Saint Seiya
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"Les premiers pas d'une prêtresse..."
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Aäricia
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Le palais de Polaris... Ce nom raisonnait aux oreilles des mortels tel l'inaccessible mais bien que je fasse partie de leur nombre, cet endroit était devenu mon chez moi. Ce matin, comme tous les matins à venir je m'éveillais par la surprise de mes doigts caressant distraitement les draps de la soie la plus pure dans lesquels je m'étais endormie la veille. J'ouvrais délicatement les yeux incrédule face au spectacle du lieu, réalisant en même temps que chaque matin serait exactement identique à l'avenir. La même chambre, les mêmes meubles sculptés d'ébène, dénotant si bien avec la blancheur immaculée des sols et des murs. De mes lèvres entres ouvertes, je verrai la buée de mon souffle s'échapper, réchauffant le froid glacial dans lequel je me plaisait à dormir et l'heure du lever arriverait à mesure que la lumière du jour inonderait la pièce. Mes yeux encore transit de sommeil, se poseraient lascifs sur les tapisseries d'une finesse exquise comptant notre histoire et je me laisserais peu à peu gagner par l'état de conscience.
Je n'avais plus à suivre les enseignements de mes anciens maîtres, c'était à présent moi la maîtresse des lieux et la servante également. J'aimais me rappeler à ce paradoxe: si je voulais être une bonne représentante, il fallait avant tout que je serve les intérêts de miens et de mon dieu. J'étais résolue à offrir ma vie dans ce but, mieux il me tardait de m'y consacrer.

C'était le premier jour après qu'il me soit apparu pour la toute première fois. Bien qu'encore assoupie, je trépignais d'impatience à l'idée de reprendre ma place sur le trône et dans la salle d'audience. J'étais assurée de ma route et trop impatiente de la prendre, j'avalais à grande bouchées mon petit déjeuner et je dévalais les escaliers encore en robe de chambre.

Oui j'avais oublié de m'habiller, mais heureusement à cette heure matinale, les audiences n'avaient guère commencé. Folle d'impatience, je marchais jusqu'à mon trône et caressais d'une main aimante le bois sculpté des accoudoirs avant de me laisser tomber dans l'assise.


-"Mhhh..."

Ce soupir de soulagement en disait long, très long sur le plaisir que j'éprouvais de me trouver enfin totalement à ma place. Un serviteur qui passait par là dut rire de me voir si souriante, les yeux fermés à profiter de mon trône. Il ne pouvait pas comprendre mais je ne lui en tenais pas rigueur et riait avec lui.
D'un autre côté pourtant, j'avais l'esprit absorbé par tout autre chose. Odin m'avait adressé la parole, j'avais la sensation qu'il m'avait reconnue enfin et m'avait donné une mission claire: " Faire savoir au monde qu'il faudrait à présent compter avec les Ases dans l'échiquier. J'avais senti sa hargne et sa puissance, son envie d'en découdre et de balayer l'image que son royaume avait laissé après la manipulation de ses forces par Poséidon. Et pour ma part j'avais aussi de bonnes raison de vouloir en découdre. L'histoire des prêtresses d'Asgard avait été maculée de sang par le passé et j'avais à venger ma lignée et à faire payer ceux qui avaient détruit les espoirs de mes prédécesseur et des miens. Nous étions sur la même longueur d'onde, nous étions prêts à renaître.

Sans réfléchir d'avantage, je filait à nouveau dans mes appartements et revêtais mes apparats de représentante, l'heure de siéger arriverait bien assez tôt. Encore quelques lignes de mon livre et il nous faudrait partir pour siéger devant les miens et devant le monde. Je finissais le chapitre, pliais la page pour ne pas perdre le fil et repartais pour la salle que j'avais tant hâte de voir se remplir. Les gardes étaient revenus de leur ronde et me saluaient quand je passais les portes, je leur répondait d'un hochement de tête solennel et allait regagner ma place.

La journée pouvait commencer!
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Quel bonheur d’être enfin chez soi après un si long déplacement….J’entre dans ma demeure toute proche du palais d’Asgard, résidence de notre prêtresse d’Odin. Je décroche un fut de bière de mon paquetage. Les 30 litres de boissons ne sont pas une lourde charge pour n’importe quel chevalier, mais ça l’était pour la pauvre table de bois qui avait tremblé sous le poids. Je m’assoupis sur mon fauteuil pour pouvoir savourer ce bon breuvage rapporté de ma dernière mission au village de Mirov....

4 jours plus tôt....

Voilà plusieurs jours que je marche sur une terre gelée….En tant qu’Asgardien cela n’avait rien de bien singulier…Tout habitant est soumis à ce froid toute l’année. Pourquoi me retrouvais-je là …. Seul au milieu des bourrasques de vents parsemées de cristaux de glace qui vous tailladent le visage en moins de temps qu’il ne faut le dire. La raison est bien simple, j’ai été dépêché d'urgence au village nommé Mirov, sous la régence d’Agard afin de mettre un terme à la menace causée par un volcan, qui avait fait éruption non loin, et qui mettais le village Asgardien en grand péril.

Cela faisait des jours que le ciel était gris, masqué par d’épais nuages de fumée. La cendre obstruait les poumons des habitants. La chaleur de l’atmosphère telle que vivre dehors était alors  insupportable. Certaines maisons situées non loin du volcan avaient été ensevelies sous la lave en fusion.  Cette situation ne pouvait perdurer plus longtemps. Les responsables du village dépassés par les évènements avaient lancés un appel au palais royal d’Asgard car ils savaient que là bas se trouverait des « éveillés » qui pourraient venir à eux et d’un coup de poing terrasser ce volcan….

La réponse ne s’était pas faite attendre, la prétresse Aaricia avait choisi de ne pas prendre ce problème à la légère et de confier cette mission à un détenteur d'un Eclat divin; Keiyan de l’ « Eclat Divin de Fafnir » étant requis sur une autre affaire de haute importance, j’acceptai la mission avec dévotion et entreprit ma mission en solo…

Une fois arrivé au village sans encombre, revêtu seulement de ma cape et de mon armure d’ « Eikthyrnir », j’avançais sans craindre les cailloux enflammés qui tombaient sur moi….Entouré d’un halo glacé entretenu par mon cosmos, les petites pierres  incandescentes se désagrégeaient en fumée à mon approche. Les habitants me regardaient étrangement derrière leur fenêtres…je pouvais voir leur faces noircies par la suie et les traces qu’avaient laissé les larmes sur leurs joues….je pouvais apercevoir le maigre espoir qui animait leur visage à la simple vue d’un « éveillé ». J’étais leur dernier recours…

Je remonte l’allée centrale du village sans perdre de temps et me dirige vers le volcan en courant à la vitesse du vent ; slalomant entre les énormes roches enflammées qui étaient éjectées du cratère et sautant par-dessus les nappes de laves. Arrivé au sommet du volcan, je m’aperçu que le volcan allait entrer dans une phase autre…une phase explosive ! Le niveau de lave ne cessait de croitre jusqu’à former des bouillonnements inquiétant……

Initialement j’avais prévu de faire effondrer le toit du volcan pour étouffer le foyer mais il était trop tard. Il fallait SCELLER le volcan. J’intensifiais ma cosmo-énergie en faisant appel au pouvoir de mon armure. Je levais mon poing au ciel et un filet de lumière bleue émana de ma main en direction du ciel. Le rayon ouvrit le ciel obscurcit par les nuages de cendre puis 1 seconde après une multitude de rayon de glace fondirent sur le somment du cratère. La fumée qui résultait du choc entre la lave et les rayons de glace causèrent un gigantesque écran de vapeur d’eau.

Quelques secondes après, la vapeur se dissipait a et j’eus le plaisir d’apercevoir que le volcan avait été éteint par le froid intense de mon attaque….une calotte glacée reposait désormais au sommet du volcan et le figeait à jamais.

            En contrebas du volcan, j’entendis des clameurs joyeuses qui grandissaient en intensité au fur et à mesure que les gens sortaient de leurs maisons et se regroupaient sur la place du village. Quand je les rejoignis, je fus porté en héros par les hommes du village et les femmes me couvrirent de baisers.

« Quelle joie de servir le peuple d’Asgard »  …pensais-je à cet instant.

…….

DRING !!!

A peine avais je posé mes lèvres sur ma choppe que le carillon retentit à ma porte.

« Qui daigne me déranger en plein retour de mission …. »

Je me levais et ouvrit ma lourde porte en chêne décorée des armoiries de ma famille. Un soldat revêtu d’une simple armure de métal me tendit une lettre frappée du sceau de notre prêtresse.

« Chevalier d’Eikthyrnir , voici votre nouvelle affectation….vous êtes immédiatement convoqué à la salle du trône pour une entrevue avec la prêtresse Aaricia ».

« Merci soldat, j’y vais de ce pas… »

Sur ce, je me dirigeait vers le palais et la salle du trône, sautant de toit en toit. Je me demandais bien sur quelle affaire j'allais être affecté.

«Tant pis….ma bière attendra…..»
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Les choses se bousculent dans sa tête, Gwenan avance le visage face au vent glacial, mais il ne flanche pas. Il est entré enfant dans le temple de Nídhögg il est ressorti homme. Sa lance à la main il parcourt les kilomètres qui le séparent du sommet d'Asgard et du palais de Polaris avec l'assurance d'un guerrier. Il marche discrètement, il ne veut pas être remarqué, les hommes en armure noire qui ont attaqué plus bas ont peut-être des complices qui patrouillent ici. Il diminue l'intensité de son cosmos pour ne plus en faire briller qu'une étincelle, suffisante pour le réchauffer dans ce climat hostile auquel il n'est plus habitué. Quel paradoxe pour un enfant du Nord de souffrir des températures de son propre pays.

À l'horizon se dessinent les remparts d'un château, ses tours fendent la brume tels des étendards sur  les champs de bataille. Il s'arrête. Il est emmitouflé sous une épaisse   cape blanche, elle est sale et recouverte de boue, il l'a échangé contre la sienne aux couleurs d'or beaucoup trop voyantes. A t-il le courage de continuer, de poursuivre vers son destin et de rencontrer celle qu'il a vue en rêve ? Celle pour qui son maître l'a autorisé à surpasser un ordre direct d'Odin si elle le lui demande ? Plus question de douter, c’était la dernière fois, il se le promit à lui-même et reprit la marche vers le palais.

Arrivé aux abords de l'entrée officielle, deux gardes étaient en faction. Le premier regard vers Gwenan, complètement dissimulé sous sa cape, aux allures de mendiant, était celui de la pitié et du dégoût. Ils pointèrent leurs lances dans sa direction, le menaçant et lui crièrent de reculer.

-"Les souillons comme toi n'ont pas leurs places au Palais" vociféra un des deux.

Un peu de déception naquit dans l'esprit du guerrier d'Yggdrasil, ses connaissances du royaume se limitaient aux histoires de ses parents et à son apprentissage sur l'Arbre des Mondes.

-"C'est donc ainsi que vous traitez ceux qui viennent frapper à la porte du palais», sa voix ferme fit reculer les deux gardes d'un pas, ils n'étaient plus aussi inspirés. "C'est donc ainsi qu'un inconnu qui s'avance devant les grandes portes du palais est traité !" Forte et vindicative, sa voix raisonnait maintenant. Encore deux pas en arrière, les lances menaçantes n'étaient plus maintenant que des bouts de bois vibrants sous les tremblements de leurs propriétaires. Gwenan leva sa main libre vers son visage et se découvrit la tête, laissant apparaître le casque de son armure fabuleuse. Enchaînant son mouvement d'un geste théâtral et grave, c'est tout le tissu de sa cape flottant dans les airs qui dévoila le reste de son armure et sa lance à la main. Son cosmos brûla alors, plus fort qu'il n'eut jamais brûlé. Il s'était battu pendant dix années, s'évertuant à escalader Yggdrasil pour se montrer digne d'en devenir son protecteur et aujourd'hui les premiers hommes qu'il croise lui interdise l'accès au château de Polaris de par sa simple apparence ?
Un excès de colère grandit à mesure que le courage des deux gardes s'amenuisait. Ils n'étaient plus menaçants,  ils avaient maintenant un genou à terre, prosterné. Ils avaient compris qui venait de se présenter devant eux.
Le plus maigrichon prit la parole maladroitement,  "Pardonnez-nous chevalier, nous ne pouvions pas savoir... vous, vous savez, enfin vous devez savoir que peut-être..." Il tremble et n'arrive pas à finir correctement ses mots. "Des intrus mon seigneur, ils parcourent les terres d'Asgard, certains ont étés tués par vos frères d'arme et d'autre restent introuvables. Nous nous devons d'être prudents, pardonnez-nous chevalier... ne nous tuez pas ..."

C'est donc le sentiment qu'inspire Gwenan aujourd'hui, la peur de la mort. Il sait que son corps a changé, il connait la puissance de son armure, mais il n'a jamais, au cours de ces dix années, vu l'incidence de ceux-ci sur de simples mortels. Un parfum de dégoût coule dans sa bouche, il ne veut pas de tout ça. Son cosmos retrouve une intensité normale.
Toujours aussi apeurés, les deux gardes poussent la lourde porte du palais et le Chevalier d'Yggdrasil pénètre à l'intérieur de la bâtisse sous les regards de la garnison qui stationne à l'intérieur. Tous se courbent sur son passage, il ne le supporte pas.

Il se rappel alors que les protocoles donnent des repères aux gens, qu'ils leurs permettent de trouver leurs places dans la société et de savoir quel rôle ils ont à jouer, alors il ne dit rien et continu sa route vers les intérieurs du château.

Un homme vient à sa rencontre, il est mieux habillé que les autres et une suivante l'accompagne.
-"Chevalier Divin, bienvenue chez vous. Je suis ravi qu'un autre guerrier se soit éveillé à l'appel d'Odin. Surtout vous ! La prêtresse a eu sa révélation il y a peu, maintenant que tout le monde la reconnait comme la voix de notre Protecteur, elle va avoir besoin de vous à ses côtés pour veiller sur elle. Installez-vous prêt du feu ici, je vais vous faire chercher à manger. On m'a dit que sur l'Arbre des Mondes, il ne pousse que des fruits fabuleux, vous serez ravi de retrouver le plaisir de la viande !" Il ponctue sa dernière phrase d'un clin d'oeil et fait demander de la nourriture à la suivante qui s’exécute rapidement. Une fois ses consignes passées, il se retourne vers le guerrier de Nídhögg.
"Ah oui, Chevalier, qui dois-je annoncer à la prêtresse ?"

-"Dites-lui que Gwenan, Guerrier Divin du Dragon Nídhögg, gardien d'Yggdrasil vient se placer sous sa volonté et mettre sa vie entre ses mains."

L'homme laisse échapper un sourire bienveillant et prit la route de la salle du trône.
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Du haut de mon trône, je regardais la pièce sans arriver à contenir réellement mon excitation, je ne voulais pas qu'on ne me prenne pas au sérieux pourtant et que le message d'Odin soit dévalué. Aussi, je prenais sur moi et répondais d'un ton solennel quand on m'annonçait l'arrivée de deux guerriers divins dans le château. J'avais naturellement senti leur arrivée quelques minutes plus tôt mais dans l'état de survoltage qui me caractérisait à l'instant, j'avais été incapable de réalisé leur apparition toute proche.
Ils étaient bel et bien présents pourtant, j'en avais la confirmation. Je déployais donc mon cosmos pour qu'il leur parvienne et le guident jusqu'à moi. Sa douce caresse glacée était une invitation à me rejoindre en ce lieu qui axvait vu se succéder nombre de représentants avant moi. Ils avaient tous donné leur vie pour servir notre divin seigneur et c'était à mon tour de lui dédier la mienne.


"Veuillez les faire entrer, il me tarde de les rencontrer. Et si tu as l'occasion de parler plus particulièrement au gardien d'Yggdrasil, dis lui que ma vie est tout autant placée entre les siennes."

Les gardes de la salle du trône m'étaient presque devenus familiers, leur dévotion et leur gentillesse à mon égard m'avait toujours touchée et ce depuis mon plus jeune âge. J'aimais me souvenir de mes escapades au nez de mes maîtres où ceux-ci faisaient mine de ne pas me voir pour me laisser vivre quelque peu ma vie d'enfant. Même si le ton de rigueur était assez stricte en cet instant, je me plaisais toujours les tutoyer sans pour autant leur manquer de respect. Ils était presque ma famille même si jamais au grand jamais, oseraient-ils me tutoyer en retour.
En serait il autrement de mon rapport avec les guerriers divins? Allaient-ils devenir aussi proches de ma personne que je pouvais l'espérer d'une famille?

Je l'espérait... Mais pour l'instant, le temps était au présentations et quand la porte s'ouvrit en grand pour laisser passer les deux frères d'armes, je me levais en inclinant la tête pour saluer leur entrée.


"Soyez les bienvenus chez vous, le Palais de Polaris et moi même vous accueillons en nos murs avec la joie que l'on éprouve en reconnaissant l'un des siens."

Peu friande du protocole et portée par mon enthousiasme, je descendais des marches qui me séparait d'eux pour les remercier de leur présence à mes côtés pour porter au delà de nos frontières la voix du grand seigneur d'Asgard. Les entourant de ma cosmo-énergie, je leur souriait franchement tout en leur adressant la parole

"Je suis Aäricia de Polaris, voix des Einherjar et prêtresse d'Asgard. Je sais que je suis fraîchement montée sur ce trône et que ma légitimité ne pèse pas encore très lourd, aussi je vous remercie d'avoir répondu à mon invitation. La voix d'Odin se doit de raisonner à présent au-delà de nos frontières pour annoncer notre nouvel avènement et je ne pourrai m'acquitter seule de cette mission..."

Mes yeux de couleurs différentes étais tout deux posés sur les deux chevalier respirant à moins d'un mètre de ma personne. Ma tendresse à leur égard était plus forte et plus grande que ce que j'aurais pu imaginer avant, ils étaient comme mes frères et pourtant, je ne les avais encore jamais rencontrés ni l'un ni l'autre. J'étais si impatiente de les entendre et de partager avec eux notre futur que j'en oubliais presque qu'il ne serrait pas uniquement fait de joie, qu'il y aurait aussi des larmes, de la douleur et du sang. Malgré tout cela, je me réjouissais et en les voyant me sentais encore plus confiante quand à ma destinée.  



La seule chose qui pouvait m'emmener loin d'eux et loin de cet instant grisant c'était l'annonce qu'on m'avait faite plus tôt ce matin. N'ayant pas de guerrier sous la main, j'avais envoyé une personne de confiance à la rencontre d'un cosmos puissant qui avait fait irruption sur nos terres. Je n'avais pas pu le reconnaître n'ayant jamais côtoyé d'éveillés d'autres factions mais je n'aimais pas vraiment ce que j'avais pu ressentir, ni cette façon d'entrer sur des terres en attirant autant l'attention. J'avais senti ma terre manipulée, travestie et je n'appréciait pas que l'on agisse de la sorte. Ce n'était pas l'usage d'envoyer une vieille femme comme émissaire mais j'avais confiance en elle, elle avait assez vécu en Asgard et au palais que pour pouvoir parler en mon nom et au nom de notre dieu. Si ce n'était pas un guerrier elle était assez revêche que pour forcer le respect de n'importe quel homme. J'en étais persuadée même si j'imaginais sans peine à quel point elle n'avait pas du apprécier de se faire envoyer au portes du royaume pour ce genre de mission. 
Un coin de mon esprit restait donc ailleurs, attentif à la moindre manifestation. S'il lui arrivait malheur, ça ne vaudrait pas moins qu'une déclaration de guerre envers notre peuple et il faudrait agir en conséquence pour punir celui qui ose menacer le roi des dieux sur ses terres.
 
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Gwenan n'attendit pas longtemps, il n'eut même pas le loisir de manger un morceau de tout ce qui était en train d'arriver devant lui que l’homme qui l'avait accueilli était déjà à nouveau là et l'invitait à le suivre pour rejoindre la prêtresse. L'anxiété le gagnait il ne savait pas réellement qui était cette femme, une simple vision au-delà de l'Arbre des Mondes lui avait fait entr’apercevoir son visage et son cosmos, mais aujourd'hui il allait devoir honorer son serment et la servir tout au long de son existence. Avant d'arriver dans la grande salle, il marque un dernier temps de pause, il avait son armure sur lui et sa lance au côté, son casque de l'autre.
Un autre guerrier divin vint le rejoindre à ses côtés, ils ne pouvaient pas prendre le temps de discuter et de faire attendre celle qui allait les recevoir, ils se contentèrent donc d'échanger un simple sourire en coin, le futur leur laisserait sans doute d'autres occasions pour faire connaissance, autour d'une boisson ou autour d'un combat.
Une dernière bouffée d'air et la lourde porte s'ouvrit. La pièce était plongée dans la lumière chaude des bougies et de nombreuses personnes étaient présentes. Et pour la première fois, au milieu de cette foule admirant les deux chevaliers qui avaient répondu à l'appel du Dieu Odin, Gwenan aperçut celle qui s'était introduite dans son rêve devant lui. Aussi belle et avec autant de prestance que dans son souvenir, c'est donc ainsi pour cette femme que son armure allait briller chaque jour levant. Il avança, son cœur battait comme jamais, son regard ne trahissait aucune émotion, il était aujourd'hui un général d'armée, il était impossible de montrer une once de faiblesse. Une fois à hauteur de la prêtresse la proximité lui permit de humer son parfum et d'observer ses yeux de couleurs différentes, une curiosité dont il n'avait jamais entendu parler.
Il resta stoïque tout du long de la présentation puis le silence s'imposa, le Chevalier Dragon imaginait que c’est à ce moment qu'il devait dire quelque chose, un peu perdu par la gravité de la situation. Il prit une profonde respiration, referma plus fortement ses doigts sur ça lance et la planta d'un geste rapide dans la pierre devant lui, plaça son casque dans sa main droite, plia son genou, s'inclina tout en posant son poing gauche au sol.

- Moi Gwenan, Chavalier du Dragon Nídhögg, gardien de l'Arbre des Mondes Yggdrasil, répond à l'appel d'Odin et de sa prêtresse ici et maintenant. Je jure fidélité dans la vie et dans la mort, promet d'assurer la défense d'Asgard jusqu'à mon dernier souffle et de guider vos armées vers la victoire, peu importe le lieu de la bataille. Ordonnez, j’obéirai.

Son regard se releva vers Aärcia, ses yeux étaient remplis de fougue et de volonté.
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Et je me tenais devant le père de toutes choses, lui promettant de tout lui raconter, sans censure, sans embellissement, de narrer ce monde à sa prêtresse, celle qui avait été mon guide, ma source de savoir. Mon corps se redressa, mon regard parcourait cette image figée dans ce mur de cristal, et doucement je me retournais faisant résonner mes pas sur ce sol de glace. J'avançais vers le seul endroit où ma mémoire savait où elle allait se trouver. Je marchais dans ses couloirs, qui sortait d'un lointain souvenir, mon regard se posait sur chaque mur, chaque ornement, se souvenant du temps passé en sa compagnie, rappelant à mon esprit ce doux cosmos qu'elle dégageait par le passé et moi en admiration devant celle qui avait été ma prêtresse et mon maître.

Mes mains effleuraient ces lieux du bout des doigts, voulant se rappeler de leurs froideurs apparentes ainsi que de la chaleur qu'ils refermaient en secret. Les souvenirs se bousculèrent, frappant à la porte de mon esprit, afin que je puisse les revoir. Je courrais sur ces dalles, emplies de joie, fières et heureuses de mes découvertes, prête à le partager et à m’extasier devant elle. De mes premiers pas en ces lieux, hésitant, mais pousser par ma soif d'apprendre, de rassasier mon esprit, et de ma première rencontre avec elle, avec cette douceur qu'elle dégageait. L'enfant que j'étais avait été subjuguée par tant de bonté, il était resté là, à la contempler sans rien dire, pensant qu'elle n'était qu'un autre mirage, que cet endroit lui avait envoyé. Il lui avait fallu un petit moment, aussi fugace soit il pour ce rendre à cette évidence qu'elle n'était point un rêve sortit de son inconscient, et mes pas l'avait suivi. Tant de souvenirs se bousculaient, qu'ils me tiraient un sourire nostalgique. Je continuais d'avancer, portée par mes pas résonnant dans un nouvel écho, parfois m'arrêtant dans ma marche, regardant autour de moi, comme si quelqu'un allait surgir, avant de m’apercevoir que ces nouveaux pas étaient les miens, recouvert par Hugin et Munin. Puis je repartis, je voulais poser mes yeux sur ces lignes qui avaient accompagné mon enfance, qui m'avait bercée durant tant d'années, qui m'avaient offert leur savoir sans rien demander en retour. Mes doigts les caressèrent les réveillant doucement de leur sommeilles, ils s’ouvrèrent à moi comme ils l'avaient fait auparavant, me laissant poser les yeux sur leur savoir une fois de plus.

Un instant,passer avec eux, à me souvenir des moments passer et je les laissais à nouveau repartant dans ma recherche de notre prêtresse tant aimer. Mes pas parcourait ces couloirs se souvenant de chaque recoin, de chaque défaut, et s'arrêtèrent devant cette porte mainte fois pousser afin d'avoir ne fusse que d'entendre sa voix rien qu'un instant.
Mes mains se posèrent sur cette porte, qu'elles ouvrirent doucement les derniers obstacles qui me séparait de mon maître, je voulais lui raconter ce que j'avais vu, ou mes pieds m'avaient emmener. Et me tirant de mes rêveries, des voix me demandèrent mon identité. Mon regard se portait sur ces personnes, me barrant la route, deux personnes affubler de vêtements de soldat, je continuais à les observer, imprimant chaque détaille, la couleur de leurs yeux, de leurs cheveux. Puis sans réfléchir, je donnais le nom par lequel mes parents m'avaient appelé, sans ajouter un moment sans penser que désormais, je faisais partie des guerriers de grands froids, des guerriers d'Odin. Ils ouvraient la bouche, sans doute pour me dire que je ne pouvais la voir, alors que ma voix leur donna toutes les informations.

« Silke, Eclat divin de Hugin et Munin »
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Sautant de toi en toi sous les regards ébahits des asgardiens, j'arrive enfin au palais de Polaris. Devant les lourdes portes, des soldats montent la garde. Pourquoi tant de soldats ici ??

je m'approchais revêtit de mon armure auprès d'un des garde.

"Bonjour soldat, j'ai été demandé au palais par le biais de cette lettre.... à qui dois je me présenter pour cette nouvelle mission?"

Le soldat pris la lettre cachetée du palais et lu la missive. 

"Chevalier du Cerf divin...d'accord.....c'est auprès de la prétresse elle même que vous devez vous présenter. Vous devez vous y rendre sur le champ...et d'ailleurs vous êtes le premier à être arrivé".

Devant la prétresse elle même!!! Et j'eux la confirmation que je n'allais pas être seul à être convier au palais. Depuis que je suis chevalier d'Odin, je n'ai jamais été présenté à notre prétresse; Son retour en Asgard m'avait procuré une énorme satifaction...Peut être avait elle eut son rôle et son importance quant à l'obtention de mon habit sacré d'Eikthyrnir... Tout le monde sait qu'Odin choisit ses guerriers mais que la prétresse aussi à son mot à dire.

J'entre donc au palais; dumoins les parties communes que je connaissais déjà par le biais des différentes missions que j'avais déjà effectuées pour le palais. Ensuite j'arrivais vers l'aile royale où résidait Aaricia notre prétresse. La garde y était plus dense...Est ce que se tramait un risque plus grand en cette période qui fasse qu'Aaricia soit en danger? Je prenait le temps de saluer les soldats qui me répondaient par une mise au garde à vous et quelquefois agrémenté d'un sourire; Je pouvais deviner que chacun de ses hommes rêvaient d'obtenir mon grade mais aucune jalousie dans leurs yeux...juste de la fierté d'avoir de tels guerriers dans leur camp. Chacun avait pu entendre que récemment de ,nombreux éveillés avaient été révélés en Asgard....On racontait partout que celà annonait une prochaine guerre.

Enfin j'arrive face au lourdes portes du trône. 4 soldats poussèrent les lourdes portes et je put entrer dans le saint des saints. De nombreuses personnes étaient présentes et je me demandait bien pourquoi. Sans faillir je continue à m'avancer, mon casque dans ma main gauche. J'aperçu une très belle femme sur l'estrade royale qui faisait face au trône; sans doute la prétresse Aaricia. Je peux déjà percevoir son cosmos doux et généreux. Je ne connaissais pas cette femme mais je suis déjà tout en confiance et près à assumer mon rôle de protecteur du royaume quelque soit le risque et le mission.

Prêt à donner ma vie pour Elle, je vient me ranger face à Aaaricia et je pose un genou à terre.

"Hô prétresse d'Agard, je vous salue..." 

Je relève la tête pour la regarder dans les yeux. Je ressent une pleinitude qui me traverse de part en part. On peut deviner qu'elle même est troublé par cet instant et qu'elle est fière de rencontrer l'un de ses chevaliers.

"....Harald, Eclat divin d'Eikthyrnir, le Cerf divin. J'ai répondu à votre appel et me voici face à vous prêt à recevoir vos ordres. Soyez sûr de ma loyauté envers vous et le royaume tout entier."

La prétresse me répondit par un sourire et d'un hochement de tête qui signifiait qu'elle avait été receptive à mon message.

J'apercu un très grand cosmos arriver derrière moi. Je me retournais et je vit un guerrier en armure, et armé d'une lance.... Surement un autre "éveillé" qui arrivait pour les mêmes motifs que les miens.
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    Le temps était venu, visiblement
    La Grande Prêtresse d'Asgard, Aaricia, venait de prendre officiellement possession de son palais, et de son rôle en tant que représentante officielle du Royaume. Un tel rôle revenant à une femme de haute lignée, au cœur pur, Keiyan savait que le Royaume d'Asgard serait, désormais, entre les meilleures des mains. Il n'osait pas encore s'inquiéter de l'absence de nouvelles en provenance de son maitre, Okko. Ce dernier avait-il succombé à une maladie ? Etait-il mort ou s'était-il lancé dans une dernière chasse, une dernière quête pour le bien du monde dans son ensemble ?

    Les portes du Palais de Polaris se trouvaient désormais devant lui. Imposantes, lourdes et merveilleuses, elles étaient le symbole du rôle de Polaris au sein du Royaume d'Asgard. Et lui, Héritier des Guerrin, porteur de l'armure de Fafnir, plus puissant défenseur du Royaume, se sentait toujours un peu incongru en ces lieux. Poussant les lourdes portes, les écartant à la force de ses bras, Keiyan embrassa l'assemblée de son regard perçant, saluant les êtres qu'il connaissait déjà pour jouer son rôle du moment avec la plus parfaite des corrections. Son éducation avait, visiblement, portée ses fruits.

    «Keiyan Guerrin, Héritier de la Flamme de Fafnir, prêt à donner ma vie et mon âme pour la Gloire et le Royaume d'Asgard. Prêtresse, c'est un honneur de répondre à l'appel de Polaris et de devenir votre bras armé, votre fidèle serviteur afin de pouvoir redonner à notre panthéon la Gloire et le Respect qui sont dus à nos Dieux. Soyez assurée que je saurais défendre l'Honneur et les Intérêts d'Asgard, dussais-je donner ma vie»

    Mais déjà, le Guerrier Divin sentait l'irruption sur ses terres d'un être à la puissance incommensurable. Un... deux... trois présences, dans le Royaume, dépassaient celles de la Prêtresse de Polaris. Sans compter celle de Loki bien sur, mais Keiyan avait sut, avec le temps, s'habituer, en quelques sortes, à la présence délétère du Fourbe Divin. Non, il sentait là deux puissances de dimensions humaines et une autre puissance divine. Il faudrait sans doute intervenir.

    «Visiblement, notre Royaume reçoit la visite d'une Divinité puissante, peut-être serait-il bon de partir à la rencontre de celui, ou celle, qui ose pénétrer ainsi sur les terres d'Asgard. Je suis prêt à jouer le rôle d'émissaire ou de protecteur Prêtresse, cela nous permettra de mieux faire connaissance» dit-il un ton plus bas, comme s'il craignait être entendu par le Fourbe en personne.



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Aäricia
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Voir les deux guerriers divins renouveler leurs voeux face à moi et au puissant Odin, m'emplissait de fierté et si je n'avais pas été formée à me retenir en public, j'aurais sans doute versé une larme d'émotion. Mais d'autre part, une sensation désagréable me glaça d'effroi... Je sentais se déployer sur nos terres un cosmos bien plus malsain encore que celui du guerrier noir qui s'était permit de faire montre de sa force pour travestir notre monde. Celui-là était différent et bien que dissimulé, je le sentais jusqu'au plus profond de mon être inspirant la violence et la discorde. Ma grande sensibilité n'était pas toujours un atout, heureusement je savait faire la part des choses entre l'influence et ma propre volonté. Il ne pouvais s'agir que d'un dieu, moi qui n'en avais jamais rencontré qu'en rêve, j'en étais persuadée. Mon poing se serra rageant peut être à l'idée que le répit n'avait pas été long et qu'il me faudrait tout de suite faire preuve de finesse et de stratégie pour ne pas être un simple pion dans le grand échiquier de l'univers. Je ne pouvais pas laisser Asgard, ni Odin occuper de place mineur les intentions du très haut avaient été limpides. Tout ceci néanmoins me permettait de réaliser à quel point l'avènement de notre force nouvelle pouvait attirer la convoitise alors que nous n'avions pas encore fait répandre la nouvelle de mon arrivée sur le trône de représentant divin.

Je regardais les deux chevalier agenouillés et leur intimait de se relever d'un geste gracieux de la main. Mes doigts, mon poignet, j'étais de si fine facture qu'il était difficile d'imaginer que le poids d'une nation reposait sur mes frêles épaules. Pourtant, j'étais solide et ces deux hommes venaient de confirmer sans détour leur foi en moi et Odin.

Presque tremblante, mais retenant ma voix, j'attendis que les deux autre cosmos alliés présent en ces lieux passent la porte pour nous rejoindre avant d'adresser autre chose qu'un sourire franc au deux guerriers se tenant devant moi parmi la foule asgardienne qui assistait à la scène.

Ce fut l'éclat divin de Fafnir qui entra le premier, renouvelant à son tour son voeux d'allégeance et prenant ensuite la peine de m'informer de ce que j'avais ressenti un peu plus tôt. Il avait raison il fallait agir en conséquence mais je ne voulais pas risquer de me mettre un dieu à dos le premier jour où je prenais réellement fonction. Je lui intimait à son tour de se relever d'un geste doux et leur tournait le dos à tous les trois pour regagner mon trône. Une fois assise, leur faisant à nouveau face, j'élevais la voix sachant que le corbeau n'allait pas tarder à passer la porte. J'avais lu tellement de choses sur Hugin et Munin que j'aurais reconnu entre mille ce cosmos si particulier, virevoltant...


"Je vous remercie pour votre engagement et la ferveur dont vous faites preuve... J'ai entendu ton avertissement Keiyan, éclat de Fafnir et je t'en remercie.

Dans quelques secondes le chevalier Hugin et Munin passera cette porte et je lui demanderai de s'occuper pour moi de ce problème. En attendant, je me dois de vous dire que je reçois votre engagement avec joie et je suis honorée de votre présence à mes côtés.

Odin m'a donné la mission de répandre par delà le monde l'écho de son nom et c'est pour cela que je vous ai fait quérir en ces lieux. Il est temps d'informer le monde de notre présence. Cependant, nous ne pouvons pas nous contenter d'aller par delà les continent crier son nom sans être avant cela l'équipe que notre seigneur mérite d'avoir. La plupart d'entre vous ne se connaissent pas encore et mon voeux premier est que vous appreniez à fonctionner ensemble."


Je me tus un instant et c'est à ce moment que le guerrier aux corbeaux fit son entrée.
Je ne lui laissais pas le temps de parler car le temps pressait et que nous ne pouvions pas nous permettre de laisser évoluer ce divin personnage sur nos terres sans le surveiller de plus près.


"Eclat divin de Munin et Hugin, je n'attendais plus que toi en cet instant. Je te remercie de ta présence et bien que je ne t'aie pas appelé pour cela au départ, j'aurai besoin de tes services dans l'immédiat.

Je vous invite à tous prendre place sur les sièges qui vous reviennent, avant de faire part de sa mission à Silke si je ne me trompe pas..."


Face au trône se trouvaient plusieurs sièges de bois chacun sculptés aux avatars des guerriers divins protégeant Asgard. Au centre il y avait le magestueux Iggdrasil, l'arbre monde qui revenait à Gwenan, un peu plus loin, celui d'Eikthyrnir le cerf divin, et non loin de celui là, on reconnaissait le dragon divin Fafnir. Munin et Hugin, eux surplombaient le dossier d'un siège qui leur faisait presque face.

"Comme vous l'avez sans doute tous senti, un dieu s'est introduit sur nos terres sans nous en avoir demandé la permission et sans nous avoir avisé de son arrivée. Si nous avons en temps qu'Asgardiens la réputation d'être un peuple accueillant, je m'inquiètes quand à la puissance et au ressenti que provoque ce cosmos. J'aimerais savoir le pourquoi de sa présence et je sais que tu peux nous aider pour ça chevalier." Dis-je en regardant Silke d'un air reconnaissant.

"J'aimerais que tu envoies tes corbeaux pour surveiller cette divinité et m'informer du moindre de ses faits et gestes en évitant de te faire remarquer. Est-ce possible?"

Je m'arrêtais là. Si elle n'accédait pas à ma requête je devrais trouver une autre solution.
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Un cosmos, un cosmos des plus malsain était apparu, me faisant tourner la tête comme s’il cherchait après lui, essayant de voir qui cela pouvait bien être, cherchant la raison de sa venue dans ses lieux, sur nos terres si sacrées. Je voulais savoir, comprendre, pourquoi une telle intrusion le but de tout ceci. Quand soudain ce dernier obstacle s’ouvrir lentement, faisant monter dans tout mon être cette impatience de lui montrer ce que j’étais devenue que j’étais revenue auprès d’elle pour la servir en tant que guerrier d’Asgard, que cette enfant ayant pénétrer dans ces lieux interdis avait cédé place à celle qui maintenant était l’éclat divin de Hugin et Munin, messagère d’Odin, celle qui voyait le monde, qui en serait désormais sa mémoire.


Mais voilà que ma mémoire me jouait des tours, elle avait travesti la réalité dont elle était si sure, les portes c’étaient ouvert, sur cette salle ou elle aurait du se trouver assise là sur ce trône. Mais cela était peut-être un léger égarement, alors pour en être sur, pour me convaincre que tout ceci n’était qu’illusion je m’avançais vers ce trône sur lequel notre chère prêtresse était assise, là où était la place de mon maître. Mais cette illusion ne disparaissait pas, elle restait présente dans mon esprit, une femme aux cheveux blonds, presque aussi clairs que nos neiges, aux yeux de couleur or et bleu comme les glaces d’Asgard était assise à sa place. Mon regard s’attardait sur le moindre trait, alors que sa voix me parvenait aux oreilles une voix déterminer qui au fond était douce. Mes yeux regardèrent cette tresse, ces yeux atypiques et hypnotisant, elle m’offrit un siège, mais je restais là avec ce regard presque inquisiteur, alors que mon esprit lui partait dans les méandres des suppositions des questions. Il se demandait où elle était passée, pourquoi cette jeune femme se tenait à sa place, pourquoi elle n’était plus là. Je restais là encore quelques instants, puis sans un mot, sans une parole mes pas se dirigeait vers ce siège que l’ont m’avait si gentiment offert, je m’assis au côté des ceux qu’il allait être mes compagnons, mes amis, les personnes en qui j’allais devoir placer cette foi incontestable, elles étaient ces personnes dont j’allais gardé en mémoires le moindre fait et geste, leur moindres sentiments.

Mais mon regarde étais toujours sur cette personne qui avait pris la place de celle qui m’avait tout appris, faisant un léger hochement de tête quand elle m’appela par mon nom. Elle me parla de ce cosmos si désagréable, de ses craintes et me demanda mon aide, me regardant, elle me demanda d’envoyer mes corbeaux, de l’informer de ce qui ce tramais de rester discret. Je ne savais si je pouvais le faire, je ne savais ce dont j’étais capable avec cette robe dont Odin m’avait couverte, et sans savoir pourquoi, comme si tout cela était naturel et sans un mot, j’étendis mon cosmos doucement, afin de l’atteindre, de les appeler à moi, leur demanda de venir. Il n’y avait aucune agressivité, juste une brise légère qui s’en dégageait, comme si un vent doux avait pénétré dans ses lieux.


Mon regard s’était détaché d’elle, se fermant doucement, laissant cette part de moi s’échapper attendant qu’il arrive à eux. Je pouvais les sentir, comme s’ils étaient une extension de moi même comme s’ils faisaient partie de tout mon être, mon cosmos était lié à eux. Il leur murmurait ma demande, doucement, leur demandant prudence, discrétion, d’observer dans ses coins invisibles, de me prévenir au moindre changement et dans un bruissement d’ailes, je les entendis prendre leur envole, vers la tâche que je leur avais confiée. Mon regard s’ouvris à la salle, regarda à nouveau celle qui ce tenait sur ce trône, je ne savais encore qui était cette personne, mais d’une voix douce.

« Ils accompliront leur tâche. »

Je voulais maintenant lui poser toutes ces questions qui tournaient dans mon esprit, et qui ne me laissaient plus aucun répit. Mon impatiente voulait sortir, ma patiente elle lui demandait des resté dans l’ombre encore quelques instants, alors mes yeux continuaient à l’observer dans le moindre détaille, ces gestes, cette voix, sans dire un mot. Je l'écoutais parler, tout en gardant un œil sur mes nouveaux amis. Il avait pénétré dans les lieux, dans cette conversation à huis clos , observant la scène du haut de leurs perchoirs, cette sensation avait quelque chose de dégoûtant. Je me retrouvais à deux endroits en même temps, à la fois là assis sur ce siège prêt de mes compagnons d'armes, et à la fois avec ces dieux. Ils parlaient de puissance d'espion, dans la salle du palais mes yeux s'agrandir, mon instinct pris le pas sur la raison, la déesse leva un doigt, mon instinct lui commençait à rompre ce lien entre mes nouveaux amis et moi, tandis qu'une sensation se fit sentir, comme si une partie de mon énergie avait été attirées vers cette divinité, elle sortait de mon corps et le lien se rompis.

Mon corps se plia en deux, respirant à la vitesse d'une course effrénée, mes deux mains s'étaient posées sur les accoudoirs comme pour soutenir le haut de mon corps, alors que ma tête tournait de façon désagréable. Je pris quelques instants avant de reprendre pleinement mes esprits, avant de savoir organiser mes penser puis.

« Eris est venue voir Loki . Je n'ai pas pu entendre la réelle discussion qui la fait venir en ces lieux. Mais de part, ma présence Eris à insinue que nous ne lui faisions pas confiance.»
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Sa tête commença à brûler, il ressentit une énergie qui s'infiltrait au milieu du vent froid d'Asgard, elle s’insinuait comme le mal qui ronge les hommes, elle insuffle la haine, elle consume les êtres fragiles. Il ne savait pas mettre de nom sur ce qui arrive, il n'a pas peur de la puissance, elle est faible à côté de celle que dégageait Yggdrasil lui-même, mais Yggdrasil était lumineux, il abreuvait de chaleur, maintenant il n'y a que le froid et la haine.
La sensation finit par s'estomper, presqueaussi vite qu'elle était apparue, il se releva, il se trouvait au milieu de cosmos familiers, les visages ne l'étaient pas, mais l'énergie dégagée par tous ceux présents semblait résonner à l'unisson avec sa propre armure. L'esprit d'Asgard, il ne s'était jamais senti aussi fort, tout n'était que paradoxe, la haine ruisselait dans les terres froides et le cosmos des guerriers Divins commençait à emplir le palais de Polaris.

Il prit place au centre sur le siège qui lui revenait et se concentra sur la dernière arrivée. "À peine ici et déjà mandatée pour espionner les Dieux, quelle lourde charge pour une jeune fille d'apparence si frêle". Silke ne sourcilla pas, Gwenan était admiratif. Son regard oscillait entre Aäricia et elle, son cosmos se déplaça jusqu'au oiseaux qui prenaient la direction du puits de haine.

Les événements se bousculèrent plus rapidement que prévu, malheureusement l'intruse avait rapidement comprit que ces oiseaux, rien de plus normaux dans cette zone du globe,étaient en fait les yeux d'un espion. La jeune femme se plia sous le cosmos étranger qui s'infiltra dans son corps, à ce moment Gwenan se leva de son siège et se jeta à ses côtés pour l'aider à se maintenir. Une fois qu'il fut sur qu'elle allait bien, le chevalier d'Yggdrasil planta sa lance au sol, son regard emplit de détermination et avec la volonté d’asseoir le pouvoir d'Odin sur ses terres, il prit pour la première fois de son existence la parole devant sa prêtresse et devant les guerriers d'Asgard, avec toutes les responsabilités que ses mots engendreraient. Son cosmos brûla à mesure que ses mots résonnaient dans la pièce.

"Nous ne pouvons laisser cette intrusion et cette agression impunie ma prêtresse. Je ne sais pas ce qui se trame tout prêt d'ici, mais il semblerait qu'il y ait des rencontres sur nos terres auxquelles nous n'ayons pas été invités. Et ces rencontres transportent un sentiment néfaste.
Je me permets de vous donner un conseil .."


Il devait montrer à Aäricia  qu'il était apte dans son rôle de général des armées.

"Nous serons faibles si nous laissons la haine parcourir nos terres et embrumer les esprits fragiles de son pouvoir. Peu importe qui se présente à nous, il doit être repoussé surtout si comme Keiyan le suppose il s'agit d'une divinité. Je ne connais pas la puissance qu'Éris a mise dans cette enveloppe, mais elle est mortelle, à défaut de son âme, nous pourrons bouter son corps sans vie hors d'Asgard "

Il resta stoïque, il ne prendrait pas la décision de lui-même, devant d'autres guerriers, de se lancer contre un adversaire quel qu’il soit, pas encore, il devait d'abord s'abreuver de l'expérience; un jour Aäricia pourrait fermer les yeux sur ses jugements. En attendant, ils devaient décider ensemble.
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La petite grand-mère avait mis peu de temps pour parcourir la distance qui la séparait du palais de Polaris, elle connaissait les petits chemins qui se cachent sous la neige et qui permettent d'éviter les détours. Elle avait toute foi été obligé d'allonger l'itinéraire à cause d'un rassemblement de villageois qui pillait une petite maison, elle était restée à bonne distance et les avait observé. Elle y reconnut des hommes et des femmes qu'elle avait vu naître grandir et qui n'avait jamais agi de la sorte, quelque chose les avait changés. Elle ne s'attarda pas, et repris sa marche, elle informerait Aaricia de tout ce qu'elle avait vu.

Une fois au palais elle se dirigea vers la salle du trône, deux gardes poussèrent la lourde porte et elle vit un regroupement de chevaliers autour de la prêtresse, un de ceux-là se trouvait debout, une lance à la main. Elle se faufila entre les sièges et alla chuchoter à l'oreille de la régente tout ce qui s'était passé plus tôt, la rencontre avec le chevalier noir et les agissements insensés des villageois.
Elle n'attendit pas son reste et repartit directement.
Elle savait que quelque chose de grave était en train de se décider.
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Réunion de paix...


Le château de Polaris révélait ses courbes harmonieuses à mesure qu’Olrik en approchait. Ses hautes semblaient dominer toute la vallée enneigée tel un géant menaçant. Suivant Daudr, l’Ase marchait la tête en l’air pour s’imprégner de nouveau de la magnificence du lieu. Ce n’était que la seconde fois qu’il venait en ce lieu sans désir de le réduire en cendre. Comment allait réagir les gardes du palais en le voyant arriver dans son armure reforgée ? Depuis que Hèl lui avait octroyé son sang pour réparer son armure quasi détruite dans les tréfonds de Muspell, celle-ci arborait une allure des plus sinistre possédant deux larges têtes de mort sur les épaules. Olrik se doutait bien que la chose était là pour rappeler son affiliation au monde des morts et aux pouvoirs qu’il lui conférait. Cette apparence ne lui déplaisait nullement, elle était le parfait mélange entre le feu hérité de son ancêtre et la mort qui avait parsemé ses pas toute sa vie.

L’héritier du feu de Surt pénétra dans l’enceinte extérieur du palais. Aucuns gardes ne tenta de la stopper, ni même ne vint à sa rencontre. Il était curieux qu’une telle demeure ne possède pas plus de sécurité interne mais, Olrik n’allait pas se plaindre de ne pas être ralentit. L’Ase et sa compagne canine avançaient d’un bon pas vers la salle d’audience de l’héritière de Polaris lorsqu’ils croisèrent une vieille femme grommelant son mécontentement sur une mission. Elle jeta un regard surpris en direction de Daudr et continua son chemin sans prendre la peine de s’adresser au guerrier divin. Olrik sourit devant l’air qu’elle affichait et porta de nouveau son attention en direction de sa destination. Il ressentait plusieurs énergies en compagnie d’Aäricia, une réunion avait elle lieu ? C’était peut être la raison de sa convocation.

Il arriva enfin devant les lourds battants de la porte de la sale du trône. Deux gardes étaient postés devant et ils se tournèrent vers lui dès qu’ils le virent. Daudr précéda l’humain devant les gardes et commençait déjà à se ramasser sur elle-même en grognant. Les deux gardes déglutirent devant la taille de l’animal qui les menaçait.

- * Doucement Daudr. *

Olrik se posta devant les gardes, la main tranquillement posée sur le pommeau de son épée.

- « La prêtresse nous attends, écartez vous gardes ! »

Puis il rajouta, un sourire aux lèvres.

- « Nous ne venons pas en ennemis… aujourd’hui. »

Les deux hommes relevèrent leurs lances et se retournèrent vers la porte. En la poussant, ils révélèrent la salle du trône où se trouvaient déjà quatre guerriers divins en armure. Toujours précédé de la chienne, Olrik avança dans la vaste salle, les bottes de son armure résonnant sur le sol. L’un des guerriers se tenait debout, sa lourde lance plantée dans le sol, tandis que la seule femme en armure semblait être assez mal en point. L’héritier de Surt n’aurait pu dire ce qu’il se passait mais il était persuadé qu’un évènement majeur se déroulait. Il se posta face à la grande table.

- « Prêtresse d’Asgard, Olrik de Surtr répond à votre appel ! »





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Assis confortablement sur le siège à l'effigie d'Eikthyrnir, je pouvais voir que notre contrée avait vu l'éveil de nombreuses personnes dotées de la maîtrise du cosmos...Silke, Keiyan, et voila qu'arrivait Olrik de Sutr; un cosmos diametralement opposé au mien car degageant une extreme chaleur. De certain d'entre eux émanait une puissance tel que j'avais rarement perçu auparavant.... C'était le cas du chevalier Gwenan du Nidhögg; une puissance mêlée d'une forte impression de sympathie. J'avais hâte de découvrir l'étendue de ces pouvoirs....et peut être serait il surpris par mes talents.certes j'étais "fraîchement" éveillé mais depuis ce jour là je n'avais eut de cesse de m'entraîner dans mes terres ..... à l'endroit même où j'avait anéanti le commando qui avait assassiné mon père et brûlé toute mon entreprise.....

Alors que la discussion s'était bien engagé dans la salle du trône, je repris mes esprits egarés vers des souvenirs douloureux et je ne pouvais qu'observer la situation afin de l'analyser. En tant qu'ingénieur dédié à la création d'appareillages divers pour le bien des asgardiens, je n'avais de cesse d'observer les phénomènes physiques pour ensuite réfléchir sur la manière d'en tirer le maximum; l'exemple le plus parfait fut la fois où en observant un geyser j'eut l'idée  d'installer le réseau d'eau chaude dans tout le royaume....

Je pris donc note en premier lieu des vouloirs de la prêtresse, a savoir que les guerriers divins devaient parfaire leur complicité et apprendre à travailler de concert. En effet sans connaître les atouts et faiblesses de mes compagnons, il m'était impossible de mettre en place une stratégie digne de ce nom et nos ennemis sauraient en tirer parti....
Ensuite j'assistais à la mise à mal de Silke et a la réaction sanguine mais justifiée de Gwenan quant à la possibilité d'aller à la rencontre de ce grand cosmos hostile que nous avions tous ressenti. Je pouvais voir qu'Aaricia était en train de réfléchir à sa réponse et je me permis d'intervenir:

"Prêtresse, peut être devons nous prendre en compte la requête de Gwenan et d'aller repousser cette menace avant qu'il y ait des dégâts collatéraux au sein de notre peuple qui souffre assez de son difficile quotidien ici..."

Tous les regards s'étaient alors posés sur moi. Je dévisageais chaque chevaliers présents un à un.

"Et en y allant en groupe, nous pourrions essayer une stratégie combinée pour surprendre notre adversaire qu'il ne faut pas sous estimer. Ce sera l'occasion de tisser des liens entre nous Chevaliers. Je ne connais aucun d'entre vous ici, mais j'ai la certitude que je pourrai confier ma vie a n'importe lequel d'entre vous".

Enfin j'enchainais:

"Certe nous ne sommes pas ni aussi nombreux que lorsque Hilda avait éveillé tous les guerriers divins il y'a de ça de nombreuses années, ni même aussi fort individuellement. Mais je suis sur que par notre travail d'équipe, nous pouvons les surpasser en puissance. Seul et isolé, n'importe quel guerrier divin quelque soit son rang, sera terrassé par cet énorme cosmos que nous percevons tous, mais si nous associons nos forces ce sera tout autre chose".

À cet instant je réalisais que j'étais non plus assis mais debout avec les deux poings fermement serrés et appuyés sur la lourde table de chêne.

Je vis aussi Gwenan me décocher un sourire en coin au terme des mes paroles. Certes il était mon supérieur hiérarchique mais j'eus l'impression d'être son égal en cet instant. J'espérais juste avoir rallié mes compagnons sur un projet commun...à savoir le bien d'Asgard. 

Et restait à voir la réaction de notre prêtresse qui devait nous montrer la voie qu'Odin lui intimait de suivre ....
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A mesure que les minutes s'égrainaient dans le grand sablier du temps, les choses semblaient prendre une tournure de plus en plus délicate. Je les connaissais à peine et pourtant chacun d'entre eux était là à mes côtés; non seulement pour défendre ma vie mais aussi et avant tout pour sauvegarder le bien être du peuple d'Asgard et porter au loin la parole de nos dieux. J'avais beau à peine les connaître, je ressentais comme un lien filial m'unissant à chacun d'entre eux et les événements qui venaient de se tramer m'avaient fait ressentir ma propre stupeur multipliée par le ressenti de chacun d'eux. Voyant la souffrance de Silke, je retombais assise sur mon trône la bouche entre ouverte d'effroi. C'était la première fois qu'il m'était donné de vivre en direct un acte à l'encontre d'Asgard et des miens. J'étais comme frappée au vif... Médusée et à la fois transie de fureur devant l'insulte qui avait été faite.
Eris, la discorde n'était pas chez elle en ces lieux et la moindre des choses à laquelle elle devait s'attendre c'était d'être surveillée. Non contente de rencontrer l'un de nos plus puissant dieux et de ne pas se voir reconduire à nos frontières "manu militari", elle refusait tout bonnement de jouer les règles du jeu. Si ce n'était pas rire au nez de chaque Asgardien, je ne trouvais pas d'autre mots pour exprimer là façon dont je voyais les choses.

Reprenant mes esprits, voyant Gwenan s'occuper de la malheureuse Silke victime de mon empressement et de la discorde, je serrais les poings furieuse et prête à exprimer ma pensée lorsque le fer de la lame vint entamer le sol. Le bruit reconnaissable entre mille de la lame fendant la glace me raidi  dans mon élan et me fit prendre le temps de la réflexion même si de nature impulsive et transie par l'indignation générale, j'aurais eu tendance à réclamer la tête de la déesse séance tenante. Mais tout ceci n'était pas la volonté d'Odin ni la façon dont il fallait s'y prendre si l'on voulait remporter la victoire face à une divinité telle qu'Eris.

Je n'avais pas encore eu la joie de rencontrer Loki, ni les autres dieux présents en Asard depuis mon intronisation. Je n'avais eu que l'occasion d'entendre parler de sa loyauté envers Asgard et son frère. Je connaissais déjà son histoire légendaire avant mais vu la situation, j'étais plus impatiente encore à l'instant que jamais au par avant, d'enfin pouvoir faire sa connaissance. La franchise n'a pas de prix et c'est ce que j'avais décidé depuis longtemps de lui offrir en plus de ma confiance, je n'aurais d'ailleurs pas envoyé les corbeaux à la rencontre de la déesse si j'avais su qu'elle devait le rejoindre mais à présent qu'il devisait avec ce qui s'avérait une ennemie en devenir, il était urgent que nous puissions nous entretenir.

J'affichais à nouveau l'attitude tranquille et posée que j'avais adopter à l'arrivée des premiers guerriers dans la salle, le temps de la réflexion et le temps d'écouter chaque mot qui m'était adressé avec la plus grande des attention, m'avaient permit de récupérer mon calme et d'envisager la situation avec clairvoyance.
Mais je n'avais pas encore toutes les cartes en main car la porte s'ouvrit une fois de plus et non pas pour laisser passer le cosmos d'un éveillé mais les grognement si reconnaissable de celle que j'avais envoyé à la rencontre de cet autre cosmos présent à nos portes et que je ne sentais plus à présent.

Elle traversa la salle avec son assurance si particulière qu'ont les vieilles personnes qui ne craignent plus la mort et se fraya un chemin jusqu'à moi. Arrivée à ma hauteur elle me glissa ses observations à l'oreille et tout ce que le mercenaire lui avait rapporté et proposé, puis elle reparti jurant et tout aussi bougonnante qu'elle était entrée. Si je ne devais pas me féliciter d'avoir mit le guerrier d'Hugin et Munin en danger, j'avais bien fait de ne pas mobiliser un chevalier pour aller à la rencontre de ce si prétentieux Clotho.
Il y avait à présent deux choses dont je devais me soucier... Mais les chevaliers noirs attendraient, nous avions d'autres chats à fouetter. S'ils voulaient vraiment défaire Athéna et les siens, ils n'étaient pas à une semaine près et lorsqu'ils reviendrait, je saurai quoi leur répondre. De toute façon nous n'allions pas en rester là!

Je faisait signe à Gwenan de se rasseoir quand Olrik de Surtr entra à son tour accompagner de son fidèle compagnon pour nous rejoindre. J'étais vraiment heureuse qu'il aie répondu à l'appel et que les bévues qui auraient pu nous opposer fassent à présent partie du passé. Je me levais donc pour l'accueillir et lui adressais un sourire agréable. Comme aux autres, je l'invitait à rejoindre sa place autour de la table.


-"Sois le bienvenue chez toi Olrik, tu arrives à point nommé! Prend place..."

Je n'us pas le temps de prendre la parole qu'Harald porté par la fougue de sa jeunesse prenait la suite des propos de Gwenan énoncé plus tôt. Il était clair qu'il fallait agir mais foncer la tête baissée même si c'était l'habitude du cerf majestueux n'étais pas l'attitude à adopter face à la fourberie de la déesse de la discorde et au fil des minutes j'en étais persuadée.

-"J'entend votre rage et votre envie d'en découdre avec celle qui s'est permit aujourd'hui de salir nos terres et attaquer l'un des notre. J'accèderai à votre demande et considère vos conseils avec la valeur qu'ils méritent mais comme je vous l'ai dit plus tôt, il est temps de nous rassembler pour former une force unique et capable de triompher devant tous les obstacles.

Nous sommes tous les enfants d'Asgard et ne souffriront pas que l'on souille nos terres d'opprobre et de discorde, c'est pourquoi nous allons nous battre et envoyer à Eris le message clair qu'elle est venu réclamer par son attitude."


Je me rasseyais, fixant tour à tour mes frères, mes guerriers et leur adressait à chacun mon appuis et mon soutient. Les mots n'étaient pas nécessaires pour manifester la confiance aveugle que je leur portait déjà à chacun mais j'étais la lumière qui devait les guider aussi c'est à ça que j'allais m'employer.

-"Gwenan, tu es le chef des armées, je dois t'annoncer qu'Eris n'est pas la seule chose dont nous devons tenir compte. Les chevaliers noirs eux aussi on foulé nos terres de façon fort peu appropriée pour nous proposer un marcher dont j'aimerais m'entretenir avec toi en particulier, avant que nous décidions de la marche à suivre concernant la discorde.
J'entend votre fougue, votre fureur et votre indignation mes amis, mes frères, mais il vous faudra patienter également que je puisse m'entretenir avec Loki puisque c'est lui qu'elle est venue voir."


Prenant le temps de la respiration, je fini par me relever pour marcher autour de la table effleurant l'épaule de chacun d'eux.

"Ne dit-on pas qui veut la paix se prépare à la guerre? Nous ne saliront pas d'avantage notre sol sacré, si c'est l'affrontement qu'Eris est venu chercher elle l'aura et se ferra défaire chez elle. Ubar est bien loin de nos contrées glacées mais le courroux d'Odin pour la zizanie semée se ferra entendre jusque là et au delà s'il le faut.

Je compte sur vous, soyez prêt à partir, rassemblez le plus possible de nos guerriers, apprenez à fonctionner ensemble et lorsque sonnera l'heure du départ, je vous verrai franchir nos frontières le coeur léger."


Mon tour fini, je me rasseyais... Je ne reconnaissais plus en moi la petite fille apeurée, implorante et perdue que j'était encore il y a quelque semaine. J'étais devenue la véritable prêtresse d'Asgard et désormais c'était la vérité de tous, y comprit la mienne.
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    « CE n'était rien Prêtresse... Des mots ne reflétant qu'une partie de la vérité.
    Il nous faut désormais nous tenir prêt à faire face à nos ennemis, apprendre à nous connaître et agir en équipe. Seule une confiance véritable nous permettra de venir à bout des obstacles qui pourraient, éventuellement, se dresser face à nous. Nous n'avons guère le choix désormais...»


    Keiyan écoutait donc le discours de la belle, conscient désormais qu'Asgard, que son peuple, se sentait prêt à se montrer aux yeux de ce monde qui n'avait pas conscience de sa chance. Combien de ces êtres, manants, vivait heureux sous le soleil seulement grace à l'immensité du cosmos des Divinités Nordique. Odin était le fer de lance mais toutes, y compris le Fourbe Loki avaient apporté la puissance de leur cosmos pour empêcher les fontes des glaces. Les terres du Sud n'avaient pas conscience de ce sacrifice fait par Asgard. Peut-être était-il temps de le leur montrer, de le leur rappeler.

    Les nouvelles entrées dans le palais semblaient confirmer les rumeurs entendues ici et là sur le marché d'Asgard. Les Armures des Conquérant refaisaient surface. Pas forcément les plus puissantes, mais de celles capable d'en imposer à leurs ennemis. Cela était une bonne chose, du point de vue de Keiyan, qui pouvait ainsi reprendre une vie plus à son goût, en oubliant son rôle de voix des dieux pour redevenir un simple mortel éveillé parmi les autres. Si ce n'est l'effroyable puissance qu'il savait dormir en lui. Une puissance qu'il réveillerait pour affronter leur nouvel ennemi.

    Déjà, la nouvelle représentante d'Odin semblait prendre son rôle avec sérieux et dignité. Une femme telle qu'Aäricia ferait le plus grand bien au Royaume d'Asgard. Elle éclipserait peut-être Hilda de Polaris, qui avait sut réparer ses erreurs pour remettre le peuple sur une pente productive et paisible. Malgré tout, force était de l'admettre. Après quelques décennies de paix, la Terre allait de nouveau entrait dans une période de conflit. Et le Royaume d'Asgard, soudé par les épreuves, risquait d'être le premier à plonger dans ce bain de sang non désiré. Mais Keiyan sentait qu'ils porteraient ces affres jusqu'aux porte de leurs ennemis, n'autorisant rien ni personne à souiller leur terre.

    Tels étaient les Guerriers Divin d'Asgard.

    «Nous sommes les Guerriers d'Odin !» tonna Keiyan «Nous ne pouvons laisser aucune divinité étrangère venir sur nos terres et s'attaquer à nous ! En tant que Guerrier de Fafnir, je suis prêt à confier ma vie à toute personne se trouvant dans cette pièce, y compris Olrik, malgré sa réputations désastreuse. Le fait de répondre à votre appel Prêtresse, nous lie déjà comme aucun groupe ne le fut jamais au cours d'une bataille»

    La voix de Keiyan avait transpercé le palais de sa puissance, de sa prestance.
    Lui qui avait grandi avec les récits des Saints d'Athéna, avec la légende de Siegfried. Lui qui était devenu l'élève d'un des dernier survivants des précédents conflits, se devait de montrer à tous que la voix de l'Honneur et de la Fierté devait l'emporter sur de mesquines discussions concernant les réponses à donner à ces envahisseurs. Il n'y en avait qu'une seule. Les chasser des terres d'Asgard, les traquer, les tuer. Les détruire eux et leurs idoles.

    «Prêtresse, Aäricia, désormais et jusqu'à ce que votre ordre de bataille me parvienne, je vous prie de m'accorder la possibilité de me retirer pour aller affûter mes techniques et développer tout mon potentiel de combat. L'heure sera bientôt venue pour nous de combattre mais, pour quelques jours encore, nous pouvons tous encore continuer de perfectionner notre art. Ne perdons plus de temps»

    S'étant levé, Keiyan n'avait plus qu'à saluer cordialement, respectueusement, chacun des membres présents à cette assemblée. Avant, finalement, de quitter la salle et le Palais. La prochaine fois qu'ils se reverraient tous, ils seraient sur le point d'entrer dans les terres d'un de leurs ennemis.[/justify]



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Sans vraiment en comprendre la nature, Olrik était conscient que quelque chose se tramait. Chacun parlait de partir au combat contre un intrus, apparemment une Déesse quelconque. Lorsque la prêtresse proposa un siège à l’héritier de Surt, ce dernier ne prit pas la peine de lui répondre, ni même de s’y rendre. Il n’était pas ici pour faire causette avec le reste des guerriers divins, il ne faisait que répondre à l’appel de rassemblement.

Ile resta donc silencieux, écoutant le discours d’Aäricia et celui de Keiyan qui suivit. La prêtresse parla un instant des chevaliers noirs et son esprit s’égara en pensé pour son cousin. Que faisait un membre de son ordre sur les terres sacrées d’Asgard ? S’il y avait à discuter de quelque chose entre les deux peuples, Aslak (Takeya) était le mieux placé pour cela. Lorsque la prêtresse annonça que les troupes d’Odin porteraient la guerre sur le territoire de nos nouveaux ennemis, Olrik sentit son sang de guerrier se réveiller. Il aimait le combat, cela figurait dans son sang. Et depuis sa rencontre avec son aïeul, la chose ne semblait pas s’améliorer.

Fafnir prit la suite de la belle princesse. Ses paroles ne manquaient pas de ferveur mais il ne rajouta rien de bien particulier. Beaucoup de mots et peu d’actions comme bien souvent… Lorsque l’éclat divin quitta la salle, Olrik attendit un instant que les esprits échauffés s’apaisent un peu avant d’enfin parler à son tour.

- « Personnellement, j’ignore où est Ubar et ne connaît d’Eris que le nom. Qu’elle vienne sur nos terres pour rencontrer Loki est du plus alarmant. Quoi que promette le Dieu fourbe, princesse, ses paroles ne seront qu’un poison à action lente. Nul n’ignore que j’ai longtemps servi le Sournois et sa fille, pensant qu’eux seuls m’aideraient à obtenir ce que je recherchais mais, la souffrance m’apprit qu’ils n’étaient que la source de mon malheur et que leurs promesses n’étaient que manipulations. Il n’y a rien à attendre de Loki, si une guerre doit se déclarer entre lui et Eris, il devrait se débrouiller seul ! »

Concentrant son regard sur la prêtresse, l’Ase reprit comme s’il se trouvait seul avec elle.

- « Je vous ai promis mon aide Aäricia. Mon aide pour protéger le royaume d’Asgard, dont j’ai longtemps voulu la destruction. Mon aide pour le peuple innocent que mon devoir et ma culpabilité me condamnent à protéger. »

Olrik s’avança vers la prêtresse d’un pas lent. Il jaugeait son attitude physique, cherchant si le poids de la responsabilité qui lui incombait l’avait changé depuis leur dernière rencontre. Tout en marchant, il fit lentement glissé son épée de son fourreau. La lame, brisée pour la seconde fois dans sa quête, désormais constituer de milliers de flammes plus brûlante que la lave du volcan de Beta et plus solide que les cercueils d’améthyste de Delta, brilla dans la pénombre de la salle. Olrik se surprit à penser qu’il lui serait alors facile de tuer la prêtresse, comme il se l’était imaginé tant de fois par le passé mais, désormais, il ne recherchait plus sa mort.

- « Si partir combattre loin de ma patrie, au milieu de terre inconnu, des hordes de guerriers sert à remplir mes promesses, je ferais bouillir le sang de nos ennemis et transformerait le sable de leur pays en verre ! »

Comme pour ponctuer sa phrase, son épée s’embrasa d’une longue gerbe de feu. Daudr se mit à hurler du fond de la pièce, accentuant l’intensité des paroles d’Olrik.

- « Mon épée servira votre cause Prêtresse tant que vos actions respéctera vos engagements envers le people d’Asgard. »

Le feu s’éteignit comme il était né et Olrik fit demi tour pour suivre le chemin qui l’avait conduit jusqu’à la salle du trône…





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    Les mots prononcés en ces lieux avaient un effet grisant sur ma personne. Je réfrénais mon sang déjà bouillant, furieuse qu'Eris ose se comporter de la sorte affichant son mépris sans vergogne à notre face à tous. Je reconnaissais la valeur de chaque être autour de cette table et refusait intérieurement de laisser l'affront qui leur avait été fait sans suite. La fierté de chaque Asgardien était en jeu... Bridant ma fougue, je restais assise et soutenais d'un regard franc Keiyan et Olrik tour à tour quand ils prirent la parole. J'étais fière de leur engagement même si la réserve de la rune de Surt était plus que palpable, il était prêt à accomplir son devoir quoi qu'il en coute pour le bien du peuple Ase.

    En premier je m'adressais à Keiyan mon ton à nouveau calme et posé, mon regard parcourant tranquillement les traits de son visage déterminé:


    "Tu fais bien Keiyan, je t'accorde le droit de te retirer pour vaquer aux choses qui te semblent utiles à accomplir avant le départ pour Ubar. J'invite d'ailleurs chacun de vous à faire de même... J'aurais juste une faveur à te demander Harald...
    Pourrais-tu emmener le guerrier au corbeaux dans ses appartements pour qu'il se repose et reprenne des forces. Il en aura besoin et je veux m'assurer qu'elle soit entre de bonnes mains d'ici là."


    Je me tournais en second vers Olrik et lui adressais un sourire d'une grande franchise.

    "Je te remercie pour ton franc parlé chevalier, saches que j'honorerai mes engagements dussè-je en perdre la vie. Je prend bonne note de ta réserve concernant Loki et ne prétend pas que les êtres soient capables de réellement changer. Aussi je me méfierait, mais comme il est des nôtres à présent et le fils du puissant Odin, je ne peu me permettre d'en faire autre chose que mon allié. Il me faudra me fier à ses dires sans pouvoir toujours les vérifier cependant, je ne suis pas seule à votre tête et je compte sur notre seigneur et maître pour guider ma main et mon jugement."

    Confiante en l'avenir même s'il s'obscurcissait à mesure que les minutes avançais, je sentais une autre présence fouler le sol glacé par les vents d'Asgard. Un présence froide, puissante et presque familière puis une autre plus étrange, en demi teinte... Je ne savais pas ce que ce qu'ils étaient venus chercher, mais savais qu'ils serraient rapidement accueilli par l'un des nôtres présent non loin de là. Je reprenais mon souffle doucement et me tournait enfin vers le chevalier dragon dont la lance était toujours fièrement encrée dans le sol. Le fixant droit dans les yeux, je me levais, m'adressant à l'assemblée toute entière et au peuple venu assisté au rassemblement de ses guerriers, avant de les saluer avec respect.

    "Il est temps de tous vous retirer, je vous remercie chacun de votre présence et vous offre la bénédiction du très grand Odin notre dieu à tous. Je dois à présent m'entretenir en privé avec le gardien d'Yggdrasil, car le temps nous est compté. Ubar connaîtra bientôt la réponse au message qu'il nous envoie."

    Attendant que la pièce se vide, je restais debout, fière et droite comme un "i" adressant à un regard de soutient à ceux qui, s'adressaient à moi sur le même ton.

    Il était temps de passer aux choses sérieuses!
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La prêtresse avait su calmer la fougue de mes paroles irréfléchies qui étaient sortis tout droit de mon coeur; elle avait usé de sagesse comme tout représentant d'une divinité est censé le faire, apaisant tout mon être de ses paroles douces. Je devais surement tempérer mes propos à l'avenir dans la salle du trône car je pouvais facilement faire transparaitre mon tempérament de jeune cerf...

     Néanmoins, la prétresse avait rendu sa parole et avait opté pour la guerre et le départ pour un voyage vers Ubar....les terres désolées d'Eris. Mes différentes missions de rang Argent m'avaient déjà menées loin d'Asgard mais jamais pour une destination aussi éloignée. La difficulté de cette mission serait nettement plus ardue que nulle autre.

     Aaricia mis ensuite un terme à notre réunion et me confia une tache d'ecorte concernant un de mes collègues Eclat Divin:

     "Pourrais-tu emmener le guerrier au corbeaux dans ses appartements pour qu'il se repose et reprenne des forces. Il en aura besoin et je veux m'assurer qu'elle soit entre de bonnes mains d'ici là."

     Alors que Keiyan quittait déjà la salle du trône pour partir affûter ses techniques de combats au cours d'un entrainement, je m'approchais de Silke complètement avachi sur sa chaise à l'effigie des corbeaux divins, le regard perdu dans le vide. Peut être redoutait il de croiser en chair et en os la déesse Eris qui lui avait causé tant de souffrance....ou peut-être était il en train de planifier tout bonnement sa vengeance !

     "Silke, mon ami.... Appuie toi contre moi, je vais t'aider à te lever et te ramener chez toi auprès de tes parents qui te rétabliront en un temps record".

     Puis je continuais avec un sourire sincères aux lèvres.

     "Je sais que tu es comme nous tous, chevalier, et que tu possèdes une solide constitution....tu seras vite sur pied j'en suis sûr".

     Je pouvais sentir toute la fierté du chevalier qui daignait se faire aider alors qu'il avait reçu une attaque divine de plein fouet il y a de çà quelques minutes. Certe je ne connaissais pas beaucoup Silke pour l'instant mais pour l'inciter à me faire confiance, je lui tendit simplement ma main afin qu'il la saisisse.

     "Allez Silke, il n'y a pas une minute à perdre. La guerre est toute proche et j'aimerai retourner sur mon terrain d'entrainement afin de mettre au point mes tactiques de combats. Plus vite je t'aurai déposé, plus vite je serai à même de finaliser ma nouvelle technique...".

     Je me retournais vers la prétresse puis m'adressant à elle:

     "Prêtresse Aaricia, avec votre permission je me retire et emmène Silke vers un repos mérité. J'attendrai donc votre appel afin de rallier Ubar au plus vite. Tout comme le chevalier Keiyan, je pars perfectionner mes techniques en ayant la certitude que nous reviendrons victorieux en Asgard, porté par la puissance d'Odin". 

     N'ayant plus rien ni à dire ni à faire dans la salle du trône, je me dirigeais vers les portes de la salle en compagnie de Silke. Je passais devant Gwenan et Olrik en leur octroyant un salut de la tête.

     Alors que mon esprit était plutôt à la fête lors de mon entrée en ce lieu, je repartais l'air beaucoup plus sombre et amer. En tant que chevalier nous devions accepter notre rôle de "négociateur" mais aussi de "bras armé des dieux" s'il le fallait. Je n'avait jamais combattu un autre chevalier mais je comptais bien défendre chèrement ma peau; mon ennemi se souviendrai de moi c'est sûr....

     Même si au bout de cette guerre sainte, c'était la mort qui m'attendait, je me devais de combattre au nom de mon peuple.

     Et rien que cette raison valait que je risque ma vie.

==> vers un post "entrainement"
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Hrp : court mais juste pour libérer la salle ^^



Ubar… Olrik en avait entendu parler, il savait qu’il y retrouverait Neiya. L’ancienne prêtresse d’Octantis, l’une des personnes qui devaient être au courant de la vérité à son sujet. Une autre des personnes à l’avoir utiliser sans vergogne. Une autre personne qui méritait de mourir de sa main.

Sans rien rajouter aux paroles de la prêtresse, l’héritier du brasier sombre se dirigea vers la sortie de la salle du trône, Daudr sur ses talons. La chienne n’avait pas dit mot mais il était certain qu’elle devinait les pensées de son humain. Elle aussi connaissait Neiya, et surtout Fen qui accompagnait l’ancienne prêtresse.

Ubar… Le destin d’Olrik se déroulerait donc dans un désert. Les Dieux avaient le sens de l’humour…



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Le ballet des appelés d'Asgard avait joué sa dernière note, presque tous les protagonistes avaient quitté la salle du trône. Harald portait à son côté Silke mal en point,Gwenan irait vérifier lui-même qu'elle avait su se remettre des blessures psychiques qu'Éris lui avait fait subir. Un problème plus important lui occupait l'esprit pour l'instant, un problème qui ne concernait pas qu'une personne, mais un peuple tout entier.
Son sang circulait d'une manière plus intense qu'à son habitude, il sentait ses nerfs à fleur de peau, rarement il n’avait eu cette impression de ne pas pouvoir contrôler ses actes et ses mots. Pourtant il semblait qu'il ne possédait plus la raison qui fait réfléchir avant de parler, cette barrière devant ses lèvres semblait absente.
Il sortit sa lance du sol sèchement et jeta un regard sur les gardes qui restaient encore dans la pièce, son cosmos brûla, mais différemment, ses sentiments semblaient se mêler à celui-ci et le désordonner.

- Sortez.

Il n'y eut pas plus d'une seconde entre l'ordre et l'acte, et bientôt le bruit des piètres armures ne parvint plus aux oreilles des protagonistes restés dans la salle du trône. Ils étaient maintenant seuls.
Gwenan posa sa lance sur un râtelier proche et son casque à côté, son visage était inexpressif, lui même ne comprenait pas le changement qui s’immisçait en lui. Il savait juste que son comportement avait changé au moment où le cosmos de la déesse de la discorde s'était fait ressentir sur toutes les terres d'Asgard. Il se souvenait de ses crapahutages pour gravir Yggdrasil où il avait appris à absorber l'essence du cosmos ambiant pour modifier sa propre émanation d'énergie, mais ce cosmos était à chaque fois lumineux. Ici ce cosmos de haine le submergeait.

- Pensez-vous réellement que cela soit la bonne décision que de s'attaquer à Éris sur ses Terres ?


Son visage n'était même pas dirigé vers sa prêtresse, sa voix raisonnait sur le mur de pierre froid en direction de la femme qui se trouvait dans son dos. Ses yeux étaient clos, comme s'il ne s'intéressait pas lui-même. Son comportement dégoutait  une partie de son être, partie qui n'était que spectateur d'un sentiment exacerbé. L'irrespectueux finit par faire un demi-tour, les yeux mi-ouverts, le regard vide vers le sol.

- La bonne décision aurait été de lui faire payer son affront sur les terres d'Odin. Certains des mes compatriotes... il soupira ... Semble tellement pressé de répondre à une provocation... Je ne comprends pas ce qu'Odin peut gagner à s'enliser dans le sable mis à part se couvrir de ridicule.

Gwenan commença une marche errante dans la salle du trône, seuls ses pas rythmaient sa course, l'écho de sa verve tranchante résonnait encore.

- Olrik a raison sur un point. Pourquoi devrions-nous suivre les ordres et les volontés de Loki ? Il n'est qu'un paria et un traître pour Asgard. Qu'il soit ici aujourd'hui m'importe peu, aucun guerrier divin ne devrait se mettre à son service et encore moins des possesseurs de saphirs. Un seul Dieu règne ici, c'est Odin.

Sa petite promenade prit la direction de la prêtresse, avec un petit sourire, un sourire des plus narquois et irrespectueux qui soit se dessinait aux deux extrémités de sa bouche. Il s'arrêta à quelques pas du visage angélique qui lui faisait face maintenant.

- Ne pensez-vous pas que vous venez d'envoyer des chevaliers à la mort pour ... Rien ?
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Je sentais encore cette intrusion en moi, ce vide que cette divinité savait laisser en moi. Elle m’avait laissée dans cet état, que j’essayais de cacher tant bien que mal, mais je restais sans rien dire n’ouvrant pas ma bouche, laissant les autres parler pour moi. Mon esprit captait leurs mots, puis les dispersait.  Mes bras s’appuyaient toujours sur ces accoudoirs, mes yeux se fermèrent et mon esprit essayait de ce concentre, de se focaliser ce qu’il se disait et cela parlait d’intrusion, de montrer cette flamme qui nous animait,  de cette fierté qui faisait la réputation de nos contrer. Alors que pendant ce temps, ma respiration essayait de se reprendre, récupérer le rythme qu’elle avait.  Et la voix de cette nouvelle prêtresse se fit encore entendre, demandant à ce qu’on me raccompagne, ma voix allait lui dire que mon corps allait bien, qu’il pouvait bouger de lui-même, mais il fut incapable de lui dire ce pieux mensonge.

Et un de mes compagnons me proposa son épaule, de bon cœur, même si cela lui avait été demandé. Je le regardais un instant, observant cette personne qui venait à mon aide, chaque grain de peau, chaque cil était examiné, je passais à la couleur de ses yeux. Il me parlait d’une voix rassurante et douce, il me tendit cette main,  un soupire léger sortis de ma bouche, ma main accepta son aide. Il m’aidait à sortir cette pièce, alors que je regardais une dernière fois Aäricia. Je fis mine avant de sortir. J’aurais voulu lui dire que je la suivrais, lui dire que mes ailes s’étendraient à son gré, mais aucun mot ne sortait, je ne pouvais juste la regarde sortant avec l’aide de mon compagnon d’armes. Elle s’éloignait petit à petit, puis les lourdes portes se refermer sur elle.

Je guidais les pas de mon nouvel ami,  lui montrait ce chemin que j’avais gravi étant enfant et dont mes pas se souvenant dans un air de nostalgie, mes yeux s’arrêtaient sur cet endroit d’où j’observais les jeux enfantins de mon enfance. Un sourire se dessina sur mes lèvres, face à cette image venant du fond de ma mémoire. Et doucement, se dessinant sur l’horizon, des traits prenants la forment de ce qui avait été mon foyer. Nos pas nous conduisirent pas à pas vers ce lieu où j’avais commencé à m’imprégner du savoir des terres du nord, devant cet âtre me réchauffant chaque jour qui s’était écoulé. Puis une main fermer en poing vint frapper à cette porte, une femme que je n’avais pas vue depuis 7 ans ouvrit, pour rester là la bouche ouverte devant cette scène. Cette personne n’avait jamais imaginé un jour ouvrir sa porte à deux guerriers du grand froid, n’avait jamais pensé que sa fille un jour reviendrait vêtue de la robe d’Hugin et Munin. J’esquissai un sourire, ma voix lui murmura un léger « je suis rentre ».

L’Éclat divin d’Eikthyrnir  parti me laissant aux mains de mes parents que j’avais quittés il y a de ça plusieurs années, pour voir le monde, me laissant au bras du dieu de songes pour que je puisse reprendre des force face à la bataille qui s'annonce.
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Un dernier regard emprunt de fierté et de douceur à ceux qui quittaient la salle et les choses sérieuses allaient pouvoir commencer. Je venais de les rencontrer pour la plupart c'était même la première fois que je les voyaient en chaire et en os. Je me remémorais leurs visages, dressée face à leurs sièges désertés puis m'avançais en direction de celui qui serrait mon général, mon protecteur et mon plus proche allier. Si le silence de Gwenan lors de mes précédents discours ne m'avaient pas laissé l'impression d'un franc enthousiasme, je ne me doutais pas qu'il puisse décider de me réprimander presque comme une petite fille. Ces mots sentaient le reproche et la déception, avais-je été trop hâtive dans ma décision? Avais-je réellement mit la vie des miens en sursis? Je croyais en la justice d'Odin plus qu'en n'importe quelle autre et comme il l'avait souligné lui même plus tôt laisser Eris se comporter de la sorte sans qu'elle en paye le prix était une façon de se montrer faible et nous ne pouvions pas nous permettre d'envoyer ce message à la discorde.

Je me sentais blessée par son jugement et la dureté de ses mots lui qui ne me connaissais pas encore et qui avait su se montrer si prompt à réagir avant que je ne prenne le pas sur ses attentes initiales. Je tremblais légèrement comme ayant perdu de ma droiture et de mon assurance, ébranlée par sa réaction mais faisait de mon mieux pour ne rien laisser paraître. Je n'avais pas l'habitude que l'on se dresse de front devant moi et que l'on me reproche mes décisions. J'avais tellement eu peur de devoir en prendre jusque là, qu'au contraire mes précepteurs m'encourageaient pour que j'adopte enfin cette attitude qu'il me reprochait. Je me sentais quelque peu perdue... Pourtant au fond de moi je sentais une chaleur naissante, promesse du soutient de celui que j'avais promit de servir.
Rassemblant mon courage et ravalant ma salive, je lui fit face alors qu'il n'était qu'à quelques centimètres de mon visage. Sans exprimer ma crainte, je soutenais son regard et son sourire que j'aurais effacé d'une gifle s'il n'était pas si proche.


"Je n'ai de droit sur toi que celui que tu m'octroie chevalier, ne t'en déplaise, je suis qui je suis et comme je suis, tu peux me haïr et me détester pour mes décisions et mes choix, même pour mon essence propre si ça te chante. Tu as le droit penser ce que tu veux de ma personne mais devant moi, je te demande de garder ta place. Je ne tolère pas que l'on me rie au nez!"

Je ne bougeais pas attendant qu'il recule mais ne voulais pas non plus qu'il pense que je cherchais à éluder ses questions. aussi je ne tarda pas à reprendre la parole.

"Tu le sais je pense, je n'ai pas beaucoup d'expérience, je suis novice, j'ai besoin qu'on m'aide qu'on m'éclaire pour être un bon guide. J'ai entendu tes reproches mais j'aimerais que tu penses plus à me conseiller à l'avenir parce que je suis friande de ce que tu as à m'offrir et je pense que tu n'es pas venu ici pour me mépriser.

Comme moi tu as pu sentir l'horreur qui suinte du cosmos de cette déesse et au fond de toi je suis certaine que tu sais que si son dévolu s'est jeté sur Asgard, la renvoyer chez elle pour lui laisser le temps de constituer des forces suffisante pour nous assaillir n'est pas une solution. En tout cas ce n'est pas la solution que je veux pour notre peuple. Son simple passage ici a pu corrompre nos esprits l'espace d'un instant. As tu senti? La discorde s'immiscer dans les veines de chacun... Ne te serrais tu pas laissé tinter toi aussi? Je ne veux pas lui laisser le temps de se retourner, je ne veux pas lui laisser l'occasion de salir ce que nous sommes et nos terres. Nous sommes un peuple fier, que serrions nous encore si nous nous laissions dominer par ce qu'elle est et que nous nous mettions à détruire ce que nous chérissons le plus."


Sans trembler cette fois, prenant de l'assurance à chacun de mes mots, je caressais sa joue du revers de ma main glacée et lui adressais dans le même geste un sourire des plus chaleureux.

"Je sais l'entreprise extrêmement risquée c'est pourquoi il nous faut nous préparer au mieux. C'est pourquoi je compte sur toi pour faire ce qu'il faut et partir uniquement lorsque nous serons prêts à le faire. Eris ravalera sa morgue parce que je te fais confiance et qu'Odin serra derrière chacun de nos pas."

Reprenant mon souffle, laissant glisser ma main jusqu'au long de son cou, je fermais les yeux et me concentrait pour ressentir la présence de Loki... Je n'en étais pas plus sur que ça mais je pensais qu'il approchais du palais. Il était pour moi la seule ombre au tableau et je ne pouvais pas voir dans son jeu. Il me faudrait être infiniment prudente et infiniment fine pour jouer de ruse avec celui qui avait fait un art de la fourberie. Je rouvrais les yeux et continuais sur un ton toujours calme et posé, montant légèrement en émotion quand j'en revenais au liens qui devaient nous unir lui porteur de l'armure du dragon et protecteur d'Yggdrasil et moi protectrice et grande prêtresse d'Asgard.

"Quand à Loki.... J'ai entendu ce que disais Olrik et lui ai répondu. Saches que si nous partons en guerre ce n'est pas sous ses ordres, je ne sais absolument pas ses intentions et si ça se trouve Eris est son alliée alors, ne me prête pas des intentions qui ne sont pas mienne et apporte moi ton aide parce que c'est tout ce à quoi j'aspire de ta part et c'est aussi ce que tu m'as promit."

Si extérieurement je paraissais calme... Intérieurement je brûlais de l'entendre me répondre. Il ne pouvais pas être cet ennemi que j'avais cru voir se dessiner devant moi et si tel était le cas, je ne savais pas encore comment il me faudrait réagir.
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[HRP : petit post pour annoncer que mon perso attend devant la porte, pour ne pas interrompre. Je vous laisse gérer l'annonce de mon arrivée via les gardes ou autre, et je prendrai le relais dès que ce sera OK pour vous^^ [/HRP]


Le Palais de Polaris était bel et bien l'un des lieux les plus impressionnants du royaume d'Asgard. Plus il évoluait le long des couloirs ornés de pierres taillées et de sculptures de glace éternelle, plus l'impression de grandeur et de puissance s'immisçait en lui. Il pouvait la sentir, cette puissance, une glorieuse aura en témoignage de toute la fierté et l'honneur d'un peuple. A la pensée que des êtres éveillés au cosmos puissent fouler le sol de ce lieu sacré, le jeune Ase tressaillit d'excitation. C'était ici que les plus grandes décisions du royaume étaient prises, ici que les armes étaient levées ou brisées, ici que même les Dieux pouvaient se présenter aux simples mortels, en de très rares et non moins exceptionnelles occasions.

Depuis des siècles l'ordre de Polaris avait juré de protéger Asgard et de porter la parole d'Odin : dieu parmi les hommes, guerrier parmi les dieux. Ororyn n'avait absolument rien contre cet ordre, dont il ne faisait pas partie. Cependant, il savait qu'en l'instant, et en tant que Guerrier Divin de Gamma, il se devait d'aller rencontrer la nouvelle prêtresse de cet ordre et lui apporter soutien et dévotion pour sa cause. Il ne pouvait s'empêcher de repenser à ce qu'il avait vu au dehors du temple : une tension générale et un regroupement qui ne pouvaient présager que d'une chose. La guerre était en marche. Le jeune Ase espérait secrètement y participer, prendre les armes et aller combattre aux côtés de son maître, le vieux Setzer. Il l'ignorait encore mais le destin n'allait probablement pas l'y envoyer. Et pour l'heure ce destin serait décidé par cette fameuse prêtresse, à laquelle il devait faire son rapport à propos de son aventure en Egypte.

Arrivé devant une grande porte, Ororyn s'arrêta net. Quatre gardes armés jusqu'aux dents le toisaient d'un oeil mauvais : la tension était palpable. Ces derniers ne semblaient pas apprécier l'arrivée de ce jeune homme couvert d'une lourde armure de la tête aux pieds, accompagné de deux énormes haches plaquées sur son dos. Il faut avouer que Grendel et Recumen provoquaient souvent cet effet. Durant un instant l'Ase ne sut quoi dire, évitant au possible tout geste brusque pouvant être fortement mal interprété. Mais l'un des gardes, visiblement plus attentionné que les autres, aperçut le saphir d'Ororyn, qu'il portait autour du cou. Immédiatement, comme si un ordre intime avait été prononcé dans le coeur de chacun des gardes, ils s'inclinèrent légèrement en signe de salut respectueux. Ororyn les imita avec courtoisie, satisfait de la tournure des événements. Puis il rompit le silence.


"- Salutations messieurs, je suis Ororyn de Gamma. Je viens voir la prêtresse, j'ai un rapport urgent à lui faire."

Les gardes se regardèrent, quelque peu perplexes, avant que l'un d'entre eux ne réponde :

"- Elle est occupée avec le chef des armées. Elle nous a demandé de quitter les lieux."

Le chef des armées ? Ororyn fronça les sourcils : il devait très probablement s'agir d'un éveillé, un guerrier très fort. Enfin il allait rencontrer l'un de ses semblables en face à face. Il avait une idée profonde de ses propres capacités en tant que jeune maître d'armes, mais ne savait trop quoi penser des autres guerriers divins. Etaient-ils à un niveau totalement différend, beaucoup plus forts, plus rapides ? Ou bien son entraînement avec Setzer l'avait-il hissé sur les mêmes marches, ou peut-être plus haut encore ? Il n'en avait aucune idée, et ressentait soudain l'envie de répondre à cette question. L'espace d'une demi-seconde son "esprit intérieur" lui souffla une idée violente : et s'il testait ses compétences immédiatement.... Le jeune Ase exclut immédiatement cette idée sauvage et saugrenue. Décidément, il ne se ferait jamais à ces inspirations fougueuses de la part de l'esprit guerrier qui l'habitait. Fort heureusement, ces "interventions" étaient des plus rares, et il avait appris à maîtriser ses émotions en toute circonstance. Ororyn finit par quitter sa torpeur et répondit, avec un sourire :

"- Très bien, en ce cas je vais attendre, mais pas trop longtemps j'espère. Vous pourriez m'annoncer le moment venu ?"

Et Ororyn s'assit sur l'un des bancs de pierre qui ornait l'immense couloir devant la salle d'audience, laissant les gardes s'organiser (traduction : se démerder) pour annoncer son arrivée à la prêtresse...

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S'il n'y pas de plus subtil poison que la haine, le remède l'est encore bien plus.
Si remède il existe dans ce monde, son origine doit être proche de la sensation qui parcourt le corps de l'inquisiteur à cet instant, quand, la peau douce et soyeuse l'effleure. Les événements se bousculent en lui, tout se mélange, il n'est même plus capable de rassembler les mots nécessaires à s'exprimer . Il ressent l'influence de ce cosmos qui n'est pas le sien, il ne le maîtrise pas, jamais il n'avait assimilé une énergie aussi puissante.
Il chancelle comme la flamme d'une bougie harassée par la tempête. Il combat intérieurement une force qu'il a lui-même laissé entrer et qui maintenant ne semble pas vouloir se laisse dominer, l'erreur d'avoir voulu imiter le cosmos d'une Déesse.
Gwenan est encore trop naïf, il a vécu sur Yggrdasil pendant toutes ces années, il n'a pas connu d'autres sentiments que ceux qu'il se forgeait lui-même au fur et à mesure de son ascension, il n'a connu que des réactions primaires de défense et de survie. Il n'a appris que des théories sur son peuple et sur ses grandes batailles. Même le froid d'Asgard n'était pour lui qu'un vague souvenir. Découvrir la haine et la discorde en rencontrant celle qui les créés était une introduction un peu trop brutale aux sentiments.

Elle lui sourit et il aperçoit dans cette expression un souvenir, le dernier souvenir de son ancienne vie, celui de cette femme qui s'était sacrifié pour lui. Il n'est plus question d'être une marionnette de quoi que ce soit. Il sait pertinemment que s'il laisse s'immiscer encore plus loin ce pouvoir divin en lui, il serait capable d'exprimer sans limites le moindre ressenti, il sait qu'il pourrait lui faire du mal à Elle. Elle qui apaise cette haine d'un revers de la main, elle ne sent pas encore ce fabuleux pouvoir en Elle, mais il est là. Odin a choisi une main de fer au gant de velours.
Peu à peu le cosmos du guerrier Divin reprend le dessus sur le parasite, le mêle au sien et finit par l'absorber.
Le sourire s'efface du visage rapidement, il reprend son souffle halète comme après un effort sur humain. Cette bataille dans son esprit n'a duré que quelques secondes, mais l'énergie qu'il a dû déployer pour s'en extirper et en sortir vainqueur, fut immense.
Le chevalier d'Yggdrasil joignit sa main au creux de celle d'Aäricia, la ramenant contre sa joue, fermant les yeux et inspirant profondément. Il réchauffait son être au simple contact de cette femme. Son comportement serait difficile à expliquer, mais il reflétait une partie de lui même, le cosmos d'Éris n'avait fait qu'amplifier à outrance son ressentit.

-"Je ne sais pas si je dois demander pardon, car tu le sais Aäricia, ce qui c'est passé ne relevait que de ma volonté, quelque peu altérée par le cosmos d'Éris, mais c'est ce que je pense."

Il n'était plus si protocolaire, il ressentait un lien avec celle qui lui avait tenu tête.

-"Je ne peux pas m'opposer à ce que tu souhaites pour le royaume, j'obéirai et j'avancerai en tête de ceux qui défendront ton nom. Ma lance serra la première chose qui foulera le territoire de la Discorde si tu le désires. Mais Aäricia nous faisons une erreur ! C'est un piège, nous ne savons pas réellement ce qui motive Eris et son acte de provocation. Le monde est encore fragile, les alliances se font et se détruiront dès qu'un événement motivera l'un à attaquer l'autre. Beaucoup de guerriers ont répondu à l'appel d'Odin, mais combien allons-nous perdre dans un lieu si hostile à notre condition ?"

Plus de reproches, il était redevenu celui qu'il serait toujours.

-"Nous devons apporter plus que du sang avec nous, nous devons prévoir quelque chose qui fasse peser la balance en notre faveur. Aurais-tu une idée ? Silke qui représente les corbeaux de la connaissance a peut-être une piste ? Nous devons trouver un artefact qui soit capable de faire faiblir un Dieu"

Du bruit se faisait entendre derrière les lourdes portes, un cosmos vibrant en harmonie avec celui d'Asgard, encore un autre gardien répondant à l'appel.

-"Peu importe notre nombre douce prêtresse, crois-en mon intuition nous courrons à notre perte. Je ne vais pas imposer mon pessimisme plus longtemps d'autre ont peut-être des messages plus rassurants pour toi."

Il effleura le dos de sa main du bout de ses lèvres et lui sourit, mais cette fois tout était paisible dans son cœur. Se relevant il se dirigea vers son casque et son arme.  
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