coup de l'émotion, on pense souvent à des concepts ancrés dans notre esprit par les dessins animés, les séries télévisées, le cinéma... Devenir plus fort, venger ses proches, faire régner la justice, le pouvoir de l'amitié et de l'amour... Maintenant qu'il se trouvait aussi fragile qu'un ballot de paille face à une moissonneuse-batteuse, Azir pensait surtout à sa famille, à sa fin stupide, paumé sur une île loin de tout, avec un vieux schnoque illuminé et une armure capable de bouger toute seule.

**Et c'est tout ? Tu crains mon pauvre Azir... Essaie au moins de faire ça avec classe.**

Un écho lointain parvint à ses seules oreilles, comme une vague de bienveillance. Il ne sut comment il pouvait le dire, ni pourquoi, mais il sentait que l'armure lui parlait de nouveau, à sa manière. Hippolyte avançait toujours dans sa direction avec nonchalance, un cosmos très léger enveloppant ses poings de boxeur. Azir se figea, stupéfait. Il parvenait à voir cette énergie, comme avec les deux types de la maisonnette. La voir et la ressentir. Et c'était avec cette force extraordinaire qu'on allait achever, alors qu'il venait juste de la comprendre. Triste ironie.

Hippolyte s'élança, tel un cheval au galop, mais pourtant aux yeux du jeune Lion il parut infiniment lent, comme projeté en slow motion. Cela ne changeait rien au fait qu'il manquait de forces, mais il le prit comme une petite victoire, que personne ne verrait. Il s'abandonna à l'appel de l'armure, autant mourir agréablement.

La seconde qui suivit vit toute raison l'abandonner. Le directeur se rua sur un élève au début immobile, au point qu'il faillit arrêter net son assaut pour ne pas trop l'amocher, puis Azir bougea. Si vite qu'il devint un simple éclat de lumière même pour le directeur. Il réapparut face à face avec son adversaire, à quelques centimètres à peine de son visage. Les Crocs du Lion, fulgurants, s'abattirent avec violence sur son épaule directrice, l'envoyant voler à son tour à l'autre bout de l'arène, puis se répercutèrent sans ordre ni logique tout autour d'eux dans un grondement de tonnerre. Les colonnes de marbre cédèrent sous la pression, des sillons furent creusés dans le sable de l'arène, les gradins de bois explosèrent comme si on leur tirait dessus au fusil de combat, la présence du Cinquième Gardien dominant tout être qui passait dans les environs par sa prestance. En un instant son cosmos avait tout simplement explosé, puis plus rien.

Et de cela, le chevalier n'eut aucun souvenir, car il s'effondra inconscient sur le sol au milieu des décombres.
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(HRP ; Merci de me laisser rp avec vous mr Red le retour Bon, je ne vous demanderez pas de corriger tout mon poste mais juste les fautes les plus évidentes ou encore des erreurs dans ma manière d’écrire. Merci de votre aide ^^ )

Arrivée en Grèce après un long voyage, box de son armure sur son dos, le nouveau chevalier se permit un petit détour. Son maître, avant de le quitter, lui conseilla de faire un petit détour a la Palestre car il connaissait quelqu’un capable d’augmenter ca puissance offensive faible beaucoup plus vite que lui. Ariake avait lu quelque chose sur cet endroit, certains chevaliers d’or s’étais entraînés ici et avait acquis une puissance incroyable. Il s'était dit que s’étais parfait parce que ca défense était déjà surement plus élever de celle de n’importe qu’elle chevalier , spectre , marina ou encore dieu.
Ce n’est pas comme s'il n'avait pas l’habitude des cartes, mais là, la carte qui devait lui mener à la Palestre lui paru comme chinois. C’étais surement parce que c’étais une carte grec et non française. En plus de ça, rajouter la fatigue accumulée dans les derniers jours. Il a dormi dehors ayant vidée toutes ces économies durement gagnées lors de son premier voyage pour un billet d’avion, ça aurait été un peu dur a pied du Japon au Sanctuaire quand même. C’étais pas gagné. Il décida de demander son chemin au premier venu qui, comme par hasard, étais justement humain. Il s’approcha de l’homme qui devait avoir une trentaine d’années.

« Excusez moi Monsieur, puissiez-vous avoir l’honneur de me préciser le chemin vers la Palestre ? »
« La Palestre ? Je ne vois pas de quoi tu parles. »

Pff. En plus de le tutoyer, il ne pouvait pas l’aider. Les simples humains ne méritent pas son respect. Il essaya une autre personne, mais elle ne puit pas l’aider en plus. Surement des touristes ou que sais-je. En essayant d’étouffer ces pensées meurtrières qui lui passe par la tête, il eu une idée. La Palestre étant sur une île, il n’avait qu’a chercher de l’eau. Brillant, n’est-ce-pas ? Il commença ces recherches dans la ville jusqu’à ce qu’il tombe nez-à-nez avec le centre touristique des environs. Il passa quelques secondes à fixer le bâtiment en se trouvant bien stupide de ne pas y avoir pensé plutôt.
Il rentra dans le petit bâtiment. Une petite étagère avec diverses fleures pour seule décoration de l’entrée était placée a ça gauche. Il n’y avait que ca et le bureau de l’accueil dans cette petite pièce ronde, sans parler des nombreuses portes en arrières du bureau. Une jeune rousse à peine plus âgée qu’Ariake attendait derrière le bureau, désespérer. Son regard s’illumina dès qu’elle remarqua Ariake. Le prétentieux en déduit qu’il ne devait pas y avoir grand monde comme client. Mais pourquoi ? Il n’eu pas la gloire de continuer son interrogatoire personnel, la fille c’étais déjà mis a parler.

« καλωσόρισμα ! Bienvenue ! »
« Bonjour, je rechercherais là… »
« AH , FRANÇAIS ? MOI PAS BIEN PARLER FRANÇAIS. QUE MONSIEUR VEUT ? »
« Je rechercherais la Palestre. Si vo…»
« PALESTRE ? MOI BIEN CONNAITRE PALESTRE ! TOI VENIR AVEC MOI EN ARRIERE, MOI TE MONTRER MES CARTES ! »

Bref, la fille l’amena vers une salle complètement noir. Un noir si… noir qu’Ariake ne pouvait même pas percevoir des silhouettes. Il ressentait, par contre, la présence de deux Homme en plus d’Ariake et de la femme. Il comprit tout de suite pourquoi le bâtiment est si vide et qu’il n’y a personne, jamais ; c’étais devenu le repère d’une bande de voyous du coin. Sans intérêt. Ces soupçons se confirmassent assez vite.

« QUI A T’IL DANS LE DOS DE MONSIEUR ? MOI JUSTE CURIEUSE ! »


Pour rendre ce pathétique service à la ville, il se laissa prendre au jeu.

« Ceci est un instrument sportif qui vaut une fortune. Plus de 3 millions d’euros. Il faut que je l’amène a la Palestre.
« INTERESSANT ! »

Comme Ariake pouvait sans douter, les lumières jaillirent et deux garçons, armes blanches a la main, les épiais. Ces agresseurs commencèrent à le menacer et demanda de déposer l’instrument sur le sol. Un des garçons s’approcha et essaya de le prendre, mais sans succès. C’étais trop lourd pour lui.

« Mais que… Comment as-tu fais pour le soulever ? »
« Pour ton information, l’armure d’un Saint, chevalier d’Athéna, lui paraît légère alors que les êtres humains pathétiques comme vous n’arrivent même pas à la soulever. »

Ayant compris le pouvoir d’Ariake, ils paniquèrent. L’armure de l’Ecu s’ouvrit et explosa en morceau avant de venir s’enfiler a Ariake. Cette mesure n’étais absolument pas nécessaire contre des humains aussi faibles, mais Ariake adore paraitre supérieur au autre. Il bondit sur le premier homme, pétrifier par la peur. Sans difficulté, il lui prit son couteau et lui planta dans le cœur, il lança alors le couteau entre les yeux du deuxième homme. Ils l’avaient cherché. On ne menace pas un chevalier d’Athéna comme ca. La fille était déjà partit loin, Ariake avait la flemme de partir la chercher, l’histoire s’arrête là. Il désenfila son armure en insultant la vie pour ca chance extraordinaire. Sortant de là, il se rendit compte qu’il ne savait même pas ou se trouvait la Palestre. Ca patience fut récompenser enfin.

Il ressentit un cosmos puissant pendant un moment et ensuite, il disparut. Surement une attaque de chevalier qui devait provenir de la Palestre. Rempli d’espoirs, il suivit le cosmos qui se répétait de plus en plus vite. Arrivé sur l’île, il ne fit pas attention aux décors et se concentra sur les cosmos, car le chevalier n’était pas seul, il sentait un autre cosmos moins présent que le premier. Il rentra dans ce qui lui paraissait être l’accueil quand soudain, il sentit un incroyable cosmos qui dura une petite minute avant de s’éteindre, puis plus rien. Ca venait de l’arène antique. Par prudence, il enfila son armure avant d’y mettre les pieds. Tout avait été ravagé ; tout ce qui se trouvait debout était une armure d’or, celle du Lion, sur les gradins. Il en conclut qu’un des deux hommes devaient être un chevalier d’or. Même si le cosmos était incroyable, il restait persuade qu’il aurait été capable de résister tant l’attaque n’avait pas l’air maîtriser du tout. Il se fit stupidement un monologue a voix haute sur le fait que les chevaliers d’or devenaient bien faibles et qu’ils ne lui arrivaient surement pas a la cheville.



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PNJ Athéna
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Le colosse n’avait pas compris pourquoi le jeune homme ne parlait pas. Il avait même fini par croire qu’il était muet, ce qui ne l’aurait pas dérangé plus ça. Mais la réalité était différente, c’est juste qu’il n’avait pas réussi à placer un seul mot, trouvant le débit de parole du russe trop rapide. Puisque la méthode douce n’avait pas fonctionnée, sur le blondinet, le directeur décida de changer de procédure. Il attaqua alors le Lion, dans l’espoir de le pousser à bout. L’après-midi fut longue à passer ainsi, mais elle fut fructueuse, le chevalier révélant finalement sa force, quand il se sentait acculé. Un vrai félin sauvage, qu’il ne fallait pas mettre dans une cage. L’attaque fut si violente et si imprévisible que le vieil homme fut propulsé à travers l’arène, son épaule était en sang, presque déboitée. Il se releva doucement, s’aidant de son bras valide, avant de partir d’un rire sonore, plein d’amusement.

- Tu vois quand tu veux, tu peux gamin.

Hippolyte regarda le nouveau venu avec sévérité. Il ne savait pas pourquoi le gosse était venu, mais il n’aimait pas le comportement qu’il avait. Il n’aimait déjà pas que les chevaliers d’ors prennent les autres chevaliers de haut, alors pour qu’un gamin, venant à peine d’avoir son armure le fasse. Le directeur aurait pu lui donner une bonne leçon, même avec son bras dans son état, mais il n’avait pas que ça à faire. Le Lion était dans les vapes, il devait donc reprendre des forces avant de pouvoir reprendre l’entraînement. Et si quelqu’un devait remettre le nouveau bronze en place, se serait au Lion de le faire, pour faire ses preuves en même temps. Le colosse ramasser le blondinet, qu’il posa sur son épaule, avant de prendre la direction de l’infirmerie.

- Le gosse là, qui a la grosse tête. J’ai plein d’élèves qui seraient ravis de te mettre une raclée, mais on n’a pas que ça à faire. Tu vas me suivre et sans poser de question.

Sans en dire plus, le géant entra dans le bâtiment, saluant les élèves qu’il croisait. En arrivant dans l’infirmerie, les médecins s’inquiétèrent de sa blessure, mais il les envoya ailleurs, ne voulant pas d’eux dans ses pattes. Il déposa le garçon sur l’un des lits, avant de recevoir les soins de Sameera, la seule en qui il avait confiance en termes de soin.

- Bon gamin… je ne sais pas qui était ton maître, mais il t’a fait du zéro politesse. Moi c’est Hippolyte, directeur de la Palestre. J’ai éduqué les plus grands de nos chevaliers, alors je n’accepterai pas qu’un débutant comme toi se vente. Demain matin, celui va se réveiller. Si tu n’es pas là pour venir t’entraîner avec lui, tu pourras rendre ton armure et aller signer dans un autre camp… enfin s’ils veulent bien de toi.

Le directeur s’éloigna ensuite de l’infirmerie et n’y retourna que le lendemain. Il alla directement voir le blondinet, pour le regarder avec un large sourire.

- Finalement, tu n’es pas un chat gamin, tu es un vrai fauve quand tu veux. On va juste devoir contrôler ta puissance de frappe. Normalement, il y a un chevalier de bronze dans le coin, vous devriez pouvoir vous former complètement ensemble.

(hrp: si vous passez en mode entraînement, vous avez juste à dire que Hippolyte vous reconduit dans l'arène et qu'il vous y laisse.)
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Azir
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Dans l'obscurité sans étoile autour de lui, Azir ressentait une présence. Il ne s'expliquait pas comment il avait atterri ici, où ni bruits ni odeurs ne pouvaient le renseigner. Seule compagne, une sorte... de plénitude. L'inconnu dans cet endroit ne l'effrayait pas, car il se savait en sûreté, entre de bonnes mains. Il demeura un long moment sans bouger, allongé contre quelque chose d'incroyablement doux, et chaud. Comme un corps étendu, gigantesque, une pulsation rythmée par la respiration puissante. La fatigue s'évanouissait doucement, imperméable à l'extérieur.

Et puis, alors que rien ne le présageait, la masse se mut, forçant le jeune homme à reprendre le contrôle de ses sensations pour ne pas tomber dans ce qui lui paraissait être un vide sans fond. Toujours aveugle dans cet espace dénué de lumière, il sentit sous ses doigts que l'être se déplaçait face à lui. Son regard se figea sur deux iris couleur ambre, d'une intensité extraordinaire. De cet abîme d'or cendré partaient des lignes fortes, majestueuses. Comme aspiré par un tableau plus vrai que le réel, Azir crut y plonger. Les lignes se poursuivirent, dessinèrent une tête large et puissante. La fourrure se prolongea en un collier élégant pour cascader en muscles et en grâce. Un lion. Le blondinet se tenait face à un énorme lion, au moins aussi grand que lui au garrot. Pourtant, aucune peur, aucune appréhension. Celui-là, c'était le lion qui l'avait choisi. Nul besoin de mot pour le comprendre.

**Est-ce que je suis mort ?**

La bête leva une patte massive, avec la même lenteur que le directeur lorsqu'il avait envoyé Azir voler la première fois. Des griffes d'une épaisseur impressionnantes sortirent d'entre les coussinets, puis s'y rétractèrent. La force tranquille, sûre de son fait. Le fauve posa ainsi la patte sur le torse du chevalier, et ce dernier eut l'impression étrange qu'une énergie à la fois douce et phénoménale circulait entre eux.

**J'ai encore des choses à apprendre avant de mourir, c'est ça ? Si tu veux bien, la première d'entre elles : quel est ton nom ?**

La patte féline retomba sur le sol fictif sans un bruit, et l'animal se leva alors. Dans toute sa splendeur, il semblait aussi grand qu'un cheval de trait, brillant comme un soleil dans cette nuit sans astres, fort, et beau. Il fit quelques pas, immédiatement suivi de l’Égyptien. Pour Azir, cela parut une éternité, mais dont la fin arriva trop vite. Il vit un guerrier au loin, comme la vision éthérée d'une réalité fragile. Ce guerrier portait la bénédiction de Zeus, et marchait à travers un monde qui scandait son nom à chaque pas. Il voyageait de ville en ville, accomplissait des exploits impossibles, et tous contaient son histoire. A un moment, il rencontra le Lion, et ils se battirent. Aucune épée, aucune lance, aucune flèche n'entamaient la peau de la bête, alors le guerrier l'enserra dans ses bras, évitant sa gueule, serra sa prise jusqu'à faire étouffer le fauve. Sacrifiée comme un trophée au Roi des dieux, la créature mythique s'éleva alors jusqu'aux étoiles, et tout le monde pouvait la contempler depuis, à la fin de l'été.

Lorsqu'il s'éveilla au matin, Azir débordait d'énergie. Littéralement. Un manteau de cosmos l'entourait continuellement, il bouillait de l'intérieur, comme abreuvé de son propre soleil. Le rêve, peut-être n'en avait pas été un, aussi il n'eut aucun mal à croire Hippolyte quand celui-ci arriva guilleret et lui raconta en quelques mots ce qu'il avait déclenché inconsciemment la veille. Il fit des yeux ronds comme des billes en découvrant le bandage qui couvrait l'épaule du vieillard, si difficile à éviter.

"J'aimerais éviter de blesser tous ceux que je rencontre quand même... Ce... Ce cosmos, comment fait-on pour le contrôler ?"

Le temps d'avaler un petit-déjeuner -et de briser suffisamment de vaisselle avec sa force incontrôlée-, Azir se fit expliquer les généralités sur les grades au Sanctuaire, les armures, la hiérarchie. La distinction "bronze" et "or" l'avait en effet interpelé à plusieurs reprises, et il resta silencieux en apprenant qu'il se retrouvait directement propulsé en haut de l'échelle.
Ils retrouvèrent Ariake peu après, firent les présentations, puis se rendirent dans l'arène, où il devenait de plus en plus urgent pour le blondinet de contrôler son pouvoir -plusieurs portes devraient être réparées avant la fin du jour. Un peu surpris de se retrouver seul avec le garçon, Azir appréhendait. Les dégâts tout autour d'eux témoignaient de la violence dont il pouvait faire preuve à son insu, et il ne souhaitait pas blesser involontairement autrui, même pour un entraînement.

"Bon et bien... Comment as-tu fait pour maîtriser ton cosmos, Ariake ?"
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Le vieillard se releva visiblement blessé à l’épaule. Il prit le chevalier épuisé et se dirigea vers la porte. Il remarqua Ariake et lui lança un regard sévère, comme si le prétentieux était n’importe qui. Il lui fit un discourt sur le fait qu’il n’aimait pas qu’un bronze comme lui se ventait. Ariake, qui était déjà sur la limite de sa patience vue la journée qu’il avait passé laissa éclater sa colère.

« RIDICULE ! COMME SI J’ALLAIS ME LAISSER MARCHER SUR LES PIEDS PAR UN VIEILLARD BLESSE PAR UN CHEVALIER QUI NE MAITRISE PAS SON COSMOS ! »

Le vieux fit mine de ne pas entendre et invita Ariake à l’intérieur. Préparant son attaque surprise (qu’il annula vu le nombre d’élèves qu’a le vieux), il le suivit jusqu’à un lit ou le chevalier du Lion fut déposé. Hippolyte se présenta brièvement, se venta d’être l’entraineur des plus grands chevaliers et, juste après, expliqua qu’il n’accepta pas qu’Ariake se vente. Ridicule et illogique. Après, il lui ordonna de rester s’entrainer avec le chevalier d’or en le menaçant de lui faire perdre son armure. Pas question de servir d’entraineur à un chevalier d’or à peine capable de ce servir de son cosmos. Ariake s’en alla vers l’arène en marmonnent des insultes. Il se faisait tard. Ariake, fatigué de sa journée, n’eut guère envie de marcher dans la ville en quête d’un banc alors qu’il y en avait ici. Le frimeur c’est dit qu’il n’aurait qu’à partir au lever du soleil.
Le lendemain matin, lors de son réveil, il remarqua l’état pitoyable de l’arène. Pourtant, la Palestre est réputée pour être solide, même un chevalier de son rang aurait eu difficile a l’égratigner. Il en déduit que le chevalier d’or ne lui serait pas inutile, vue sa puissance, en plus de bénéficier des plus des chevaliers d’or. Ariake pensa alors que, si il réussi à lui faire gagner sa confiance, ça lui sera surement bénéfique plus tard. Il prit alors la décision d’aider le Lion d’or. Ayant oublier son chemin, il prit son armure sur son dos et parti chercher le chevalier d’or. L’arène n’est pas si grande. Pourtant , Ariake ne si retrouvait plus, son sens de l’orientation n’a jamais été son point fort. Ça en devient problématique.

Finalement, il n’eut pas besoin de se forcer bien longtemps encore car Hippolyte et le chevalier d’or le trouva avant qu’Ariake les trouvent. Le directeur fit rapidement les présentations et les laissèrent seul. Azir eut l’air surpris de voir Hippolyte partir. Quelques secondes de silences passèrent, qui parurent très longues à Ariake qui forçait le sourire en espérant qu’Azir démarre la conversation. Chose fait, il lui demanda comment il avait fait pour maitriser son cosmos. Ariake lui répondit d’un ton calme légèrement forcé ;

« Comme toi, j’ai en premier lieu laissé ma colère et ma frustration de ne rien pouvoir faire m’envahir et mon cosmos a littéralement explosé. Ensuite, pour le maitriser normalement, mon maitre ma fait faire une série d’exercice simple. Je vais t’en montrer une. »

Ariake, toujours calme et poli, enfila son armure par précaution. Il plaça son avant-bras droit (ou était placé le bouclier principale de son armure) à 30 cm du centre de son ventre.

«Bien, maintenant, je vais te réciter ce que mon maitre me racontait. Après, tu me frapperas (en visant le bouclier s’il te plaît) le plus fort possible. Voila ce que mon maitre me disait ; ferme les yeux et concentre toi. Imagine le pouvoir monté en toi, rappelle toi des sentiments qui t’ont traversé. Imagine se mélange dans ton bras et laisse le éclater. Utilise l’élan produit pour frapper de touts tes forces. »

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"Ma colère et ma frustration ?"

Toujours nimbé de son manteau de cosmos doré -qui ne voulait décidément pas partir tout seul-, Azir observa son poing comme s'il le découvrait pour la première fois. Pour quelle raison au juste avait-il pu ressentir ces sentiments au point d'éveiller un pouvoir chevaleresque ? Le vieillard l'avait poursuivi toute l'après-midi et... Ah oui, il avait cru mourir. En y repensant, il se sentit bien bête. Sous ses dehors bourrus et tempétueux, le directeur paraissait tendre. Tout du moins, en l'écoutant parler, le blondinet imaginait la fierté d'avoir vu ses élèves grandir, devenir des hommes, de fervents défenseurs de l'humanité. Quel maître ne se réjouirait pas de tels progrès pour ses élèves ? Partager des souffrances créait des liens.

Ariake continua en exposant un exercice simple, enfantin même. Pourtant, Azir prit les consignes très sérieusement, désireux d'apprendre au mieux et au plus vite afin de ne plus être un danger tant pour lui-même que pour autrui. Il inspira profondément, ferma les yeux. Presque familièrement, il perçut la présence invisible du Lion, l'armure toujours installée en hauteur dans les gradins, comme si elle jaugeait à la place d'Hippolyte. Cet "œil" extérieur rassura quelque peu Azir, qui n'eut besoin d'aucun effort pour appeler son cosmos déjà omniprésent depuis le matin. Comme si une vanne quelque part dans son corps avait cédé, l'énergie ne cessait plus de circuler autour de lui, visible par n'importe qui tant elle était concentrée.

Il se remémora la première fois que son cosmos s'était manifesté. La Prom', le camion, les blessés. Il revit en pensées cette femme à qui il avait offert son manteau, cette autre à qui il avait appliqué un garrot de fortune, cette plaie sanglante sous ses doigts, la chaleur, l'odeur métallique.

"Elle se promenait simplement... Ils se promenaient tous..."

Il ferma les poings, les yeux toujours clos, le reste du monde oublié pour quelques instants. Tellement plus, il aurait voulu faire tellement plus. Et soudain, sans savoir pourquoi, la lumière. Douce, agréable, chaleureuse. Une bouffée de vie partait de ses doigts pour aller soigner sa blessure, la femme n'en croyait pas ses yeux elle non plus. Une fraction de secondes seulement avant que les pompiers ne l'emmenassent. Un instant de gloire volé au jour.

"Tout ça pour un fanatisme de merde !"

Sûr de lui tout à coup, le Lion rouvrit les yeux, s'apprêta à frapper comme expliqué. Il arma le poing et le lança en direction du bouclier, tâchant de garder à l'esprit toute l'impuissance que ce 14 juillet laissait dans mémoire. Cependant, son cosmos rua plus vite que lui. Avant même que son poing n'atteignît le bouclier, un grondement de tonnerre claqua dans l'air et un rayon d'énergie pure fusa dans l'air. Ariake se retrouva soulevé de terre par une onde de choc et projeté au loin, pendant qu'Azir effectuait le même trajet en sens inverse, repoussé en arrière par sa propre force non-maîtrisée. Les deux jeunes hommes se retrouvèrent au sol chacun de son côté, à regretter de ne pas avoir enfilé d'armure.

L’Égyptien se redressa en position assise et commença à pester intérieurement contre ce cosmos qui ne voulait pas rester tranquille.

"Hier je n'arrivais pas produire le moindre mouvement concluant, et voilà qu'aujourd'hui je ne suis pas capable de les arrêter ! BON SANG !"

D'un mouvement rageur, il tapa du poing sur le sol à côté de lui, et à sa grande surprise celui-ci craqua sous l'impact, un impact d'une dizaine de centimètres se fissurant autour.

"Wow... Essayons d'y aller molo... Est-ce que ça va ?"

La douleur vrillait ses phalanges, aussi se releva-t-il en s'appuyant sur l'autre bras. Le sol craqua à nouveau sous la simple impulsion de sa main au sol, puis sous ses pieds tandis qu'il se remettait debout. A ce rythme l'arène allait tomber en morceaux avant la fin de la matinée.
Des élèves qui avaient entendu le tonnerre firent irruption dans les gradins, demandant si tout allait bien pour les deux chevaliers. Azir voulut leur faire un simple signe, mais une nouvelle décharge foudroyante quitta ses doigts pour aller s'écraser dans leur direction. Effrayé par cette puissance indomptée, il rabaissa précipitamment le bras et le sol se trouva de nouveau éprouvé.

Désormais, chaque geste, chaque pas provoquait des dégâts que le Lion ne commandait absolument pas. Son cosmos refusait de lui obéir et quiconque s'approchait courait un danger. Le directeur savait-il vraiment ce qu'il venait d'envoyer dans l'arène ?

"Si tu as un exercice pour tout arrêter MAINTENANT, c'est le moment Ariake ! Je suis tout ouïe !"
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Ariake resta immobile le temps qu’Azir se concentra suffisamment. Le Bronze se demanda bien à quoi le nouveau chevalier d’or pouvait bien penser. C’étais pourtant un exercice simple que Tadao avait surement plagié sur un shonen non-original. Ça se voyait qu’Azir prenait l’exercice au sérieux, comme Ariake lorsqu’il avait fait cet exercice pour la première fois. Il avait réussi a suffisamment « booster » son poing pour que son maitre soit repoussé. Et pour la peine, Tadao l’avait félicité. Malgré qu’il ne le portait pas dans son cœur parce qu’il était en partit responsable de la mort de Zera, ça lui avait fait vraiment plaisir. Grace a ces félicitation, il gagna une confiance en soie digne des plus grands artistes ou footballeurs qui lui apporta (et lui apportera encore) bien des ennuies. Bref, Azir eut visiblement finis sa concentration, il ouvra les yeux et élança son poing. Ariake, qui s’attendait à un léger choque fut vraiment surpris quand il remarqua, trop tard, que ce n’était pas un poing qu’il voyait venir mais du cosmos a l’état pur. Le frimeur n’eut pas le temps de se protéger d’avantage avant de se prendre le choque, il fut envoyé à l’autre bout de l’arène.

Surpris, son premier réflex fut de regarder si ces membres étaient toujours en états. Son bras étais engourdi et il avait mal au crâne, à part ça, tout allait bien. Il ne regretta en rien d’avoir mis son armure, il aurait pus se blesser sérieusement.

« JE PENSAIS T’AVOIR DIS DE DONNER UN COUP… »

Il arrêta de réprimander Azir quand il sentit une secousse et vue le sol craquer sur une dizaine de mètre. Ariake fut surpris de constater qu’Azir ne maitrisais plus rien, il avait crée un monstre. Chaque mouvement qu’il faisait fissura l’arène encore plus. Paniquer par ça propre force, Azir fit encore plus de dégâts et tua presque des élèves qui venaient demander si tout allait bien. Le Lion d’or finit par demander conseil à Ariake en lui demandant un nouvel exercice.

« Déjà, reste le plus immobile possible. Je n’ai jamais vécus ce genre de situation donc je n’ai aucune idée de comment le régler, mais je pense que si tu arrives a te calmer et a en prendre totalement contrôle, ca devrait aller. Suffis de trouver comment t’y pousser. Laisse moi y réfléchir. »

Le frimeur réfléchis quelques bonnes secondes à la façon de si prendre. Maitriser son cosmos prend pas mal de temps a n’importe qui, mais il serait très dangereux pour la Palestre et les villes autours de le laisser comme ça. Il regarda autour de lui pour trouver une idée. Finalement, son regard s’arrêta sur les élèves dans les gradins et une lumière s’alluma dans le cerveau du japonais ; il eut une idée. Il fit signe à deux des élèves aux hasards et leurs demanda de venir à côté de lui. Il se releva, vérifia rapidement l’état de son armure et fut ravi de remarquer qu’il n’y a pas la moindre fissure. Ariake demanda aux élèves de se placer des deux côtés de lui.

« Ok Azir, voila se qu’on va faire. Désolée de devoir employer cette méthode mais on a pas le choix, tu risques de tuer tout le monde ici. On va recommencer l’exercice sauf que, cette fois, tu vas te concentrer sur la quantité de cosmos que tu vas mettre dans ton poing. Si tu n’en mets pas assez, tout cela n’aura servit à rien. Si tu en mets trop, les deux volontaires se prendront le choque et mourront. C’est pas franchement se qu’on veut, si ? J’avais jamais vue un cosmos aussi impressionnant, mis à part du mien, je suis sur que tout va bien se passer. Tu peux le faire. »

Il profita de la fin de son discours pour rattraper un des élève qui essaya de s’enfuir. Il se plaça de la même manière que lors du première essaie. Il tremblait légèrement mais il essaya de cacher sa peur pour qu’Azir sente qu’il lui fait confiance et que ça le rassure.
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L'irréalisme de la situation se changeait peu à peu en cauchemar : non content de vivre une situation totalement inédite et douteuse, voilà que le Niçois passait du statut de potentiel chevalier d'or à danger publique numéro 1. L'exact opposé de ce qu'il avait souhaité, à savoir aider son prochain, servir la paix dans le monde.

Il demeura aussi immobile que possible, cherchant une solution parmi tous les conseils d'Hippolyte et d'Ariake pour calmer son cosmos. Reprendre le contrôle, c'était une chose facile à dire, mais il ne fallait pas oublier que ces phénomènes étranges dataient de moins de deux semaines à peine. Pire, la proximité d'autres utilisateurs de cosmos semblaient aviver un écho en lui, comme si son pouvoir demandait à sortir encore plus fort en présence de rivaux.

Une expression incrédule se peignit sur son visage à l'annonce du nouveau stratagème du Saint de bronze. Il pétait un plomb celui-là !

"Il n'est pas question que j'assassine qui que soit ! Tu m'as bien regardé ?! J'accepte pas mal de compromis depuis que je suis là : croire qu'Athéna est une déesse grecque bien en vie, qu'il y a des guerres de chevaliers dans le monde, que je possède un pouvoir mystérieux, que je fais partie des douze plus puissantes guerriers d'Athéna et toutes ces affirmations tout droit sorties d'un roman de SF, mais là tu m'en demandes trop ! Et pourquoi pas vérifier si je peux faire exploser le Sanctuaire tant qu'on y est ! J'aurais l'air malin si je deviens un chevalier d'or qui détruit son QG !"

Un craquement dans son dos attira soudain l'attention du blondinet, qui vit une colonne en train de s'effondrer droit sur lui. Son premier réflexe fut de penser à plonger comme s'il rattrapait un ballon de volley, mais s'il agissait ainsi ses jambes risqueraient de se retrouver coincées sous la pierre. Il opta plutôt pour une roulade de côté, qui eut pour conséquence comme précédemment de ravager le sol de l'arène en y creusant comme un sillon. Il ne pouvait pas continuer comme ceci.

Excédé par l'absurdité des choses, il se tourna vers l'armure d'or qui le toisait toujours en hauteur et pointa un doigt rageur vers elle.

"Je sais pas ce que tu cherchais à faire en me choisissant, et si tôt ou tard j'aurais eu ces pouvoirs même sans toi, mais si tu veux qu'on fasse bon ménage, donne-moi un indice pour faire arrêter tout ça !"

A sa grande surprise, l'armure se mit à briller, puis descendit de son perchoir pour venir se poster juste entre Ariake et Azir. Ce dernier sourit, sentant la présence du fauve à travers le métal sans expression. Il jouait avec lui jusque-là, mais c'était terminé, oh que oui. Son cosmos s'intensifia encore, mais cette fois cela venait de sa conscience. Il ne se laisserait pas marcher sur mes pieds, et pour cela il fallait montrer au félin qu'il pouvait lui tenir tête. Lui tenir tête et le vaincre.
A l'instant même où cette pensée lui traversa l'esprit, l'armure sembla exploser, puis vint vêtir Azir dans toute sa majesté. Le Lion semblait lui dire quelque chose qu'il ne comprenait pas. Pourquoi le défier s'il venait le protéger ? Pourquoi le pousser à bout s'il s'agissait de faire équipe avec ?
Tout à coup, le déclic. Face à Azir, toujours Ariake et les deux élèves tétanisés. Face à un chevalier d'or, avec son armure, au cosmos débordant de vitalité.

"Je crois que j'ai compris. ARIAKE, METS TON ARMURE ET ATTAQUE-MOI ! Vous aussi les apprentis ! Vous aussi dans les gradins ! Attaquez-moi, épuisez-moi ! Le Lion veut asseoir son territoire sur cette arène !"

Un immense sourire de défi planait sur les lèvres du Cinquième Gardien galvanisé. Le jeu du Lion consistait tout simplement à montrer sa force, à acquérir le respect. Azir et lui ne devaient pas être ennemis, mais partenaires. Et cette alliance, au nom d'Athéna, terrasserait plus que de simples apprentis, mais tous ceux qui feraient obstacle à la paix voulue par la déesse, et les Hommes.
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Ariake fut très surpris de la réaction d’Azir. Le Lion a plutôt mal pris sa proposition et la rejeta plutôt violemment. Le japonais ne réagit pas, il garda en tête son objectif. Enfin, nouvel objectif vue qu’il avait eut l’idée à l’instant. Il allait rendre le sanctuaire sa puissance d’antan, relever le niveau horrible (d’après lui) des chevaliers d’or. Pour ça, il lui fallait monter dans la hiérarchie. D’abord prendre la place d’un des chevaliers d’ors et ensuite ce faire choisir comme Grand Pope. Ce sera difficile mais Ariake pensait vraiment qu’avec son intelligence supérieur, il pouvait le faire. Donc, que se chevalier d’or devienne son allié était ,pour le moment, sa priorité. Il fallait donc le calmer pour éviter qu’il fasse une connerie.

« Ecoute, je sais bien que ces difficile, mais tu es un prodige ! L’armure est venu te chercher, toi ! Tu n’imagines même pas ce que j’ai du endurer pour avoir la mienne… ALORS TE VOIR TE PLEINDRE DE TON SORT ME… bref. »

Il fallait absolument qu’il se calme. De tout façon, le Lion était bien trop occupé avec sa colonne pour avoir remarqué qu’Ariake lui parlait. Le prétentieux était ailleurs, il pensait au monde merveilleux qu’il allait crée, il ne remarqua même pas la colonne qui s’effondrait. Par contre, la discussion qu’Azir eut avec son armure eut comme effet réveiller Ariake. L’armure d’or alla se revêtir sur Azir, Ariake eut même de la difficulté à y croire. Pourquoi l’armure qui ne se bougeait pas avant se manifesta maintenant ? Ça lui rappela son combat contre Gareki, quand sa futur armure c’était interposé dans un coup qui aurait put être fatal au japonais. Tout c’est histoires remontent de presque un an maintenant mais il y pense encore, ces souvenirs de se test horrible ne fait que raviver la haine qu’il porte contre autrui.

Le japonais ne s’attendit pas du tout à la proposition du Lion. Il soupira, heureux d’arrêter avec ce faux sourire. Son expression changea complètement, son regard était devenu glacial.

« Je vais juste modifier un peu les règles. »

Il fit signe aux apprentis empruntés de s’en aller. Il cria aussi au gens dans les gradins de rester là et de ne surtout pas bouger.

« Je vais te prendre en 1v1. Tu sais, je suis déçus. Tu m’avais l’air sympa mais en fait, tu es comme les autres. »

Il s’approcha à moins d’un mètre de son adversaire. Il plaça son bras droit près de son ventre, là ou son armure le protégeait le moins. Il était droitier mais il a du s’habituer à frapper avec le poing gauche vue que le gros de sa protection, son bouclier, se trouvait sur son bras droit. Son bras gauche fut placer pour faciliter les coups rapprochés vue la petite taille du bronze.

« Que tu sois Chevalier d’Or ou pas, tu n’es rien qu’un débutant. De qu’elle droit oses-tu me défier ? En plus, tu as cru que j’avais besoin de ces minables ? C’est dommage, vraiment dommage. Soit, je vais te tuer. »

Il fonça vers Azir. Ayant un faible potentiel offensif inutile face à un chevalier d’or, son but était d’épuiser le cosmos du Lion déjà usé.


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Après des jours à douter de sa santé mentale, des événements qui bouleversaient successivement son quotidien, Azir trouvait des réponses à ses questions, et l'armure sur son dos lui donnait une sensation d'invincibilité excitante. Tel une bête sauvage, son cosmos n'attendait que d'être dompté, et en relevant le défi du Lion de Némée l’Égyptien faisait le premier pas dans ce sens. La lourde patte de l'animal reposait sur son épaule, prête à le pousser vers l'avant, vers la conquête de cette arène inespérée.

Face à lui, l'attitude d'Ariake changea du tout au tout. De patient et attentif, il devint tout à coup froid, distant, et même d'une infinie prétention, à traiter ses camarades de minables. Cette hypocrisie soudaine eut le don de faire sortir Azir de ses gonds intérieurement, attisant son énergie déjà vive et forte.

"Tu es injuste. Oui, je suis un débutant, et tous ceux qui nous regardent aussi, mais tu l'as été toi aussi un jour ! Ce n'est pas ton avance qui te donne le droit de nous juger, de nous insulter comme tu le fais ! Les chevaliers d'Athéna, m'a-t-on répété plusieurs fois, sont des frères et sœurs d'armes, des combattants unis par le but commun de défendre la paix et la justice sur Terre. Et voilà que tu parles de me tuer uniquement parce que je te demande de m'attaquer ? Voyons si au moins tu en es capable. Hippolyte est plus fort et plus ancien que toi, pourtant je lui ai tenu tête. Je ne me laisserai pas tailler en pièces sans rien dire !"

Le combat s'engagea alors sur une charge frontale d'Ariake. Avec son bouclier placé devant lui qui gênait ses mouvements tout en optimisant sa défense, il ressemblait à un hoplite pointant sa lance sur son ennemi. Azir ne se laissa pas démonter pour autant et fit une roulade sur le sol fissuré de l'arène afin de s'esquiver.

Le chevalier de l’Écu tenta ainsi de nombreuses fois des assauts tout en se protégeant, forçant le Lion à se fatiguer en défense. Toutefois, l'entraînement de la veille avait appris au blondinet à ne pas persister dans une tactique inefficace, et si en raison de son manque de maîtrise ses attaques manquaient leur but, il s'arrangea pour à son tour briser la garde du petit Bronze et le faire courir aussi.

Plusieurs coups portèrent, dans un sens comme dans l'autre. Là où Ariake enchaînait de faibles frappes à un rythme soutenu, Azir plaçait seulement deux ou trois coups réussis, mais avec plus de puissance de frappe. Ils se retrouvèrent ainsi tous les deux à grimacer et gagner du temps, chercher la faille de l'adversaire, battre en retraite.

Malgré tous ses efforts, la Coupe ne put faire plier le Lion. La volonté de survivre le tenait alerte, et sans la stature du directeur de l'arène il tenait mieux le coup. Mais surtout, dans ses yeux cette froideur, cette haine... Il parvenait à sentir l'animosité de son adversaire sans s'expliquer sa provenance. Même en imaginant que lui adjoindre des apprentis comme équipiers l'aurait vexé, la réaction était bien disproportionnée. Azir espérait que les quelques coups de poings qui trouvaient le chemin de sa mâchoire ou de son armure sauraient lui remettre les idées en place, ou du moins le calmer un peu.

Ils firent tant et si bien l'un et l'autre qu'aucun des deux ne vit passer la journée. Le repas de midi oublié, puis l'après-midi sous le soleil cuisant de Grèce achevèrent leur résistance physique et leur moral. Enfin, au soir venu, ils tenaient à peine debout. Le chevalier d'or conservait le seul avantage de porter une armure plus résistante, qui lui épargnait une partie des dégâts de son adversaire. Il saisit l'occasion d'infliger un dernier assaut à Ariake, réunissant ses forces pour lui faucher les jambes, le précipitant dos au seul avant de l'y plaquer de tout son poids, le souffle court.

"Voilà des heures que nous combattons, et je suis toujours vivant. Donc, même débutant, tu n'as pas la force de me tuer. C'est dommage pour toi Ariake, mais tu n'as pas les moyens de ta politique."

Le Cinquième Gardien se releva, le regard dur.

"Je m'en souviendrai à l'avenir, et je vais m'entraîner de façon à ce que tu ne sois jamais capable de m'abattre, sois-en sûr. Au moins grâce à toi je sais que je peux être bien plus fort, et j'utiliserai ce pouvoir à bon escient. Maintenant tu m'excuseras, mais je ne tends pas la main à ceux qui veulent s'en prendre à ma vie."

Azir le dévisagea encore une seconde, fit quelques pas en marche arrière, puis se détourna complètement de lui pour sortir de l'arène. Les murs, le sol et les colonnes souffraient du duel qui avait eu lieu, et il faudrait de l'huile de coude pour tout rebâtir. Au moins avait-il une idée de la violence d'un combat entre deux chevaliers pour le décor, quel fût leur rang. Hippolyte n'apprécierait probablement pas. Il quitta le lieu, désireux d'aller restaurer ses batteries avec un bon repas, éventuellement une douche. Le point positif dans tout cela était que son cosmos ne donnait plus signe de dérobade, épuisé.
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