Saint Seiya
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[FB] Par une nuit sans lune [PV Wulf]
Druss
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Midgard.

Ainsi ils arrivèrent. Des patients toujours plus nombreux. Druss avait prit ses quartiers à Midgard, là où il pouvait officier dans une chaumière tout en bénéficiant en partie des instruments du monde extérieur sans trop heurter les mœurs des environs. Il s’était installé depuis quelques semaines à peine et lorsqu’il ne pratiquait pas la médecine, il s’entrainait constamment pour avoir la chance de prétendre à devenir un élu d’Odin. En avait-il la force ? Il ne le savait pas encore, mais en tout cas il en avait la conviction, l’envie et là était l’important. La nuit venait de tomber. Alors qu’il prenait grand soin de nettoyer le nécessaire à sa profession, l’état de ses stocks alarmant en herbes médicinales le préoccupait. Le noir au dehors ne lui faciliterait pas la tâche, mais il était vital de pouvoir disposer d’herbes appropriées afin de pouvoir concocter des remèdes dès le lever du jour. Sans plus attendre, il mit son par-dessus et prit le chemin des hauteurs de la vallée. Là où la cime des pins se faisait malmener par un vent violent depuis des siècles et des siècles. Au début, le retour en ses terres natales fut rude pour lui. Une vie de privation et de difficultés dans un climat particulièrement hostile, voilà ce qu’était la vie ici. Odin rappelait sans cesse que la vie était un combat de chaque instant et qu’il fallait se faire violence pour survivre. La solidarité était de mise et sa contribution, si mince soit-elle, devait faire partie de l’équation.

Après quelques minutes, il était arrivé. Comme il était difficile de cueillir les bonnes herbes sans rien y voir ou presque. Ainsi, il humait plus qu’il ne voyait, il touchait plus qu’il ne jugeait. Ses autres sens étaient sollicités pour palier à sa vue qui ne distinguait presque rien. Ici il ne faisait qu’un avec la nature. Il pouvait ressentir la présence de quelques animaux d’après leurs grognements instinctifs. Cette vie reculée était tout ce qu’il avait désormais, le fast du monde extérieur était bien loin et étonnamment cela ne lui manquait pas. Au contraire, c’était comme si un voile jusqu’alors lui obscurcissait les choses et que paradoxalement il voyait clair dans sa vie, mais évidemment pas en l’instant. Intrigué, une forme lui était apparu à quelques mètres. Il ne savait pas ce que c’était, mais instinctivement il était en alerte. Restant camouflé et presque immobile, il patientait afin de jauger ce à quoi il avait à faire.
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Wulf
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Le sang… il en avait encore le goût dans la bouche…

Il ne savait plus ce qui l’avait plongé dans cette transe guerrière, il ignorait quel être avait péris sous ses coups, tout ce qu’il ressentait est qu’il n’était pas satisfait, que sa soif de destruction n’était pas rassasiée. Il n’y avait plus d’homme, il n’y avait plus qu’une bête furieuse, la sensation du sang de son ennemi s’écoulant le long de ses membres voilà ce qui le réjouissait. Il n’y avait plus de raison qui tenait, plus qu’un instinct bestial et meurtrier. Ce qui avait été la cause de sa rage n’était plus, mais il n’avait pas offert suffisamment de résistance pour servir d’exutoire à la fureur du guerrier fauve.

Maintenant, il était en chasse. Maintenant, il cherchait une nouvelle proie dans la forêt. Son Hamr ne dégageait qu’agressivité et violence aveugle. Sa démarche était celle d’un prédateur à l’affut, prêt à bondir et dégageant une sensation de puissance. Revêtu d’une armure semblant façonné dans la roche, terne et austère, portant un heaume masquant son visage sauf sa bouche et son menton, coiffé de trois grandes cornes s’élevant de son casque. Des veines rouges parcouraient sa Järnskinn, brillant de milles feu sous l’effet de sa rage. Son avant-bras gauche portait un bouclier intégré à son armure, et il était aussi rougis par le sang que ses poings et même ses avant-bras. Son dernier combat n’avait pas été propre loin de là. Par-dessus tout cela, il portait une épaisse peau d’ours. Malgré tout cet attirail, il ne semblait pas ralenti le moins du monde, il avançait dans cette forêt d’un pas sûr, grognant comme un ours, humant l’air.

Soudain, il s’arrêta. Il sentait quelques choses dans les environs, il ressentait une présence, que lui importait ce que c’était, c’était proche. Tout ce qu’il désirait en ce moment, la seule pensée qui habitait son esprit était celle de tuer, de tuer encore, de faucher plus de vie de ses mains. Sa fureur était aveugle, chaotique et cela se reflétait dans son aura. Autour de lui, son environnement même semblait affecté par sa rage. Tout semblait plus hostile, plus oppressante. Même le manteau immaculé de la neige semblait, par moment, se souiller d’elle-même de sang en sa présence. Il était un guerrier-fauve, il était habité par la folie du combat, il était habité par le Wòd, la fureur sacrée qui le poussait à rechercher toujours plus de combat, de meurtre de violence, par un instinct primaire et anciens qui dictait ses actions lorsqu’il entrait en transe.

Restant immobile quelques instants à observer les environs, ce n’était pas un moment de réflexion, il ne tentait pas non plus de mettre sa nouvelle proie en confiance avant d’attaquer, ses pensées n’allaient pas si loin. Tous ce qu’il cherchait était à repéré l’emplacement de cette présence qu’il sentait. Il n’avait cure que celle-ci aie vent de sa présence ou de ses intentions, il ne faisait pas de mystères sur la violence qui l’habitait, il ne tentait pas de dissimuler son aura ni de terre ses grognements bestiaux. Si son apparence était encore humaine, son comportement était bestial. Il humait l’air en grognant, son regard parcourant à l’affût, ses jambes prêtes à bondir, ses doigts se recroquevillant au bout de ses, comme des serres prêtes à frapper. Ses grognements se firent de plus en plus fort et de plus en plus menaçant alors qu’il se tournait lentement en direction de sa nouvelle cible. Il se réjouissait déjà de la traque à venir, il anticipait le plaisir de la chasse et du combat, son aura palpitant littéralement sous l’effets de son excitation. D’un seul coup, ses grognements se transformèrent en un hurlement terrifiant alors qu’une nouvelle vague de Hamr explosa autour de lui alors qu’il bondissait sur sa proie .

hrp:

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[FB] Par une nuit sans lune [PV Wulf] Wulfsi10
Merci à Hruo 

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