Saint Seiya
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Les peines sont dans l'ordre des destinées [ Flashback : Quelques jours ]
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« Vas au sanctuaire, ta destinée s'y trouve. »

Cette phrase raisonnait depuis deux jours dans ma tête. Pouvais-je quitter les miens, ma vie, mes habitudes, l'unique lieu où j'avais mes repaires ? La réponse à ces questions est pourtant simple : Si ma destinée était loin de ce temple, j'étais obligé de partir. Car, même si je la fuyais, elle me rattraperait tôt ou tard. Donc autant m'en aller que de rester à attendre d'y être contraint.
Je n'avais pas grand chose à préparer pour mon départ. Un de mes frères au temple s'est chargé de m'acheter le billet du train qui allait me conduire en ville ainsi qu'un billet d'avion pour la Grèce la veille. Je dois avouer que j'étais stressé. Etant aveugle, je n'ai quitté le temple que pour des grandes occasions. Je ne voyais le monde que depuis mon éveil au cosmos, et encore. Je voyais le fond des personnes, je ressentais la présence des êtres qui m'entouraient, mais je n'avais aucune idée de la forme de leur visages. Étaient ils gros ou maigres, avaient-ils des cheveux ou non ? Je ne savais rien du physique des hommes. Mais je voyais parfaitement le fond de leurs êtres. Je ressentais la bonté de certains, la volonté des autres. Je décelais la peur de quelques uns et surtout le courage qu'ils avaient. Il fallait énormément de courage pour accepter de se couper du monde et de tous les privilèges que le 21ème pouvait leur offrir pour vivre dans un temple isolé, loin des hommes, où la prière occupait la majeure partie de notre temps. Cette vie m'a été imposée depuis ma plus tendre enfance. Je n'ai aucune idée de qui j'étais, d'où est-ce que je venais et qui étaient les miens. A mes yeux, ma seule famille était les moines et ma seule demeure était le temple...

J'ai pris mon sac, enfilé une veste et je me suis retourné vers ceux qui étaient venus me dire au revoir. « Je reviendrai. » Je n'ai dis que cette phrase avant de me retourner et prendre le chemin de la sortie. Je marchais vers l'immense porte qui séparait le monde de MON monde. J'ai ressenti une profonde tristesse et je ne savais pas ce qui m'attendais là où je devais me rendre. Je continuais à marcher en faisant confiance à mon cosmos et à mes quatre autres sens pour me guider. J'entendis le bruit du moteur du bus qui attendais devant son arrêt habituel. Je me suis installé au fond, et il pris la route en direction de la ville.
Une demie heure plus tard, j'entendis le bruit du trafic routier, les gens qui criait, certains courraient, d'autres avaient des tables où il vendaient des produits, c'était la conclusion qui m'est venu en les entendant décrire ce qu'ils exposaient en disant que leurs prix sont les meilleurs de la ville. Quelle tristesse ! Les hommes ne courent que derrière l'argent de nos jours. Le bonheur se limitait au matériel à leurs yeux. Je commençais à regretter l'endroit où j'ai vécu ...

« A l'aéroport, s'il vous plait. » Ai-je dis au taxi qui s'est arrêté. On a roulé à peine quinze minutes et la voiture s'est arrêtée. J'ai pris la direction de la grande bâtisse après avoir payé le chauffeur. Une fois à l'intérieur, j'avais remis mes papiers à une dame au guichet, et elle m'invita à attendre dans une salle. Il y avait beaucoup de personnes, je remplissais mon temps d'attente en récitant des mantras jusqu'à ce que j'entendis une voix dire que l'avion qui allait nous emmener était prête, je me suis levé, j'ai pris mon sac et je suivais les gens. Je n'avais jamais pris l'avion de toute ma vie, je ne savais pas trop comment les choses se passaient.
Une fois bien installé, une hôtesse est venue et m'a demandé de gentiment de mettre mon sac à l'endroit qui était fait pour ça. L'avion prit son envol et il était à présent une question de temps avant d'atterrir en Grèce... Parfois les secousses durant le vol me ramenaient à la réalité, mais je replongeais à chaque fois dans de profondes réflexions.
Le commandant de bord avait dit que l'avion se préparait à atterrir et qu'il fallait remettre la ceinture, chose que j'ai fait sans attendre. Une heure plus tard, les portes s'ouvrirent et les hôtesses nous ont invité à sortir. J'ai pris mon sac et j'ai quitté l'appareil. Me voilà à Athènes ... Après avoir réglé mes papiers, j'ai quitté l'aéroport. Mais je ne savais plus où aller à présent. J'étais complètement perdu, je réfléchissais à quoi faire. Je me suis assis sur un banc en face de la gare où le bus que j'avais pris juste avant m'avait déposé. Que faire ? Qu'est-ce qui t'a pris de venir ici sans plus d'informations ?!

J'avais choisi de garder mon calme et d'essayer de trouver une piste au lieu de stresser et m'affoler. Je ressentais quelque chose qui n'était pas ordinaire. Une mauvaise volonté planait dans les alentours, qu'était-ce ? Quelque chose d’immatériel, d'inhumain se rapprochait de l'endroit où je me trouvais. J'étais sur mes gardes. Ca se rapprochait encore plus et .... Je n'avais rien compris, je me suis retrouvé à terre ! Me relevant rapidement, j'avais concentré mon cosmos pour localiser l'assaillant. J'avais pu ressentir comme une sorte de présence maléfique, sombre qui tournait autour de moi. « Qui êtes-vous ?!» Criais-je. Aucune réponse, à la place, elle a chargée en ma direction, mais cette fois j'ai pu la bloquer et ne pas tomber. J'avais concentré mon cosmos, et d'un geste de la main, au moment où elle allait retomber sur moi, une vague cosmique l'a éloigné. Elles s'est mise à tourner à grande vitesse autour de moi. Je me suis mis à terre, les jambes croisées et les mains jointes. « OHMM... !! » Une puissante vague cosmique surgit et elle a balayé tout autour de moi. La chose qui m'avait menacé prit la fuite dans les cieux. Je la sentais s'éloigner à grande vitesse. « N'aie crainte, Andha. C'est un mauvais esprit qui a voulu se mettre sur ta route, entre toi et ta destinée. Je suis avec toi... ». Cette voix m'étais familière, je la connaissais très bien et c'était elle qui m'a demandé de me rendre au sanctuaire...

Un passant est venu me parler. Il m'a demandé si j'étais "Chevalier d'Athéna". J'avais répondu que non. Il m'a dit que j'avais les mêmes pouvoirs qu'eux et qu'ils étaient au sanctuaire sacré. Il a rajouté qu'ils étaient les protecteurs du monde, chose que je n'ignorais pas. J'avais saisi l'occasion pour lui demander où se trouvait le sanctuaire, il a dit qu'il ne le savait pas. Que la seule chose qu'il savait c'était qu'il n'était pas loin de Rodorio, une petite ville Grecque. J'avais donc une piste ! J'avais donc pris un taxi en direction de ce lieu.
Le chauffeur a roulé un bon moment avant de me dire qu'on était arrivés. Après avoir payé ce qu'il me devait, j'étais descendu, mon sac sur mon dos et je marchais dans une petite ruelle. Je ne ressentais que la présence d'un vieillard qui fournissait des efforts. Je ne pouvais savoir ce qu'il faisait, mais j'entendais sa respiration et je me suis arrêté juste devant lui. Il voulait soulever une grande poutre pour la faire monter à l'étage d'en haut, avait-il dit après avoir entendu ma question. J'avais posé mon sac par terre et d'un geste rapide, j'ai pris la poutre et j'ai sauté en m'appuyant contre le mur d'en face pour prendre de l'élan. J'avais déposé la poutre et je suis redescendu récupérer mon sac. Le vieillard m'a demandé aussi si j'étais chevalier d'Athéna, j'avais répondu exactement comme avant, mais j'avais rajouté cette fois une question. « Où pourrai-je les rencontrer ? » Le vieil homme m'a dit qu'ils excelleraient dans l'art de la discrétion et que je ne pouvais rencontrer un chevalier que si lui, il voulait me rencontrer. Je n'avais rien dis, et j'ai continué ma route, quand soudain ...
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