Saint Seiya
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La Grèce : ses mystères, ses plaisirs... ses chevaliers ?? [PV PNJ du Sanctuaire]
Azir
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Azir
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Les événements que l'on vit correspondent rarement à ce que l'on imagine. Avoir un métier stable, bien payé, une famille heureuse, des amis fidèles, une vie sociale bien remplie, voyager, pantoufler le week-end loin des soucis de la vie quotidienne... Il faut savoir se réjouir de pas grand-chose, car quand ce pas grand-chose nous est enlevé, on se rend compte à combien il nous manque.

Azir, vautré au sol avec le poing douloureux, une armure d'or et deux éveillés face à lui, crut qu'on venait de faire glisser le sol sous ses pas, afin de changer le décor de sa vie du tout au tout. Un marionnettiste s'amusait quelque part de son sort, le tournait en ridicule, et il ne pouvait rien faire de plus que de tenter de suivre le cours du destin en y cherchant sa place.

L'homme de l'hôpital s'avança précautionneusement, un peu comme s'il craignait l'armure d'or entre eux, puis tendit la main au Niçois.

"Faisons la paix, d'accord ? Je ne peux pas tout te résumer comme ça, en quelques mots, mais l'essentiel à retenir est que cette armure t'a choisi, qu'elle intervient pour prouver qu'elle te veut pour porteur. Ne me demande pas comment c'est possible, c'est comme ça. Si tu acceptes de la revêtir, ta vie change pour toujours. Et tu accompliras de grandes choses.
-Ce n'est pas vraiment comme si vous me laissiez le choix !"

Le visage de l'homme prit une expression embarrassée. Il ne savait pas comment s'y prendre pour tout expliquer et apaiser les craintes de ce bout de chevalier qui découvrait à peine son potentiel -au point que ce qui deviendrait les Crocs du Lion était aisément esquivable, lent et grossier.
Son partenaire, revenu de son étourdissement après avoir à demi démoli la petite maisonnette qui leur servait de lieu de transition, prit la parole à son tour une fois Azir sur ses pieds :

"Nous te l'avons dit, quelqu'un va venir et t'en dire plus. Ce n'est pas notre rôle, et nous avons d'autres tâches à accomplir, mais si tu veux connaître tous les détails il faudrait que tu sois plus conciliant. Et avant que tu ne reproches encore la méthode, oui je sais, c'est très cavalier de notre part. Le problème est que dans son monde -celui des chevaliers-, le temps manque parfois pour former les nouvelles recrues dans les règles de l'art. Pour le moment, tout ce que je peux te proposer, c'est d'attendre dans cette maison, de te reposer. Il y a un uniforme d'entraînement qui devrait convenir à ta taille sur la table et un puits de l'autre côté si tu veux te rafraîchir. Tu n'es pas un prisonnier, mais pour ta sécurité mieux vaut que tu ne t'éloignes pas trop pour le moment. Ton pouvoir pourrait faire des dégâts."

Il jeta un œil au mur de bois qu'il avait traversé, et ce fut à Azir de rougir.

"Juste un peu de patience et tu sauras tout. Tu pourras choisir. Tu veux bien faire un effort ?
-Ça ne mange pas de pain, j'imagine..."

Les deux hommes échangèrent une œillade complice, s'inclinèrent une nouvelle fois respectueusement, puis s'en allèrent après un bref salut. Le blondinet se sentit horriblement seul, et bien pigeonné surtout, lorsque le silence s'ensuivit. Son regard se posa sur l'armure d'or, toujours présente, qui semblait luire d'un éclat doux et docile. Irrésistiblement attiré, il l'effleura du bout des doigts, puis posa la paume à plat sur sa surface sans défaut. Une merveilleuse sensation de bien-être le traversa, comme si le métal ronronnait sous sa main. Il voulut aller plus loin, dessiner du toucher les contours de la bête, mais celle-ci s'effaça vivement : l'armure se déplaça, comme farouche, pour revenir sous sa forme totémique un peu plus loin.

Azir l'observa, surpris. Il avait cru d'abord qu'il s'agissait d'un tour des deux autres, que d'une manière ou d'une autre il avaient utilisé leur "magie" pour la faire venir, mais à présent... L'armure l'avait "choisi" ? Elle avait donc une volonté propre ?
Un nouveau courant d'air le rappela à des pensées plus triviales, et il se détourna pour rentrer dans la maisonnette. Il avait bondi si vite de son lit que le mobilier lui était passé inaperçu : un miroir, quelques meubles pour stocker de la nourriture, un lit, une table, une chaise, une armoire. Le propriétaire des lieux devait être un paysan ou un fermier, a priori. L'uniforme dont on lui avait parlé se trouvait soigneusement plié sur la table, et il songea que s'il devait attendre quelqu'un, le moment serait idéal pour se changer loin des regards. Il entreprit donc de se rendre présentable, la tenue étonnamment ajustée à sa taille -comme s'ils avaient prévu le coup !-, puis ressortit pour examiner les tranquilles alentours.

"Et bien sûr, je n'ai plus mon portable. Resté dans une chambre d'hôpital maintenant vide à Nice, probablement... Ah l'ennui..."

Le futur Lion fit le tour de la maisonnette, revint vers l'armure et s'assit sur une pierre relativement plate à proximité. Tout d'abord immobile, il voulut refaire un essai avec l'armure et la toucher de nouveau. La protection dorée s'éloigna aussitôt, juste un peu plus loin, et ce pour les trois essais qu'il entreprit. Mains sur les hanches, Azir perdait son calme peu à peu.

"Je vais pas te manger hein..."

Pour un peu, il se serait attendu à ce qu'elle s'éloignât encore, ou qu'elle répondît moqueusement, mais rien. Le voilà qui parlait à un bout de métal autonome. Enfin, autonome... l'hypothèse restait à prouver.

"Je deviens fou si ça se trouve... Si c'est le cas c'est plus vrai que nature."
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