HRP:

Le cosmos de Sylphide étant empoissonné, il a apprit à le canaliser et à faire en sorte de maitriser la nature cosmique de son aura. Effet inespéré, il s'est rendu compte que cela lui a permit de dissimuler totalement son cosmos (en combat et en RP) ainsi que copier la nature cosmique d'un autre camp.

Œil du Basilic. (Don : - 10 AP)
Sylphide possède le regard du Basilic, capacité lui permettant d'avoir un sens de l'observation extrêmement pointu et performant de son environnement tout comme des personnes qu'il rencontre.
Ce don lui permet par exemple de trouver son chemin (et de savoir quand et qui a emprunter une route ), de savoir si une personne lui est bienveillant ou hostile, de discerner le mensonge, etc...

Respect et Loyauté envers Rhadamanthys (Perk/Antiperk)
Sylphide est un guerrier solitaire et assez mystérieux. Seul le juge Rhadamanthe a réussit à le canaliser dans une lointaine vie. Depuis lors, il voue un respect sans faille envers son supérieur.

Omniprésence
Avec ce pouvoir la divinité peut se trouver à deux endroits en même temps.
Précisions : lors de l’utilisation de ce pouvoir la divinité ne peut pas combattre.

Izanagi avait ressenti une présence étrangère dans ses terres sacrées. Deux forces qui se détachaient très nettement de la luminescence que dégageaient ses propres guerriers. L’une des deux puissances lui était familière, il l’avait déjà ressenti depuis son réveil. Il n’eut guère de difficulté à reconnaitre l’un des guerriers qui avait été présent lors de son entretien avec Vishnou, le Spectre à l’aura harmonieuse. Sans effort, le divin monarque de l’Asie scinda son esprit en deux entités indépendantes et l’une d’elle alla auprès des deux visiteurs. Des guerriers Nyorais avaient déjà pris les devants et s’entretenaient avec eux.

L’être divin, s’avança au cœur de la forêt de lames et arriva rapidement auprès du petit comité. Il ne demeurait que trois personnes de présente : deux individus qu’Izanagi identifia comme étant des Spectres et l’un de ses propres guerriers. Les dernières paroles d’un des Spectres interpellèrent fortement le Dieu.

- « Un monde où la vie ne serait plus une épreuve mériterait-elle encore d’être vécue ? »

Les paroles avaient surgit subitement, surprenant le trio présent. Izanagi ne souhaitait pas prendre la peine de se présenter, ni même d’officialiser sa présence. Il laissa son doux cosmos envahir les lieux, suggérant aux Spectres qu’ils n’avaient rien à craindre de sa présence. Le Kami n’avait guère d’hostilité envers les troupes d’Hadès. Certes, le sombre monarque avait été l’un de ses bourreaux mais la sagesse de cet être pouvait largement dépasser tout cela.

- « Je pense répéter les paroles de mes guerriers mais, bienvenue en ces terres sacrées Spectres. Etoile Divine du Basilic, je suis ravie de vous revoir car je souhaiterais connaitre la finalité de votre combat contre Vishnou. Je ne peux ignorer que les Dieux Hindous ont quitté notre Terre et que nombre de vie sont réapparues alors mais j’ignore encore les détails de tout cela. Auriez-vous l’obligeance d’éclairer ma maigre conscience à ce sujet ? »

Izanagi s’approcha encore un peu des autres personnes et se posta aux côtés de Godric. Le jeune guerrier avait bien agit pas sa présence et le Dieu ne souhaitait nullement qu’il soit éclipsé par son arrivé.

- « Tu n’auras à les conduire nulle part, Godric, cette forêt est toute adapté à nos échanges. »

Godric s’écarta un peu et remplie la clairière du son harmonieux de sa harpe. Izanagi sourit, se plaisant à écouter l’harmonie que lui offrait son guerrier. Malgré le bonheur qu’il ressentait en écoutant la musique, il ne cessa de se concentrer sur leurs invités, laissant aussi une partie de son esprit connecté à sa moitié afin de prendre connaissance des informations qu’il obtiendrait. C’est ainsi que le réveil d’Arès et la guerre en Poséidon et Hadès ne lui échappa.

Le Kami conserva ses connaissances pour lui, tout du moins pour le moment, et écouta avec attention la réponse du Basilic. Ce que lui révéla le spectre le ravit. Ainsi Vishnou n’avait pas été un destructeur mais un protecteur. Les morts causés avaient été réparé et le Dieu Hindou avait été égal à sa légende. Bien, Izanagi ne pouvait que se réjouir de ne pas avoir de guerre à préparer contre un panthéon tel que celui-ci.

- « Vishnou est un être bien compliqué, même pour les Dieux. Lors de notre entrevu, j’avais choisi de lui faire confiance tout en lui précisant que je m’opposerais à lui si nécessaire. Je suis heureux que la chose n’ait pas été nécessaire au final. »

Izanagi réfléchit un instant et sonda l’irréel. Selon Sylphide, le réveil des Kamis et celui d’Arès étaient destinés à assurer l’équilibre. Pour Izanagi, le réveil d’Arès pourrait n’être qu’une erreur. Et ce n’aurait pas été la seule erreur que les actions de Vishnou auraient provoqué mais cela, le Kami ne comptait pas le partager avec les Spectres. Pour l’heure, les dernières paroles que prononcèrent le Basilic et sa compagne furent ce qui ramena Izanagi parmi les hommes. Avant de reprendre la parole, il tint à répondre à la jeune fille Spectre.

- « Les humains sont bien souvent cruels et aiment faire souffrir les leurs. Ils sont ainsi et le resterons. Les Dieux sont là pour les guider, nullement pour les changer. S’ils ont été créé ainsi, il irait contre l’équilibre de chercher à les parfaire. C’est ensuite à nous de faire en sorte que leurs actions n’aient pas d’incidences sur la Création comme vous le dites. »

Les paroles d’Izanagi pouvaient paraitre dures mais elles étaient la réalité. Le Kami pouvait néanmoins comprendre qu’un mortel soit perturbé par tout cela.

- « Je comprends votre présence ici, Spectres, mais je ne vois guère en quoi je devrais justifier mes intentions auprès de vous. Hadès n’a jamais brillé pour son désir d’aider l’humanité même s’il prétend le contraire. Ses intentions d’Utopia n’avaient pour conséquences que de remplir les prisons des Enfers.
L’équilibre et la paix, sont des notions que les Spectres ont souvent bafoué. Malgré cela, je suis totalement prêt à croire que votre Souverain et vous-mêmes n’aspirez pas à être les bourreaux de l’humanité dorénavant et, mon réveil n’a pas pour but de m’opposer à vos armées. Ne voyez pas mes paroles comme une peur d’affronter votre Seigneur par contre, il n’en est rien. Je sais pertinemment que Poséidon à déclarer la guerre à Hadès mais, je sais aussi qu’Hadès n’a rien fait pour l’en dissuader. Ce type d’action est en opposition avec l’harmonie à laquelle j’aspire et si cette guerre menace l’humanité, les responsables deviendront alors mes ennemis. »

Izanagi n’avait nul raison de vouloir combattre les Olympiens à l’heure actuelles. Son réveil était encore trop récent pour qu’il puisse juger de l’équilibre des forces entre les différentes factions. C’était pour cela qu’il envoyait ses guerriers se renseigner et qu’il n’omettait pas de prendre connaissance de tous les rapports. Les paroles des Spectres ne représentaient pas une menace mais, le Kami savait qu’ils omettaient certaines choses. Croire que le Dieu dans toute sa puissance ne serait pas au courant de certains détails était une erreur. Même s’il n’était pas présent, un Dieu pouvait ressentir les émanations du Cosmos et lorsque celui-ci entrainait des choses aussi violentes que ce qu’il avait ressenti…

Le cosmos harmonieux du Dieu prit de l’ampleur et s’éleva en électrisant l’atmosphère. Izanagi avait beau être une divinité représentant le calme et l’harmonie, il n’en restait pas moins un combattant. Son visage doux et avisé, prit un subit aspect dur et menaçant.

- « Par exemple, si des évènements tels que ceux que vos compagnons ont provoqué au Cap Sounion venaient à se reproduire, je serais amené à reconsidérer mon opinion sur vous et votre Souverain. Il était judicieux, mais inutile, de votre part d’omettre d’en parler. Comme vous l’avez dit vous-mêmes, les humains souffrent bien assez par leurs propres actions. Il est donc plus qu’inutile que les éveillés renforcent cette souffrance par leurs pouvoirs. Même en temps de guerre, si vos troupes reproduisent ce type d’action, les Nyorais seront prêt à se rendre même en Enfer pour les arrêter ! »

La tension qui avait suivie l’augmentation de l’énergie du Dieu s’apaisa et son visage retrouva la beauté et l’harmonie qui était sienne. Izanagi ne souhaitait pas envoyé ses guerriers aux combats et, même si beaucoup le jugeait ainsi, il n’avait pas de rancœur envers Hadès.

Godric apportait son soutien à son Dieu par sa musique et son Cosmos. Izanagi fut pleinement satisfait des paroles qu’émit son guerrier, elles étaient la preuve évidente que Godric comprenait la mission qui était celle des Nyorais.

Une fois le calme revenu dans la clairière, les Spectres purent répondre et avouer qu’ils ignoraient de quoi parlait le Kami. Curieusement, Izanagi ressentait qu’Andréa lui disait la vérité sur son ignorance. Ainsi, certain Spectre agissait dans le secret ? Le Kami avait un peu de mal à croire que cela soit réellement possible mais après tout, les deux Spectres présents sur ses terres n’avaient qu’un statut inférieur. L’un de leur supérieur pouvait donc tout à fait agir sans qu’ils en aient connaissance. Sylphide prit ensuite la parole. Il ne fit rien pour confirmer ou infirmer son savoir au sujet du Cap Sounion mais tint à préciser les intentions des Enfers. Si les paroles de l’Etoile Céleste étaient vrais, et rien ne permettait à Izanagi de croire le contraire, les Spectres avaient un but assez proche de la volonté des Nyorais.

Le Kami se mit à penser qu’il lui faudrait rapidement se rendre de lui-même dans leur territoire afin d’échanger directement avec Hadès. Il serait ainsi plus à même de juger du bien-fondé de leurs intentions.

Pour l’heure, les deux émissaires émirent le souhait de prendre congé des terres Asiatique et Izanagi ne souhaitait pas les retenir. Certes, il aurait encore eu quelques questions pour eux mais ce n’était pas le bon moment. Une fois les Spectres partis, le Kami resta seul avec Godric.

- « Je te remercie de ton soutien Godric. Ta présence en ce lieu a revêtu une grande importance. Je ressens que ton Maitre est de retour dans nos terres sacrées, peut être pourrais-tu aller le retrouver au Temple du Cerisier ? »

Alors qu’il sentait que Sylphide et Andréa quittaient Izumo, Izanagi ressentit une nouvelle présence pas forcément désirée. L’envergure de cette dernière ne laissait que peu de doute sur l’identité du visiteur.

- « Pour ma part, j’ai quelqu’un à aller voir… »

Dans un flash de lumière, le Dieu disparu de la clairière.