Saint Seiya
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[EOD] L'éveil de Typhon
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Mise en place pour la suite. Vous pourrez poster directement après, un lancé de dé devra être fait pour l'ordre de passage, qui sera celui de tout vos posts, après le premier.

Voilà les règles, une fois que le combat commencera.

Typhon sera partiellement réveillé. Tous les objets ayant étés récupérés (celui d'Elijah aussi, puisqu'il avait fini sa mission avant de disparaître), les bonus sont moins important pour le monstre.

La vie de Typhon se base sera de 100 + 2d100 (les deux premiers lancés correspondront donc à sa vie.)
Typhon pourra frapper 5 fois (normalement, il devrait pouvoir attaquer 6 fois, plus qu'il y a 6 joueurs, mais le cas Elijah me fait retirer une attaque), selon un lancé de dé 6, c'est attaque étant les suivantes.

-1- Volcanic Eruption: Attaque puissante aléatoire.
-2- Typhon Punch: Attaque puissante sur le joueur ayant le plus de vie.
-3- Lava wave: Attaque puissante sur tous les joueurs (dégâts de l'attaque divisé par 6)
-4- Avalanche of Rocks: Attaque puissante renforcée aléatoire (dégâts plus 6)
-5- Apocalypse Flames: Attaque puissante aléatoire avec brûlure (3/2/1)
-6- Divine Hurricane: Attaque septième sens sur le joueur ayant le plus de vie.

Les attaques aléatoires sont choisi avec un lancé de dé 6.

La jauge de vie des joueurs, correspond à leurs HP actuels.

Pour les dégâts, ils se feront avec des lancés de dé 6.

- Attaque faible 1d6
- Attaque moyenne 2d6
- Attaque puissante 3d6
- Attaque 7S 4d6 (hors Typhon, les joueurs sont soumis aux restrictions classiques pour la lancer)

Comme dit plus haut, je vais lancer 3 dés 100. Les premiers seront pour la vie de Typhon, le troisième sera le tirage pour l'ordre de passage.
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Lancés

Edit: La vie de Typhon sera donc de 100 + 82 + 31 = 213

Lancé de dé pour les tours (plus le nombre est grand, plus les chances de passer en premier son grande):

- Typhon: 83
- Elijah: 11
- Athena/Alec: 16
- Franz: 9
- Azir: 37
- Ephraem: 84

Athena ayant deux comptes en event, il fera les postes des deux en un seul. A lui de choisir s'il ne répond qu'avec un seul pour les deux ou s'il alterne un tour sur deux.
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#1 '100' : 82, 31

--------------------------------

#2 '100' : 83
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J’en avais terminé avec cette histoire. Mon adversaire avait été redoutable mais j’avais accompli ma mission. Je sortais de la grotte lorsqu’un des deux gardes s’approcha de moi.

« Chevalier d’or du sagittaire. Tandis que vous combattiez, un message vous a été adressé. Nous ne savons pas qui vous l’a envoyé. C’est un morceau de papier avec une photo et une série de deux chiffres et deux lettres. »
M’annonça-t-il tandis qu’il me le tendit.

Mon sang ne fit qu’un bond lorsque j’en compris la signification. Je pensais que tout cela serait derrière moi. Mais hélas, ce n’était pas le cas. Sur cette photo, il y avait une femme et une dizaine d’enfant entouré autour d’elle en train de sourire. Et le code : DX66. Je brûlais le message tandis que mon regard avait l’empreinte des ténèbres et de la colère. Il était temps que j’en termine définitivement avec cette histoire : cette fois-ci, j’allais devoir exterminer l’Organisation.

« Veuillez m’attendre à notre endroit de départ s’il vous plaît. J’ai une petite affaire à régler, je reviendrais très rapidement. » Avais-je déclaré d’une voix froide et tremblante de colère.

Les deux Gardiens ne dirent rien mais, lorsque je croisais leur regard, je compris qu’ils étaient terrifiés. Je devais vraiment faire peur à voir : jusque-là, je m’étais toujours montré doux et agréable et je n’avais jamais montré cette parcelle de moi. Le côté obscure de ma personnalité ne s’était pas dévoilé car j’avais toujours pris sur moi de ne jamais montrer un quelconque sentiment négatif. Au moins, ils eurent la décence de ne rien dire et de partir sans un mot. Je m’excuserais de mon attitude par la suite. Avant qu’ils ne partent, je leur avais confié mon armure. Elle ne serait pas tâchée par le sang impur d’une affaire qui ne concerne nullement Athéna et le Sanctuaire. Maintenant que j’étais seul, j’avais intensifié mon cosmos pour créer une puissante onde autour de moi qui se propageait sur un rayon assez important. Au moins, le Messager n’avait plus dissimulé sa présence : les yeux fermés, je voyais une silhouette, qui était en train de courir, s’arrêter et regarder dans ma direction. Un sourire mauvais se dessina sur mon visage tandis que je m’étais déplacé à la vitesse de la lumière en sa direction. Finalement, je l’avais rattrapé. Je me mettais torse nu. Il m’avait dévisagé puis sans crier garde, je l’avais plaqué sur le sol de ma main gauche tandis que, de ma main droite, un couteau de combat était apparu.

« Où sont-ils et comment m’avez retrouvé ? » Demandais-je alors que j’observais le Messager qui se dressait devant moi.

« Mais, on ne t’a jamais perdu de vue. On ne quitte pas l’Organisation comme ça. Tu pensais que tout était vraiment fini à Grenade hein ? Tu pensais te racheter une foutue conduite en redevenant un gentil petit protecteur ? T’es rien de plus que la pire saloperie qu’on n’est jamais connu ! Tu vas revenir parmi nous de gré ou de force sinon ta gentille pouffiasse et tes petits marmots crèveront lentement mais sûrement. »
Répondit le Messager alors que son visage devenait sinistre.

« Comme si je ne le savais pas. Je traîne derrière moi un océan de meurtres, de sang et de chagrins. Athéna serait sûrement horrifiée si elle savait qui j’étais vraiment. Néanmoins, la question n’est pas là. Je t’ai posé une question et tu ne m’as pas répondu. »
Commençais-je alors que j’intensifiais mon cosmos dorée.

« Je connais mille et une façon de te soutirer l’information. Puisque tu ne veux saisir que la manière forte, je vais faire de toi un exemple. » Annonçais-je alors que mon visage se mua en un faciès impitoyablement.

« Comme si tu croyais que cela serait si facile. Depuis que tu es parti, l’Organisation s’est agrandie et est devenue plus puissante que tu ne le penses. Tu n’es plus le seul à posséder un pouvoir de rang S. Sache que maintenant, tu n’es plus le seul. »
M’informais le Messager alors qu’il déployait une puissance cosmique au même niveau que celle d’un Gold.


Et il avait un avantage des plus conséquents sur moi : il était en grande forme tandis que je ressortais d’un affrontement des plus difficiles. Mais, je n’avais pas le choix : je devais sauver Maria et les Enfants. Je rendrais mon armure à ma Déesse lorsque tout sera terminé. Si je fais passer l’intérêt du petit nombre au détriment du plus grand nombre, c’est que je ne méritais pas d’être un Saint d’Or au service d’Athéna. Mais, en cet instant, je n’avais eu guère le temps de réfléchir car je devais agir. C’est alors que le combat avait débuté.

Nous avions échangé de nombreux coups et il n’y avait absolument rien d’honorable en ce combat : tous les coups étaient permis et les vices aussi. Nous étions de forces égales mais je subissais ses attaques fulgurantes à base de poison et de blessures contondantes. Pour chaque blessure que je recevais, les plaies ne cicatrisaient pas et elles étaient symbolisées par des tâches pourpres qui s’imprégnaient sur mon corps. Pourtant, j’avais pu constater la faible expérience de combat de mon adversaire et ça avait été sur ce point précis que la décision finale s’étaient jouée. Techniques de combats militaires, arts du cosmos, combats au corps à corps, le Messager était un renégat, il ne possédait pas d’armure à proprement dite et j’avais refusé de souiller la mienne. Mais tout s’était joué sur un détail lorsque j’avais pu enfin me saisir de son bras droit pour le tordre d’une telle manière que je le lui avais arraché. À le voir hurler comme un damné tout en pleurant, je m’étais rendu compte que ce Messager n’était rien de plus qu’un novice en combat, possédant une puissance si démesurée pour lui qu’il ne la domptait pas. Mais je n’en avais rien à faire…

« Où sont-elles ? Dis-le moi tout de suite où je vais te torturer comme un chien jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien de toi. » Ordonnais-je alors que mes yeux avaient la lueur des ténèbres malfaisante du combattant enragé par la haine.

« Va crever Sale Ordure ! »
Hurlait le Messager

« Mauvaise réponse sale con ! »
Déclarais-je dans un murmure alors que je profitais de son agonie pour le plaquer au sol, son ventre par terre alors que je m’asseyais de tout mon poids sur son dos et que je pris son visage. Plus précisément, mes doigts avaient commencé à s’enfoncer dans ses yeux.

« Je vais te torturer, je vais te massacrer, je vais te faire souffrir tout doucement jusqu’à ce que tu craches le morceau. Nom de Dieu de Merde ! Où est Maria ? Où sont les Enfants ? » Demandais-je alors que mes yeux ne cessaient de s’enfoncer dans ses globes oculaires à mesure que ses hurlements devenaient de plus en plus aigus.

« OÙ EST MA FAMILLE ? » Avais-je crié alors que je menaçais de lui séparer le visage en deux tandis que je lui avais crevé l’œil gauche jusqu’à ce que le Messager avait enfin dédaigné me répondre, incapable de subir plus de souffrance.

« Hong Kong… Triade… Tsi Hung… Pitié… Arrête… » Avait-il répondu dans un sanglot un peu trop aigu.

« Va te faire foutre ! »
Avais-je craché alors que je lui avais crevé les deux yeux et que je l’avais décapité. Son sang avait inondé mon corps et mon visage. J’avais, même des bouts de chairs sur les commissures de mes lèvres. J’avais été satisfait…


C’était terminé. J’étais allongé sur le sol ; reprenant mon souffle tandis que mon sang continuait sans cesse de s’écouler de mes plaies ouvertes. J’avais rapidement estimé mon état général : je pouvais continuer de combattre à la condition de forcer la cicatrisation de mes blessures. D’un coup d’œil, j’avais constaté que les tâches pourpres étaient un pouvoir, qui justement, empêchait toute forme de guérison. Comme si ça ne voulait pas cicatriser et que c’étaient destinés à rester ainsi : des plaies ouvertes qui me conduiraient vers une mort certaine. Je regardais autour de moi et trouvais des feuilles médicinales. J’allais devoir faire à l’ancienne : je me traînais misérablement vers les feuilles, en arrachais quelques-unes et les avais placé sur chaque partie de mon torse. J’avais deux plaies au niveau du rang et une autre non loin de ma rate. Inexpérimenté… Si j’étais tombé face à un adversaire qui était un véritable assassin, j’aurais été tué sur le coup. Là, ce Messager n’avait jamais pu parvenir à toucher mes points vitaux car j’avais pu esquiver les attaques fatales. Grâce à mon cosmos, je renforçais mes soins de nature en les brûlant sur mon corps, de telle manière qu’ils deviennent des pansements naturels. Je prenais le temps de reprendre mon souffle puis je m’étais dirigé vers le cadavre. Je le fouillais jusqu’à ce que je trouve son identité grâce à son matricule. Désormais, je n’étais plus aveuglé par la rage et la colère. Il aurait mieux fallu que ce fusse toujours le cas car mon sang ne fit qu’un tour.

« Merde… Et merde… » Avais-je juré en grinçant les dents.


Matricule : YJDK-0415. J’avais compris pourquoi ce Messager était inexpérimenté malgré son pouvoir qui rivalisait avec moi. C’était un gosse, un gamin de 15 ans. À bien y réfléchir, il était plus petit que moi, il avait un visage juvénile et quand il hurlait, sa voix n’était pas aigu, c’était la voix d’un enfant que je martyrisais sans vergogne. Y pour Young. J pour John. D pour Doe. K pour Killer. 04, l’âge où il a été recruté. 15 pour son âge actuel. J’avais tué et massacré un pauvre enfant qui avait été enrôlé par l’Organisation. J’étais redevenu ce que j’avais juré de ne plus être. Je m’étais relevé avec difficulté. Les pansements tiendraient si je ne faisais pas de gestes trop brusques. Je remis mon haut pour dissimuler mes plaies. C’était décidé : j’allais rejoindre Athéna et mes compagnons d’armes. Puis, je me rendrais à Hong Kong. Je libérerais Maria et les enfants. Et, quand tout serait fini, je remettrais mon armure d’or à Athéna. Je ne méritais pas d’être un Saint : si je suis capable de tuer un enfant par haine, submergé par ma colère, j’avais estimé que je ne serais pas apte à être un Saint au service de la Noble Athéna. Je rêvais d’une vie vertueuse en tant que vaillant et généreux Saint Doré. J’étais toujours un monstre impitoyable.

Lorsque je revins vers les deux Gardiens, peut-être trois heures plus tard, j’étais redevenu un peu plus agréable que la dernière fois qu’ils m’avaient vu. Ils ne m’avaient posé aucune question. Ils avaient décidé de garder ce secret. Je leur avais simplement indiqué que le combat m’avait épuisé et que je souhaitais me reposer pendant le voyage. Je les laissais m’amener auprès d’Athéna et des autres guerriers. J’avais fermé les yeux, le remord avait refait surface : j’ai tué un pauvre gosse. C’était lui ou moi et il y avait des vies en jeu. Mais ça n’excusait en rien mon comportement : dans ma vie de mercenaire, j’avais accompli de nombreuses horreurs qui auraient fait vomir n’importe quelle personne saine d’esprit. J’avais eu beau essayer de limiter la casse mais les fantômes des gens que j’ai tués continueront de me hanter jusqu’à la fin de ma vie. Ce monde est pourri mais il existe une si belle lumière et c’est celle-là que je dois protéger. Cependant, après ce que j’avais fait, je ne pourrais plus le faire en tant que Saint d’Athéna…





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Le trajet du retour se fit dans le silence. Athena observait pensivement la défense qu’elle tenait entre ses mains. Bientôt, ils allaient être de retour à l’Etna. Bientôt, ils allaient savoir si Elijah était rentré ou non. Si elle avait indirectement causé sa mort. Elle grimaça. Elle allait devoir s’y faire, s’habituer à ce genre de situation. Chaque fois qu’elle enverra un chevalier au combat, il y aura des risques qu’il n’en revienne pas. Elle n’avait d’autre choix que de l’accepter.
Finalement, l’avion atterrit. L’américaine descendit, suivit des deux gardes et d’Ephraem. Les gardes que l’italien avait laissés à l’entrée étaient toujours là, à monter la garde. La déesse hésita un instant avant de pivoter vers ceux qui les avaient accompagnés à la recherche du second ingrédient :

« Restez dehors avec les autres. J’ignore comment ça va se passer pour sceller Typhon, et il est hors de question que je cours le risque de vous laisser face à lui, vous n’êtes pas de taille.

Elle entra ensuite dans le volcan. Aussitôt, la chaleur étouffante s’abattit de nouveau sur elle. La jeune femme progressa jusqu’à la forge où elle aperçut enfin Elijah. Elle se sentit soudain libérée, comme si on venait de lui retirer le poids du ciel des épaules.

- Salutations Elijah. Je suis heureuse de te voir de retour parmi nous. Nous n’aurions pas put nous permettre de perdre un chevalier d’or, ni un ingrédient.

Lança t-elle d’un ton neutre. Il ne fallait surtout pas qu’elle montre qu’elle avait douté. Elle devait toujours sembler pleine d’assurance. Elle s’approcha d’Adalrick afin de lui remettre la défense de Chrysaor.

Alec arriva peu après. Lui non plus n’avais pas dit un mot du trajet du retour, ce qui avait inquiété les gardes qui les accompagnait. S’il y avait bien un chevalier qui prenait toujours tout à la légère et lançait des blagues dans les situations les plus tendues, c’était lui. Le voir silencieux et soucieux n’était pas rassurant. En arrivant dans l’Etna, il sourit en voyant Elijah :

- Alors comme ça tu ne voulais pas aller chercher de second ingrédient ?"

Malgré la plaisanterie, il semblait ailleurs. Il ne pouvait s’empêcher de remâcher encore sa rencontre avec l’aigle. Certes, ils avaient obtenus sa plume. Mais il avait toujours la sensation qu’il venait d’essuyer une cuisante défaite. Il laissa Franz remettre la plume à Adalrick, songeant qu’une fois que tout ça serait finit, il allait devoir s'entraîner sérieusement.

Spoiler:

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L’italien admirait la technique de combat de la jeune femme. Si Athena était parfois casse-pied et Athéna ridicule dans ses choix, pour une fois, la déesse de la Stratégie guerrière avait vraiment la carrure d’une guerrière. Il ne manquait plus qu’une armure, un bouclier, une épée et on pourrait voir la déesse resplendir comme elle le fut dans les temps mythologiques. Mais celui qu’il admira d’avantage, était Chrysaor. Le demi-dieu avait naturellement tranché sa défense, comme s’il venait de se couper une mèche de cheveux. Pourtant, il était sur qu’il s’agissait d’une zone plutôt sensible, sinon il n’aurait pas risqué le courroux d’Apollon pendant sa mission.

En silence, se demandant ce qui se passerait une fois les ingrédients réunis, le chevalier descendit de l’avion. Il laissa Athena gérer les ordres, visiblement déjà habituée à sa fonction. Elle s’adaptait rapidement, prouvant que le Taureau avait bien fait de ne pas la tuer quand il l’avait rencontré la première fois. Ensemble, ils se dirigèrent dans les forges, la terre tremblait régulièrement, presque en continu maintenant.

- J’ai peur que ça n’annonce rien de bon, mais on verra ce qu’en pense notre forgeron.

Elijah était déjà arrivée, ce qui expliquait pourquoi ses gardes étaient à l’aéroport. Il avait réussi sa mission, même s’il avait un air différent d’avant son départ. Des plantes étaient appliquées sur sa peau, et on pouvait voir quelques marques de brûlures.

- Qu’est ce qui a pu te mettre dans cet état ? Un dragon, un géant de feu ?

Décidemment, le chevalier avait bien changé. Depuis quand s’inquiétait-il ainsi de la vie des autres Saints ? Depuis qu’il en avait vu tomber plusieurs aux Enfers, depuis qu’il n’avait pas pu intervenir pour défendre ses frères la dernière fois que les Spectres sont venus rendre une petite visite au Sanctuaire ?

Juste après eux, arriva Alec et Franz. L’italien fut heureux de les voir en un seul morceau.

- Alors, vous avez rencontré quoi cette fois ? Car de notre côté, notre petite Athena nous a fait un petit échange d’escrime contre Chrysaor, le fils de Poséidon. Elle a bien gérer, pas sur que j’en aurai fait autant avec mon petit couteau.
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'100' : 84
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La mission des chevaliers de bronze était terminée. Ils avaient réussi : le majestueux oiseau tonnerre les ayant trouvés dignes leur avait confié l'une de ses plumes tant convoitées. Mais pourtant, toute cette mission laissait un goût amer au chevalier du lièvre ; mais il n'arrivait nullement à trouver la raison de ceci. Son regard fixait la plume entre les mains, avant de naviguer vers le chevalier d'Andromède. Certes, une joie folle l'avait envahi quand son maitre lui avait offert de tenir cette plume, fier de ses actions. Mais le silence du chevalier l'inquiétait plus que tout maintenant, et il n'était pas le seul. Les gardes aussi ne pouvaient s'empêcher de lancer quelques oeillades pleines d'inquiétude vers Alec, dont le silence seul apportait une tension des plus palpables lors du chemin du retour.

Aussi dérangeant soit-il, le trajet prit fin. Quittant alors silencieusement l'avion, la fine équipe se dirige à nouveau vers l'Etna. La tension palpable durant le trajet n'avait nullement baissé et Franz suivait d'un pas ferme son maître, tenant délicatement la plume entre ses mains alors qu'ils approchaient du volcan. Saluant poliment les gardes qu'ils croisèrent, Franz ne put s'empêcher de se tourner vers ceux les accompagnant, et souffla un simple:


-Vous devriez peut-être rester ici vous aussi, surtout au vu de la chaleur.


Un hochement de tête des gardes répondit donc au jeune chevalier alors qu'ils rejoignaient leurs camarades et que les deux bronzes s'engouffraient dans la chaleur pesante de l'Etna. Ils ne mirent que quelques instants à rejoindre les forges. Le chevalier du Lièvre s'attarda à peine cette fois-ci sur le rutilement des machines et les bruits ambiants qui envahissaient l'espace. À la place, son regard s'accrocha directement aux silhouettes en armures présentes, ne mettant que quelques instants à reconnaitre le chevalier du Taureau et leur déesse. Mais avant toute chose le Sagittaire, dont la vue apporta un profond soulagement au lièvre. Il était en vie, un peu amoché au vu des brûlures et plantes parsemant sa peau ici et là, mais vivant avant tout. Et la petite phrase d'Alec égaya encore plus le liévre: l'entendre plaisanter ainsi après un trajet dans un silence pareil était comme reprendre une bouffée d'air après une longue et douloureuse apnée.

Suite à cela, le lièvre se dirigea calmement vers Adalrick, confia la précieuse plume à celui-ci avant de se tourner calmement vers le chevalier d'or du Taureau qui, bien qu'il l'intimidait encore quelque peu, semblait bien moins sombre aux yeux du bronze, qui répondit avec un léger sourire:


-Le grand oiseau Tonnerre est venu à notre rencontre, et nous a demandé de faire nos preuves pour voir si nous étions dignes de lui.


Suite à cela, Franz revint se placer aux côtés de son maitre, puis ajouta un sourire doux alors qu'il plaçait ses mains dans son dos, se retenant de poser l'une d'entre elles sur l'épaule du chevalier d'Andromède pendant qu'il ajoutait
:

-Alec a assuré, je suis juste triste de ne pas avoir pu le voir faire.

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Le soleil de Grèce, le clapotis du fleuve puis la vue aérienne par-dessus l'Adriatique calmèrent quelque peu les appréhensions du Lion lors du retour au volcan. Même s'il avait obtenu ce dont il avait besoin, seul, pour permettre de sceller une nouvelle fois Typhon, il ressassait sans cesse comment il était parvenu. Un jeu de hasard, pour amputer une vie. Des années de servitude après l'existence. Et puis, Elysion. Le passeur tiendrait-il simplement parole ? Azir avait la nette impression de s'est fait entuber de A à Z, tout cela pour sauver des milliards d'êtres qui ne le remercieraient jamais... Qui ne sauraient jamais...

"Chevalier ? Chevalier ? On est arrivés !"

Il sortit de ses pensées une fois revenu sur le sol italien, se gorgea des magnifiques paysages comme d'un alcool dont il manquerait inévitablement, jusqu'à parvenir au pied de l'Etna de nouveau.

Là, une bonne troupe de gardes patientait déjà, signe que bon nombre de ses compagnons l'avaient devancé. Tous en fait, y compris Elijah comme on lui confirma lorsqu'il posa la question. Son message ne servirait donc à rien, mais si le Neuvième était en vie, c'était déjà un plus.

Laissant son escorte avec les autres, il pénétra dans l'antre de chaleur sans vraiment se presser -quelques secondes volées à un avenir déjà largement raccourci. Il fit irruption dans la caverne principale sans un mot, sans un salut, se dirigea directement vers Adalrick pour lui remettre le bout de tissu d'outre-tombe en main propre. L'étoffe puait la mort, avait la texture de quelque chose d'irréel. Exactement comme il devait en être.

Seulement alors, il se tourna vers ses camarades, en particulier vers Elijah qui avait l'air plus mort que vif. Pouvait-il le blâmer pour son absence ? Non. Devait-il être soulagé de le revoir en vie ? C'était un peu difficile compte tenu des circonstances. Le poing serré, il regarda Ephraem.

"Je suis encore vivant, c'est pas faute d'avoir essayé les Enfers pourtant !"

Si la plaisanterie fit rire, Azir ne se joignit pas aux autres. Sa voix trahissait son inconfort et combien cela lui coûtait.
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Adalrik récupéra les ingrédients, les plaçant sur une table pour être sûr qu’il n’y avait pas tromperie. Il examina d’abord l’écaille de l’Hydre, utilisant un système de lentilles attachées à ses lunettes, pour mieux voir les détails. Après avoir validé le premier ingrédient, il le confia à un autre forgeron, qui alla le mettre dans une grande cuve, déjà remplie d’un liquide bouillant argenté. Le vieil homme ouvrit ensuite un petit sac et préféra ne pas toucher à ce qui s’y trouvait. A l’intérieur, il pouvait y voir briller un fruit doré, qu’il n’analysa pas plus, validant directement la pomme d’or. Comme pour l’écaille, il confia le sac à l’autre forgeron, lui disant de ne surtout pas toucher le contenu à mains nues. Il attrapa ensuite une bouteille au contenu noir, qu’il manipula doucement. Il ouvrit doucement la bouteille, avant de verser une goutte sur une feuille, laissant un trou dans le papier.

- Le poison de Chimère, il va nous être bien utile pour faire fondre tous les ingrédients.

Il confia la bouteille, laissant un forgeron tremblant manier l’objet en ayant peur de s’en renverser. En prenant le diadème, le vieillard ne peut retenir un sourire, validant d’office son origine.

- Elle était aussi belle que le disent les légendes ?

Pour le nouvel objet, le forgeron ne put retenir un rire moqueur et sonore.

- Quand même triste qu’un taureau récupère une corne.

Essayant de regagner son sérieux, il déposa la corne dans les mains de son assistant, la couleur de celle-ci se suffisant à elle-même pour être validée. Il regarda ensuite la défense de Chrysaor, l’examinant avec attention.

- L’ADN de Poséidon… il a fallu réveiller ce vieux marin, alors qu’une plume de son frère aurait pu faire l’affaire.

Cette fois-ci, il garda l’objet à côté de lui, voulant le mettre lui-même. Aldarik regarda ensuite l’immense plume, provenant d’un animal majestueux.

- Le chien de garde de Zeus hein ? Il est l’un des derniers à représenter ce bon vieux grondant. Dommage que ce ne soit pas un morceau d’Héraclès, ça aurait été marrant à récupérer.

Délicatement, il prit le dernier ingrédient, le tissu se mouvant presque entre ses doigts.

- C’est à Hadès ? Non… bien sûr que non. Sinon tu ne serais plus de ce monde. Le passeur, son plus fidèle allié. Il est le seul avec Hadès, à avoir des goûts aussi douteux en matière de vêtements.

La terre se mit soudainement à trembler d’avantage, renversant certains chaudrons, obligeant des forgerons à reculer en vitesse pour ne pas finir tuer par l’acier en fusion. Le récipient que voulait utiliser le vieil homme tenait bon, sa taille imposante le maintenant en place. Il se dépêcha d’aller mettre les derniers ingrédients, avant de regarder en direction du cœur du volcan.

- J’espère qu’il n’est pas trop tard.

En réponse à ses paroles, une nouvelle secousse fit trembler le volcan, une main gigantesque sortant de la lave. La main fut rapidement suivi par une tête monstrueuse, faite à la fois le magma et de nuage orageux. La créature incarnait la tempête, mais avec un peu de chance, la lave allait ralentir ses mouvements.

[L'ordre de passage est donc le suivant: Ephraem / Typhon / Azir / Athena / Elijah / Franz.

La vie actuelle des joueurs est de:
- Ephraem: 300
- Typhon: 213
- Azir: 250
- Athena: 250
- Elijah: 250
- Franz: 250

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L’italien regarda la créature sortir de son lit de magma, projetant le liquide visqueux sur plusieurs mètres. Le cri perçant du titan était aussi puissant un grondement de tonnerre et le souffle chaud avait la force d’un ouragan.

- On est arrivé trop tard finalement… mais il doit être encore comateux, alors occupez-vous des liens, nous on se charge de le retenir le temps qu’il faudra.

Les yeux du chevalier ne trahissaient aucune peur. Il connaissait déjà les Enfers de toute façon, alors pourquoi aurait-il peur de s’y rendre de nouveau en cas d’échec. D’un pas calme, il se dirigea vers le cratère, souriant à la créature qui était en train de se débattre avec la lave. Le volcan avait presque fusionné avec Typhon, le modifiant pratiquement, lui qui incarnait l’Apocalypse ou le Ragnarok grecque. S’il s’éveillait entièrement, il mettrait fin au monde, comme il avait failli le faire des siècles avant.

- Etes-vous prêt mes frères ? Ce combat est peut-être le plus grand de notre carrière de chevalier, combattant fièrement et sortons vainqueur, afin de protéger ce que vous avez de plus cher.

Visiblement, le discours du jeune homme n’était pas motivant pour le titan, qui lança un jet de flammes sur le groupe. Franz, le moins fort des chevaliers était la cible parfaite pour la créature, mais l’italien se plaça devant la trajectoire de l’attaque, sentant la brûlure passer à travers son armure, commençant à dévorer sa chair. Pourtant l’attaque n’avait pas retirée son sourire au Taureau, qui défiait Typhon du regard, augmentant son cosmos, en faisant attention de ne pas faire peser trop de pression sur ses camarades.

- Tu me fais rire, mon grand. Voyons voir ce que tu dis de ça…

Dans la main droite de l’italien se forma une sphère transparente, que seul la chaleur et les quelques poussières volantes permettaient de distinguer. Il la lança ensuite le titan, qui reçut l’équivalent de dix G, le faisant légèrement reculer. L’italien rageait déjà intérieurement, n’ayant pas pris le temps d’y mettre toute sa puissance, voulant laisser le temps à ses frères d’armes de se mettre en place. Au prochain coup, il frapperait plus fort, il devait s’il voulait servir de rempart aux autres. Il n’avait pas envie de voir une nouvelle fois ses frères tomber sous ses yeux.
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Azir
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Toujours plongé dans le souvenir de son étrange expérience, Azir n'avait pas écouté les bavardes autour de lui. Une fois l'étoffe ayant quitté sa main, comme si la vie lui revenait tout à coup après une trop longue apnée, il reprit conscience des choses. Son regard se fit curieux et suivit les gestes du forgeron en train de préparer son curieux mélange. Comment pouvait-on faire une chaîne avec du venin, de la corne, un bout de tissu, une plume, un diadème et tous ces ingrédients plus insolites les uns que les autres ? Pas une once de minéral, qu'est-ce qui pouvait bien retenir Typhon sous le volcan alors ?

Tout à coup, une sensation désagréable lui serra les entrailles, le pressentiment que quelque chose de très mauvais allait se produire. Mais plus encore que cela, plus qu'une intuition, il y avait vraiment une anomalie, là, sous leurs pieds. En train de bouger.

"Dites... En-dessous de nous, on dirait que..."


Avant même qu'il pût finir sa phrase, Azir vit son trouble trouver sa justification, et une immense silhouette jaillit depuis le cœur du volcan, à quelques pas à peine. C'était immense, sonore, et de ce qu'il pouvait en comprendre, incroyable puissant.

*Alors cette chose, c'est Typhon ?*


Pendant un instant, le Cinquième Gardien fut cloué sur place, partagé entre l'angoisse, la fascination, l'envie de voir et l'incrédulité. Sa raison se refusait à accepter, à croire ce que ses yeux lui montraient, pourtant le Titan était bien là. Son rugissement lui brillait les tympans, sa chaleur le faisait bouillir, sa forme envahissait l'espace.

Sans attendre, la créature bien réveillée lança un assaut en direction de Franz, aussitôt intercepté par un Ephraem bien trop sûr de lui à son goût. Cela ramena à la mémoire de l’Égyptien les souvenirs des émeutes dans son pays, et ce terrible 14 juillet. Des vies, il en avait vu tomber, il n'avait rien pu faire, rien vu venir. Cette fois, placé aux premières loges, il pouvait agir, il s'était entraîné pour cela, il devait bouger et tailler sa part d'héroïsme.

Son cœur tambourinait à tout rompre dans sa poitrine, comme un hymne à la guerre. Faisant fi de ses considérations de mortel, Azir savait comment faire pour lutter contre son ennemi, comme Ephraem venait de le faire avec cette sorte de déformation spatio-temporelle entre ses mains. Le style du Lion était bien différent, mais il ferait ses preuves aussi, qu'à cela ne tienne !

Concentrant son cosmos dans tout son être, le blondinet se sentit devenir léger, rapide. Son osmose avec Regulus augmentait, de même que son audace, et c'est alors qu'il s'élança en avant.

Pour un être humain ordinaire, voire même pour les forgerons, on aurait dit qu'il s'était simplement évaporé, laissant derrière lui une traînée de lumière dorée. En suivant cette lumière on pouvait cependant deviner qu'il avait pris appui directement sur la substance magmatique et escaladé ce qui ressemblait plus ou moins à un bras gigantesque. Des dizaines, des centaines de points lumineux brillaient aux endroits où le Lion avait frappé dans la carcasse à la recherche d'un point faible à exploiter.

Il réapparut brièvement sur "l'épaule" de Typhon avec un grondement de douleur : en s'enfonçant même juste à la surface, il venait de se brûler les mains. Il entreprit aussitôt de se soigner grâce au premier don qu'il s'était découvert, mais la manipulation risquait de prendre plus de temps qu'il n'en avait mis à se blesser. Il avisa donc une plate-forme rocheuse dans la paroi du volcan, proche de l'épaule du Titan, et sauta de cette dernière pour se retrouver en terrain plat et moins exposé.

Dans le "bras" qu'il avait grimpé, de minuscules fissures. Si tout le monde s'y mettait, on pouvait peut-être priver le géant de sa capacité d'attaque en lui sectionnant les membres.

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Alec écarquilla les yeux en entendant Adalrick commenter la défense que lui avait donné Athena :

« Attendez, quoi ?! Vous ne parlez pas de Pégase quand même ? Nan parcequ’on a croisé Pégase quand on est allé chercher le poison de Chimère ! On aurait put en profiter pour ramener une plume et gagner du temps et...

Il s’interrompit. De toute façon c’était trop tard. Mais si seulement ils avaient sut plus tôt. Athena haussa les épaules :

- Bah, ça m’aurait privé d’un bon combat d’escrime contre Chrysaor. Je ne m’en plaint pas.

Ils observèrent en silence le forgeron mettre le dernier ingrédient dans le chaudron tandis que le sol tremblait furieusement sous leurs pieds. Andromède regarda ses camarades avec inquiétudes, priant, contre toute probabilité qu’il ne soit pas trop tard. A ce moment, une secousse d’une violence surpassant toutes les autres ébranla le volcan, le chevalier cru bien qu’il allait perdre l’équilibre tant la terre s’agitait. Puis, sous son regard horrifié, une main surgit du magma. Une main géante qui laissait présager la taille du monstre qui allait suivre. Typhon s’extirpa de sa prison, mélange cauchemardesque de tempête et de lave. L’américain observa la scène avec horreur. Ils étaient arrivés trop tard. Qu’allaient-ils bien pouvoir faire à présent ? Ephraem leur lança un rapide discours qu’il n’écouta que d’une oreille distraire, les yeux rivés sur le titan. Puis, sans prévenir, le monstre attaqua, projetant un jet de flammes sur… Franz. Alec écarquilla les yeux, de là où il était, il n’arriverait jamais à temps ! Mais s’il ne faisait rien, son apprenti, son protégé, allait se faire tuer !
Fort heureusement, le chevalier du taureau s’interposa et riposta. Andromède vivait la scène comme s’il était dans un monde à part. Le lion passa à son tour à l’attaque. Mais que pouvait faire le chevalier de bronze ? Ses illusions, ses images subliminales n’avaient pas été suffisantes pour berner l’aigle de Zeus. Alors un titan ? Qui avait terrifié presque tous les dieux ?
Il entendit quelqu’un rire et tourna la tête pour dévisager Athena. La peur l’avait elle fait perdre la raison ? La jeune femme posa un regard brûlant sur Typhon :

- T’as intérêt à être à la hauteur des histoires qui courent à ton sujet. Je déteste combattre des faibles !

Elle bondit brusquement vers la créature, tendant le bras. Alec put percevoir le cosmos de la déesse l’envelopper en fine pellicule tandis qu’elle fondait sur son adversaire :

- Cutting Edge !

Elle abattit son bras couvert de cosmos sur la créature avant de s’empresser de bondir en arrière pour éviter une éventuelle contre-attaque :

- Comme Ephraem l’a dit, il est encore comateux ! C’est le moment idéal pour le battre, alors ne trainez pas vous autre ! Si on le laisse se réveiller tout à faire, ce sera une autre paire de manche. Non que je sois contre un peu de challenge mais je ne pense pas qu’on en ait besoin. On ne peux pas le laisser abattre sa rage sur le monde entier ou plus personne ne sera en sécurité !

Lança t-elle. Alec fixa Typhon, une boule se formant dans la gorge. S’il ne faisait rien, s’il n’agissait pas maintenant, la créature risquait de se réveiller, de tuer tout le monde, tous ceux qu’il avait promit de protéger. Sa main se serra sur ses chaînes. Il détestait déjà ce qu’il allait faire, mais quel autre choix lui restait il ? Il les fit tournoyer autour de lui afin de concentrer la lumière.

- Daegan.

Lâcha t-il, presque dans un soupir, tandis que toute la lumière concentrée fusait en laser vers la créature de magma.

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J’essayais de me donner bonne contenance mais que cela était dure. En l’espace de seulement deux petites heures, j’avais tué un enfant, trahi mon serment envers Athéna, abandonné mes compagnons d’armes et préféré la protection de ceux que j’aimais au détriment du plus grand nombre. Le regard inquiet de ma glorieuse Déesse et de ceux de mes amis était une somme de coup de poignard dans mon cœur qui me rendait mal à l’aise. Cette lancinante douleur était la bienvenue : elle me donnait une occasion de ne pas trop montrer ma détresse et encore moins cette maudite détresse. Je pourrais rapidement donner le change. Je jetais un court regard à l’assemblée et souriais paisiblement… Comme par miracle…

« Mon adversaire était bien plus coriace que je ne l’imaginais… J’ai pu voir de mes propres yeux une Hydre à Neuf Têtes : elle a manifesté son mécontentement avec un peu trop de véhémence… »
Parvins-je à dire en un murmure des plus arrangeants.

Parler peu, me concentrer sur la récupération, songer à mon devoir… Achever cette mission pour en préparer une autre. J’eus tout le temps de récupérer l’ensemble de mes forces. Je surveillais mon pansement de fortune : celui-ci faisait son office. De toute façon, contre un adversaire tel que Typhon, il ne faudra certainement pas que je me ménage. Mais après tout, j’avais connu des situations bien semblables… À l’exception que mon adversaire n’était pas un Dieu Destructeur qui projetait d’exterminer le monde.

Je suivais l’Assemblée. D’habitude, je me serais placé derrière Athéna mais là, j’étais un peu derrière tout le monde. Je ne méritais certainement pas de me placer aux côtés de mes compagnons, ni à proximité de ma Grande Déesse. J’écoutais les explications, demeurais silencieux. Je ne retenais que les informations essentielles. Hélas, nous avions échoué : Typhon venait de faire son apparition. Il ne semblait pas encore au sommet de sa forme. Nous avions peut-être une chance. La donne était simple: il fallait le tuer sinon le monde serait exterminé. Ephraem, Athéna et Alec attaquaient le Titan Comateux. Il était temps que j’en fasse de même. Notre adversaire visait clairement Franz et je l’aurais défendu si Ephraem ne l’avait pas fait.

À travers les âges et les époques, la Flèche du Sagittaire a toujours pourfendu les ennemis de ma noble Déesse. Qu’importe ce qui se passera après, je dois combattre pour Athéna, Maria et les Enfants de l’Orphelinat. De mon armure, je fis apparaître mon arc. Soudain, une flèche se matérialisa. Je bandais mon arc, intensifias ma cosmo énergie et décochais ma flèche… Espérant qu’elle atteindrait sa cible…





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[EOD] L'éveil de Typhon 1529599236-typhon

Malgré la puissance combinée des guerriers de l'espoir, la menace continuait de croître, sans limite apparente. Quiconque connaissant ses classiques savait que Typhon avait, en l'espace d'une journée, grandi jusqu'à atteindre le ciel et les nuages ; nul doute que s'ils lui laissaient quelques heures, il n'aurait aucun mal à réitérer cet exploit.

Mais ils n'en avaient pas l'intention.

Les Chevaliers d'Or étaient les plus puissants de l'ordre de la chevalerie, ce que l'humanité avait fait de mieux - à un rien de pouvoir rivaliser avec les dieux. S'il leur fallait en terrasser un aujourd'hui, les trois d'entre eux qui étaient ici rassemblés sauraient assurément s'en donner les moyens.
Et surtout, comment pourraient-ils perdre alors même que leur déesse était là pour poser les yeux sur eux, pour assister à leurs exploits avec comme à son habitude la victoire à la main ?
Oui ; c'était plus qu'il n'en faut pour accomplir un miracle.

Une violente secousse, néanmoins, manqua de les jeter à terre tous autant qu'ils sont, humains et divins sans distinction, sans pouvoir savoir qui du volcan ou de la créature en était la cause - si tant est qu'il serve à quelque chose de les distinguer.
Bien qu'on lui ait associé les tempêtes et les vents violents, Typhon était bien plus que ça - une force de la nature au sens le plus littéral du terme.
Ce qui se dressait devant eux n'était pas seulement fait de terre et de roche volcanique, non ; on aurait cru voir toutes les catastrophes naturelles possibles et imaginable s'unir pour n'en former plus qu'une, qu'un assemblage grotesque à la forme vaguement humanoïde, au visage d'orage, aux pieds de séisme et aux bras d'ouragan - et il était si grand qu'aucun mot n'aurait su lui convenir mieux que titanesque.

NOUS... SOMMES... TYPHON. tempêta-t-il, sans pour autant prononcer la moindre parole, car il ne possédait pas de bouche ; en lieu et place purent-ils sentir ses mots brûler dans leurs esprits, de la même manière que les éclairs embrasent la terre à l'endroit où ils heurtent le sol. NOUS N'Y... RETOURNERONS... PAS !

Sa masse nébuleuse, en constante mutation se pencha sur eux, assez immense pour leur cacher toute forme de lumière - mais seuls ses doigts en lames de fond vinrent à leur rencontre, envoyant voler pêle-mêle les alchimistes et leurs marmites où mijotait leur unique espoir. Ce fut suffisant pour provoquer des pertes dans leurs rangs, rompant les dos et brisant les nuques ; ils n'étaient hélas que des hommes, et des hommes ordinaires ne peuvent rien faire devant la colère du monde.

Ce n'était pas la première fois que le Titan était remis en terre ; cette formule ne venait pas de nulle part. Dès lors était-on en droit de s'attendre à ce qu'il ait appris à reconnaître le parfum de la défaite - celui des ingrédients utilisés pour le renvoyer dans sa cage. Il ne le tolérerait pas, pas une fois de plus.

- Il grandit trop vite, fit observer Aldarik en se redressant, tentant de dresser son corps en bouclier entre l'entité millénaire et les chaudrons fumants - autant tenter d'arrêter un séisme à mains nues. Nous ne sommes pas prêts !

La forme inepte de Typhon continua de se redresser, de gigantesques ailes qu'on aurait dites faites de flammes se déployant dans son dos un brasier après l'autre, ajoutant encore à sa démesure. À le voir ainsi fait, il aurait été difficile de ne pas croire que, d'ici peu, le monde lui-même ne serait plus assez grand pour qu'il tienne encore à sa surface.

TOI. gronda-t-il de cette voix qui, plutôt que les tympans, déchirait les esprits en se tournant vers Athéna, qu'il paraîssait ne remarquer que maintenant - Typhon était aussi lent que ridiculement grand, et c'était peut-être bien là leur seul avantage. FILLE DE... ZEUS. NOUS AVONS TUÉ TON PÈRE... JADIS. C'EST TON TOUR... À PRÉSENT.

Bien que les quelques « blessures » assénées par ses différents agresseurs n'aient pas encore fini de se refermer - fort heureusement, ses facultés de récupération étaient encore plus engourdies que lui -, cela ne parut pas le gêner tandis qu'il se jetait sur la déesse, évoquant tout à la fois un ouragan, un incendie et un raz-de-marée, tous sur le point de s'abattre - de tout dévaster sur leur passage.

Le Chevalier d'Andromède, dont l'armure était connue pour ses capacités défensives, tenta bien de s'interposer - mais si ses célèbres chaînes parvinrent bien à endiguer une partie de l'attaque, ce fut hélas insuffisant pour neutraliser ce flot de pure destruction, dont il fit directement l'objet.

Il se retrouva ainsi prostré au milieu d'un cratère béant, entouré par les minuscules éclats de sa protection, pareils à autant de bris de verre - et si le râle de douleur qui émanait de lui trahissait sa survie, il paraîssait clair qu'il n'aurait plus de rôle à jouer dans ce combat.
Si elle n'avait, à son grand regret, rien pu faire pour épargner son protecteur, la déesse Athéna s'en tirait à meilleur compte ; son sceptre brandi devant elle était le point de départ d'un dôme de lumière, qui, s'il fit bien mine de vaciller, tint bon face à la salve que le sacrifice du Chevalier de Bronze avait pour elle diminué.

Ceux qui connaissaient son hôte un tant soit peu ne seraient d'ailleurs pas sans s'apercevoir que ses traits semblaient s'adoucir - qu'elle perdait ses manières garçonnes, ses airs androgynes au profit d'une élégance toute féminine, si pure qu'elle semblait ne pas être de ce monde.

Ni aujourd'hui, ni jamais.

Cette grâce divine - il n'y avait là encore pas meilleur terme - n'était toutefois pas sans se mêler d'une sévérité de rigueur, ainsi que d'une ferme détermination. Ses iris parurent hésiter un moment entre deux teintes avant d'enfin faire d'elle la déesse aux yeux pers dont parlent les légendes.

Chevaliers, fit-elle au centre de la tourmente d'une voix autrement plus douce que celle qu'ils connaissaient à cette enveloppe, ou chaque syllabe était presque une mélodie à elle seule.

En même temps qu'elle les prononçait, ces paroles résonnaient en eux, étouffant même les rugissements inhumains de Typhon pour quelques instants et dilatant le temps - du moins est-ce ainsi qu'ils allaient le percevoir - pour lui laisser celui de s'exprimer.

Je regrette d'apparaître ainsi devant vous... D'avoir dû prendre la place de mon hôte, mais je ne vois pas d'autre solution. Elle ne maîtrise pas encore suffisamment ses... Mes pouvoirs pour faire ce qui doit être fait. Une once de peine apparut sur son visage d'emprunt, sans que sa résolution s'en trouve altérée. Malgré tout le respect que j'ai pour nos alliés et le dur travail qu'ils ont accompli... Ils n'auront pas fini à temps. Je ne me l'explique pas, mais Typhon est déjà trop fort. Il les tuera tous avant qu'ils aient terminé, si nous attendons. Eux et tout ce qui vit dans cette région. Il faut faire quelque chose, et il faut le faire maintenant. Ephraem ? conclut-elle en tournant la tête vers le Taureau - qui, en dépit des airs rebelles qu'il aimait parfois à se donner, n'en était pas moins prêt à obéïr à ses ordres. Tu me sers depuis assez longtemps pour savoir combien j'ai en horreur de te demander ça, mais... J'espère pouvoir compter sur ton aide, il n'y a qu'à toi que je puisse le demander. Quant à vous autres...

Néanmoins, avant qu'elle ait pu finir cette phrase, l'espace tranquille qu'elle avait improvisé autour d'eux éclata comme une vulgaire bulle de savon sous la pression démentielle exercée par l'aura de Typhon. À nouveau, elle conjura dans l'urgence un bouclier d'énergie - qui, s'il remplit encore son rôle, ne tarda pas à se mettre à vaciller, à se couvrir de fêlures.

...Mettez-vous à l'abri ! trouva-t-elle néanmoins le moyen de conclure, cette fois simplement en haussant la voix par-dessus le choc titanesque de leurs cosmos.

Comme pour joindre le geste à la parole, elle eut un geste de la main en direction des Saints encore présent à l'exception du deuxième Gardien... Et les enferma à leur tour dans une bulle étincelante créée par son pouvoir, pour s'assurer qu'ils ne donneraient pas leur vie inutilement.
Avoir dû le demander à Ephraem, qui avait déjà tant donné pour elle, était bien assez - trop, même, mais elle n'avait pas le choix. Elle n'était pas encore assez en osmose avec ce corps pour déployer pleinement ses pouvoirs - pour le faire à elle seule. Quelle piètre déesse gardienne elle faisait... Mais ce n'était pas le moment de se lamenter.

Titan Typhon ! s'exclama-t-elle alors qu'un puissant faisceau d'une blancheur éclatante quittait ses doigts pour frapper sa cible en plein « torse » - ou ce qui s'en rapprochait le plus dans son anatomie des plus absurdes -, l'obligeant à reculer. Je n'en tire aucun plaisir, mais je dois aujourd'hui te vaincre comme mon père avant moi. Il n'y a pas de place pour toi et les tiens en ce monde ! Il appartient aux hommes. Toi qui n'as pour eux aucune bienveillance n'a rien à y faire !

AUCUNE... BIENVEILLANCE ? répéta l'hybride colossal de sa voix de fin du monde - avant d'émettre un hurlement qui, s'il était assez effroyable pour geler le sang à même la veine, apparaîssait être en fait l'expression de son hilarité. Oui ; il riait aux éclats. QUI CROIS-TU... QUI AIT AFFAIBLI NOS SCEAUX ? QUI CROIS-TU... QUI AIT BRISÉ NOS CHAÎNES ? Des cyclones hurlants qui façonnaient désormais sa poigne, il repoussa le rayon lancé par Athéna à son encontre. QUI A VOULU... NOUS LÂCHER SUR CE MONDE PATHÉTIQUE ? LE PURIFIER... DE SA VERMINE ? Son index - ce qui devait l'être - se tendit vers les Saints que la déesse avait retiré de la bataille de son propre chef. NOUS HAÏSSONS PEUT-ÊTRE... CES CRÉATIONS MISÉRABLES... MAIS NOUS AU MOINS... NE NOUS EN CACHONS PAS.

Cette déclaration parut affecter Athéna plus qu'elle ne l'aurait dû, puisque celle-ci se figea un instant, interrompant du même coup la rafale cosmique que Typhon était déjà en train de repousser - et ne se reprit qu'à temps pour éviter le poing à base de blizzard qui manqua de l'écraser. Bien qu'encore déstabilisée, ses esprits lui étaient revenus suffisamment pour savoir quoi faire.

Ephraem, maintenant !

L'influence qu'exerçait sur la gravité le gardien de la Deuxième Maison se déchaîna comme jamais auparavant, amplifiés au-delà même de ce permettait le Septième Sens par l'assistance de la Fille de la Guerre. Le Titan fut stoppé net dans sa marche - et même les Saints à couvert du bouclier purent sentir qu'ils auraient été réduits à l'inertie sans sa présence.

Se redressant de toute sa hauteur sans jamais lâcher son bâton, symbole de son autorité, la Tritogénie se mit à marcher vers le désastre ambulant, nullement gênée dans son équilibre par les vibrations incessantes de la terre sous ses pieds. À chaque pas qu'elle faisait, l'or de son « arme » se mettait à luire de plus belle, jusqu'à irradier d'un éclat presque solaire. Cette brillance iréelle se propagea à sa silhouette entière, amenant l'énergie qui émanait d'elle à des niveaux inimaginables - trop pour qui que ce soit, même pour un dieu.

- Déesse, attendez ! intervint Adalrik. Si vous attendez encore un instant, nous -
Non, le coupa-t-elle d'un ton doux mais sans appel, parvenant à se faire entendre malgré le fait que tout autour d'eux menace de tomber en ruine à tout moment - de les broyer dans les entrailles de cette Terre qu'ils voulaient tant sauver. C'est un temps que nous n'avons pas. Sa tête pivota vers ceux qu'elle avait placé sous la garde de son bouclier... Qu'elle avait emprisonnés pour qu'ils ne puissent l'empêcher de faire le nécessaire. Chevaliers, j'espère que vous trouverez la force de me pardonner. Je tâcherai de revenir le plus vite possible, mais pour le moment... Je vous confie l'avenir.

Son éclat s'intensifia, encore et encore, sans limites - et tout ce qu'ils entendirent fut l'ultime cri de Typhon, sa rage et son désespoir leur étreignant le coeur avant que le silence retombe. Avant que le calme soit à nouveau et que le monde cesse de trembler - de menacer de s'éteindre sous leurs pieds.
Quand ils furent enfin en mesure de rouvrir les yeux, après ce qui paraîssait être une éternité et même plus, il n'y avait plus traces ni de la déesse, ni de l'atrocité qu'elle avait emporté avec elle. Là où elle s'était tenue, il ne restait rien - pas la moindre trace de son passage, si ce n'est le souvenir qu'ils pourraient en garder.

S'ils pourraient en revanche se réjouir de voir Ephraem se tenir encore debout sur le champ de bataille, cette joie ne serait hélas que de courte durée - car il suffirait de s'en approcher pour réaliser que lui non plus n'était plus de ce monde, ayant donné jusqu'à la toute dernière étincelle de force et de vie pour donner à Athéna la chance de porter un coup décisif.

Tout était fini, et le monde était sauvé une fois de plus, sans que ses habitants en aient la moindre idée. Mais pour les défenseurs de la Terre qui avaient mené cette énième bataille contre le Mal, cette victoire et ce qu'elle leur avait coûté auraient sans doute un goût bien amer...
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