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Les défenseurs autoproclamés du monde des hommes, chacun pour des raisons qui lui étaient propres, accueillirent les gardiens millénaires de pierre d’Anubis avec détermination et combativité. Le quinto opta pour de traditionnels combats singuliers, les plus puissants s’octroyant pour adversaire une des puissantes et imposantes effigies du dieu chacal. La plus menue de la bande ferait visiblement office de témoin. Choix surprenants mais non moins intéressants…

Our observait, impassible le début de chacun de ces combats titanesques, enregistrant autant d’informations que possible sur le caractère et les aptitudes des combattants en lice. En termes d’attrition, deux guerrières sortaient du lot dès le début de leur affrontement, même si les deux autres individus n’avaient pas à rougir de leur prestation. Ne serait-ce qu’égratigner la chair cristalline de ces immenses golems représentait déjà un exploit en soi, alors leur infliger des dommages aussi minimes soient-ils demeurait digne d’éloge.

Néanmoins, il en faudrait plus pour réduire au silence les animations magiques créées aux temps glorieux où le Dieu des morts foulait encore le monde des vivants. D’une impulsion psychique, le Nécrosphynx ordonna aux constructs de riposter : les quatre statues levèrent de concert leur arme vers le plafond. Les énergies mystiques commencèrent à affluer pour créer une sphère de sable à quelques centimètres de la pointe de la lame. Une fois la concentration de Cosmos suffisante, cette dernière pris la forme d’un pieu et fut projetée avec célérité vers sa cible désignée [attaque cosmique puissante].

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Les chevaliers du panthéon grec se défendaient de toutes leurs forces contre les titans de pierre et de sable déployés par Our. Le protecteur de la pyramide analysait silencieusement le style de combat de chacun des protagonistes, commençant déjà à discerner des schémas ou des routines dans leurs manoeuvres. Toutes ces informations lui seraient utiles pour la suite des évènements.

Afin d’anticiper le moment où il devrait lui-même intervenir, et ce moment vendrait au regard des dégâts subis par les silencieux gardiens d’Anubis, Le porteur du Nécrosphynx commençait à élaborer une stratégie et à se concentrer sur la préparation de rituels de renforcement.

Quant aux statues, La pierre craquelait sur l’ensemble de leur corps. L’un d’entre eux avait même perdu une partie de son bras et un autre la moitié de son visage. Néanmoins, ces défenseurs animés ne ressentaient pas la douleur et continueraient d’attaquer sans retenue jusqu’à leur destruction complète. Et c’est sans vaciller, qu’ils canalisèrent à l’unisson une nouvelle attaque cosmique : cette fois-ci, leur Cosmos engendra une tornade de sable qui submergea les intrus et lacéra leurs chairs [attaque cosmique puissante].

A l’extérieur de la pyramide, la bataille faisait rage entre deux guerriers humains et les hordes immortelles d’Anubis. Les combattants antiques volaient en éclat sous chacun des assauts des éveillés, mais étaient aussitôt remplacés sous l’impulsion des officiers morts-vivants qui supervisaient la bataille depuis leur char aux montures tout aussi squelettiques que le reste de l’armée.

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La bataille arrivait à son paroxysme. Gardiens de sable d’Anubis comme guerriers issus de la mythologie grecque, aucun n’était épargné. Sans le champ de force dressé par le premier lieutenant du dieu des morts, les dégâts infligés à la structure de la salle seraient palpables et nécessiteraient une quantité phénoménale d’énergie pour permettre au processus d’autoréparation mystique de faire son œuvre.

Our avait pu récolter l’ensemble des données nécessaires pour élaborer une stratégie viable face au groupe d’agresseurs.  Sur les quatre protagonistes jugés les plus aptes, deux possédaient une létalité hors norme, raison pour laquelle il avait opté pour une approche pernicieuse en invoquant la malédiction du sable sur eux. Une ennemie possédait des pouvoirs quelques peu cocasses, issus d’une période à la technologie plus que développée. Le dernier guerrier disposait d’un potentiel offensif moindre, mais semblait animé d’une volonté à toute épreuve, pouvant in fine le rendre bien plus dangereux que tous les autres réunis.

Une des statues venait tout simplement d’imploser sous les assauts enragés de la colérique spectre, pendant que deux autres venaient de subir des dommages critiques et irréversibles. Il était plus que temps de passer à la phase finale de cet assaut destiné à saper les forces d’intrusion.

Le colosse de sable le moins abîmé abattit promptement son khopesh de sable condensé sur le lion d’or [Attaque cosmique], pendant que le Nécrosphynx invoqua l’autodestruction des deux statues rendues infirmes quelques instants plus tôt par leurs adversaires respectifs [Attaque 7S]. Deux déflagrations mêlées de Cosmos et de sable engloutirent les chevaliers noirs afin de leur infliger un maximum de dommages, tout en détruisant par la force du souffle généré leur dernier semblable en activité. Les autres guerriers furent mis au sol, sans toutefois subir le moindre dégât.

Une fois le nuage de poussière dissipé, Our jugea qu’il était plus que temps d’entrer en scène. Il acheva sa sombre incantation, avant de revêtir sa forme de combat et de surprendre ses adversaires par une première attaque éclair dévastatrice. Une obscure brume nécrotique envahit au même moment le terrain de combat.

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Suite du combat:

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