Saint Seiya
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[FB] A new day, a new face [PV: Azir]
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Un truc important quand vous faites un voyage de 3 siècles en avant, c’est de rattraper tout votre retard. En particulier quand votre rêve, c’était de créer les inventions de demain. Bah, oui, faut bien que je sache ce qui s’est fait pendant trois siècle pour ne pas travailler des jours durant pour confectionner quelque chose qui existe déjà. Vous imaginez si je pense avoir découvert un moyen de voler, et que je nous ponds un avion ? J’aurais l’air bien maligne au moment où je réaliserait qu’ils existent déjà !
Enfin, bref, c’est pour cette raison que je dévorais les livres et les articles sur internet- vous n’imaginerez jamais le temps que ça m’a prit à comprendre comment utiliser ce machin là !- mais, très vite, des images sur une page ou un écran ne me suffirent plus. En grande passionnée que j’étais, il me fallait voir tout ces trucs là, EN VRAIS. C’est ainsi que je me suis retrouvée à visiter plusieurs pays depuis mon arrivée, pour voir des musées. Et voir les trucs en vrais, et ¡maldita sea, ça en jette en vrais ! Tous ne sont pas passionnants à raconter à des personnes qui ne sont pas intéressées par nos progrès technologiques, mais il y a cette fois ou je me suis rendue au musée des arts et métiers à Paris. Je vous raconterais bien ma visite du musée, mais je vois à vos regards que ça ne vous tente pas, alors je vais plutôt vous raconter ce qui s’est passé après. Voici :

La visite avait été merveilleuse et, c’était les yeux pleins d’étoiles que je déambulais dans les rues de Paris, rêvant encore de tous les trésors que je venais de voir. Perché sur mon épaule, Doritos, mon rat, se régalait du dernier doritos que je l’avais autorisé à prendre. Je commentais à voix haute chaque merveille que je me remémorais, discutant avec le rongeur qui était beaucoup plus intéressé par son repas que par ce que je pouvais bien lui dire. Sans doute, s’il avait put parler, m’aurait il fait remarquer qu’il avait été avec moi pendant la visite, lové dans ma poche, et qu’il avait déjà tout vu ce dont je lui parlais, et que lui, il était un rat du siècle présent, que tout ça n’avait rien d’extraordinaire pour lui. Mais il ne pouvait pas parler. Alors je dialoguais seule. Mais les gens autour de moi étaient bien trop occupés pour se soucier que je puisse avoir l’air d’une folle. Et ça aurait bien put me coûter la vie.
En effet, j’étais tant plongée dans mes pensées que je ne regardais pas vraiment où j’allais, et je finis par traverser la route juste sous le nez d’une voiture sans m’en rendre compte. Je ne du mon salut qu’a deux choses : Doritos qui lâcha son nachos pour me mordre un bon coup, histoire de me ramener à la réalité, et mon cosmos. J’ignorais encore ça à l’époque, que le cosmos nous permettait d’aller plus vite, genre, beaucoup plus vite. Aussi, quand je réalisais le danger imminent, mon sang ne fit qu’un tour. Persuadée que j’allais mourir, je me précipitais de l’autre côté de la route et me retrouvais de l’autre côté avant même d’avoir le temps d’y penser. Hébétée, je ne payais aucune attention aux klaxons et aux insultes et fixait mes mains. Wow. C’était incroyable ce qu’on pouvait réaliser avec le cosmos.
Une série de couinements furieux m’arrachèrent à ces pensés et je tournais la tête vers mon cher compagnon, un sourire contrit sur le visage :

« Désolé Doritos. Bon, c’est une bonne leçon à retenir, aussi fascinantes soient ces inventions, elles peuvent être sacrément dangereuse si on ne fait pas gaffe. Tu as bien mérité une récompense tiens. »

Et je sortis mon paquet de doritos pour lui en filer quelques uns de plus.

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Azir
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Ce qu'il y a de bien avec les vacances, c'est qu'on a du temps. Et comme la tradition l'exige, on peut l'utiliser pour partir, visiter des endroits que l'on n'a jamais vus avant, simplement pour la curiosité.

Profitant d'avril et des diverses dispositions mis en place à l'approche de Pâques, le blondinet s'était offert une petite semaine de tourisme dans une auberge perdue quelque part dans les ruelles de la capitale. Entre les Champs-Élysées, les musées, les concerts ou les monuments, il ne savait plus où donner de la tête, et finit par prendre quelques minutes entre deux visites pour se reposer contre un rebord de pierre. La journée offrait un soleil exceptionnel pour la saison qu'un vent frais de fin d'hiver venait souligner.

Les rues fourmillait de monde comme il n'en avait plus vu depuis longtemps, constamment en mouvement, pressé. Le métro donnait selon Azir un exemple édifiant du stress parisien : pas plus de dix secondes pour voir les rames vomir des centaines de voyageurs et en avaler d'autres, quittes à s'entasser comme du bétail. Aux joueurs de musique dans les rues on n'accordait pas une oreille, aux mendiants pas un œil. Cela le désolait mais malheureusement il n'avait pas les moyens de les aider, sinon en leur offrant éventuellement un café.

Soudain, le crissement de pneus tout proches lui fit tourner la tête, juste à temps pour voir une jeune femme à deux doigts de passer sous les roues d'une voiture. De violents coups de klaxons jaillirent dans toute la largeur de la rue. Des piétons se mirent à lancer à la volée des "Vous pouvez pas faire attention !" sans considération, avant de prendre à leur tour des risques à peine plus considérés.
Une vieille dame et son mari s'arrêtèrent près de la jeune inconsciente, l'air concerné mais sans s'avancer davantage. Azir se leva à son tour.

"Tout va bien, Mademoiselle ?"

Un instant, son regard se posa sur le rat, sur son repas. Il avait déjà vu des gens se balader en portant chien ou chat dans leurs bras, et même une fois un furet en laisse, mais jamais un bras calé sur une épaule, sans même un collier... Ce devait être une originale dans son genre...

"Vous m'avez l'air en un seul morceau, j'imagine que ce n'est pas la peine d'appeler le SAMU... mais si je peux me permettre un conseil, mieux vaut regarder avant de traverser, surtout quand on est loin des passages piétons..."
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Contre toute attente, quelqu’un, un parfait inconnu à la crinière blonde, vint s’enquérir de mon état alors que les autres préféraient passer leur chemin sans se soucier de savoir si je n’étais pas gravement blessée. Aussi, la première réponse qui me traversa l’esprit quand je levais des yeux jaunes arrondis par la surprise sur lui fut :

« Alors il y a des gens qui se soucient des autres ici ?

Puis, réalisant à quel point mes propos devaient avoir parut impolis, j’ajoutais avec précipitation avant qu’il n’ai le temps de répondre :

- Mais oui, je me porte bien, ne vous en faites pas, plus de peur que de mal, mon rat m’a sauvé la vie. Merci de votre sollicitude. Vous n’avez pas besoin d’appeler Samu, qui que ça puisse être. Enfin, à la base, je n’étais même pas censée traverser, j’étais juste ailleurs, loin, très loin. Mon esprit n’avait pas quitté le musée des arts et métiers, je ne me suis même pas rendue compte que j’’étais sur la route. J’ai pas encore l’habitude de tout ça… Les passages piétons vous avez dit ?

Je regardais autour de moi avant de me souvenir d’un étrange spectacle auquel j’avais assisté plus tôt : une foule de gens franchissant la route en suivant des bandes blanches peintes au sol. Ceci dit, j’avais aussi vu pas mal de gens traverser n’ importe où et n’importe comment.

- Ooooooh ! Alors c’était à ça que servaient ces bandes blanches ? Ingénieux ! Très ingénieux ! Je note pour la prochaine fois. He bien, j’ai vraiment eu de la chance que Doritos m’ai prévenu. Ca a l’air vraiment redoutable ces voitures. Je n’aurais pas donné cher de ma peau. Désolé, je suis encore en apprentissage. Tout cela est tellement nouveau pour moi.

Je ne réalisais que trop tard à quel point mes paroles devaient sembler étranges à cet inconnu. Sans doute avait il envie de fuir, mettre le plus de distance possible entre lui et moi.

- Enfin, oubliez tout ce que je viens de dire. Ce n'est pas important. Juste, merci de vous être soucié de mon état

Ajoutais-je alors pour essayer de le rassurer comme je pouvais.

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Azir
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Ok. D'accord. Très bien. Question originalité, elle atteignait un haut niveau. Une étrangère probablement. Non, forcément en fait. Qui en France ne connaissait pas les voitures et l'usage des passages piétons hein ?

Azir resta figé un moment, à la dévisager comme s'il venait de voir un fantôme. Son naturel dans l'ignorance lui coupait le souffle, et il ne trouva strictement rien à dire, ni sur la visible nonchalance avec laquelle elle venait de risquer sa vie, ni sur son absence de familiarité avec l'environnement présent.

A bien y réfléchir, elle devait venir d'un pays peu industrialisé, voire pas du tout. Et vu sa couleur de peau -c'est pas bien de juger, mais ça donne des indices-, une Africaine peut-être. L’Égyptien savait pour l'avoir connu que le Maghreb n'accusait pas autant de retard technologique. Peut-être ces régions peu médiatisées telles que le Gabon, l'Angola, le Rwanda... Pourtant la jeune femme parlait très bien le français, et si son style vestimentaire sortait un peu de l'ordinaire, il ne ressemblait pas non plus aux tuniques colorées des mamas portant des paniers sur la tête comme on pouvait en voir dans les documentaires.

"Je suis peut-être indiscret mais... puis-je savoir d'où vous venez ? Je veux dire, de quel pays ? Je suis surpris qu'il existe encore dans le monde des régions où on ne connaît pas les voitures. Du moins à part le désert ou la jungle amazonienne par exemple... Vous n'avez pourtant pas l'air de venir de l'un ou de l'autre..."

Le côté positif dans cette histoire, c'était qu'il avait oublié sa fatigue et la chaleur. Tant pis pour le reste de son programme touristique, s'il pouvait éviter à l'étrangère de se faire bêtement écraser en traversant n'importe comment...
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Bon, ma tentative de détourner l’attention de mon interlocuteur sur les bizarreries que je venais de balancer se résolut par un échec. Quoi de plus normal après tout ? Je devais être un extraterrestre à ses yeux. Surtout de mon point de vu en fait.
Je vous explique. Pour une personne contemporaine, passé l’instant de surprise de voir quelqu’un aussi ignare de la technologie de l’époque, il va ensuite se dire que cette personne vient d’un pays moins développé ou ce genre de chose n’existe pas. Mon point de vu était un peu plus différent, un peu le même que ces habitants des pays pauvres qui pensent que si tu vis dans un pays riche, tu es forcément milliardaire, et tu te ballade avec des liasses de billets sur toi en permanence. Pour moi, toute personne vivant à cette époque connaissait forcément toutes ses technologies, et avait déjà touché au moins une fois à chacune d’entre elle. Du coup en fait je me trouvais vachement plus bizarre que je ne l’étais aux yeux de cet inconnu.
Le problème, c’est que comme pour moi absolument tout le monde côtoyait quotidiennement les voitures et autres inventions qui n’existaient pas à notre époque, c’est que je n’eu pas le réflexe de prétendre venir d’une région où il était probable que j’y ai vécu sans jamais en voir, j’ai juste répondu avec honnêteté :

« Heu… Je viens de la Havane. Mes parents sont tahitiens, mais je suis née et j’ai grandit à la Havane. Vous connaissez la Havane ? Beaucoup, beaucoup de bateaux, d’étrangers. T’as intérêt à savoir parler pas mal de langues. J’ai grandit en apprenant l’anglais, l’espagnol et le français. Mais je préfère l’espagnol. Les insultes sonnent mieux en espagnol. C’est pas terrible là-bas, les colons sont cons pour la plupart, et la pauvre gamine de 15 ans incapable de se tenir à carreau que je suis risquais gros en se confrontant à eux. C’est un miracle que je sois toujours entière. Mais ça reste chez moi, j’aime beaucoup la Havane malgré ses défauts. C’est beau aussi la Havane. Et puis, j’aimais bien vivre si prêt de la mer. Quand ma mère partait braver l’océan, j’avais l’impression qu’elle était quand même toute proche. Et puis, c’est tellement fascinant les navires.

Abolition de l’esclavage ? Mais qu’est ce que c’est que cette chose là ? Jamais entendu !
Du moins étais-ce mon cas à l’époque.

- Mais pas une seule voiture. Ah ça non. Dommage d’ailleurs. J’en aurais bien démonté une ou deux. Ou trois. Oh, j’adorerais voir comment c’est fait. Mais chaque fois que j’ai demandé à quelqu’un s’il avait une voiture en trop pour moi y jeter un œil, il m’a regardé comme si j’étais cinglée. »

Il y avait tellement de voiture partout autour de moi que je n’avais pas la moindre idée du coût que représentaient ces choses là. Pour moi c’était juste un truc banal et pas trop cher.

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Azir
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Un moment de gêne s'installa entre les deux jeunes gens, puis ce fut soudain comme si on venait d'ouvrir les vannes d'Olivia. Elle se mit à raconter en une grappe de mots d'où elle venait, pourquoi elle parlait français, son amour pour les bateaux, la mer, l'absence de véhicule et même un peu de ses fréquentations. Azir qui ne s'attendait pas à une réponse aussi complète resta muet en l'écoutant, puis se gratta la nuque en réfléchissant.

"Pour être tout à fait honnête, je sais situer La Havane sur une carte, mais c'est à peu près tout. Mais je peux comprendre votre attrait pour la mer. J'habite moi-même dans une ville côtière en province -Nice. L'air y paraît toujours estival et le rythme de vie est plutôt lent, idéal pour se détendre. Pour autant, on peut s'y divertir avec les jardins, les belles places, les monuments historiques, le tourisme ne manque pas ! Hum... Évidemment pour un Français ça sonne moins exotique que l'autre bout du monde mais bon..."

Il lui sourit, son regard effleurant une nouvelle fois Doritos. Il brûlait d'envie de demander si posséder un rat et s'en occuper de cette manière était courant dans son pays, alors qu'il s'agissait ici de nuisibles notoires, mais cela la vexerait peut-être. Au lieu de cela, il poursuivit sur le sujet qu'elle avait engagé : les voitures.

"C'est plutôt difficile d'avoir une voiture "en trop" en fait. Il y en a partout c'est vrai, mais souvent elles ont 10, 15, 20 ans, et les gens sont obligés d'économiser longtemps ou d'emprunter de l'argent dans une banque pour pouvoir s'en acheter une. Pas toujours récente de surcroît. C'est parce qu'il y a énormément de gens qu'on a l'impression qu'il y a trop de voitures, mais chaque personne n'a pas forcément la sienne. Tout ça pour dire que si vous voulez en démonter une pour la curiosité, je ne pense que quelqu'un accepte. Par contre, vous pourrez en voir autant que vous voulez dans une casse."

Il sortit son téléphone le plus naturellement du monde et commença à chercher sur Google Images des exemples de casses de voitures où elle pourrait trouver son bonheur. Sans se douter que ce simple réflexe allait probablement l'émerveiller, ou l'intriguer, ou la surprendre, il se plaça à côté d'elle pour qu'elle pût observer à loisir tandis qu'il faisait défiler les images.

"Je ne sais pas où on peut en trouver dans Paris qui soient proches de votre lieu de séjour, mais il me semble qu'on peut y entrer un peu comme on veut. Le but de ce genre d'endroits est de stocker les voitures endommagées en attendant... en fait je ne sais pas. Peut-être qu'elles sont recyclées d'une manière ou d'une autre. En tout cas les gens peuvent s'y rendre pour prélever des pièces détachées. Généralement ce sont les passionnés qui font ça, car tout le monde ne sait pas réparer soi-même sa voiture."
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Par chance, l’autre ne sembla pas tiquer sur ma référence aux colons. Sans doute serais-je passée pour une folle autrement. Du moins, plus que je ne le semblais déjà. Il se contenta de me décrire l’endroit d’où il venait. Nice. Je ne connaissais pas du tout, et, contrairement à lui avec La Havane, je ne saurais replacer cette ville sur une carte. Il estimait que pour un Français, ça sonnait moins exotique. Logique.
Je fus déçue d’apprendre que les voitures n’étaient pas aussi accessibles que je l’imaginais. Mais je compris mieux pourquoi les gens n’avaient pas accueillit ma requête de me prêter une voiture avec le grand sourire. Pourtant, je ne l’aurais pas détruire ! Sûre que j’aurais su la démonter, puis la remonter toute seule, et de tête ! Tandis que l’autre sortit un petit appareil qui m’était inconnu, je continuait la conversation :

« Oh, votre pays est très bien aussi. Il y a des trucs ici qui seraient impensable chez moi. Tenez, regardez Doritos. Chez moi, les rats sont haïs par tous. Ils rongent tout, ruinent les marchandises, transportent un tas de maladies et provoquent des épidémies. Et puis, ici, j’ai vu des gens passer avec un tas d’animaux improbable. Un homme qui promenait un furet en laisse. Une fille qui est rentrée dans une boutique avec une perruche portant un harnais perchée sur son épaule sans que personne ne semble choqués, au contraire, le vendeur était super content quand l’oiseau est allé sur son épaule à lui. Et puis, dans ce bar, cette fille qui est rentrée avec son rat sur son épaule, et personne ne l’a regardé de travers ou fait remarqué que ce n’était pas très hygiénique. Non, elle a put laisser son animal se promener sur sa table. C’est là que j’ai compris que je n’étais pas obligée de cacher Doritos dans mon sac, avec un paquet de doritos pour le tenir occupé. Il est tellement plus heureux depuis !

Quand il me montra l’appareil, j’écarquillais les yeux sous la surprise :

- Attendez… C’est internet ça. Donc votre truc là… C’est un ordinateur ? Ouah ! Je n’en avais jamais vu de si petit ! Mais comment vous faites sans clavier, ni souris ?

Jusque là, je n’avais vu que les ordinateur mis à disposition dans les bibliothèques ou dans les cybercafés. Je n’avais jamais vu d’ordinateur portable, d’où le fait que je ne voyais pas comment on pouvait utiliser un ordinateur sans souris.
Par contre, des téléphones portables, je n’en avais encore jamais vu, et ce spectacle m’émerveilla. Mes yeux s’illuminèrent, comme si toutes les étoiles composant notre univers s’étaient ruées dans mes prunelles.

-Comment vous faites défiler les images comme ça ?

Soufflais-je, incapable de me retenir de poser mes mains sur l’étrange appareil, de frôler l’écran. Je fis un bond surpris en arrière en voyant les images bouger, comme répondant à mon geste. Je le fixais un long moment, les yeux écarquillés.

- Comment est-ce que ça marche ? Comment c’est possible ? J’ai juste touché l’écran et…

Mes yeux étaient humides tant ce spectacle m’émerveillait. Je peinais à croire que l’humanité soit parvenu à concevoir une chose pareil. Je n’y aurais jamais cru, même dans mes rêves les plus fous. Impossible de me dire qu’il était possible d’arriver à ce résultat sans un peu de magie pour aider.
Mais il y avait bel et bien de la magie à l’œuvre. Le géni humain.

- Je… Je peux le démonter ? Cielo santo je meurs de voir comment c’est fait…

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Azir
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L'étrangère devait être en manque de conversations avec un autre être humain, car maintenant qu'Azir avait noué le contact elle ne s'arrêtait pratiquement plus. Après son pays, voilà qu'elle s'envolait sur ce qu'elle trouvait admirable en France. L’Égyptien ne s'en fichait pas, mais le simple fait de savoir à quel point Cuba se trouvait en grand retard technologique sur le reste du monde, avec notamment les Etats-Unis comme voisins qui n'auraient pas manqué l'occasion de l'envahir avec ses produits mercantiles en tous genres, lui donnait à réfléchir.
Tout en pianotant, il écouta d'une oreille un peu distraite, jusqu'à la partie sur le rat au bar. Là, il releva la tête pour la dévisager avec surprise.

"Vous devez avoir eu de la chance, car les rats ne sont tout de même pas les plus appréciés des animaux en France... Il y a une tolérance vis-à-vis de ceux qui sont domestiques, mais ils passent leur temps dans une cage avec une roue et de la paille pour dormir confortablement. Peut-être que les bars sont moins formels et l'acceptent mieux, mais en tentez jamais cette expérience dans un restaurant, et encore moins ici à Paris. Vous seriez renvoyée de l'établissement aussitôt."

Changeant alors de point d'intérêt, la Cubaine se prit de passion pour un simple téléphone portable. Là encore le jeune homme se trouva dépourvu de répartie, n'imaginant pas combien cet objet de tous les jours pouvait bien ne pas avoir atteint l'île des Caraïbes, aussi isolée fût-elle. Il laissa Olivia s'extasier dessus pendant un moment, jusqu'à ce qu'elle demandât à le démonter. Là, il s'efforça de rendre son geste le plus naturel possible pour le lui reprendre avant que son appareil ne finît en pièces détachées.

"C'est-à-dire que j'ai besoin du mien... Si vous le démontez je vais perdre du temps à reprogrammer tous les paramètres... et d'ailleurs c'est un téléphone portable, pas un ordinateur..."

Une enseigne attira soudain le regard du blondinet derrière son interlocutrice, comme si un miracle venait de s'accomplir. Il la prit alors d'une main par l'épaule et lui désigna l'autre côté de la rue.

"Je peux peut-être vous donner quand même satisfaction. Vous voyez l'enseigne là-bas ? "Infocom' : pièces détachées, réparations, neuf." Dans ce genre de boutiques, ils démontent et remontent des ordinateurs à longueur de journée, et peut-être aussi des téléphones comme le mien. Si vous voulez nous pouvons y faire un tour, et vous leur demanderez de vous montrer. Mais cette fois, prenez un passage piéton d'accord ?"
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Quand Azir récupéra son téléphone, je ne pus retenir une moue déçue, comme celle d’un gosse à qui on retire son jouet… Pour être honnête, c’était un peu le cas. J’eu cependant la décence de ne pas insister ; c’était son portable, il avait le droit de refuser.

« Un téléphone portable… C’est incroyable… Mais… A quoi ça sert au juste ? Juste à aller sur internet ? Ou ça fait d’autres trucs ?

L’étranger me proposa ensuite de nous rendre dans une boutique à quelques pas où ils démontaient des ordinateurs, et, éventuellement, des téléphones. Mon regard s’illumina à nouveau dès qu’il se posa dessus et je me mis à sautiller sur place comme une puce excitée.

– Ca a l’air énorme ! J’ai hâte de voir ce qu’ils ont ! Oooooh, trop cool ! Merci beaucoup !

J’étais tellement surexcitée que je faillis sauter sur la route sans prendre gare avant d’entendre la mise en garde du blondinet à propos du passage piétons. Je freinais net, à un pas de me ruer au milieu des voitures. Rougissant, je reculais et regardais autour de moi, cherchant ces fameuses bandes blanches. Quand j’en aperçut enfin, je filais vers elle, si vite que je me retrouvais à attendre l’autre sur le bord du trottoir.

- Au fait, je m’appelle Olivia.

Lui lançais-je avant d’avoir enfin l’occasion de traverser- c’est que le voiture ne semblaient pas très enjouées à l’idée de nous laisser traverser. Je me ruais ensuite dans le magasin et me figeais instantanément. Mes yeux, courant sur les divers articles exposés, sur les ordinateurs derrière le comptoir, s’embuèrent tant je n’en revenais pas.
Si vous avez déjà vu un enfant entrer dans une boutique de jouets à noël, alors vous n’avez pas encore une idée de la joie qui m’envahissait à ce moment là. C’était à mi-chemin entre l’enfant à noël, et l’assoiffé perdu dans le désert qui tombe sur un oasis. Quand un vendeur arriva, je m’empressais d’essuyer mes larmes- je passais déjà pour une folle aux yeux du grand blond, je n’avais pas envie que tout le monde me regarde comme une bizarrerie.

- Bonjour. Heu… J’aimerais voir un portable. Enfin, en voir un démonté… Ou juste un portable à acheter que je puisse le démonter après. Oui, c’est très bien comme ça, un portable pas très cher que je pourrais démonter à ma guise, vous avez ça ?

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Azir
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La furie déjà en marche vers son nouvel objectif, Azir étouffa un soupir de soulagement et rangea soigneusement son portable qui l'avait échappé belle. L'affaire commençait à devenir étrange, même pour quelqu'un comme lui qui ne connaissait pas La Havane. Ne pas connaître les voitures, pour quelqu'un qui vit sur une île, d'accord. Ne pas connaître ni ordinateurs ni télécommunications, là, c'était un peu dur à avaler. Cuba n'était quand même pas la plus petite île du monde, et La Havane sa capitale, la plus petite ville de Cuba. On aurait dit à bien y réfléchir que la jeune femme s'était arrêtée 50 ans en arrière, encore que le blondinet était à peu près sûr qu'il y existait déjà les premiers modèles de voitures à charbon...
Dans le doute, il regarda autour de lui, songeant qu'il s'agissait peut-être d'une caméra cachée ou d'une émission de télé-réalité dans laquelle il s'était laissé prendre. Il ne vit rien. Et même s'il se trouvait dans ce type de situation, au bout d'un moment le farceur était supposé se dévoiler, mais pas ici.

Il rattrapa Olivia, devant un vendeur déstabilisé par la requête plutôt insolite.

"On va voir ce qu'on peut vous trouver Madame, vous êtes chez quel opérateur ? Je peux vous proposer un abonnement avec sms illimité, 4 gigaoctets d'internet par mois, et si vous vous engagez pendant 24 mois vous...
-Laissez tomber l'abonnement. Elle vous a dit : "à démonter", donc ce n'est vraiment pas la peine de vous préoccuper de ça, intervint Azir. Montrez-lui ce que vous avez de moins cher, indépendamment du fournisseur, ça devrait faire l'affaire. Oh, et tactile. Un téléphone tactile. Pas cher. Sans opérateur."

Le visage du vendeur sembla une brève seconde déçu de voir quelqu'un qui s'y connaissait un peu plus dans son affaire, lui qui avait espéré pouvoir gonfler un peu ses quotas de vente du mois en baratinant de son mieux Olivia. Il leur demanda de patienter pendant qu'il consultait les différents appareils correspondant à la demande de la Cubaine, temps pendant lequel le futur Lion se tourna vers sa compagne improvisée.

"Excusez-moi de vous avoir coupée dans votre élan, mais si vous les laissez vous détailler la liste de toutes les options qu'ils proposent, vous en aurez pour une bonne heure et vous paierez cher sans pour autant connaître la moitié des fonctions qu'ils vont vous indiquer. D'ailleurs, est-ce qu'au moins vous avez des euros ? J'imagine qu'au passage de la douane il vous a fallu retirer de l'argent européen, mais j'imaginais aussi qu'il y avait des voitures et un peu plus d'appareils électroniques à La Havane... Sans vouloir vous vexer, c'est vraiment bizarre de mon point de vue que vous soyez autant perdue, même pour quelqu'un qui vient de si loin. C'est comme si vous aviez vécu dans un cachot pendant des dizaines d'années. Ou dans un couvent ça marche aussi."

Il suivit le vendeur du regard qui sortait trois téléphones de la vitrine tandis qu'ils bavardaient.

"Je finis par être étonné que vous ayez réussi à voyager jusqu'ici dans ces conditions... S'il n'y a pas de voitures, il n'y a probablement pas d'avions à Cuba non plus. Et les bateaux qui traversent l'Atlantique sont plus des navires marchands ou des paquebots de luxe que de simples transporteurs de passagers... Vous m'intriguez, vraiment..."
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Le vendeur commença à me poser des questions qui faisaient autant de sens pour moi que s’il s’était soudainement mit à parler catalan. J’avais juste compris une chose dans tout son charabia :

« Comment ça Madame ? Mes sœurs m’ont épargné le mariage, merci bien, ce sera mademoiselle.

La suppression du terme mademoiselle était déjà si récente en France que presque personne ne le respectait, alors vous imaginez bien que je n’avais alors aucun moyen d’être au courant.
Heureusement pour moi, Azir arriva à ma rescousse et donna les informations nécessaires au vendeur. Je levais les yeux sur lui et demandais :

-C’est quoi « sms » ? Et gigaoctets ? Un opérateur ? Et c’est quoi cette histoire d’abonnement ?

Je regardais le vendeur consulter les téléphones dont il disposait en écoutant le blondinet qui m’expliquais que le vendeur m’aurait fait acheter un tas de trucs inutiles, avant de demander si j’avais des euros, ce à quoi je hochais la tête. Il exprima ensuite son avis sur mon comportement perdu. Ca ne me surprit pas vraiment, ce n’était pas tous les jours qu’on devait voir quelqu’un s’émerveiller au point de pleurer sur un téléphone, pourtant basique à cet endroit, et à cette époque. Le vendeur était en train de prendre des téléphones et je retins mon souffle, impatiente, écoutant la suite des paroles d’Azir d’une oreille distraite. Je répondis ensuite, un peu ailleurs, quelque chose qui devaient lui sembler complètement dénué de sens.

- En fait, il y a surement des voitures à Cuba maintenant. Et je ne sais pas pour les avions… C’est quoi un avion en fait ? Enfin, du coup je suis venue en bateau. J’ai réussi à me faire accepter sur un navire de transport de marchandises. Ca n’est pas bien compliqué quand on a un peu d’argent pour graisser la patte des marins. Et j’ai gagné un joli pactole en revendant mes pièces. Qui aurait cru que le misérable tas de pièces sans grande valeur que j’avais dans la poche vaudrait des millions ? Apparemment personne n’avait jamais vu de pièces d’aussi bonne qualité. « Comme neuve » selon certains. Pourtant elles n’étaient pas si neuves. Mais je suppose que comparée à des pièces de trois siècles d’existence, les mienne devaient sembler tout juste sortie du moule. Dire que mes sœurs et moi étions complètement fauchées, qu’on arrivait à peine à survivre. Et maintenant, cette même argent à faire de moi quelqu’un de riche… »

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Azir
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Plus le temps passait, et plus Azir comprenait pourquoi il devait être démesurément difficile de faire accepter les nouveautés de la société à des personnes âgées. Problème : Olivia ne semblait certainement pas âgée, et sa capacité à enchaîner les questions sans répit commençait à user le pauvre touriste qu'était le blondinet.

Il hésita, réfléchit à la manière de lui expliquer les choses aussi simplement et complètement que possible -histoire de ne pas avoir à y revenir encore et encore-, quand tout à coup la Cubaine se mit à monologuer de façon nostalgique. En ne l'écoutait visiblement pas, quoi qu'il dirait, pas avec cet air songeur au visage tandis qu'elle scrutait l'attitude dans les moindres détails. Il se fit donc oreille attentive et écarquilla les yeux d'incompréhension. L'idée d'appeler un hôpital psychiatrique lui traversa l'esprit, car là on dépassait clairement le simple stade d'un manque d'éducation ou d'accès à la technologie. Toutefois il ne possédait pas un tel numéro dans son carnet d'adresses, et la jeune femme ne faisait de mal à personne en l'état... Peut-être souffrait-elle d'amnésie partielle ? D'une maladie quelconque ? Alzheimer ? Impossible à savoir.

A nouveau l’Égyptien s'apprêta à engager la conversation, quand le vendeur revint avec trois téléphones différents, expliquant qu'ils possédaient tous les options basiques (appels, appareils photos, SMS), un écran tactile et que leur absence d'appartenance à une gamme courante les rendait bien moins chers. Il proposa même pour l'un d'eux la possibilité de choisir un coloris noir, blanc ou gris métallique, bien que cela n'ait guère d'importance si elle comptait seulement le démonter et le remonter.
Azir acquiesça d'un simple signe de tête et la laissa se décider, il s'agissait après tout de son achat personnel.

Les derniers détails réglés, le contrat en poche, l'homme constata l'absence totale de connaissances d'Olivia pour ce type d'appareil et se mit poliment à expliquer les bases : allumer, déverrouiller, paramétrer, appeler... Pour le reste, la notice et le farfouillage suffiraient.

Enfin, ils quittèrent la boutique, Azir se satisfaisant d'un rayon de soleil qui les accueillit à la sortie.

"J'espère que vous êtes contente, je ne crois pas pouvoir vous trouver meilleur cadeau pour débuter votre accoutumance à tous les appareils électroniques du quotidien..."

... Même s'il faudrait par vous accoutumer à une vie "normale" européenne, se retint-il d'ajouter. A ses mots, son propre téléphone vibra dans sa poche et le ramena à une réalité plus immédiate : un sms de l'amie qu'il devait retrouver d'ici 10 minutes, à l'autre bout de Paris.

"Merde ! Bon, Olivia, il va falloir que j'y aille, on m'attend dans quelques minutes et j'ai trois métros à prendre... Ce fut un plaisir de faire votre connaissance et... eh bien, bonne continuation. Attention aux bandes blanches hein ? Je suis désolé de vous abandonner comme ça, mais vous avez l'air débrouillarde, donc je ne m'en fais pas pour vous. Oh, et salut euh... Doritos c'est ça ?"
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