Hèl marchait le long des rangés de bancs installés dans l’église. Les lieux lui semblaient bien ternes et elle avait du mal à combattre pourquoi tant de personne y venait pour prier les Dieux. Enfin, elle pensait les Dieux mais elle avait plus que conscience que tous n’étaient pas représentés ici. Les plus puissants, ceux qui pour elle étaient les principaux étaient absents des différentes représentations. Nulle part elle ne voyait son bien aimé père Loki ou elle-même.
– Imbéciles…
L’humeur de la Déesse n’est guère au beau fixe. Il y a encore quelques instants, elle se gorgeait de la réussite de son attaque sur le royaume. Ses troupes avaient fait des merveilles partout où elles s’étaient manifestées et elle pensait la victoire sur Polaris à porter de main. Elle-même était parvenue à tuer la catin Freyja et la prêtresse l’avait surement rejoint depuis. Mais, le cosmos qu’elle venait de ressentir lui avait fait comprendre que tout ne sera pas aussi simple…
Hati et Skoll l’attendait à l’entrée de l’église. Les deux frères voulaient en découdre au plus vite avec les troupes des Guerriers Divins, ils avaient envie de sang et Hèl pouvait les comprendre. Elle-même avait envie de massacrer tous ses impudents qui l’ont rejeté depuis des siècles. Elle aurait aimé que Loki soit avec elle pour voir sa réussite mais son père était trop imprudent pour être libéré dès maintenant. Bientôt, elle pourrait aller le chercher. Bientôt… Mais avant, il lui fallait renvoyer Odin d’où il venait et elle ne le pourrait que grâce à l’aide de ses alliés.
La sombre énergie de Hèl augmenta à mesure qu’elle avançait pour rejoindre les deux frères. Son cosmos aussi noir que la nuit glissa le long des murs de la construction religieuse jusqu’à atteindre le plafond.
– Ce lieu me révulse…
Alors qu’elle atteignait la sortie de l’église, Hati lui ouvrit la porte tandis que Skoll la précédait à l’extérieur. Lorsqu’elle s’engouffra dans le passage, son cosmos vibra un instant et les murs de l’édifice saint se mirent à trembler. De la poussière commença à tomber du plafond précédent de peu des morceaux entiers qui s’écroulèrent. Hati se dépêcha de suivre sa tante, un sourire aux lèvres. La Stavkirke du Ragnarök s’écroula alors que le trio s’éloignait à pas lent…
Cette fois, c'était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase. Après avoir envoyé ses séides ravager les 9 royaumes, après avoir tenter d'anhiler tout espoir pour le royaume nordique. Hèl ravageait les lieux de cultes. Sans même requérir ses guerriers pour arriver en masse au Stavkirke du Ragnarök; le dieu asgardien s'y rendait déjà. Le nom du lieu était assez ironique au vu de la bataille qui allait s'y tenir entre les forces de la maîtresse des Enfers et les forces de Polaris.
Tout en intensifiant son cosmos, le dieu fraichement réincarné tenait déjà la divine Gungnir dans sa main droite. Arrivant près de l'église détruite. Le Père-de-Tout se plaça face au trio antagoniste en une téléportation cosmique rapide. Une aura dorée tout autour de lui. Le visage marqué par la fureur. Le dieu guerrier brandissa sa lance, faisant exploser son cosmos divin par la même occasion. Exprimant ainsi sa colère envers cette déesse. Il apaisa l'espace d'un instant cette émanation de son cosmos et prit la parole
- Cette fois, tes plans sont arrivés à leur terme, tu ne quitteras pas ces lieux en état de formenter de nouveaux complots. Ni toi, ni tes Managarms. Tu devrais savoir que tu n'as plus la puissance nécessaire pour vaincre mon armée. Celle qui défend Asgard contre toutes les menaces. Cela comprend les déesses en manque de reconnaissance et avide de pouvoir.
L'être divin marqua une pause avant de reprendre
- Tu aurais du libérer ton père. Peut-être que vous auriez pu prendre le pouvoir à deux. Je reconnais que tu es différente de lui. Lui aurait agit de manière à ce que je revienne pas.
Le dieu parlait avec à la fois assurance et énervement, il ne voulait pas laisser la fille du fourbe s'en sortir, cette bataille serait décisive, qu'importe l'issue. Odin lui, était prêt aux sacrifices pour réduire à néant le potentiel de destruction de la sombre déesse. Le dieu pointa sa lance vers le ciel, et une salve cosmique or fusa en hauteur, explosant en bout de course. Explosion visible pour tout les guerriers présents dans le royaume. Puis le Père-de-Tout décocha un deuxième éclair or qui alla exploser lui dans le sol, à un mètre à peine de l'ennemie. Un tir de sommation en somme.
- Ce tir marque le début de la bataille finale Hèl... Il n'est restera qu'un
A ces mots, Balmung se dessina dans le sol à la droite d'Odin, arme qu'il prit dans sa main. Le maître d'Asgard défendra son peuple tant qu'il serait en vie. Et dans peu de temps, la Grande Armée sera la pour en faire de même au côtés du Père-de-Tout...
L’énergie d'Odin agissait tel un phare pour Andrew. Alors qu'à cette vitesse tout n'était réduit qu'à de simple trait continu, il pouvait voir cette puissance droit devant lui.
Plus il approchait et plus il sentait de l’énergie couler dans ses veines, le père de toute-chose avait apparemment une aura suffisamment puissante pour influer si ce n'est sur les forces vitales, sur le moral de ses troupes.
Lorsqu'il arriva sur les lieux, il constata que la divinité faisait face à trois personnes, il reconnu Hati qu'il avait affronté et repoussé de justesse... Les deux autres? Il n'en reconnu qu'un ou plutot qu'une. Hell, déesse des enfers, s'en aucun doute l'instigatrice de toute cela.
Il s'approcha sur la droite d'Odin. Le protocole voulait que l'on s'agenouille lorsque l'on rencontre un dieu, surtout lorsqu'il s'agit du maitre du panthéon. Mais l'heure n'était guère au courbette et Epsilon ne voulait pas donner une occasion de frapper à l'ennemi. Aussi préféra t'il simplement placer son bras droit, meurtri dans son affrontement avec le fleau, au niveau de son coeur le poing fermé.
"Mon seigneur... Si vous me le permettez, moi Andrew Sutherland guerrier divin d'Epsilon, me battrai avec et pour vous..."
Inutile dans dire plus. Sighild l'avait placé en haut de la chaine de commandement des guerriers divins, mais la donne changeait en présence d'Odin, nul autre que lui ne pouvait décider du rôle de ses guerriers et cela, Andy l'acceptait pleinement.
Il intensifia une nouvelle fois son cosmos, il était loin d'égaler celui d'Odin mais il donnerait tout pour se surpasser.
Epsilon s'avança de quelques pas et se mit en position de combat le sourire aux lèvres. Le destin que tous guerriers d'Odin rêvait d'avoir. Se battre au côté du Divin et pourquoi pas y mourir... Quel meilleurs entrée au Walhalla ?
Après le palais d'Asgard, le Stavkirke du Ragnarök. Elles étaient enfin arrivées dans ce lieu habituellement dédié à la prière. Aujourd'hui, cela ne serait pas le cas. Sur les lieux, Odin faisait face, avec sa chère épée à la main et aux côtés d'Andrew, à un trio composé d'une femme et de deux hommes, dont un se trouvait être...
" Hati ! "
Clara ne savait pas qui était l'arop grosutre homme. Quant à la femme, il devait d'agir de Hèl. Leur cosmos était si sombre... Il n'y avait aucun doute sur leurs intentions belliqueuses. D'ailleurs, Clara remarqua que les trois divinités avaient déjà commencé à faire des dégâts sur le lieu : le temple était en partie effondré. A quoi jouaient-ils ? Cela paraissait être t... Que cachaient-ils ? Etait-ce un piège ? On aurait dit que le trio infernal les attendait là. Les combattre serait certes difficile, mais cette fois Odin était là. Et les autres guerriers divins n'allaient pas tarder à arriver.
Clara se posta à la même hauteur que le dieu d'Asgard et que son frère d'armes, prête au combat. Son cosmos doré s'intensifia et illumina les environs d'autant plus facilement avec la neige qui recouvrait toutes ces terres.
" Vous allez payer pour ce sacrilège et tout le sang versé ! "
Clara avait bien entendu encore en mémoire le carnage dans le village d'Álfheim, tout ça causé par Hati. Andrew et elles avaient réussi à limiter la catastrophe mais les morts avaient tout de même été nombreux, tout comme les blessés.
Plus il approchait des lieux, plus Wulf pouvait les percevoir, les forces en présence. Il avait beau ne pas être un expert dans la perception par le cosmos, il aurait eu du mal à ne pas sentir autant de puissance maintenant qu’il avait un peu récupéré. Tout cela ne contribuait qu’à faire monter en lui l’excitation à l’approche du combat qui s’annonçait. Il se sentait déjà prit de vertiges. Serait-ce les premiers signes qu’il perdait le contrôle ? Il se refusait d’à nouveau perdre le contrôle de ses actions.
Il était maintenant suffisamment proche pour identifier le lieu vers où il se dirigeait. Le Stavkïrke du Ragnarök. Un des lieux les plus sacrés du royaume, il se souvenait y être allé une fois, en pèlerinage, alors qu’il avait 11-12 ans. Il se souvenait avoir trouvé une certaine majesté en ces lieux, mais il s’était endormi à l’intérieur… et s’était réveillé alors qu’ils étaient sur le chemin du retour. Depuis, il n’avait jamais ressenti à nouveau le besoin d’aller dans ce genre de temple pour prier les Ases et les Vanes.
Il regarda son armure, le torse de celle-ci affichait encore les marques de son combat contre Olrik : Des brûlures noircissaient encore l’armure par endroit. Wulf n’était pas encore suffisamment familier avec les protections sacrées pour savoir si la résistance de son armure serait suffisante pour l’affrontement qui s’annonçait. Pour sa part, il en avait quand même un doute.
Wulf arriva sur place en sortant des bois qui entouraient les lieux et il s’arrêta net face au spectacle qui se dressait devant lui. Le temple était détruit, en ruine, des siècles d’existence rasé en un instant. Personnellement, il n’avait jamais ressenti le besoin de prier dans un temple, quel que soit son importance. Il s’agissait principalement d’un tas de cailloux agencé et maçonné, cela pouvait se reconstruire relativement aisément, le peuple d’Asgard serait probablement unis derrière ce projet, trouver de la main d’œuvre, même qualifié, ne sera donc pas un problème, il était même presque certain que les familles nobles mettraient également la main à la pâte, par foi ou par intérêt. Ce qui le révoltait plus par contre, c’était la portée symbolique de ce geste, à savoir contester la légitimité des Ases et des Vanes à régner sur ces terres.
Wulf inspecta ensuite les forces en présence. Deux groupes se faisaient faces. Le premier était composé de trois personnes que Wulf ne connaissait pas. Deux d’entre-eux avaient un air féroce … et de famille. Ils se tenaient derrière une femme dégageant un aura sinistre, probablement Hel, bien qu’il n’en était pas sûr. D’ailleurs, il ne voyait nulle trace du demi-frère de cette dernière, Vali.
De l’autre côté, le groupe était mené par un guerrier borgne, armée d’une lance et d’une épée. La puissance qui se dégageait de lui éclipsait celle de tous les guerriers que Wulf avait déjà croisés. A ses côtés, se trouvaient deux autres guerriers. Il reconnut Andrew, ainsi qu’une guerrière que Wulf avait croisé en coup de vent au palais de Polaris. Il ne se souvenait plus de son nom mais se souvenait qu’il s’agissait d’une Valkyrie au service de Freyja.
Wulf s’avança silencieusement. Le Stavkïrke du Ragnarök ? Il s’agissait d’un bon lieu pour un combat de l’ampleur qui se préparait. La dernière fois que des divinités avaient été impliquées dans un affrontement, Asgard en avait payé le prix et la forêt d’Epsilon en portait encore les cicatrices. Quel serait le prix à payer ce coup-ci ? Mais autre chose le dérangeait, la loi interdisait à quiconque, quel que soit son rang, de se battre en ce lieu. Tous les individus présents ici s’apprêtaient à transgresser cet interdit, mais bon, ce dernier avait-il encore du sens maintenant que l’édifice n’était plus qu’un tas de gravats ? Et puis, il n’était plus à ça prêt.
Wulf se posta légèrement à l’écart du groupe mené par Odin, sans dire le moindre mot, attendant simplement le début des hostilités. Il laissa son cosmos monté, agressif, belliqueux et ne laissant aucun doute quant à sa nature. Dans son regard, se reflétait sa soif de bataille, il n’accordait d’attention à rien d’autre qu’à l’affrontement à venir. La présence d’Odin, le Maître des guerriers-fauves, prêt à se battre ne faisait que renforcer sa nature de Berserkir. Son corps, bien qu’encore endoloris, était tendu, prêt à charger, prêt à réagir. Son attitude évoquait dès lors plus celle de la bête que de l’homme. Et pour l’instant, seul comptait pour lui de faire couler le sang de l’adversaire, qu’importe sa nature, sa puissance ou ses intentions.
Le Stavkirke du Ragnarök. Un nom pour le moins difficilement prononçable pour une personne élevée dans la grammaire latine. Si elle y avait été un nombre incalculable de fois durant son entraînement de Valkyrie, Elizabeth n'avait que très peu gouté la quiétude de ces lieux. En Asgard, rares étaient les lieux où toute forme d'amusement - à son sens du terme du moins - étaient bannis. Et cette "petite" chapelle étaient l'un d'eux. Ici, les gens trouvaient réconfort et quiétude loin des champs de batailles et de la tripaille qui vole, ils se ressourçaient tant bien que mal en recherchant une réponse à leur question ailleurs.
Randgridr poussa un juron étouffé en voyant les lieux quelques secondes après l'entrée en scène de Reginleif, l'ayant suivie depuis le Bifrost. L'endroit avait encaissé un sacré choc et des cosmos terrifiants saturaient l'atmosphère ambiante. Traînant des pieds entre les monceaux de corps déchiquetés et autres cadavres, elle se frayait un chemin vers le groupe déjà présent sur les lieux. Sans nulle surprise, elle put contempler le Seigneur Odin faisant face, avec calme et assurance dans son mirobolant cosmos, à une femme accolée de deux suivants. Sa robe émit un frissonnement caractéristique: ces trois énergumènes étaient bien au delà de son niveau. Randgridr allait peut être voir ici l'apogée de sa vie... et sa fin ? Affichant un sourire amusé, la Valkyrie libéra son cosmos aux reflets argentés.
Sans un regard vers les autres Ases, Elizabeth entreprit de se placer à quelques mètres derrière sa soeur Valkyrie. Si combat il y avait... et c'était certain, il ne serait pas dit que les Guerrières de Freyja ont laissé tout le travail aux autres Asgardiens. Toutefois, elle jeta un coup d'oeil alentour, notant la présence de quelques rares batiments encore debout.
Affublée d'un sourire carnassier, elle espérait qu'ils étaient vides et que les habitants avaient pu fuir car la confrontation qui se préparait risquait d'être explosive. Mais s'ils étaient restés cachés... tant pis pour eux !
- Odin... Je ne pensais pas que tu sortirais de ton sommeil pour si peu.
Un petit rire ponctua la phrase de la sombre Déesse mais elle avait conscience que ses plans prenaient une mauvaise tournure. Jamais elle n’aurait pensé qu’Odin allait faire son retour si vite, si elle l’avait su elle aurait peut être libérer son père, effectivement. Malgré cela, il lui restait encore une carte à jouer.
Avec un simple hochement de tête, elle donna ses ordres. Hati poussa un hurlement à glacer le sang et son corps sembla se transformer : une aura noire l’entoura, des crocs sortirent de sa bouche, son visage sembla s’allonger en une sorte de museau, une crinière digne d’un fauve féroce recouvrit ses épaules… Le Fléau s’élança alors en direction des guerriers divins, ses cibles étaient les deux qui lui avaient résisté un peu plus tôt (Andrew et Clara).
- Ton retour ne change malheureusement rien pour vous. Asgard a besoin d’un changement de politique réel et je suis la seule à pouvoir l’apporter. Il est grand temps d’en finir avec tout ça. VALI !
La terre se mit à trembler. Le peu qui restait debout de la Stavkirke s’effondra alors que la terre semblait s’ouvrir en deux sous elle. Des profondeurs des ténèbres surgit alors une créature comme personne n’aurait cru en voir : un serpent gigantesque dont la gueule semblait pouvoir dévorer le monde entier. La bête poussa un cri démentiel, à glacer le sang des plus courageux. Vali sauta de son dos afin d’atterrir aux côtés de sa sœur.
- Il te plait ma sœur ? J’ai eu un peu plus de mal que prévu à le libérer mais je ne pouvait pas laisser notre frère prisonnier au moment de la fête.
Jormungand… La bête était lâchée et nul ne pourrait l’arrêter. Le serpent géant ne semblait pas réfléchir avant d’agir et fonça droit sur les guerriers divins restants.
- Pendant que tes guerriers sont occupés, nous allons pouvoir discuter tranquillement tous les trois…
Las auras de Hèl et de Vali augmentèrent dangereusement…
[HRP : Excusez-moi pour la qualité du post, je souhaitais débloquer au plus vite. Si soucis, me MP sur le compte d'Arris]
L'être millénaire voyait ses guerriers répondre à son signal de ralliement, peu-à-peu, les élus Asgaridiens rejoignaient ce qui allait être l'ultime combat, une sorte de Ragnarök. A part que le dieu guerrier n'allait pas conduire ses troupes à la mort, mais à la victoire. Toutefois, la dernière action d'Hèl embêta le divin. Voir le frère de la maîtresse des enfers nordiques chevauchant la terrible créature qu'était Jormungand.
- Je vois, tu vas mettre toute ta famille déchue dans le conflit, excepté ton père... Qui sera le prochain à rejoindre le combat à tes côtés ? Qui d'autre t'accompagnera dans le trépas ? s'écria le Père-de-Tout agacé par les multiples surprises que lui réservait la progéniture du Fourbe.
Voir Hati se jetant sur la Walkyrie de Reginleif et le Guerrier d'Epsilon n'étonna pas Odin, après tout, c'était une revanche entre les deux parties. Voir le serpent mythique ruer vers les autres guerriers non plus.
Ce serait un combat au sommet, entre les divinités. Intensifiant son cosmos en réponse à ceux de ses opposants. Odin se décida à libérer peu-à-peu une carte maîtresse. Plantant Gungnir dans le sol, un cercle runique se dessina tout autour, s'étendant rapidement pour entourer les combattants. - Moi aussi, il me reste des surprises en réserve... VIGRID !
La création runique s'illumina, libérant un flot exceptionnel d'énergie divine. Lorsque la lumière s'estompa. Les deux factions étaient sur une plaine, plaine s'étendant à perte de vue. Derrière les Guerriers Divins, trois régiments de guerriers en armure patientaient. Attendant leurs instructions.
- Puis que tu jettes toutes tes cartes dans la bataille, j'en ferais de même. Je pense que tu sais très bien où nous sommes; la plaine où les dieux et leur armée s'affronteront jusqu'à leur extinction... Mais cette bataille ne ressemblera pas au Ragnarök. Car nous ne perdrons pas.
Puis il se retourna vers l'arrière avant de reprendre son discours.
- Guerriers, nous devons vaincre, pour la paix d'Asgard. Terminons victorieux de ce glorieux affrontement qui sera légendaire dans le futur ! Pour Asgard !!
Les Einherjar d'Odin foncèrent, chacun des trois groupes venant assister aussi bien Andrew et Clara face à Hati. Raeven, Wulf et Elizabeth face à la créature, et finalement Odin face aux deux ennemis restants. Le divin chargea sa cosmo-énergie dans sa lance afin de libérer un rayon dorée depuis son extrémité afin de frapper Hèl.
Les épreuves que venait de traverser Reiner l'avaient épuisées et malgré la résistance de son armure, le jeune homme avait accusé le coup de son combat contre Fenrir. S'il voulait pouvoir aider au mieux ses frères d'armes en combat il n'avait pas le choix, il devait prendre le temps de se reposer quelques instants. Bien qu'il semblait prendre cette décision de façon naturelle, au fond de lui, Reiner bouillonnait de frustration de ne pas pouvoir se lancer immédiatement dans le coeur du combat, d'autant plus que la grande bataille était sur le point de commencer.
Finalement, c'est l'impétuosité de Reiner qui pris le dessus sur la raison. Il était évident qu'il n'était pas tout frais pour un nouveau combat, mais le guerrier divin ne pouvait pas rester là à se reposer alors que tous les autres se battaient au péril de leurs vies. Gonflé par la volonté de vouloir aider les siens à repousser l'ennemi, Reine se rassura en se disant qu'il avait gagné en expérience face à Fenrir et qu'avec l'aide des autres guerriers il pourrait passer au-dessus de la fatigue et combattre pour la victoire aux côtés de son Dieu.
Et puis il restait Skoll, Reiner avait promis de s'occuper personnellement de son cas. Le guerrier divin se l'était juré, il aurait la peau de ce bâtard et jamais il ne revenait sur ses promesses. Près à en découdre, le jeune homme puisa toute la puissance qu'il pouvait dans l'énergie du volcan avant de se déplacer à la vitesse de la lumière jusqu'au Stavkirke du Ragnarök. Dans une gerbe d'étincelle, le guerrier divin de bêta apparut en un claquement de doigt, agenouillé aux côtés d'Odin.
“Veillez m'excuser pour mon retard votre majesté, mais j'ai été retenu ailleurs. Au prix du sacrifice de l'un de vos plus fidèle guerrier et d'une d'une alliance avec un spectre j'ai pu empêcher le retour Fenrir que les fléaux tentaient de ramener parmi nous. Mais le prix pour réussir à renvoyer l'âme de se montre au néant était bien trop élevé...”
Reiner regardait rapidement autour de lui durant son discoure afin de jauger la situation. Le guerrier divin identifiât rapidement trois zones de combats bien distinctes. Dans l'une d'elles, il vit qu'Andrew était déjà aux prises avec un des fléaux de Hèl et décida de rien lui dire à propos d'Ercih pour le moment. Il ne voulait pas que la nouvelle altère le jugement du guerrier divin d'epsilon qui lui aussi avait été l'un des disciple de zeta prime. Du côté du second groupe, plusieurs guerriers divins semblaient se battre contre un véritable monstre et finalement il restait le dernier groupe où Reiner semblait interférer dans un combat d'un tout autre niveau. Celui qui opposait Hèl et un de ses fléaux à Odin. Mais l'analyse de la situation ne s'arrêta pas là et Reiner n'eu aucun mal à reconnaitre Skoll qui semblait éviter le combat pour le moment.
Reiner le savait à présent il ne fallait pas laisser à Skoll le temps de mètre ses plans à exécutions. La dernière fois qu'une telle chose était arrivée, il avait ramené Fenrir dans le monde des vivants et levé une armée de managarms. Cette fois-ci, c'est le guerrier divin qui prendrait l'initiative et sans perdre plus de temps déploya un cosmos puissant et agressif à l'attention de son adversaire. Sans même perdre de temps en préliminaire, Reiner projeta une vague de cosmos pur, directement à l'attention de son adversaire.
“Je suis venu tenir ma promesse Skoll, je suis venu prendre ta tête et bientôt tu pourriras en enfer aux côtés de l'âme infecte de ton père”
Il s'adressa ensuite à Odin avec détermination
“Je vais m'occuper de celui-la moi-même mon votre majesté et m'assurer qu'il n'interfère pas dans votre combat”
L'intention de Reiner était claire, il voulait la tête de Skoll, mais il savait pertinemment que sans aide il ne pourrait pas le vaincre.
Les ténèbres m’envahissant, me plongeant dans ces noirceurs froides, elle venait me prendre enfin, me murmurant à l’oreille que cette fois-ci, je ne pouvais pas lui échapper. Elle se délectait de ce moment, de cette vue. Alors mes forces me quittaient petit à petit, vacillant comme la flamme d’une bougie sur le point de s’éteindre. Ma respiration se faisait de plus en plus rapide, ma vue se brouillait, mon corps se refroidissait et la faucheuse attendait patiemment. Je fermais les yeux, voyant ses images déferler en moi, acceptant ce sort qui m’ouvrait grand ses bras. Puis les ouvrit à nouveau, alors que des flocons de neige tombèrent sur les terres d’Asgard, comme si elle pleurait ma mort, ainsi que la fin du cycle que je représentais.
Après tout la mort, ne fait-elle pas partie de la vie ? N’est-elle pas une des étapes ? Un nouveau point de départ ? Elle peut être signe de renaissance, de renouveau, signe d’un changement futur, d’un passage comme les autres. La mort faisait partie de moi, de ce que j’étais, elle était encrée dans ce que je représentais aux yeux des autres. Alors, pourquoi me ferait-elle peur ? Elle et moi étions de longues amies. Alors, un sourire naquit sur mon visage, pensant que l’un n’allait pas sans l’autre, que sans la vie, il ne pouvait y avoir la mort. C’est donc dans ces dernières pensées que mon cosmos s’évanouissait, disparaissant de ces contrées prisonnières des glaces.
Mais comment pouvais-je partir, comment pouvais-je laisser ce peuple, mon peuple en proie avec cette abomination. Comment pouvais-je laisser d’autres se battre à ma place, même si cela était leur destin et qu’ils avaient juré de protéger chaque être qui foulait de ses pieds le tapis blanc du nord. Alors non, je ne pouvais me laisser emporter par la petite mort qui venait me prendre, je ne pouvais rester là allonger dans les ténèbres sans bouger. Il était de mon devoir, de me réveiller encore une fois, de tromper là mort, de la laisser derrière moi. Il était de mon devoir de déverser ma colère contre Hèl, cette enfant de l’enfer qu’avait engendrée Loki. Je devais protéger ce monde cette abomination, alors encore une fois que mon cosmos se réveiller, que ma rage, ma colère, explose, que les terres d’Asgard tremblent, qu’elle fasse entendre ma colère, ma voix, qu’elle propage ma fureur, que les terres du nord annonce mon courroux. Que Hél tremble devant les Vane, qu’elle réclame mon pardon, pliant le genou devant la déesse que je suis, réclamant miséricorde.
Que mon cosmos traverse Asgard, qu’il annonce que je ne suis pas vaincu, la vie est toujours présente, qu’on ne peut me battre si facilement. Que mon cosmos traverse les neiges, qu’il rejoigne ceux qui se battent, qu’il leur donne la force de mener à bien leur tâche. Qu’il puisse leur apporter le soutien dont ils ont besoin. Qu’ils traversent les rivières gelées et les montagnes enneiger, et que mon armée de Vaklkyrie repousse cette hérésie, que ce lève les guerrières mortes au combat, qu’elles affrontent les ténèbres, qu’elles prennent les armes faisant face encore une fois au danger qui pèse sur ces terres qu’elles ont défendues au prix de leur vie. Que déferlent leur colère, et leur courage face à l‘enfant du fourbe.
Que mon corps se fasse emporter par le vent glacial d’Asgrad, qu’il devient tempête, apportant les neiges, glaçant le sang de l’enfant de la mort. Que le vent froid annonce mon retour, moi Déesse de la vie, Première Valkyrie, première des guerrières légendaires et que face à moi se trouve celle qui se dit être la mort. Que la glace d’Asgard m’offre sa protection, et que le combat s’achève ici et maintenant. Qu’il porte ma voix, mon corps et mon âme vers ce dernier combat d’Hél.
Tandis que le cosmos de Hèl se répandait tel une infection dans ce qui fut autre fois le Stavkirke du Ragnarök, Odin libérait sa puissance divine pour altérer la réalité des lieux. Tous les protagonistes allaient s'affronter dans le lieu même ou les dieux mèneraient la dernière bataille. Prêt à tout pour battre Hèl, celui qui se faisait appeler le père de tout avait invoqué de nombreuses troupes pour soutenir ses guerriers. Le combat commença immédiatement quand un rayon de cosmos d'Odin quitta sa lance pour venir à la rencontre de Hèl. La déesse de la mort n'eut même pas besoin de lever le petit doit face à cette insignifiant menace et laissa Vali s'en charger. Le frère d'Hèl libéra un cosmos noir créant un véritable mure de cosmos qui bloquât l'attaque d'Odin.
Le rempart de cosmos qui avait absorbé la puissance de l'attaque d'Odin se chargea d'une énergie encore plus maléfique et se mit à muter. Se transformant sous l'influence de Hèl, le mure prit la forme de millier de tentacules d'un cosmos sombre et corrosif qui se ruèrent sur le père de tout. Hèl n'allait pas perdre ce combat, elle le tuerait et prendrait sa place à la tête du panthéon nordique.
Tandis que le combat faisait déjà rage, deux nouveaux protagonistes firent leur apparition aux côtés d'Odin. Le premier fut un chevalier dont Hèl ignora totalement l'existence, le second par contre ne fut autre que Freyja. Bien que son apparition sur champs de bataille interloquait la déesse de la mort, Hèl ricana à l'écoute de la menace de Freyja.
“Je n'ai pas de temps à perdre avec les menaces d'un esprit inférieur. Vali, occupe toi de cette pathétique enfant, il est hors de question que je me salisse les mains pour un reste”
Focalisant sont attention sur son combat avec Odin, Hèl laissa Vali lancer sa première attaque sur la déesse de la vie.
“Ne t'inquiète pas ma soeur, il n'en restera plus que des lambeaux quand j'en aurais finis avec Hèl”
Libérant une aura divine, les bras tendus du fils de Loki émirent une vague cosmos terrifiante qui prit la forme de millions de griffes lacérant Freyja tel une proie inoffensive .
Le Guerrier Divin de Beta arriva sur les lieux de cet ultime affrontement qui conclurait ce simulacre de guerre. En voyant le désir qu'éprouvait Reiner à l'idée d'affronter le deuxième fils de Fenrir. Il fit signe à ses soldats de rejoindre l'Ase. L'air sérieux, la déité afficha néanmoins ses encouragements à l'attention de son guerrier.
- Alors il est tout à toi. Conduis ce régiment d'Einherjar au front, ils mettront toutes leurs forces dans la bataille afin de t'aider. Guide les avec honneur et avec bravoure. Le fils de Fenrir sera très difficile à battre, surtout seul... expliqua le divin de manière très rapide et forte.
Alors qu'il autorisait Reiner à combattre, Freyja arrivait sur le terrain du combat. Les évènements s'enchaînaient à une vitesse folle. Le Père-de-Tout intensifia son énergie divine, peu-à-peu, cette dernière forma un globe dorée autour de la divinité. Odin concentra toute cette puissance au sein de la divine Gungnir. Il l'empoigna fermement dans sa main droite, adopta une posture de lancée. Et soudain, il propulsa l'arme contre la monstruosité cosmique matérialisée par les rejetons de Loki. L'arme divine fendit l'air en un sifflement strident, laissant derrière elle une traînée dorée, avant de pourfendre en libérant une puissante explosion digne des plus puissants.
Alors que les combats entre dieux semblaient se dessiner. Odin ne laissa plus le temps à Hèl de s'allier à Vali. Tapant le sol une fois avec son pied. Tout autour du maître d'Asgard et de la souveraine d'Helheim surgirent des pics de glace. Peu-à-peu, ces agglomérats de givre formèrent une arène ronde. Ecartant ses bras, le dieu tutélaire d'Asgard investissa encore plus les lieux de sa puissance divine. Derrière le "créateur" des lieux, le sol se mit à se craqueler, révèlant peu-à-peu un arbre immense.
- La dernière fois que j'ai été confronté à la mort. J'en suis ressorti bien plus fort. Je vais déchaîner toute la puissance que j'ai contre toi. Tu verras tout tes espoirs s'écrouler. Je le jure sur mon honneur et sur Yggdrasil !
Canalisant l'énergie de cet arbre légendaire dans sa main, le divin décocha une puissante orbe d'énergie bleutée vers son opposante.
Elle m’ignorait, Hèl, cette garce, m’ignorait moi déesse de la vie, première des Valkyries. Elle m’envoya à sa place se frère, cet être dont je n’avais que faire. Elle le lança sur moi, ne voulant guère m’affronter, alors son frère n’attendit pas une seconde il avait lancé son attaque. Mes yeux ne quittèrent pas sa sœur, serrant les dents, mon cosmos énergie se déployant montrant toute la puissance que la déesse que j’étais possédait. Vali quant à lui, avait lui aussi déployé sa cosmos énergie, lançant sa première attaque qui avait pris l’aspect de griffe, fonçant droit sur moi pour me lacérer. ET sans même le regarder une seule fois un mur de glace se mit entre ses griffes et moi, alors que des chaînes venait l’entraver et le plaquer au sol, qu’une épée de glace venait se place au-dessus de lui
« Ne me sous-estime pas gamin. »
Je ne prêtais pas vraiment attention à lui, j’avais juste répliqué d’une voix forçant le respect. Celle que je voulais abattre était celle qu’Odin affrontait, la personne qui avait osé prendre en otage Sighild et qui en avait profité pour essayer de me tuer. Mais à la place de continuer ce combat qu’elle avait engagé entre nos deux personnes, elle m’avait envoyé son frère, comme-ci je n’étais rien de plus qu’un vulgaire villageois qu’elle pouvait écraser d’un seul revers de sa main. Mais elle avait mené son frère à sa perte, il allait mourir sous ses yeux sans qu’elle ne puisse rien faire, puis viendrait son tour. J’écraserai sa gorge sous mes doigts j’entendrai les derniers souffles de sa vie s’éteindre et emmènerai la déesse de la mort dans son royaume pour la fin des temps.
« Je vais d’abord te tuer, briser ton cou. Peut-être que je te laisserai assez de vie pour que tu puisses me voir écraser de mes doigts la nuque de ta chère sœur. »
Je laissais mon cosmos exploser de rage, je laissais les terres trembler sous ma colère appelant à la loyauté des anciennes valkyrie et guerrier mort pour protéger les siens.
L'avènement du chaos était proche, sous peu, les ténèbres s'empareront du royaume d'Asgard rongeant la plus infime source d'espoir. Dévorant le monde, la puissance de Hèl soumettra toute chose à sa volonté. Les ténèbres déchireront le voile de la lumière pour toujours, consument toutes les âmes nobles qui avaient foulé cette terre. Son empire se bâtira sur les restes d'Odin et de Freyja, le cadavre de ces deux dieux désuet formerons les fondations de l'avènement de l'obscurité.
Pour Odin :
“Intéressant .. . Au moins ta petite arène nous empêchera d'être dérangé par l'autre garce ! J'espère que ta petite création te plais, parce que je ferais de cet endroit ton tombeau.”
Hèl Ricanait, mais en son fort intérieure elle redoutait l'apparition d'Yggdrasil. L'arbre monde était un réel problème et il lui fallait réagir en conséquence si elle ne voulait pas perdre cette guerre. Concentrant une phénoménale quantité de cosmos, la divinité investigua les lieux de son cosmos nauséabond et ombreux. Tout à coups, tout le cosmos de ténèbres qu'Hèl avait déployé dans l'arène fut aspirée par une orbe noire flottant juste devant sa poitrine. L'énergie gravitationnelle que dégageait l'orbe aspirait tout tel un trou noir tentant de déchirer la réalité. Même l'attaque du père de tout fut aspiré dans cette autre dimension. Aspirant à elle l'énergie vitale de tout ce qui l'entourait, les dimensions du trou noir finirent par grossir jusqu'à exploser. Quand finalement l'onde de choc de l'explosion disparut au loin, l'arènes d'Odin avait changé. L'arène de glace s'était teinte de noir, dégageant une lumière lugubre. Les lieux souillés semblaient pouvoir corrompre tout ce qu'ils touchaient et l'arbre monde ne faisait pas exception à la règle.
“Te voilà déjà en enfer Odin, la vue te plait-elle ? Bientôt je vous aurais pervertit toi et ton arbre, je vais corrompre ton cosmos et dès lors j'érigerais mon nouveau royaume grâce à ta propre puissance. ”
Le terrain qu'avait déployé Hèl aspirait toute la puissance et l'énergie vitale qui l'entourait. Yggdrasil allait commencer à se faner et c'est Hèl qui hériterait de sa puissance. La déesse des enfers ne comptait pas en rester là, elle érigea face à elle un nouveau mure de ténèbres ou une quantité innombrable de tentacules s'extirpaient du néant pour foncer sur Odin.
“Histoire de ne pas m'ennuyer, je vais commencer par te démembrer Odin !”
Pour Freyja :
“Hahaha , ne pas te sous-estimer ?! Mais c'est toi qui me sous-estime”
Le ricanement espiègle de Vali ne trahissait pas son affiliation. Le fils du fourbe qui riait alors aux éclats repris son sérieux. Son regard se gorgeât instantanément de violence, de haine et de cruauté. Libérant soudainement un cosmos effroyable, sa voix rocailleuse résonna à des kilomètres à la ronde.
“Je vais te tuer sale garce prétentieuse, je vais te vider de tous tes espoirs.”
Le déploiement de cosmos de Vali fut bien plus fougueux que celui de Hèl, mais aussi bien plus puissant. Son aura noir désintégra littéralement l'épée qui flottait au-dessus de sa nuque et son énergie macabre corrompus plus rapidement que la vitesse de la lumière les chaînes auxquelles Freyja l'avait enchaîné. Son cosmos l'avait rendu maître des liens dans lesquels Freyja l'avait emprisonné et qui se plantaient désormais profondément dans la chaire de la déesse de la vie. Le cosmos que Vali distillait à travers ces chaînes, s'insinuait tel un poison avec rapidité dans le corps de la déesse. Le frère de Hèl intensifiait continuellement son énergie pour renforcer les chaînes et contraindre ainsi les moindres geste de Freyja.
“Ta bêtise n'a pas de limite Freyja, je suis le fils de de Loki, tu as fait l'erreur de sous-estimer ma puissance divine, de prendre un loup pour agneau et cette erreur vas te couter la vie !”
Vali riait tout en intensifiant son cosmos afin de consolider son influence sur les chaînes. il s'assurait ainsi que les chaînes ne puisses se briser ou que Freyja tente de répliquer sa technique.
“Quand mes chaines auront finies de te corrompre de l'intérieur, ta vie et ton cosmos m'appartiendrons, mais avant ça, tu vas périr dans une douleur insoutenable et tu auras beau me supplier de t'achever, je te ferais souffrir jusqu'à la mort. Plus tu te débattras et plus mes chaînes rongeront ton cosmos et renforceront leurs étreinte. ”
MJ a écrit: Juste pour info Vali n'est pas une merde à coté de Hèl. C'est son frère et le fils de Loki. C'est un dieu à part entière. Le considérer comme un gamin t'as mis face à un danger plus important.
Les deux divinités se jaugeaient, ni Hèl, ni Odin, n'avaient encore dévoilés leur meilleur atout. Tandis qu'il était isolé du reste du combat, le maître d'Asgard ressentait la ferveur et la conviction de tout les guerriers Asgardiens présent sur Vigrid. Le dieu réincarné puisait dans cette ferveur pour redoubler de force, redoubler de volonté, redoubler d'envie de remporter ce prestigieux combat. Ayant invoqué l'Arbre Monde, Odin sentait la force de l'arbre sacré, il sentait comment cet arbre renforcer ses pouvoirs.
Lorsque Hèl entama la corruption du lieu, une synthèse de sentiment anima le dieu, le dégoût, la rage et la surprise. Le divin se demandait toujours pourquoi maintenant, pourquoi Hèl voulait régner ? C'était une question de premier ordre aux yeux du suzerain asgardien.
- Tu devrais avoir honte Hèl... Honte de profaner l'Arbre Monde... Honte de vouloir mener ta terre natale à sa chute... Honte d'être tombé dans le même cercle vicieux que Loki.
Alors que l'obscurité se rependait sur le terrain, Odin tourna le dos à la déesse sombre, il avançait vers Yggdrasil. Elle en voulait la puissance ? Et bien soit, elle verra à quel point cet arbre éternel était puissant. En arrivant au pied de l'arbre qui commençait déjà à être atteint par la noirceur du cosmos de la reine des enfers nordiques. En prononçant quelques mots dans une langue s'apparentant à du runique. Des glyphes bleutés apparurent aussi bien sur l'armure de nature divine d'Odin et sur l'Arbre Monde. Le dieu guerrier apposa sa main sur cette source de pouvoir divin. La pression cosmique qu'exerçait le maître des lieux se mit à croître de manière significative tandis que les runes brillèrent de plus en plus vivement
- Par cette acte... Je convoque à moi toute la puissance d'Asgard !
Subitement, une puissante énergie bleue se dégagea de l'arbre de nature divine. Toute cette énergie convergea vers le Père-de-Tout. Auréolé de la toute puissance d'Yggdrasil, Odin se retourna, mais cette fois vers la source du chaos régnant dans la zone.
- Tu veux corrompre ma puissance, tu veux ériger un nouveau monde de chaos à partir des forces les plus anciennes du Royaume d'Asgard... Tu veux blasphémer toute les plus anciennes coutumes. Et bien essaye ! Mais tu devras m'anéantir avant !
Le dieu se jeta dans la mêlée sans prendre aucune considération vis-à-vis d'une stratégie. Il fit apparaître Balmung entre ses mains, avec cette dernière. Le dieu chercha à trancher les émanations cosmiques provenant du mur de son adversaire. Il bloqua relativement aisément les premiers assauts, tout en tranchant les projectiles, il libérait des vagues d'énergies bleutés qui s'écrasèrent directement sur la protection mise en place par la maîtresse d'Helheim. Concentrant tout son cosmos sur son armure, il se laissa volontairement frapper par les tentacules noirâtres de la fille du Fourbe; le divin chercha à recouvrir son armure d'une épaisse couche de cosmos afin d'amortir les dégâts le plus possible. Le Père-de-Tout se mit à tenir cette position défensive un bon nombre de secondes, de minutes, subissant chaque seconde une pléiade d'attaques cosmiques.
Comprenant que la défense ne serait pas la clé de la victoire avec la sombre. Le seigneur d'Asgard décida de jouer quitte ou double. Il déploya une grande partie de sa puissance pour former un halo surpuissant autour de lui, puis en transféra progressivement le cosmos vers Balmung. Lorsque la lame fut chargée avec le halo. Odin prit l'arme à deux mains, effectua un mouvement vertical, puis un horizontal. Une croix faite de cosmos pure fusa alors, d'une puissant très peu comparable à ce qu'avait déployé Odin plus tôt. Cette frappe cosmique se dirigea à une vitesse dépassant largement l'entendement humain droit vers l'antagoniste qu'était Hèl...
Odin déchaînait sa puissance, le père de tout semblait vouloir mettre un terme à ce conflit et malgré toute l'énergie qu'il mettait dans la tâche, la déité des enfers ne pouvait pas se permettre de perdre ce combat. Si Odin prenait le dessus, ni Hèl, ni ses fléaux auraient la moindre chance d'espérer un jour fouler à nouveau les terres du royaume d'Asgard. Hèl devait à tout prix gagner ce combat, il le fallait.
“Tu parles de blasphème et de corruption, mais tu devrais regarder autour de toi. Sous ton règne pathétique le royaume d'Asgard s'est affaiblit, les guerriers du nord ont perdu leur fierté et la majeure partie de tes fidèles sont tous des étrangers. L'affront qu'à subit le royaume en ton nom est inacceptable ! Comment un dieu comme possédions a pus massacrer et déshonorer ainsi nos terres sacrées sans que tu ne bouge le petit doigt ?! Si j'étais celle qui gouvernait, jamais rien de cela ne serait arrivé pathétique vieillard ! ”
L'attaque qu'Odin libéra, souffla littéralement les tentacules d'ombres qui protégeaient Hèl. La reine des enfers ne put survire à l'attaque d'Odin qu'en puissant directement dans l'énergie qu'elle avait corrompus de l'arbre monde.
“Il est temps d'en finir viel homme. Ton règne a assez duré et des cendres de ce que tu as construi naitra un nouveau royaume bien plus puissant que tout ce que tu n'as jamais battît. Disparaîs relique du passé !”
Il était temps pour Hèl d'abattre toutes ses cartes et d'en finir avec le père de tout. Brûlant son cosmos comme jamais, Hèl se mit à canaliser une quantité d'énergie incroyable. Absorbant l'énergie vitale à des kilomètres à la ronde, le paysage environnant se mit à se nécroser pour nourrir les pouvoirs de la déesse des enfers. Sa puissance et sa colère ne semblaient pas avoir de limites faisant trembler le sol sous leurs pieds qui bientôt déchira. Hèl appelait à elle toutes les âmes des tous les Asgardiens qui avaient périt dans cette guerre qui opposait le royaume du nord aux fléaux. Se nourrissant des esprits des défunts qui s'extirpaient des enfers sous le commandement d'Hèl, le cosmos de la déité atteignit un niveau qu'il n'avait jamais atteint auparavant. Toute cette puissance se concentra en une gigantesque masse d'énergie qu'elle envoya en direction d'Odin. La masse d'énergie monstrueuse, avait pris l'apparence du vissage de la mort, prête à engloutir celui qui durant des siècles avait été considéré comme le père du panthéon nordique.
- Reliques du passé dis-tu ? Ces mêmes reliques comme tu le dis si bien ont fait grandir Asgard. Chaque homme, chaque femme, chaque plante, chaque bête, chaque chose ayant existé au sein de notre patrie ont contribué à leurs façons à faire grandir, à faire évoluer Asgard. Le sang pur que tu prônes n'existe pas... Chaque chose voulant apporter une pierre à l'édifice qu'est Asgard est digne de servir notre patrie. Oublies-tu les héros qui ont contribué à forger les légendes Asgardiennes ?
La cosmo-énergie divine d'Odin le recouvrit alors, d'un bleu givre intense, peu à peu, le suzerain s'élevait du sol, déployant des quantités phénoménales d'énergie, laissant son énergie influencer l'environnement l'entourant, l'énergie glaciale du Père-de-Tout s'attaqua directement à celle ténébreuse d'Hèl, la repoussant peu-à-peu. Laissant sa prodigieuse puissance croître, des sortes d'images commencèrent à se dessiner; la forme des God Robes des Ases. Mais peu-à-peu, ces formes se muèrent en personnes, créatures et autres. Il s'agissait des images des sources du pouvoir des God Robes.
- Tu as beau vouloir construire un nouveau monde. Tu ne pourras jamais nous vaincre, tu ne pourras jamais vaincre l'Héritage d'Asgard. Si tu renies ce qui forme notre nation, tu ne pourras pas vaincre les valeureux défenseurs d'Asgard. Nous ne te laisserons pas détruire ce que tant de personnes ont construites pour tes idées mégalomanes.
Devant toute la noirceur du cosmos d'Hèl, devant l'attaque qui était supposé ruiner les espoirs des Ases. Odin restait de marbre, matérialisant sa lance divine, Gungnir, aussi dit l'Immanquable, en appelant à chaque infirme partie de puissance qu'il pouvait trouver. Les âmes des légendes d'Asgard appuyant le souverain. Les fantômes des héros se transformèrent en lueurs givre qui infusait l'arme divine d'une puissance phénoménale. Odin lui-même canalisait chaque partie de son cosmos dans son arme fétiche. Cette attaque serait la dernière, la dernière opposition des deux déités sera le juge de paix. Pour la divinité fraîchement réincarné, il était inconcevable de perdre. Lorsque l'arcane fut prête, le divin s'avança, lentement d'abord. Puis lança avec force son arme vers l'attaque ennemie; sans joindre plus mots, uniquement sa conviction dans le futur d'Asgard.
La puissance qu'Odin convoquait venait de tout le Royaume. Tous ceux qui avaient un jour contribué à l'existence d'Asgard répondaient à l'appel du père de tout. Mort ou vivant, tous décidaient d'aider la père des dieux à éliminer ses opposants. L'énergie que libérait Odin commençait à repousser la sombre aura de Hèl. La déesse des enfers ne pouvait se permettre de perdre ce combat et brûlerait sa propre vie s'il le fallait. Mais toute tentative était vaine et même Vali le réalisa quand il vit Odin canaliser toute cette énergie dans son artéfact divin.
Dans un élan de désespoir le frère de Hèl s'élança en direction de la déesse des enfers afin de faire rempart avec son corps, protégeant ainsi celle qu'il avait décidé de hisser au sommet du pouvoir. Malheureusement ce sacrifice désespéré ne servi à rien. Hèl eu juste le temps de voir son frère se faire déchiqueter par la puissance Gungnir avant d'être elle-même renvoyé au néant. Odin venait de donner corps à ses propos par cet unique acte, reléguant au rang d'absurdité profonde la doctrine de pureté prôné par la déesse des enfers.
Enfin, le combat était fini, tandis que le cosmos d'Odin diminuait progressivement en intensité. Vigrid perdait les marque du combat divin, l'arbre divin disparaissait lentement en fins cristaux bleu glace. Les murs de givres se transformèrent en vapeur qui devinrent peu-à-peu inexistantes. La présence d'Hèl était inexistante. Le Père-de-Tout était à la fois attristé par les conflits qui déchirait le Panthéon, mais fier du résultat de cette bataille. Ses troupes s'étaient montrés fortes, capables de vaincre des créatures légendaires. Toutefois, Asgard avait assez souffert du conflit entre Fléaux et Ases. Néanmoins, les propos de la déesse des morts revenait sans cesse dans l'esprit du divin. Odin se décida alors à rendre un dernier hommage à la déesse défunte, afin de l'apaiser pour l'éternité.
- Je te remercie Hèl. Ta méthode n'était peut-être pas la meilleure de toutes, mais elle a au moins le mérite de rappeler à tous qu'Asgard doit être une terre forte. Ensemble, nous aurions pu faire de notre pays la nation la plus puissante de ce monde. Toutefois ton aveuglement et cette folie du sang ont contribué à une bataille fratricide. Tu as semé morts et souffrance sur ton chemin; néanmoins, je ferais en sorte que tu sois honoré comme le mérite chaque divinité de notre Panthéon. Afin que tous se souviennent de ceux qui contribuent à rendre Asgard toujours plus grande. Maintenant repose en paix, Hèl.
Ces mots prononcés, Odin appelait Gungnir à lui, il était temps de terminer tout cela. Les Managarms ainsi que Jormungandr auront deux choix, la fuite, ou la fin...
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