Saint Seiya
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[ENTRAINEMENT] L'étincelle d'hier deviendra la flamme de demain.
Druss
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Flashback.

Musphellheim. Il était arrivé au petit matin en ce royaume dont il ignorait tout. Il se souvient simplement des mots de son grand-père qui voyait en ce peuple des gens fiers, forts et ô combien attaché à leurs terres et à leurs traditions. Il avait oublié de dire qu’ils étaient aussi méfiants. Traversant un petit village, il pouvait sentir les paires d’yeux posés sur lui alors qu’il lui arrivait aussi de croiser quelques braves qui ne lui voulait rien si ce n’est qu’il ne s’attarde pas plus que de raison dans le coin. Ainsi il poursuivit son chemin. Il ne pouvait blâmer ces gens dont l’adversité était leur quotidien. Justement, ce qu’il souhaitait en ce moment c’était de s’en abreuver. De s’endurcir, de devenir plus fort qu’il ne l’était. Lui qui venait d’endosser l’armure de l’aigle divin était transcendé par une force incroyable, mais aussi ô combien trompeuse. Oui, pour le commun des mortels il était fascinant puissant. Cependant, pour la caste des guerriers, il n’en était qu’un de plus, bien loin des guerriers divins de premier ordre. Il n’en était pas amer, mais juste conscient et c’est ce qui faisait sa force première : son jugement et sa lucidité.

Ainsi il continuait. Sur le sentier qui le mènerait à un pas de plus de son objectif. Habillé chaudement, les vents violents et froid le transperçaient de part en part. Pareil à des lances de givres, elles n’avaient aucun mal à se frayer un passage jusqu’à son corps qu’elles malmenaient à chaque passage. Le regard animé par sa conviction, il priait à voix basse, demandant à Odin de lui prêter main forte. Son armure, il l’avait laissée derrière lui. Il ne souhaitait pas son aide, non, il devait au contraire s’en montrer digne. En homme d’Asgard, il devait avancer continuellement en puisant simplement son énergie dans son Hamr qui le recouvrait entièrement désormais. Pareil à un manteau d’étoile, le cosmos habitait chacun de ses atomes et constituait un bouclier contre le temps et son emprise. Il ne se retournait jamais, mais devinait à présent que le village était loin. Ses muscles étaient déjà engourdis, avancer était en soit une épreuve, mais pourtant il n’était qu’au début de ses peines. Ses bottes foulaient le sol, ancré puissamment pour constituer les premiers appuis à sa marche. Convaincu, le buste en avant, le guerrier se frayait un chemin à grande peine. Vacillant, il était déstabilisé par des bourrasques qui se jouaient de lui. Des vents violents qui lui chuchotaient à l’esprit de disparaitre. De se reposer juste une fois et qu’il l’avait bien mérité. Des promesses portées par les vents qui le repoussaient en arrière. Grimaçant dans l’effort, son Hamr n’était plus qu’un voile qui menaçait de s’éteindre. Qu’un feu de paille à la merci du souffle et pourtant il ne s’éteignait jamais.

Par Odin, comment aurait-il pu douter une seconde ? Il avait été choisi. Elu par le père de toutes choses. Une foi qu’il se redécouvrait dans l’épreuve, qui amenait son Hamr à s’embraser. A faire fondre la neige à chacun de ses pas. A repousser les mauvais conseillers portés par la tempête de cristal qui ne trouverai plus qu’un rempart inébranlable. Fait de conviction et de servitude. D’une envie irrépressible de s’aguerrir encore sur le chemin des justes. Il ne faisait qu’un avec l’immensité de l’univers. Les étoiles du petit matin lui prêtaient attention et jamais les vents n’eurent raison de l’aigle de lumière dont la trainée d’argent venait de jaillir de son poing jusqu’à fendre l’horizon et le corps impalpable de l’ennemi aux mauvaises paroles. Soudain, le monde avait changé, il était enfin arrivé. L’enfer s’étendait devant lui matérialisé par des volcans aux sommets invisibles tapis dans les nuages incandescents, fait de souffre et de flammes. Les épaules basses, son regard se brisait en une myriade d’étincelles devant l’immensité et la majesté de la lave en fusion qui s’écoulaient comme des rivières de feu sur les versants des montagnes rouges. Se rendre en ce lieu constituait déjà une épreuve en soit, mais les choses sérieuses ne faisaient que débuter.
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