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Le passé ressurgit du néant,
Affectant la paisible surface.
Nos pensées se disloquent,
Altérant nos âmes fragiles.
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Sur les chevaliers d’or en activité, encore deux d’entre eux devraient se présenter devant le nouveau Pope, tout du moins quand leurs activités respectives le permettraient. Pour Eurydice des Gémeaux, la délicieuse mais non moins effrontée demoiselle était en mission quelque part ; quant à Lesath du Scorpion, une affaire urgente devait certainement le retenir pour le moment.

Profitant de quelques jours de répit, Hakon avait beaucoup réfléchi et avait pensé à un moyen de renforcer ses propres pouvoirs cosmiques. Dans un premier temps, il lui faudrait remettre les pieds là où il ne souhaitait absolument pas retourner : New Atlantis. Aussi avait-il demandé au service administratif du Sanctuaire de lui préparer un « voyage de courtoisie » à Cuba : passeport, hôtellerie, carte de crédit, petites coupures, etc.

- « Mon cher Phidias, je serai absent quelques jours pour renforcer notre alliance avec les autorités de La Havane. J’ai quelques affaires personnelles à régler au passage. Je vous laisse donc gérer le tout venant en mon absence ; je serai joignable sur mon téléphone sécurisé pour les urgences impérieuses, et uniquement pour les urgences impérieuses. », donna pour consigne le jeune albinos.

- « Je pars seul : pas d’escorte pour cette fois. », intima-t-il, comme pour devancer une suggestion à venir de l’administrateur en chef.

Il ne souhaitait pas de fanfare ou autre joyeuseté protocolaire, juste se rendre là-bas le plus simplement possible.

…/…

Assis à une table du restaurant climatisé de l’hôtel, l’ancien Marina sirotait un Virgin Morito bien frais. Voyager par avion se révélait toujours très long et pénible, aussi se détendre un peu en soirée avec un bon repas et passer une bonne nuit de sommeil ne lui ferait pas de mal.  Il serait toujours temps se lancer à l’aventure au petit matin. Il avait aussi prévu de rencontrer les autorités locales pour renforcer le partenariat avec le Sanctuaire, mais seulement après la raison première de sa venue sur cette île bien connue de son ancienne vie.

La nuit serait agitée, faisant remonter à la surface quelques traumatismes oubliés du passé…

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Tombent les constellations,
Sur nos mondes à la dérive.
Tombe la foudre salvatrice.
Sur ces contrées dévastées.
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Les yeux cernés en raison d'un sommeil perturbé, le jeune Pope contemplait la baie de La Havane depuis la terrasse du restaurant de l’hôtel. Il en était à son deuxième café alors qu’il avait à peine touché à la corbeille de mini-viennoiseries. La chaleur du matin annonçait une journée très chaude, ce qui n’était pas trop du goût du finlandais – heureusement que la brise marine rafraichissait pour l’heure un tant soit peu l’atmosphère.

Une heure plus tard, l’ancien porteur du Kraken arpentait un des entrepôts longeant les quais commerciaux du port de la ville. Bien que n’ayant que peu fréquenté cette cité lors de son affiliation aux atlantes, il connaissait les dossiers de la Paradius Corp sur le bout des doigts, que ce soit au niveau des actifs, partenariats ou encore bases d’opérations clandestines. Malgré la dissolution du groupe et la revente de ses actifs sur ordre du dernier Commandant en chef atlante, certaines anciennes connexions underground pourraient sûrement lui être utiles aujourd’hui, c’est en tout cas ce qu’espérait le jeune albinos.

- « Qu’est ce qu’il vient faire ici le touriste ? Il s’est perdu ? Il veut retrouver son chemin ? », lui demanda un personnage à la mine patibulaire sur un ton railleur.

- « C’est pas ouvert au public par ici. Pour le circuit touristique c’est par là-bas. », ajouta le grossier personnage en pointant du doigt des quais disposés à l’opposé de la rade.

Il est vrai que le dirigeant du Sanctuaire ressemblait de manière tout à fait volontaire à un riche touriste étranger. Pantalon et chemise à manches longues en lin, chapeau panama d’excellente facture et lunettes de soleil de luxe, il se noyait dans la masse des hommes d’affaire en quête de soleil et d’exotisme.

- « Excusez-moi mon brave, je cherche Monsieur Emilio Garcia, de la société de transport Esperanza. J’ai une affaire à proposer au patron et on m’a dit que cet entrepôt était celui que je recherchais… », annonça très calmement l’éveillé.

L’homme fronça les sourcils aussitôt. Les affaires de la boîte de transport voguaient entre légalité et illégalité, entre transport de fret léger de réapprovisionnement des îles alentours et acheminement de marchandises plus ou moins licites entre le continent et Cuba. La clientèle était bien établie ; tout contact improvisé dans le business représentait une menace. Et dans un pays aussi libéral, les menaces finissaient bien souvent en qualité de nourriture pour les poissons…

- « Maintenant, tu vas me dire qui tu es et ce que tu veux conno ! Te trompe pas ou je te fais un deuxième trou du cul ! », exigea sur un ton autoritaire le grossier employé en pointant un révolver sur le jeune inconnu.

Bien qu’il eût anticipé cette probable réaction, Hakon soupira devant tant de bêtise. Une bonne démonstration de force valait mieux qu’un long discours, surtout avec des individus ne comprenant que ce type de langage. D’un mouvement imperceptible pour les humains ordinaires, le chevalier se propulsa dans l’angle mort de son agresseur, saisit l’arme de sa main droite et la broya en une multitude d’éclats scintillants. La main du malfrat serait engourdie par le froid pendant de longues minutes.

- « Je reprends donc : je cherche Monsieur Emilio Garcia pour lui proposer une affaire. », répéta avec son flegme légendaire le jeune représentant divin, tout en époussetant sa chemise d’un revers de main.

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Mille et une étoiles scintillent,
Tel un phare pour nos nuitées.
Notre âme pleure, silencieuse,
Au son de nos cœurs blessés.
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L’homme à la mine patibulaire s’était retrouvé tellement surpris par l’enchaînement des évènements qu’il lui fallut quelques longues secondes pour réaliser ce qui venait de se passer. En outre, la main du pauvre bougre droite avant perdu le sens du toucher et se refusait catégoriquement de réagir aux ordres de son système nerveux central. Une caméra panoramique effectua sa collimation sur l’intrus européen, ce qui ne manqua pas d’échapper au sens aigu de l’observation du finlandais, lequel fixa avec insistance l’objectif, comme pour saisir du regard l’attention du spectateur occulté quelque part dans l’entrepôt.

- « Heu, je vais vous amener au patron. Il est dans son bureau, au fond. », balbutia le grossier employé, devenu bien plus docile depuis quelques minutes.

- « Ce ne sera pas nécessaire cher ami. Je crois que Monsieur Garcia ne tardera pas à nous rejoindre… », de rétorquer le chevalier des glaces.

Effectivement, un bonhomme moustachu bien portant rejoignit bientôt les deux protagonistes. Mal rasé, goûts vestimentaires douteux, sueur suintante et malodorante, regard vicieux : un archétype qui donnerait de sérieux maux de tête à la belle Eurydice tellement il cumulait de fausses notes dans son apparence…

- « Hé Pedro ! Est-ce une manière de traiter la clientèle ? Je vous prie de l’excuser mon bon Monsieur. Qu’est-ce qu’un humble entrepreneur comme moi peut faire pour vous être utile ? », questionna le contrebandier en se frottant les mains, alléché par l’appât du gain qu’il était.

- « Emilio Garcia : propriétaire de la société Esperanza, affaire d’approvisionnement et de distribution de denrées non périssables et matériels divers entre le secteur insulaire et le continent. A ses heures perdues, achemine toutes sortes de colis en toute discrétion au profit de clients plus ou moins recommandables. Détenteur du permis d’accostage P-00172-A, toujours à jour de ses droits d’accès et aucune infraction connue au code de la Cité. », commença par énumérer l’ancien Marina.

Le patron se mit à blêmir à l’écoute du pédigré énoncé par son étrange interlocuteur. Serait-il rattrapé par son passé proche ? Une chasse aux sorcières avait-elle été déclarée aux anciens collaborateurs des forces sous-marines ?

- « N’ayez crainte mon cher Monsieur. Je ne suis pas ici pour vous nuire de quelque manière qu’il soit, bien au contraire. J’ai besoin de vos services pour me transporter à new Atlantis en toute discrétion, très simple en vérité : un aller-retour bien payé. », rassura très vite le nouveau Pope, tout en sortant une épaisse enveloppe de la poche droite de son pantalon.

Le cubain hésita un instant avant de se saisir du pli. Sa cupidité ayant eu rapidement raison de sa méfiance, il compta rapidement le paquet de billet. Vingt mille dollars américains nets d’impôts pour un aller-retour, voilà de quoi lui remonter le moral.

- « A la bonne heure, le client est roi ! Le Capitaine appareillera à la nuit tombée ! », s’exclama le bonhomme en tripotant machinalement la généreuse liasse de billets verts.

Il connaissait les routes menant à la cité flottante comme sa poche. Il s'agissait d'une escale de ravitaillement ou d'échange plutôt sûre du temps de Poséïdon. Depuis l'affaire de Tokyo, ses navires n'avaient plus vogués jusque là-bas mais avec un éveillé comme client, qu'avait-il à craindre d'éventuels pirates ?

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Sombre vie que la nôtre,
Assujettie par la fatalité.
La nuit s’agite sur nous,
Au gré des cauchemars.
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Vingt heures, le crépuscule s’était rapidement étendu sur la baie de La Havane. Ponctuel comme à son habitude, le jeune chevalier patientait à l’extérieur du hangar, près de l’ouverture principale. L’épais rideau d’acier oxydé était baissé, signifiant que les activités légales avaient cessées et que des activités plus nocturnes allaient pouvoir débuter. Se rendre à New Atlantis prendrait environ quarante-huit à soixante-douze heures, en fonction de la motorisation de l’embarcation qui serait mise à disposition pour cette course. Autrefois, les capacités aquatiques conférées par son écaille du Kraken lui auraient permis de rallier l’île artificielle en quelques minutes, dans la plus grande discrétion et sans le moindre effort. Aujourd’hui, il lui serait possible de s’acheminer sur place à la vitesse la lumière en quelques secondes à peine, mais la discrétion laisserait quelque peu à désirer…

Le gérant de la petite affaire plus ou moins douteuse pointait enfin le bout de son nez, accompagné d’un autre moustachu à la mine renfrognée. Ce dernier fumait un cigarillo de piètre qualité et portait une casquette bleue marine décorée d’une ancre dorée. Il devait vraisemblablement s’agir du capitaine.

- « Senior, voici votre coursier. Lui et son équipage sont accostés au quai B ; l’appareillage est prévu pour dans quinze minutes. Bon voyage ! », confirma l’obèse moustachu en affichant un sourire des plus faux.

L’ancien Marina hocha la tête sans mot dire, tout en emboîtant le pas de son hôte maritime improvisé. Le navire était un ancien patrouilleur douanier retiré du service actif, vraisemblablement désarmé et vendu aux enchères au prix du métal. Ce type de vedette d’une longueur de trente ou trente-cinq mètres ne nécessitait qu’un équipage minimum de quatre ou cinq personnes pour être pleinement opérationnel, tout en présentant les énormes avantages de posséder autonomie et rapidité, en plus d’être compatible avec la haute mer, bien que sa raison première demeurait généralement la navigation côtière.

Hormis le capitaine qui avait la tête de l’emploi, le reste de l’équipage ressemblait plus à une bande de mercenaires ou de pirates qu’à des matelots. N’importe qui d’autre aurait eu du souci à se faire pour sa vie une fois en pleine mer, voire aurait eu à craindre de ne jamais quitter le port. Fort heureusement, l’albinos était un éveillé et n’aurait eu aucun mal à balayer toute tentative malsaine à la manière du vent soufflant le sable d’une plage. Et puis New Atlantis n’était pas vraiment une destination touristique, ce simple lieu rendant toute personne souhaitant s’y rendre un tant soit peu atypique et donc potentiellement dangereuse.

Finalement, bien qu’un peu longue et ennuyeuse du point de vue du finlandais, la course se déroula pour le mieux, sans aucune tentative malencontreuse de la part de l’équipage. Les contrebandiers connaissaient réellement les routes les plus adaptées pour rallier la cité maudite sans éveiller le moindre soupçon ou encore en évitant les contrôles éventuels. Dans moins d’une heure, New Atlantis serait à portée de main – les contours du fief factice se dessinaient déjà au loin.

--> En provenance de : https://rpgsaintseiya.forumactif.com/t30340-quete-artefact-part-i-le-debut-et-la-fin


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Mon cœur se souvient,
Nos moments oubliés.
Nos âmes déplorent,
La solitude présente.
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Le trajet du retour s’était présenté à l’identique de celui de l’aller, à savoir monotone à souhait. En tout, cette escapade infructueuse aura pris un peu plus de quatre jours. Quatre jours de perdus, sans aucune piste sérieuse sur les auteurs présumés du pillage en règle du dernier étage de l’immeuble principal de New Atlantis. Il ne faisait aucun doute que plusieurs bandes, organisées ou non, avaient tiré profit de la disparition des Marinas et de toute autorité sur l’île artificielle pour se ravitailler à moindre frais en biens tiers de plus ou moins grande valeur. Ceux qui avaient eu l’audace de planifier le casse dans les appartements privés de Poséïdon devaient appartenir à un groupe plus organisé et influent que la moyenne, à un type d’organisation peu courante et ayant à n’en point douter quelques influences dans la région des Caraïbes. Le point d’ancrage le plus probable pour un regroupement de tels forbans ne pouvait être que le lieu environnant le plus important, à savoir Cuba. En outre, expertiser et revendre un tel butin prenait du temps, tout en nécessitant beaucoup de contacts, tant locaux qu’étrangers, voire même quelques implications d’autorités locales pour le bon déroulement des opérations.

Le groupe inconnu avait pour lui au maximum une semaine d’avance sur le finlandais. A noter toutefois que l’ancien Marina bénéficiait dans son malheur de de deux avantages certains : le récent partenariat entre la métropole de La Havane et enfin son ancien statut de Marina. Le premier lui assurerait une certaine coopération des forces politiques et policières locales, alors que le second lui donnerait un statut de légitimité pour mener l’enquête et les opérations coordonnées nécessaires à l’identification des contrevenants, ainsi que pour la récupération de biens dérobés. Restait toutefois une information d’importance à obtenir : qui serait fiable et qui serait de connivence avec le groupe criminel. Rien de mieux pour ce type de renseignement que de délier quelques langues à grands coups de dollars, surtout auprès de personnages peu scrupuleux comme Monsieur Emilio Garcia par exemple.

De retour au port, Hakon remercia ses hôtes pour le transport, plus par politesse que par conviction. Ceux-là avaient été grassement payés, surtout pour un aller-retour sans la moindre anicroche. Il s’agissait du prix de la tranquillité et de la discrétion, rien de plus, rien de moins. Compte tenu de la rusticité du voyage, le jeune homme ne souhaitait pas se lancer tout de suite dans d’interminables investigations sans avoir au préalable pris une bonne douche et dégusté un agréable repas. Il rejoignit donc son hôtel pour une à deux heures de détente.

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Le temps nous recouvre,
De son manteau inerte.
Le soleil nous illumine,
De sa charitable lueur.
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Encore agacé par le contretemps induit par la disparition de la gemme recherchée, le finlandais s’était décidé à solliciter une nouvelle fois le contrebandier cubain, avec pour objectif de glaner quelques informations qui pourraient se révéler précieuse pour localiser l’objet, voire identifier le groupe responsable du pillage. Il n’en demeurait pas dupe pour autant, n’attendant pas grand-chose du scélérat, mais n’écartant aucune source ou aucun début de piste potentiel.

- « Que puis-je faire encore pour vous, mon bon Monsieur ? », questionna le bedonnant en se frottant les mains.

- « Monsieur Garcia, je me dois de vous remercier pour la qualité de la prestation que vous avez mise en œuvre à mon profit. Je me permets de revenir vers vous car j’aurai besoin de quelques informations. J’aurais naturellement espéré qu’un chef d’entreprise de votre trempe pourrait m’éclairer de ses lumières. », annonça le jeune Saint sans fioritures, sachant très bien que tout était monnayable avec ce type d’individu.

- « Vous serez bien évidemment rétribué à la hauteur de votre contribution. », ajouta-t-il presque aussitôt, comme pour appâter son interlocuteur.

Le bonhomme afficha un sourire dévoilant ses dents tâchées, en disant long sur ses motivations, bien loin de l’altruisme à vrai dire. Le regard accrocheur du personnage faisait office d’acceptation, invitant tacitement l’éveillé à énoncer sa demande.

- « Voyez-vous, je suis grand amateur d’art et quelque peu historien à mes heures perdues. Aussi, je souhaiterais me porter acquéreur d’une ou plusieurs œuvres antiques : sculpture, poterie, pièce métallurgique par exemple. Sauriez-vous vers qui me retourner pour ce type de transaction ? », questionna l’albinos en fixant sérieusement le moustachu.

- « Tout dépend de vos moyens, mon bon Monsieur, et aussi de vos exigences en matière de certification. En tout cas, j’ai entendu dire qu’une vente privée haut de gamme, très privée si vous voyez ce que je veux dire, est organisée pour dans deux jours à La Havane ou ses alentours. C’est uniquement sur invitation et le lieu sera communiqué au dernier moment aux participants, d’après ce que j’ai entendu dire. », lâcha Emilio, à la grande surprise de l’ancien Marina, lequel s’attendait à cuisiner un peu plus le brigand pour espérer récolter quelques informations exploitables.

- « Voilà une information plutôt prometteuse, même si j’imagine que les billets d’entrée ne sont pas disponibles chez l’organisateur évènementiel du coin. », répliqua le nouveau Pope, tout en invitant du regard son contact à délier un peu plus sa langue.

- « Je ne suis personne, je ne sais donc pas comment se procurer une invitation. J’ai juste eu vent de l’évènement en laissant trainer des oreilles au bon moment et au bon endroit. Par contre, je crois que certains grands pontes cubains et étrangers sont invités : faudrait peut-être se rencarder de ce côté-là. Je n’en sais pas plus moi… Moi et mes gars ont a toujours été bien traités à New Atlantis ; alors si ça peut vous aider, ça me fait plaisir. », confia l’insulaire en élargissant son sourire carnassier.

Un peu d’empathie inspirée par la cité mécanique du frère de Zeus ? Le personnage avait dû faire pas mal d’affaires juteuses pour éprouver quelque affection pour les atlantes. Il n’en semblait pas moins en attente d’une compensation pour sa prise de risque : ainsi fonctionnait le monde…

- « Très bien, je vous remercie pour votre aide Monsieur Garcia. », ajouta l’albinos, tout en tendant une enveloppe suffisamment garnie pour rassasier le cubain.

- « Bien évidemment, cette discussion n’a jamais eu lieu : cela vaut mieux aussi bien pour vous que pour moi. », conclut l’ancien porteur du Kraken avant de quitter les lieux.