Saint Seiya
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[EVENT] La menace et le Destructeur.
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Une douce brise de l'ouest soufflait sur le paisible village au pied du Sanctuaire. partout, les gens s'affairaient. Quelques femmes rentraient leur linge propre en ce début de soirée, tandis que d'autre finissaient leur courses ou commençaient à préparer leur cuisine. Les hommes, quant à eux, étaient encore en train de gagner leur salaire à la sueur de leur front.

Bref, une journée ordinaire s'annonçait, comme toutes les précédentes. Pas un nuage en vue, et aucune guerre qui ne menaçait ce paisible endroit.

Soudain, le vent souffla plus fort, en changeant de direction. Il s'agissait d'un vent de l'est. Un changement mineur s'il en est... Mais c'est bien souvent avec de modestes changements, de petits détails que les plus grandes épopées et les plus grands cataclysmes commencent.

Venant de l'est, d'étranges nuages vermeils firent leur apparition au dessus du village. Mais bien peu de gens s'en aperçurent, et bien moins encore ne devinèrent la menace planant sur la paix de cette contrée.

Un vieillard, assis sur le palier de sa porte, grimaça soudainement, en se tenant la jambe. Un enfant, probablement son petit fils, lui demanda alors:


_"Qu'y a t il grand père?"

Se massant son genou rugueux d'une main, il saisit sa canne de l'autre. Alors, plongeant son regard dans celui de l'enfant avec une rare intensité, il déclara:

_"Mon genou me fait mal: c'est un mauvais présage."

Loin d'être pétrifié, la gamin rigola d'un rire cristallin, avant de lui répondre:

_"Ah, je vois... C'est comme lorsque tu m'as dit que tu avais été un chevalier d'Athéna? Ou encore, lorsque tu m'as dit que la nuit des étoiles était un mauvais présage?"

Sans attendre de réponse, le garnement fila alors dans la petite rue pavée, imperturbable devant les injonctions du vieil homme. Ce dernier maugréa encore un moment, expliquant qu'il n'avait été que soldat du Sanctuaire, et qu'il avait pris la pluie d'étoile filante pour un mouvement chez les ennemis du Sanctuaire.
Puis, de guerre lasse, il haussa les épaules, avant de reposer sa canne.

Au même moment, à l'entrée du village, un étranger vêtu d'une longue cape de voyage grise élimée à dos d'un immense paon pénétra dans Rodorio. Il émanait de sa personne un violent cosmos à l'image de son aura. Ils ne portaient qu'un seul et unique message: "mort".

Il semblait que les jours paisible du village se soient écoulés. Il était temps pour les villageois de connaître le danger. Arrivé au centre de la bourgade, au milieu d'une assez grande place entourée de modestes demeures, l'étranger clama alors:


_"Oyez, humains ignorant. Je suis venu ici pour détruire votre race. Si certains hommes parmi vous désirent me prêter main forte, qu'ils s'avancent! Les autres, préparer vous à rejoindre les enfers!"

Puis, posant pied à terre, il sortit une lance d'or du néant, avant de faire face à la foule médusée.
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Adonis2
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Combien de temps avait duré le vol ? Yéléna ne le savait pas vraiment et elle avait fait comprendre au pilote de ne pas la déranger tant que l'avion ne serait pas au dessus du Sanctuaire sacrée en Grèce. Ainsi, même si celui ci voyait l'heure tourner et son niveau de carburant baisser à vue d’œil, il n'osa pas désobéir à celle qui lui avait cassé deux doigts et une dent pour le convaincre de piloter ce jet privé appartenant à un riche homme d'affaire qui venait en visite en Asgard...

On est bientôt arrivé...

Fit le pilote d'une voix tremblotante à son copilote qui n'était pas plus rassuré que son collègue. Prenant une bonne respiration, le copilote se leva et sorti de la cabine à l'avant pour rejoindre la Saint d'argent qui était assise sur un des fauteuils luxueux en cuire, un verre de whisky à la main. Comble du savoir vivre, elle buvait le breuvage avec une paille à soda à travers son masque pour ne pas enlever celui ci...

Madame...

Yéléna qui regardait par le hublot reporta son attention sur l'homme d'équipage, celui ci voyant son propre reflet dans le masque métallique de la guerrière.

Nous somme bientôt arrivé... Encore cinq minutes et nous seront au dessus des coordonnées que vous nous avez indiquez... Mais il n'y aucun endroit où atterrir...

Posant son verre sur une table en acajou, elle regarda rapidement sur sa gauche ou se trouvait assise une hôtesse de l'air terrifiée qui n'avait pas osée bouger de là, ayant trop peur de la réaction de cette éveillée lourdement protégée avec son armure de métal.

Allez tout les deux dans la cabine. Quand vous serez au dessus du Sanctuaire, je sauterais de l'appareil. Libre à vous après d'aller où vous voulez si vous avez encore du carburant.

Elle se leva et saisit un parachute se trouvant sous le fauteuil qu'elle fixa dans son dos.

Mais c'est de la folie !!! L'appareil sera dépressurisé et on...

Ce n'est pas mon problème !!!

Dit elle alors qu'elle s'approcha de la porte arrière de l'avion. Quand elle posa sa main sur le système de verrouillage de la porte, le copilote comprit qu'elle ne rigolait pas et retourna en cabine non sans avoir fait venir l’hôtesse avec lui. Un clic se fit entendre et la porte arrière s'ouvrait en même temps que l'air dans le jet s'échappait. Se tenant aux poignées latérales du sas, Yéléna voyait déjà quelques temples au loin. Encore quelques secondes, et c'était bon...

Au sol, dans le petit village de Rodorio, la panique avait remplacé l'étonnement à l'arrivé de cette étrange créature venue à dos de paon. C'était semble t il un homme portant une lance, un simple guerrier pour le profane mais pas pour les habitants de la petite bourgade en bas du Sanctuaire de Athéna. Même si beaucoup ne maîtrisent pas le cosmos, ils le ressentent à force de côtoyer des chevaliers.


On est fichu cria un homme pendant qu'il fuyait dans la direction opposé au porteur de la lance. Pourtant personne n'entendit ses cris de panique quand un vrombissement assourdissant traversa le ciel tel le tonner une nuit d'orage.

L'avion était passé au dessus du village à peine à cinq cent mètres de haut. Yéléna avait sauté aussitôt et avait ouvert le parachute dans la foulé. Tirant sur les cordes de guidage, elle se dirigeait tant bien que mal en direction du centre du village mais le vent l’emmenait en direction du Colisée non loin de là. Elle due se résigner à décrocher le parachute alors qu'elle était à une vingtaine de mètres au dessus d'une maison à deux étages. La chute fut brutal, mais pas autant que l'impact sur le toit en tuile. Yéléna traversa celui ci puis le planché en bois puis un autre avant de finalement s'écraser sur le sol en terre battue de la chaumière.

Chier !!!

Grommela Yéléna en se relevant, s'extirpant du tas de décombres qu'elle avait créé. Enlevant son masque quelques secondes, elle cracha du sang et reprit son souffle un instant avant de se redresser douloureusement. Tout en remettant son masque, elle sortait de la maison désormais en ruine en faisant exploser la porte de son poing. Devant elle, sur la place du village se trouvait l'homme au paon...

Alors vieux tas de viande... On vient s'en prendre au Sanctuaire Sacré de la déesse Athéna... Manque de bol pour toi, sale fumier, je ne vais pas te laisser faire. Moi Yéléna, Silver Saint de l'Ophuichus, je serais ton adversaire.

Se mettant en garde, Yéléna s'attendait déjà à prendre une sacrée dérouillée mais elle ne pouvait laisser le Sanctuaire être souillé par cet homme qui dégageait une aura de mort si profonde qu'on pouvait se demandé si il ne venait pas des Enfers même.



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La journée avait été belle, et il n'en était pas moins en cette fin d'après midi où le chaud soleil de Grèce commençait à s'en aller emportant sa chaleur étouffante, laissant une brise agréable que le village apprécia grandement ; beaucoup finissaient leur besognes avant la nuit tombée et le village se retrouvait dans un tumulte fou. En pleine effervescence, le village semblait plein de vie.


Au milieu de ce brouhaha commun, dans un coin d'un mauvais bar du village, un jeune homme buvait tranquillement son verre. A ses côtés une boîte toute d'or fermée, dont le côté est gravé du signe astrologique des poissons. A son entrée il avait été remarqué et entendit beaucoup de murmures. Mais son mutisme avait fait retombé le soufflet, ainsi s'était-il donc installé dans un coin.


C'est l'ennui qui l'avait poussé à venir se retrancher en cet endroit, il préférait ressentir de la vie autour de lui comme au temps d'autrefois, plutôt que de rester trop longtemps dans la solitude du sanctuaire. Pourtant il n'était pas très loquace, et en cela beaucoup de gens couraient des rumeurs sur lui. Mais peu lui importait, à Rodorio il pouvait profiter d'un moment agréable. En cela le bon verre d'alcool qu'il buvait remplissait son rôle. Au deuxième, il en sentait déjà les effets et son esprit qui allait se balader. Il se fit ensuite servir à manger ; de quoi reprendre des forces.


Il entendit du grabuge dehors, plus que de normal. Et surtout une présence maléfique, une aura puissante, un cosmos écrasant. Il sentait littéralement la mort, la fin. Alkina sentit que l'urgence l'appelait, cependant il prit minutieusement le temps de terminer les quelques bouchées qu'il lui restait, avant de sortir de son lieu de retranchement.


Face à lui, un étonnant spectacle sur la place, qui mettait la populace en émoi : un homme mystérieux à dos d'un paon bien plus grand qu'il n'avait jamais vu, armé d'une lance à l'éclat d'or. Le saint d'or n'eût le temps de réagir à cette intrusion qu'une femme en armure se déclara comme adversaire. Elle s'appelle Yéléna, et serait une sainte, tout comme lui. Cependant, cet acte de bravoure paraissait être de la folie aux yeux d'Alkina, face à la puissance qui venait de l'intrus. Le chevalier d'or pouvait voir que la situation devenait dangeureuse.


« - En arrière Chevalier » Clama t-il finalement à l'intention de la femme. Toujours son armure sur le dos, il s'avança alors parmi la foule pour faire face au chevalier sur le Paon.


« - Personne ne menace Rodorio sans en subir les conséquences. Je suis Alkina, chevalier d'or des Poissons et avec moi, tu n'auras l'occasion de ne mettre la main sur personne. »


Pour joindre ses mots à l'action, il appela son armure d'or qui sorti de sa boîte pour venir sur lui. Bien qu'à présent équipé de son armure, Alkina ne se mit toujours pas au combat. Il attendit de voir si l'homme en face de lui allait se mettre à dialoguer, ou si il se lancerait à l'attaque. Il préférait évaluer son agressivité.
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Un avion plana à très basse altitude, avant de larguer quelque chose qui détruisit en partie une habitation. Puis, alors que la poussière se dissipait, une guerrière, d'après son apparence sortit des ruines, avant de faire face à l'étranger au violent cosmos.

Imperturbable, ce dernier regarda la femme se mettre en garde, avant de la laisser débiter un discours qui se voulait à la fois blasphématoire et provocateur. Alors, avec un regard lourd de mépris, l'étranger ôta sa capuche, avant de dire d'un ton fier:


_"Surveille ta langue misérable femelle mortelle!"

C'est alors qu'un nouvel interlocuteur intervint, en demandant à la guerrière dénommée Yéléna de se calmer. Mais la suite ne fut guère plus brillante, car il fit preuve d'orgueil en bravant l'étranger au cosmos violent.

Ricanant, l'inconnu fit alors face au nouveau venu. Le fixant avec un regard amusé, il répliqua d'un ton narquois:


_"Ton orgueil te perdra. Je vous laisse une dernière chance de vous joindre à moi, le dieu Skanda. Incarnation de la guerre. Votre bravoure, bien qu'inutile vous fait honneur... Mais n'épargnera pas vos vies."

Alors, le dieu concentra son cosmos avec intensité, tant et si bien que la foule était à genou, en proie à une peur panique. Les bâtiments les plus proches s'effritaient, tandis qu'une pluie de sang commençait à tomber. Puis, il pointa sa lance entre les deux saints, avant de libérer une énergie colossale qui pulvérisa tout ce qui se trouvait face à la pointe. Habitants comme maisons furent soufflés tandis qu'un profond et large sillon se creusait dans le sol. Enfin, l'énergie se dissipa, et le dieu posa de nouveau sa lance contre son épaule. Malgré son apparence qui était celle d'un adolescent aux cheveux noirs et au visage doux, les habitants roulaient des yeux, l'air hagard et terrorisés devant l'incarnation de leur mort imminente.

Faisant de nouveau face à ses interlocuteurs, Skanda reprit:


_"Bon, je passerai l'éponge cette fois ci, à la seule condition que vous rampiez devant moi, et me suppliiez d'épargner vos faibles et pathétiques existences. Il serait dommage que des guerriers, fussent ils des femelles, meurent sans pouvoir combattre."
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[Bon, je vais faire un effort pour poster ici et répondre aussi souvent que possible. Si je ne poste pas à chaque fois, considérez que Riku reste planté sur place, comme un piquet.

Edit : Désolé, impossible de faire plus court. Bonne lecture mr Red le retour ]

==> Découverte
Wake me up, Avicci

Rodorio, petite brigade tranquille en temps ordinaires. Mais le temps sont bien loin d'être normaux. Tout mon être me signale que quelque chose se passe. Ce n'est qu'en voyant un avion larguer des choses, et en sentant des cosmos déployés que je comprends la situation. Avec une rapidité presque surnaturelle, même pour un chevalier d'or, je dévalais le sanctuaire. En moins d'un milliardième de seconde, je me retrouvais dans le village. Un cosmos violent, une aura de mort se dégageait de l'atmosphère, comme si quelque chose la rendait corrosive. La peur des habitants était palpable. En tant que grand pope du sanctuaire, en tant que représentant de la déesse Athéna sur Terre, en tant que guide spirituel, je ne peux pas laisser passer une telle chose. J'arrive par derrière les deux jeunes femmes. Personnes ne doit entendre mes pas à cause des cris es villageois. Il est vrai aussi que je suis d'un naturel discret. Puis, sans prévenir, mon cosmos s'enflamme. Il augmente très doucement. Mais dès les premières secondes, les personnes se trouvant dans sa zone d'action se calmaient. Elles avaient toujours peur, certes mais à moindre échelle. Je ne peux contrer seul les pouvoirs d'un dieu, seulement en atténuer les effets. Mais avec de l'aide, les choses seront différentes. Mon regard se porte sur Yéléna, toujours devant moi. Agressive comme à son habitude, la diplomatie n'est pas son fort. Puisqu'elle se trouve ici, sans Mikasa, je suppose que cette dernière a préféré continuer la mission seule. Ainsi, la jeune sainte d'argent ne serait pas apte à parler, mais plutôt à agir. Très bien, j'en prends bonne note. La sainte du cobra me reconnaissait facilement. Dans ma longue robe noire, le visage masqué par mes bandages, noirs eux aussi, mon cosmos alliant lumière et ténèbres, blanc et noir, calme et passion, action et inaction. Mon cosmos avait à présent le niveau de celui d'un chevalier d'or, et continuait de grandir sans mal.

Personne ne rampera devant personne tant qu'il me restera un souffle de vie. Aucune existence n'est pathétique. Elles sont toutes l’œuvre d'un pouvoir qui nous dépasse, un pouvoir bénéfique et magique. Elles sont la chose la plus précieuse que nous possédons, et jamais nous ne la remettrons à quiconque. Nous sommes des chevaliers d'Athéna. Nous sommes les garants de l'espoir dans ce monde. Nous sommes la flamme qui vacille dans ce monde, mais jamais ne s'éteint, quand bien même un dieu en personne tenterai de nous stopper. Nous nous battons pour la terre, dans on intégralité. S'en prendre à elle revient à s'attaquer à nous. Mais puisque vous êtes venus, ici même, dans ce lieu sacré de la déesse Athéna, vous le savez. Vous n'êtes pas venu parlementer, mais vous battre, purement et simplement. Ai-je ainsi tord de spéculer que vous pensez pouvoir, à vous seul, anéantir toute notre armée ? Si tel est le cas je suis au regret de vous dire que vos intentions vont à l'encontre de mes principes, et que vous allez me trouver sur votre chemin. Je m'appelle Riku, et je suis le gardien de ce lieu sacré.

Mon cosmos atteint enfin son niveau véritable. Celui de représentant terrestre. L'un des cosmos les plus puissants qui soit. Il pourrait être agressif, offensif, mais il n'en est rien. Il est neutre, avec une pointe de lassitude et d'excitation. Il est las de combattre toujours des gens forçant les autres à adhérer à leur point de vue. Excité car je sais le combat inévitable. S'il avait voulu discuter, les choses en auraient été autrement. Il se croit tout puissant, et la seule manière de lui montrer qu'il ne l'est pas, c'est d'être encore plus puissant. Et à ce petit jeu, je ne suis vraiment pas mauvais. J'incline mon buste rapidement en signe de respect. Mon esprit d'analyse centenaire se déclenche. A partir de cet instant précis, j'enregistre toutes les informations que je vois, entends, sens et perçois. Mes sens sont aiguisés, le septième sens est amplement atteint. Je suis à présent devant les deux jeunes femmes. Un bon mètre devant elle. Le vent se lève encore un peu plus. Mon long manteau noir virevolte au vent, mais jamais mon visage ne se retrouve découvert. Je suis droit, fier, impassible, mais prêt à réagir lorsqu'il le faudra. 'Ne réveilles pas l'eau qui dort.' Si je me réveille, le village aura mal. Si le combat a lieu ici, il sera détruit. Je dois nous déplacer. Ou au moins, essayer de limiter les dégâts. Mais si je me concentre sur la défense, alors mon attaque en sera forcément réduite. Et si mon adversaire est vraiment un dieu, je ne peux pas le permettre. Mon aura rempli entièrement la zone. Je parle aux deux chevaliers présents.

La priorité absolue est de protéger les villageois. Je viens de tous les marquer. Suivez mon cosmos, trouvez les, et emmenez les en sécurité dans l'enceinte du sanctuaire. Je vais les retenir aussi longtemps que possible, et tenter de les repousser. Ne cherchez pas à revenir, c'est un ordre formel. Si vous remettez les pieds dans ce village après avoir sauvé les gens, je considèrerai cela comme un acte de trahison, est-ce clair ? Ma voix ne tremble pas, elle est toujours aussi calme. Elle est puissante, car chacun parvient à l'entende malgré le bruit autour. Ceci est une mission de priorité absolue. Protéger les villageois, peu importe le prix à payer. Nous devons respecter notre serment envers la déesse Athéna, et protéger chaque vie comme si elle était unique. Puissiez vous trouver la force en vous.

J'espère qu'elles ne vont pas chercher à discuter mes ordres, sans quoi nous serons mal tous les trois. Je n'ai aucune chance de vaincre un dieu, mais le ralentir, l'emprisonner, l'empêcher de nuire, oui, ça, je peux le faire, même si je suis seul. Alors que si nous sommes tous les trois ici, qui protègera les villageois ? Qui protègeras le sanctuaire pendant le combat ? Je dois avoir une vue d'ensemble, je ne peux pas me permettre la moindre erreur ou distraction. Je dois être juste parfait, tout comme l'étais Shion, tout comme l'était Sage, tout comme l'était Saga avant de sombrer. Je suis Riku, chevalier d'or des gémeaux, grand pope du sanctuaire, détenteur de la lumière divine et des ténèbres absolus, héritier de la volonté de notre déesse Athéna bien aimée. Et aujourd'hui, je vais donner ma vie pour cette cause en laquelle je crois. Il m'aura fallut du temps pour comprendre réellement la portée d'un geste. Mais aujourd'hui, j'en saisis tous les sens, les contre sens, les implications, les conséquences réelles et plausibles. Âgé de 138années, je parviens encore à évoluer et à me surprendre ... Ô, Bael, mon maître, pardonnez moi, mais je vais être obligé d'utiliser vos arcanes secrètes. Je vais devoir recourir à toute ma puissance. J'aimerais tellement que vous soyez là, que vous puissiez voir l'homme que je suis devenu, que le petit garçon que vous avez entraîné est devenu quelqu'un de bien. Oui, je me bats pour mes idéaux, je me bats pour ce que je crois, non, ce que je sais juste. Et aujourd'hui, je donne ma vie sans regret.

Dephtéros. Aspros. Bael. Bélial. Saga. Kanon. Shion. Dokho. Vous, mes ancêtres, donnez moi la force de repousser cet être au cœur impur, permettez moi de montrer le chemin de la lumière à son âme, et de la laver de ses péchés. Puissiez-vous trouver le repos éternel auquel vous avez droit. Ô, déesse Athéna, déesse au cœur pur, sage et rempli d'amour, donnez moi la force de ne pas céder aux ténèbres qui habitent en moi, mais de faire d'eux ma force. Brisons aujourd'hui les barrières du pouvoir, repoussons les limites du divin, et savourons une paix bien méritée. Une paix que vous avez aidé à établir, et que je vais contribuer à perpétrer. Que dans la vie ou la mort, toute chose trouve sa place.

Suite à ces mots, je ferme mes yeux. J'augmente mes sens et mon cosmos. Pourquoi est-ce que je ferme les yeux ? Parce qu'à chaque fois que je les ferme sur quelqu'un, il s'agit toujours de la dernière vision de cette personne que je possède. Après, elle n'est plus, elle devient disparut. En faisant cela, je marque la personne en face de moi. Pour moi, elle va mourir, de ma main. Je rouvre les yeux, et d'un seul coup, mon aura repousse celle de la personne en face de moi. Mon cosmos se fait physique. Si sa cosmoénergie écrasait les maisons, la mienne a désormais les mêmes propriétés. Mon cosmos se fait plus agressif, plus bestial, bien plus oppressant. Il recherche le contact sans se soucier des choses autour de lui. La zone autour de moi étant le point le plus proche de mon cosmos, toute chose se trouvant à l'intérieur se voit presque aussitôt réduit à l'état de poussière. Profitez-en, je n'ai jamais montré ma véritable puissance, c'est la première fois. Et sachant que je ne vais pas m'en sortir, que je n'ai pas accès au huitième sens, je vais mourir pour de bon. Mais cela ne fait que renforcer mes convictions. Je contrôle la zone autour de moi à ma convenance. Je fais apparaître une épée de ténèbres dans ma main droite, et une de lumière dans la main gauche.

La main droite démoniaque, la main gauche salvatrice.

Loin d'être ma technique la plus puissante, elle est la plus efficace, la plus malléable et surtout la moins prévisible. S'il s'agit vraiment d'un dieu en face de moi, alors il n'aura aucun mal à esquiver une attaque de ce niveau. Sauf qu'avec mon cosmos, mes attaques sont renforcées. Je me mets en position de défense, armant mes deux armes, les croisant devant moi. Les pieds légèrement écartés afin d'accroître ma stabilité, mes bras à moitié pliés, j'attends. Le choc sera brutal, puissant, rude et extraordinairement incroyable. Alors je me prépare psychologiquement. Et puis j'attends. J'aimerais avoir quelqu'un à mes côtés, mais être grand pope signifie être seul. Chaque saint possède une mission bien plus importante. Non, je ne crains pas pour ma vie aujourd'hui. Je n'ai jamais crains pour elle.
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Il allait avoir de l'action à revendre d'ici pas longtemps pensait Yéléna en observant celui qui venait de se présenter sous le nom de Skanda et se prévalait de sang divin. C'était suffisant pour mériter le courroux de la jeune femme car pour elle, il n'y avait qu'une personne sur terre méritant le qualificatif de dieu et c'était Athéna, les autres n'étaient que des imposteurs et ne méritaient que la mort.

Même pas en rêve !

Ces mots n'étaient  pas destinés à l'homme à la lance mais au chevalier d'or des Poissons qui venait d'arriver. L'homme avait revêtu son armure et lui aussi faisait face au curieux adversaire et se permettait de donner des ordres à Yéléna comme si il croyait qu'elle allait lui obéir. Il avait peut être  l'habitude de voir les chevaliers de Bronze ou d'Argent suivre ses directives bien gentiment mais il ne risquait pas de se faire entendre de la Silver Saint ici même.

Ce mec veut tuer tout le monde et tout ce que tu trouve à faire, c'est de me demander de reculer ? T'as bien comprit la situation ou il faut que je te fasse un dessin ?

Yéléna provoquait ouvertement Alkina. Non pas pour déclencher une réaction physique mais bien pour qu'il comprenne que ce n'était pas le moment de ménager les troupes. L'homme au paon était la pour tuer, pas pour discuter et si personne ne faisait rien, il n'aurait aucun mal à tenter l'ascension des douze maisons, et pourquoi pas attenter à la vie de Athéna si elle avait été présente au Sanctuaire. Une chance qu'elle ne s'était pas encore réincarnée.

La femelle, elle va t'arracher la langue et te la faire bouffer !

Alors que le cosmos de Yéléna grimpait en flèche et que de l'électricité statique se formait dans l'air environnant, un nouvel arrivant se joignait à la fête improvisée. Et ce n'était autre que Riku, le Grand Pope...

Mais vous êtes dingue Grand Pope !!! Nous somme des combattants, nous somme remplaçables si nous mourrons ! Mais vous, vous êtes le seul Pope du Sanctuaire. Votre perte serait bien plus grave que notre propre mort !

Éclair de lucidité de Yéléna ? Pas vraiment, en réalité le Pope pouvait bien mourir qu'elle n'en avait rien a faire. Cependant, elle n'avait pas envie d'être tenue responsable de cela. Que penserait Athéna d'elle si la Silver qu'elle était laissait mourir le Pope, le seul représentant de la déesse de la guerre ?

Alkina ! On ne peut pas laisser le Pope combattre ici seul ! C'est à nous d'intervenir !

Elle ne prit même pas la peine de mentionner les villageois. A vrai dire, le temps que tout les combattants se mettent en place et le dieu sombre provoque les hostilités, il s'était passé de longues secondes ce qui pour les Habitants de Rodorio était suffisant pour que tous prennent leurs jambes à leurs cous. Les villageois connaissaient la puissance des chevaliers du Sanctuaire et voir un Gold, un Silver et le Pope en prime contre une sorte de dieu laissait présager que la bourgade allait être rasée dans son intégralité. Ainsi même si le Pope avait marqué de son cosmos les habitants, ils étaient déjà en train de courir le plus loin  possible, sans compter ceux qui avaient prit de l'avance en voyant l'attaque cosmique de l'homme à la lance qui avait creusé un fossé dans le sol entre les deux chevaliers avant que Riku n'arrive.


N'imaginez pas récolter toute la gloire pour vous Riku. Représentant ou pas, c'est moi le bras armé de Athéna... Voila les mots qui avaient traversé l'esprit de Yéléna qui voyait en ce futur combat une occasion de prouver sa force et sa valeur même si pour cela, il fallait désobéir à un ordre directe.

Le sol explosa sous la pression du pied de Yéléna quand celle ci commença à courir en direction de Skanda. Le cosmos de la guerrière courrait dans tout ses membres, chacun de ses muscles étaient inondés d'une puissance supérieur à n'importe quel humain lambda. Voila la force des éveillés, des véritables machines à tuer organiques, le summum de l'évolution humaine. Cependant, contre un dieu cela ne serait peut être pas assez puissant...


Thunder Claw !!!


Le frottement de l'air contre l'armure de l'Ophuichus et le cosmos de sa porteuse généra en quelques millièmes de secondes un différence de polarité entre le ciel et la guerrière. Ainsi quand elle bondit dans les airs pour retomber telle une flèche sur le lancier, le ciel se déchira et un éclair traversa l'atmosphère sec et aride au dessus du Sanctuaire. Plantant ses griffes dans les épaules de son adversaire, Yéléna se transforma en un para-tonner vivant, guidant l'électricité dans Skanda qui fut foudroyé sur place. Yéléna faisait son possible pour maintenir la puissance et son étreinte sur le dieu sans vraiment savoir combien de temps celui ci allait mettre avant de lui arracher purement et simplement les bras.

Alkina !!! Maintenant !!! Montrez de quoi les êtes capables !!! Ne vous souciez pas de moi !!!

Le risque était calculé et les chances de survit plus que faibles mais pour Yéléna, il n'y avait pas vraiment d'autre alternative. Fuir sous prétexte que le Pope le demandait ? Inenvisageable... Il n'y avait qu'une solution, se battre jusqu'à la mort si il ne fallait.


Pour Athéna !!!


Elle avait mis tant de puissance dans cette attaque que son armure même commençait à se fissurer par endroit. Son masque bardé d'électronique était en train de fumer ? Les deux écrans LCD devant ses yeux n'affichaient plus qu'une image sur deux tandis que l'objectif de la caméra incorporé ne captait plus rien, le capteur de lumière étant saturé. Si elle avait eu les mains libres, Yéléna aurait passé son masque en vision nocturne mais elle ne pouvait pas lâcher son éteinte sur le dieu, elle devait tout donner...





Hrp = We fight or we die !!! That's the plan    mr Red le retour
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L'assaillant de Rodorio n'attaqua pas. Il continua plutôt à parler plutôt que d'agir. Etait-il ce genre de personnes qui parlent énormément et agissent peu ? Cela convenait au saint d'or, le jeune homme était troublé par la puissance que dégageait le monteur de Paon. Alkina l'écouta proférer ses menaces, puis ria.


« - Je n'ai de femelle que l'allure. Quel genre de dieu es-tu pour faire ce genre d'erreurs ? Skanda l'incarnation du pathétique.» Lança Alkina, en réalité plutôt vexé par l'erreur de l'opposant, bien qu'il cacha grandement sa frustration . Puis il se mit en garde, enflammant son cosmos, prêt à bondir sur l'ennemi.


Mais il n'en eût pas le temps. A ce moment là, quelqu'un fit son apparition. Un homme mystérieux que le jeune chevalier d'or ne connaissait pas. Son cosmos était puissant aussi, mais bon. Le saint du poisson s'effaça quelque peu, écoutant son discours. Bientôt, il comprit qu'il avait à faire au Grand Pope, le représentant d'Athéna. Curieux qu'il ne l'ai jamais rencontré alors qu'il est le gardien de la dernière maison du sanctuaire. Probablement n'était il pas chevalier d'or depuis assez longtemps.


Cependant, il trouva l'intervention du Grand Pope digne de la folie. Que faisait le représentant d'Athéna en première ligne au village de Rodorio, qui plus est lorsque celui-ci demande aux deux seuls combattant présent de s'enfuir pour sauver quelques villageois pendant qu'il se battait. C'était clairement du suicide. En ayant côtoyé quelques instant l'intrus, il croyait sincèrement que le Grand Pope aurait dût mal à s'en sortir seul. Et puis même si la mort d'innocent répugnait le saint d'or depuis le massacre de ses proches, que représentaient-ils véritablement face à la vie du Grand Pope ?


Alkina n'eût même pas le temps de faire acte d'insubordination en premier, car la sainte d'argent le prenant à parti, exprima clairement le même ressenti que le chevalier d'or. Puis elle parti à l'attaque, tel une acharnée.


« - Hélas, Grand Pope, je crains que vous ayez à faire à deux trahisons. En même temps, vous ne devriez pas vous battre . Cet ennemi n'a pas l'air commun. Réunissez nos hommes, organisez les, et dirigez les. Qui le fera si vous ne le faîtes pas ? Nous, nous sommes là pour gagner du temps afin de sauver les civils et vous permettre de vous défendre. Votre défaite ici ne ferait que nous anéantir. Les citoyens fuient, et nous somme là pour l'empêcher de les atteindre. »

Le jeune garçon s'exprimait avec parcimonie mais toujours avec sagesse. Cependant, il n'eût guerre le temps de discuter d'avantage. La guerrière d'argent avait déjà lancé son attaque contre le soit disant dieu, et sollicita bientôt l'intervention d'Alkina, tandis qu'elle entravait tant bien que mal les mouvements de l'adversaire. Elle est résolue au moins, pensa brièvement le saint d'or, avant de se mettre également en action. Il embrasa son cosmos de chevalier d'or avec tout le sérieux qu'il pouvait, afin de lancer son attaque. Yelena était aussi dans la ligne de mire de l'attaque, mais pas le temps de jouer aux fillettes, l'hésitation pouvait coûter cher.


« - Roses Piranhas ! »


Lançant sa main en avant, un véritable mur de roses noires, réputées très voraces chez les chevalier d'or des poissons, déferlèrent vers la sainte aux prises avec le dieu. Ces roses noires à l'aura dorées détruisaient tout sur leur passage, impitoyable.
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Spoiler:

Suite à ma proposition, la guerrière envoya promener le dénommé Alkina, avant de blasphémer de nouveau. Elle avait donc choisit son destin, suivit en celà par l'autre guerrier.



Avant que quiconque n'agisse, un nouveau venu fit son apparition. Gonflant son cosmos, il tenta de calmer la population qui était affolée par la puissance du dieu, son aura et son cosmos terrifiant, ainsi que par la pluie de sang qui tombait de plus en plus fort, colorant le village d'un éclat vermeil. 
Le nouveau venu fit alors un discours dans lequel il était question d'Athéna, d'espoir et de protection. En résumé, il souhaitait donner sa vie pour que les guerriers qui me faisaient face n'aient pas à s'agenouiller. Avec un haussement de sourcil, le dieu opta alors pour la mort de ce troublions. Il discourait trop.


Étouffant un bâillement, Skanda le laissa donner ses instructions, observant la scène d'un air détaché. Mais les ordres du dénommé Riku ne furent pas respecté. En effet, la dénommée Yélena l'envoya balader, avant de tenter d'attaquer le dieu avec une attaque cosmique. Avec une vitesse fulgurante, qui parut cependant excessivement lente au dieu, la guerrière planta ses griffes dans son épaule et le foudroya, avant d'enjoindre à son coéquipier d'en profiter pour attaquer. Amusé, le dieu fit semblant de ressentir de la douleur. Il pouvait au moins leur offrir cette satisfaction avant de les tuer... Une récompense pour leur courage.


Puis, elle cria dans l'oreille du dieu un "pour Athéna", qui vrilla un instant les tympans de Skanda. Enfin, des roses noires furent projetées sur le dieu, qui éprouva un étrange sentiment de chatouillis, mais singea les êtres proches de la mort en hurlant.


Alors, tandis que la dernière rose noire, ce qui ne fut pas long, s’écrasait contre Skanda sans lui causer de dégâts, le dieu ricana. Agrippant le bras de la dénommée Yélena, le dieu leva sa main libre, d'un geste théâtrale, paume ouverte vers le ciel, avant de refermer brutalement la main. Aussitôt, le sang répandu dans le village se transforma en des aiguilles de sang si fines qu'elles pouvaient traverser n'importe quelle matière. Puis, les aiguilles de sang furent projetée en tout sens, traversant population et bâtiments, avant d'encercler les protagonistes encore présents sur le champ de bataille. Enfin, les aiguilles traversèrent sans effort les corps des guerriers encore présent, jusqu'à ce qu'ils gisent au milieu de leur propre sang.

_"Tel est le prix de votre arrogance, vous avez scellés votre destin. Soyez honorés d'être mort par ma main. J'espère que les prochains sauront où se trouve leur intérêt."

Après quoi, le dieu lâcha le bras de la guerrière, avant de remonter sur son paon. Et c'est ainsi qu'il quitta le village détruit et sans vie, en direction de sa prochaine destination.
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Une colonne de lumière s'élevait dans le ciel à mesure que la foudre frappait le dieu païen à travers les griffes même de Yéléna. La puissance qu'elle déployait était incommensurable et aurait eu raison  de n'importe quel adversaire en temps normal. Pourtant Skanda ne semblait pas affecter par un tel voltage traversant son corps. Bien qu'il semblait gémir de douleur, son corps aurait du prendre feu, consumé par les éclairs destructeurs qui s’abattaient sur lui mais cela ne se produit pas, comme si l'électricité n'était pour lui que la caresse d'une plume. Yéléna épuisait son cosmos jusqu'à la dernière bride de celui ci afin d'immobiliser le dieu le plus possible en attendant l'aide du chevalier d'or Alkina. Si le dieu résistait à la puissance d'un Silver Saint, il n'en serait pas de même contre un Gold Saint.

Un craquement se fit entendre, puis deux et enfin un bruit assourdissant occulta le moindre son autour de Yéléna. Les roses piranha de Alkina venait frapper son corps et celui du lancier à l'aura sombre comme la mort. L'armure d'argent n'était qu'une protection inutile contre la puissance du chevalier d'or et celle ci tombait en miette à mesure que les fleures venait frapper le métal désormais au combien fragilisé. La souffrance était atroce et Yéléna devait se mordre la langue pour ne pas crier de douleur. Cependant en son fort intérieur, elle savait que Skanda si fort soit il ne pouvait supporter deux attaques simultanées sans en subir les conséquences.

Pourtant le dieu ne perdit pas une goutte de sang ce jour là. Les deux attaques combinées ne lui avait rien fait alors que le corps de Yéléna dégoulinait d'un fluide rougeâtre constellé de paillettes métalliques arrachées à son armure par les roses de Alkina. Elle n'avait plus de force et le dieu n'eut aucun mal à lui faire lâcher prise avant de la soulever du sol d'un seul bras comme une marionnette de bois désarticulée.

Hémorragie détectée... Constantes en baisse... Composé le 112 pour appeler les urgences...

Voila ce qui apparaissait en boucle sur les écrans LCD dissimulés dans le masque de la guerrière et qui lui servait à voir outre le métal épais du dit masque. C'était une routine automatique qu'elle avait implémentée dans le système électronique pour s'amuser sans s'imaginer qu'elle serait un jour dans un état si pitoyable que le programme informatique fasse apparaître le message. Mais bientôt le message disparut et les fonctions informatisés de son masque s’arrêtèrent quand Skanda projeta tout autour de lui des aiguilles de sangs solidifiés qui traversèrent tout sur le passage, Yéléna y comprit.

Quand le dieu la lâcha, la projetant au sol, cela faisait longtemps qu'elle avait perdu connaissance. Bien que son esprit voulait se battre, son corps avait subit bien trop de dégât au point que la douleur si intense l'avait plongée dans un état de choc si profond qu'elle était à la limite du coma. Yéléna s'écroula sur la terre poussiéreuse de Rodorio, roulant sur elle même comme un vulgaire fétu de pailles ballotté par le vent. Face contre terre, son masque se décrocha et tomba à terre, laissant apparaître l’intérieur de celui ci couvert de sang. Quelques diodes lumineuses était encore allumées, des étincelles crépitaient au niveau de la fine batterie de téléphone portable qu'elle utilisait pour alimenter ce petit attirail et qui se trouvait fixé près de la tempe gauche. Un des afficheurs LCD devant les yeux de Yéléna clignotait difficilement mais ne montrait qu'une image bleu figé représentant le visage de Skanda, dernière chose qui passa devant la caméra du masque avant que celui n’arrête de fonctionner, le programme informatique ayant planté. Yéléna baignait là, dans une mare de son propre sang mélangé aux fragments de son armure et à la poussière du sol aride du Sanctuaire. Inanimée, on pouvait se demander si elle n'était pas morte. Pourtant à bien l'observer, on pouvait voir que le bout de ses doigts bougeait lentement, comme si ils essayaient toujours de s'agripper à Skanda alors que celui ci était parti depuis longtemps...
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Pour vivre, il aurait mieux valu fuir. Le dieu Skanda avait prévenu, mais le saint d'or n'avait pas écouté. Dans un premier temps, il l'entendit hurler lorsque ses roses noires arrivèrent sur lui. Tout comme il vit Yelena recevoir ses coups, son armure d'argent s'éclatant, et son sang tombant déjà.


L'adversaire n'avait eu en réalité cure des puissantes roses, sans même se défendre il avait arrêté son attaque. Ou tout simplement n'avait-elle eût aucun effet sur lui. Alkina resta médusé, la seule chose qu'il avait faite était d'avoir blessé la sainte d'argent. Son attaque fit l'impression d'un énorme coup d'épée dans le vent


Puis, d'un simple geste, il transforma le sang qui venait d'être répandu en aiguilles très fines alors qu'il tenait encore la sainte d'argent par le bras comme une vulgaire poupée. Alkina se répéta que c'était à cause de lui si elle était dans un état lamentable.
Et ça n'allait pas tarder à être son cas. Les aiguilles se mirent à l'attaque, traversant tout sur le passage même les bâtiment comme si il ne s'agissait là que d'une motte de beurre. Les citoyens qui n'avaient pas eût le temps de fuir ou qui assistaient à la scène par curiosité en payaient désormais le prix fort ; leur corps gisant dans le sang, le corps transpercé de part en part. Cette vision d'horreur alarma le saint d'or, mais l'enflamma aussi au plus profond de lui.


Il est un chevalier d'or, le gardien de la dernière demeure du zodiaque, et il refuse de périr ici, en ayant échoué lamentablement, en ayant contribué à la mort de Yelena et du village, et en ayant été incapable de protéger le Grand Pope.


Dans un geste vin et futile, Alkina rassembla ses roses à l'aide de son cosmos. Une défense bien maigre face aux aiguilles qui ravageaient le village et qui bientôt l'entourèrent lui et le Grand Pope. Alkina était trop désorienté pour dire quoi que ce soit, pour faire quoi que ce soit. Il s'attendait à de la résistance, mais pas à ce point. Pourvu que mon armure d'Or tienne le coup fût la dernière de ses pensées avant de ressentir une douleur fulgurante dans tout son corps, puis plus rien.



En le voyant ainsi vautré de toute sa longueur sur le sol poussiéreux de Rodorio, entouré de son propre sang empoisonné, l'armure d'or parsemée de trous très fins, de beaucoup auraient pût penser qu'il était mort.
Pourtant, un chevalier d'or ne peut se laisser mourir aussi aisément, d'autant plus quand il a une mission à accomplir, ou une vengeance contre les forces du mal à acquérir. Un tel massacre laisse des cicatrices psychologiques. Des cicatrices qui rendent plus fort.


Seulement, cette idéologie d'Alkina voudrait donc que le saint d'or se relève et rattrape l'ennemi. Hors, c'était impossible. Il n'en était même pas capable, la violence de l'attaque avait été tel que même le chevalier d'or se trouvait entre la vie et la mort. Bien que la flamme de la vie brillait toujours en lui, elle n'était plus qu'une petite lueur qu'il fallait ravivé au plus vite.


Il eût la force de lever la tête du sol un instant pour regarder face à lui : sa vue était trouble, mais il distingua assez bien le masque de sa sœur d'arme, parsemé de sang. Un peu plus loin se trouvait son corps, il n'arrivait pas à la voir bouger. Alkina pensa qu'elle était morte, n'ayant pût résister à l'attaque du dieu Skanda après avoir subi l'attaque des roses.

Il n'arriva pas non plus à bouger le reste de son corps pour chercher du regard le Grand Pope, qu'il espérait de tout cœur vivant et au moins en meilleur état que lui.
Bientôt il n'eût plus de force, et sa tête retomba lourdement sur les ruines de Rodorio, le chevalier d'or des poisson avait été défait avec une extrême facilité, mais au moins lui restait-il un souffle de vie.
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Comme je m'y attendais, les deux chevaliers refusèrent mes ordres. Un sourire apparut sur mon visage, toujours masqué par mes bandages. Seiya, tu as trouvé des remplaçants on dirait. Mais pas le temps de se concentrer dessus, le dieu attaque. Les deux techniques des combattants n'eurent pas plus d'effet que la morsure d'une fourmi pour l'Univers. Il pouvait donc se permettre d'ignorer un chevalier d'argent un chevalier d'or, et le grand pope en même temps. Précieuse information que cela. Je peux désormais émettre des hypothèses, mais sans toutefois avoir le temps de les vérifier. Le dieu attrape Yéléna, et le sang semble se mouvoir. Tous mes sens en alerte m'indiquent une attaque rapide, précise et puissante. Si l'expérience m'a apprit quelque chose, c'est de ne jamais sous-estimer une attque, aussi simple d'apparence soit-elle, car elle peut cacher bien des choses. De simples aiguilles peuvent conduire à des hémorragies, à la mort, à des handicapes, une privation de cosmos ... Dans la mesure du possible, mieux vaut éviter les attaques, même celles qu'on connait. Mais quand on affronte un dieu, ce n'est pas forcément évident ... Tout le sang accumulé prend la forme de fines aiguilles, tournent autour, et foncent sur nous. Le chevalier d'or, des poissons visiblement, utilisent ses roses afin de nous protéger. Sans succès, bien évidemment.

Nous cosmos nous englobe toujours, mais Yéléna est trop loin, trop proche du dieu pour que je puisse l'atteindre. Mon aura fait office de bouclier, arrêtant une petite partie de l'attaque. Les premières aiguilles se brisent contre ma défense aidée des roses. Pourtant, plus des trois quarts réussi à passer outre. C'est donc un véritable torrent qui déferle sur nous. Je ferme les yeux et mets mes deux mains devant pour essayer de les protéger autant que possible. Quitte à perdre la vue, je préfère d'autres méthodes plus simples. Cela me permet d'augmenter ma concentration. Je repère un peu mieux la provenance des aiguilles, même si la vitesse est trop importante pour moi. Pourtant, je suis loin d'être lent ... C'est donc l'adversaire qui est trop rapide. Il pleut sur mon corps comme sur la terre. Les aiguilles font couler le sang, mais le sang ne vient pas se rajouter à l'attaque. J'en conclu que le dieu pourrait facilement le faire s'il le souhaitait, mais que telle n'est pas sa volonté. Il nous juge indigne de lui, de sa puissance. Je suis donc à la place de mes adversaires en temps normal. Je comprends mieux ce qu'ils ressentent. Leur frustration d'être trop faible, de ne pas valoir assez pour qu'on utilise toute notre puissance contre eux.

Mais je ne suis pas en colère, loin de là. Cela ne produit qu'une chose en moi. L'envie de me surpasser. Ma cape est en lambeau, mes bandages sont en morceaux, mon corps saigne et me fait souffrir. L'attaque d'un dieu ne laisse pas indemne. Mais je ne vais pas rester assis comme un enfant en attendant que la punition cesse. Je suis Riku, grand pope d'Athéna, et j'apporte la lumière sur cette planète. Je me dresse contre les êtres maléfiques qui veulent détruire ce monde que je chéris. Mes deux épées deviennent plus foncées, et d'un seul coup, je me relève et frappe. J'intercepte des aiguilles. Pas toutes, loin de là. Mais à chaque frappe, j'en contre trois ou quatre. Je parviens à les fendre en deux parfois. Quelques fois je les renvoie ailleurs. Mais elles continuent de pleuvoir sur nous. Mon sang coule de ma tête jusqu'à mes pieds, mes bras me font souffrir, mes jambes sont lourdes, l'air devient difficile à respirer tellement il y a de sang. Le village semble en ruine. Et enfin, l'attaque cesse. Après un temps qui a semblé interminable. Le dieu se tient debout, impeccable, hautain. Il nous adresse quelques mots, monte sur son paon, et s'en va. Je suis toujours debout. Je souffre, mais j'essaie de n'en montrer aucun signe extérieur. Je cherche Yéléna des yeux.

Pour pas le chevalier d'or ? Elle possède une meilleure armure, et son cosmos est toujours présent, même s'il est quasiment éteint. Celui de la jeune femme par contre ... Son masque, emportée presque en entier laissait sortir des étincelles. Étrange ... Un ajout informatique surement ... Pour quelles raisons ? Je marche vers elle aussi vite que possible, c'est à dire à la vtesse d'un escargot, avec un ouragan qui souffle dans sa face. Je boite, et plusieurs fois, mes jambes manquent de me lâcher. Mais soutenu par mon mental d'acier, que j'ai passé des années à entraîner, elles font leur office. Je m'agenouille près de la sainte, et répand mon cosmos. Il est doux, alme, serein, rassurant, le même que dans le sanctuaire, plus tôt. Je n'ai aucune faculté de soigner, mais je possède quelques bases en soin, et comme mon aura fait office de calmant, le rythme cardiaque de Yéléna diminue. Cela permet d'éviter qu'elle ne perde trop de sang trop rapidement. J'appuyais avec mes mains sur sa blessure afin de faire compresse pour toujours diminuer le sang qu'elle perdait. Mais il lui fallait un médecin, et rapidement. Malgré ses blessures, elle parvenait quand même à bouger des doigts. Il semble en falloir plus pour la tuer. Je jette un coup d'oeil au poisson, ça va, il s'en sort. A sa façon, mais il s'en sort.

Sans même y penser, la cicatrice allant de ma joue droite à mon œil gauche est exposé à la vue de tous, de même celle dans mon dos, et celle au niveau de mon cœur. Ses grandes balafres, signe de mon passé. Mes cheveux gris/bleutés sont presque entièrement rouge, et dégoulinent de sang. Que puis-je faire de plus ?
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[dsl post un peu long, mais bon il fallait bien ça pour introduire le perso dans le RP. Petite précision pour le physique : ce DM ressemble trait pour trait à l'ancien DM, à ceci près qu'il a les cheveux couleur argent au lieu d'être bleus^^]


Un véritable massacre venait d'être perpétré au village jadis si paisible de Rodorio. La guerre avait frappé avec une vélocité et une violence hors normes, et partout dans les décombres, la mort régnait en maîtresse absolue. De quoi terrifier les uns, et attirer les autres. Grâce aux efforts conjugués de trois défenseurs fous mais déterminés, de nombreux villageois avaient pu s'enfuir et se regrouper, laissant derrière eux maisons, souvenirs, et bonheur, parfois même famille, femme, et enfants. C'était là le prix à payer pour avoir été au mauvais endroit eu mauvais moment. Notes que Rodorio n'avait pas vraiment de chance à ce niveau là.

Les rescapés du carnage avaient réussi à atteindre la bordure du Sanctuaire. Ca et là, quelques gardes faisaient tout leur possible pour soutenir leur famille ou les gens dans le besoin. Une fois arrivés devant les portes principales de la Demeure des Saints, les premiers hommes crièrent à l'aide. Ils appelaient la déesse, les chevaliers, ou tout simplement des soins et un asile. Car ils n'avaient plus de maisons. Comme en réponse à toutes ces lamentations, les portes s'ouvrirent lentement. Immédiatement les réfugiés furent aveuglés par la lumière éblouissante qui émanait de l'intérieur du Sanctuaire. Ils se protégèrent les yeux, espérèrent de plus belle, et finirent par apercevoir une silhouette qui se tenait stoïquement entre eux et le salut.

A en juger par sa prestance, sa longue cape d'un blanc immaculé, ainsi qu'aux quelques éclats dorés qui s'échappaient par endroits, l'homme fut rapidement identifié : c'était un chevalier d'or, l'un des douze plus puissants défenseurs de la Justice ! Les villageois se regroupaient face à lui, ne sachant quoi dire, quoi faire. Ils souhaitaient reprendre leurs plaintes et courir dans le refuge du Sanctuaire, mais étrangement aucun n'osa trancher le silence et s'adresser à cet homme, dont le visage était camouflé à contrejour. Peu à peu ce silence devint comme maladroit, malsain, malotru... bref mal. Il se passait quelque chose que personne ne pouvait expliquer, comme si un malaise était à venir, plus grand encore que le précédent. En outre, le chevalier demeurait parfaitement immobile, toisant chacune des personnes en face de lui. Il se tenait devant les portes et empêchait par la même occasion quiconque de rentrer. Sa voix mystérieusement joviale fit sursauter l'assemblée.


"- Tiens tiens, mais ne seraient-ce pas nos chers habitants de Rodorio ? Que faites-vous ici ?"

L'un des habitants prit son courage à deux mains et répondit avec intensité :

"- Le village a été détruit par un monstre ! Aidez-nous, pitié ! Laissez-nous nous réfugier au Sanctuaire ! Il nous faut des soins et des vivres ! Nous demandons l'aide d'Athéna et de ses chevaliers !"

Le villageois s'arrêta net lorsque le chevalier mis son index devant sa bouche, avant de reprendre, d'un ton toujours jovial et sarcastique :

"- Chuuut, du calme... tu parles trop vite, du coup je n'ai pas capté le passage qui était censé m'intéresser. Je suis navré, mais le Sanctuaire est réservé à l'élite, et vous, vous n'êtes pas l'élite. Si votre village a été rasé, vous n'avez qu'à retourner là-bas et le reconstruire. C'est ce que je vous invite à faire de ce pas..... cordialement."

Un mouvement d'indignation s'empara de la foule désespérée. Mais qui était cet homme qui les envoyait sur les roses avec autant d'indifférence ? Un sentiment de colère s'empara de l'homme qui lui avait exposé la situation juste avant, et ce dernier tenta littéralement le diable sans le savoir.

"- Mais... mais c'est impossible voyons ! Nous ne pouvons pas reconstruire, il nous fau..."

Tout à coup, une puissante aura d'énergie émana du chevalier d'or et vint s'immiscer entre les rescapés. Elle était oppressante, menaçante, et d'une puissance écrasante. C'était comme si tout à coup ils se trouvaient face à un géant, une force incommensurable et incompréhensible, prête à les écraser comme des insectes. C'était une aura de domination et d'intimidation pure, semblable à celle qui s'était dressée sur la place de Rodorio quelques instants plus tôt, en moins puissante cependant. Ce rappel douloureux raviva les émotions des plus sensibles, qui commencèrent à paniquer, à se recroqueviller en victimes, ou bien à pleurer. L'index du "défenseur de la Justice" pointa tout droit derrière le groupe, en direction de feu Rodorio. Le ton changea dans sa réponse.

"- On dirait que vous n'avez pas bien compris ce que je vous ai dit. Si votre village a été détruit, allez le reconstruire... tout de suite ! Sinon...."

Une puissante bourrasque vint balayer les quelques mèches argentées du chevalier, et l'espace d'un instant ses deux yeux furent visibles. Il avait un regard effroyable, presque aussi monstrueux que l'aura qu'il déployait. Il était empli d'une folie à peine voilée, en parfaite opposition avec son ordre et son rang. L'assemblée tremblait, la foule avait faibli, elle n'avait désormais plus la moindre force d'esprit, plus la moindre échappatoire. Ils étaient cernés entre les cendre de Rodorio et cet homme. Dans cette foule, un vieil homme crut reconnaître ce visage et surtout ces yeux. Il cria et lança la tirade que l'autre attendait avec impatience.

"- Oh mon dieu, c'est impossible... il devrait être.... Cet homme, je le reconnais, c'est le Masque de Mort ! Fuyez !"

A la grande satisfaction de Deathmask, la peur-panique finit par l'emporter, et la foule se dispersa très rapidement, reprenant la direction du village détruit. C'était parfait ! Si ces idiots s'attelaient à la tâche en reconstruisant dard-dard ce qui avait été détruit, l'auteur de toute cette destruction se sentirait roulé, car rien n'aurait changé, mis à part un ou deux cadavres en plus, bien entendu. Mais quelques brebis n'étaient rien de plus que des éléments sacrifiables aux yeux du Cancer.
Fier de son office, le chevalier d'or emboita le pas des victimes, rejoignant rapidement ce qui était jadis le coeur de Rodorio. Autour de lui, des rescapés commençaient à regrouper les cadavres et à rassembler le matériel épargné ainsi que leurs esprits.

En parlant d'esprit, bien que la scène de désolation n'était pas déplaisante pour le crabe aux pinces d'or, elle n'en demeurait pas moins surchargée en âmes vagabondes. Si les autres ne pouvaient pas les voir ou tout juste les sentir, lui les observait comme on pouvait observer une ruche éclatée. C'était le lot après un massacre avec autant de violence, l'âme pouvait rester accrochée au corps sans vie, perdue et ignorante de sa propre mort. Et elle pouvait ainsi rester durant des heures, des jours, des mois, ou des années entières, hantant les lieux. Debout au centre de cette place pour le moins désincarnée et animée, Deathmask grimaça tout en pointant fermement son index au ciel. Mais comment pouvait-on se détourner ainsi de la mort ? Elle qui était si parfaite. Ce serait une insulte à son nom et sa fonction que de ne pas s'occuper de cet aspect si souvent négligé par les assassins et les meurtriers. Lui au moins, il savait faire le ménage intégral. Crachant au milieu du sang, il déclara :


"- Pfffff, même si ça partait sans doute d'un bon sentiment, celui qui a fait ça est un vrai amateur. C'est à moi de finir le boulot, maintenant."

Le cosmos du Masque de Mort s'empara peu à peu des lieux, une puissance dont le chevalier d'or ne s'était jamais senti aussi investi. Cette armure était vraiment à l'image de ces rêves et des ses cauchemars, alors qu'il pourrissait en enfers. Comment son frère avait-il pu la perdre aussi bêtement. Lui au moins, il savait quoi en faire, et comment le faire. Les âmes se montrèrent alors sous leur plus beau jour, prenant la forme de sphères luminescentes accompagnées d'une trainée d'énergie rémanente. Un ballet mortel se mit en scène sous la tutelle des arcanes secrètes de Deathmask. Son terrible index servait de phare à toutes ces âmes vagabondes, qui dansaient, virevoltaient, et s'aggloméraient autour de lui, juste au-dessus de l'imposante stature du Cancer.

Son cosmos doré agissait comme un catalyseur, une route cosmique montrant le chemin à emprunter. Très vite, le Masque de Mort baignait dans un océan d'esprits, tous prêts à être annihilés de la surface de la Terre, pour l'équilibre des choses. Car ce qui n'était plus vivant ne pouvait demeurer sur Terre, telle était la règle, et Deathmask en était l'application.
Lorsque le moment fut enfin venu, il ouvrit une porte du sommet de son index : direction le Yomotsu. Le torrent d'âmes se concentra alors dans cet interstice, s'agglutinant vers leur funeste destinée telles des mouches en proie à leur charogne.
Lorsque la dernière âme disparut dans les ténèbres de l'index du Masque de Mort, le cosmos de ce dernier disparut aussitôt, marquant ainsi la fin de son arcane.

Dans les ruines de Rodorio, il ne restait plus que des cadavres sans vie, des survivants perdus, et une marre de sang. Scrutant les environs tel un prédateur à la recherche d'une autre âme en peine à "accompagner", le Masque de Mort finit par apercevoir un groupe restreint. Par restreint, il fallait comprendre deux personnes, dont l'une gisait à terre : une femme apparemment. L'intérêt aurait pu s'arrêter là pour le Cancer, mais il s'agissait de chevaliers, soit des personnes à peine plus importantes que les moins que riens qui vivaient ici. Tout en s'approchant nonchalamment d'eux, il remarqua un autre corps. C'était un chevalier d'or, visiblement plus très conscient. A en juger par son armure percée de milliers de trous, il s'agissait du chevalier d'or des poissons.

Une fois arrivé au niveau des deux autres, Deathmask observa l'homme. Un certain pouvoir l'accompagnait, même si en l'état actuel il ne pouvait pas grand chose pour la femme qui baignait dans son propre sang. Bien que lui-même assez sévèrement blessé, il avait une prestance, un charisme, qui faisait de lui le parfait prétendant au rôle de Grand Pope. Le Cancer avait entendu parler d'une rumeur en bas du Sanctuaire, disant que le représentant d'Athéna lui-même était allé se battre à Rodorio. Restant à quelques pas de ses deux "compagnons d'arme" qu'il ne connaissait ni d'Eve ni d'Adan, l'homme au masque de mort se contenta de lancer froidement :


"- Pitoyable ! Et c'est avec ça que nous comptons détruire les forces du mal ? En tout cas si cette femme est déjà partie, ne comptez-pas sur moi pour aller la chercher au Yomotsu. Avec un peu de chance, elle a déjà fait le grand saut."

C'était là la manière assez singulière du Masque de Mort de signifier que si jamais son état était trop critique, il existait toujours un moyen de la sauver, cette petite idiote. Puis, toujours paré de sa plus maléfique expression, témoin de son identité et de sa nature, il reprit, tout en faisant craquer ses doigts et étinceler son cosmos :

"- Est-ce que quelqu'un sait où est allé celui qui a fait ça ? J'ai besoin d'un petit échauffement avant de passer aux choses sérieuses, et ce salopard fera parfaitement l'affaire."

Le sourire démoniaque qui accompagnait son discours se mariait parfaitement à son attitude pour souligner la folie de ses propos. Le Masque de Mort était tout juste "de retour", et déjà il demandait à aller assassiner une cible au nom du Sanctuaire...

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Oblivion
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Si je n'ai pas vu le massacre de mes propres yeux, je l'ai pourtant ressenti de tout mon être.

Je revenais tout juste de l'extérieur, à ce moment-là et j'étais sur le chemin du retour. Je m'étais absentée longtemps pour préparer le terrain de ma future enquête, voyageant un peu partout dans le monde. Après un temps, l'idée m'était venue de rentrer. Il me fallait rester disponible pour les vraies missions et donc je m'étais dirigée vers le Sanctuaire, ma pandora box sur le dos et ma lyre sous le bras, prête à tout, je le pensais...
Mais je ne m'attendais pas à ça.

Je n'étais qu'à quelques kilomètres de Rodorio quand j'ai senti un puissant cosmos éclater. Enfin, le mot est fort... l'énergie me semblait surpuissante sans pourtant être poussée à son paroxysme, ce qui m'effrayait et me soulageait en même temps. Il y avait eu un combat, c'était certain. Mais dans quel état se trouvait le village? Juste pour savoir, je ne me suis pas gênée pour faire un grand détour, quittant la route principale pour longer le village et entrer ailleurs.

-Oh mon Dieu...

Rodorio était en ruines. Plusieurs maisons avaient été détruites et je voyais bien trop de blessés à mon goût. Une odeur de sang flottait dans l'air, me donnant une légère nausée, mais je réussit à me reprendre assez vite. J'avance vers la place centrale avec difficulté, me frayant un chemin parmi les survivants. J'ai un très mauvais pressentiment... personne n'est intervenu?

Mon coeur arrête de battre pendant quelques secondes quand je découvre ce qui est arrivé aux intervenants: trois personnes, deux hommes et une femme, baignent dans leur sang et sont tous dans un état lamentable. Deux d'entre eux sont inconscients, l'autre semble prêt à défaillir. À côté du trio, un homme en armure d'or pose des questions dans le vide, l'air pas gentil du tout. Je m'avance vers eux en faisant doucement lever mon cosmos pour signaler ma présence sans paraître hostile.

Sans un regard pour le Gold Saint encore debout, je m'agenouille près de la femme pour prendre son pouls et vérifier sa respiration. 

-Ça va... elle est encore en vie.

Mais pour combien de temps? Son coeur est bien trop faible, il pourrait arrêter de battre n'importe quand. Mais le plus important, c'est ses blessures. Elle en a beaucoup, pas bien grosses pour la plupart, mais profondes et elles saignent abondamment. En plus, je pourrais parier qu'elle s'est cassé quelque chose.
Sans attendre, je retire ma veste et en déchire une manche, que je roule en boule et appuie sur la blessure qui me semble la plus importante, soit près de la hanche, le temps de trouver quelque chose de mieux. L'Oblivion douce et effacée que la plupart ont connu est partie, pour l'instant. Devant cette nouvelle mission, je revêts une autorité nouvelle.
Du doigt, je pointe deux villageois et leur lance d'une voix sévère:

-Allez me chercher une planche sur laquelle nous pourrons la transporter et du matériel de suture, maintenant!

Les deux partent et je délaisse la femme quelque seconde pour me retourner vers le Gold Saint, lui attraper la main et le tirer vers la survivante, le forçant à tenir le pansement temporaire. Je vois qu'il porte une armure d'or, qu'il est bien plus grand et imposant que moi et qu'il n'a pas l'air prêt à aider, mais mon cerveau ne l'enregistre pas encore... je le vois sans vraiment le voir. Je lui parle comme je parle aux autres, lui donnant des ordres sans même le regarder.

-Gardez le tissu contre la blessure et ne bougez pas tant que je ne suis pas revenue. 

Et sans un mot de plus, je me relève et pars en direction de l'homme inconscient. Son état semble moins pire que celui de la femme, au moins lui il n'a pas de fractures. Les deux villageois reviennent avec ce que j'ai demandé et pour l'instant, je me contente de nettoyer les plaies et de les panser correctement avant de le laisser là pour l'instant et de passer au troisième du groupe.

Je le croyais conscient, mais quand je passe la main devant lui, ses yeux ne semblent pas suivre. Il est à genoux, je l'agrippe donc par les épaules et l'examine le plus possible. Il n'est pas aussi blessé que les autres, il a donc du trouver un moyen de se défendre. Comme je n'ai pas réalisé que j'ai parlé à un Gold Saint, maintenant je ne réalise pas encore que je tente de réanimer le Grand Pope.

-... Hého? Sir, vous m'entendez? Si oui, faites-moi signe, sir!

Pas de réponses. Je le laisse là et retourne vers la femme que j'ai laissé avec le Gold Saint. Je pousse ce dernier pour le forcer à reculer, retire le pansement et me mets au travail. Je désinfecte chaque blessure avant de panser les moins graves et de recoudre les pires avec le fil de suture. Heureusement que j'ai appris ça au Vatican, sinon je n'aurais rien pu faire. Seulement, ce n'est pas assez, des organes ont peut-être été touchés, mais pour ça je ne peux rien faire, du moins pas ici.

La femme est installé sur une planche qui fait office de civière, à présent. Hors de question de la déplacer sans précaution, je ne serais même pas étonnée de lui trouver un cas de colonne. Je me dirige vers le Grand Pope et le redresse, utilisant toutes mes forces pour le soulever, le soutenant à la taille avec son bras entourant mes épaules, et me diriger vers le chevalier d'or, à qui je lance:

-Occupez-vous du troisième là-bas, je pourrai leur prodiguer plus de soins au Sanctuaire... mais vous attendez quoi? Allez-y!

Les deux villageois s'emparent de la civière et je commence à les guider vers les escaliers du Sanctuaire... en espérant que tout ça fonctionne.

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Vermalis était à plusieurs kilomètres de Rodorio, quand il vit une chose étrange se former au dessus du village. Il lâcha alors ses affaires, tout en activant sa box, qui lui permit de revêtir son armure de bronze en pleine course ( et c'est pas facile, j'en suis sur ^^ ). Il arriva trop tard sur les lieux, il le savait avant même d'entrer dans le village. Le garçon avait senti quelque chose de bizarre en lui, comme si on lui avait donné un coup. Il continua sa course, traversant le village à toute vitesse. Le garçon rencontra rapidement la foule, qu'il dû bousculer pour voir ce qui se passait.


La scène était terrible, trois Saints étaient allongé dans leur sang. Le jeune chevalier ne connaissait pas encore tout les Saints d'Athéna, puisque comme lui, ils partaient souvent faire de petite mission un peu partout dans le monde. Il vit dans un coin, une femme chevalier, qui devait être entre la vie et la mort, un chevalier d'or au dessus d'elle, qui... Qui devait surement faire en sorte qu'elle ne meurt pas, mais le garçon n'en était pas sur. Puis il vit une autre femme chevalier, mais celle-ci était penchée sur le Pope, lui même gravement blessé. Vermalis fini par regarder le dernier chevalier, allongé et inconscient. Il s'agissait d'un chevalier d'or, et il disait quelque chose au garçon. Quand le déclique se fît dans sa tête, le jeune homme prit la direction du chevalier d'or, en criant son nom.


- ALKIIINAAAA ! NON !


Arrivé sur le Saint des Poissons, le garçon repoussa les villageois qui était autour de lui. Vermalis ne considérait pas Alkina comme un simple ami, mais comme un frère. Il retenait ses larmes, pour rester fort devant tout le monde, mais à l'intérieur de lui, il pleurait. Le garçon vérifia que le Saint était toujours en vie, après avoir fait le tour des blessures du Poisson, il décida qu'on pouvait le transporter. Bien sur, il n'allait pas demander à n'importe qui de le faire, et décida donc de le déplacer lui même. Il vit un villageois apporter une planche, se demandant s'il l'avait fait de lui même ou non. La femme chevalier, s'occupa du Pope et de son transport. Vermalis ne fit que la suivre, emportant le corps de chevalier des Poissons, avec l'aide du villageois ayant apporté la planche. Avant de rentrer dans l'enceinte du Sanctuaire, il demanda à la jeune fille:


- Si tu as besoin d'aide, dit le moi, j'ai quelque connaissance.


Bien sur, il cacha autre chose, qu'il avait en tête, retrouver et affronter celui qui avait mit trois combats hors d'état de nuire.

( HRP petit poste, mais qui introduit enfin Verma' Smile )
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Adonis2
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Entre la vie et la mort, le corps de Yéléna luttait pour ne pas sombrer dans le néant absolu. Chaque battement de cœur se faisait plus lent et plus éprouvant. Chaque respiration arrachait tant bien que mal l’oxygène de l'air alors que les côtes brisées aux arrêtes saillantes caressaient ses poumons comme autant de lames de rasoirs plantées sous sa peau. Son sang coulait abondamment à l'extérieur de ses organes, noyant ceux ci et les empêchant de fonctionner normalement. A ce rythme, il serait plus rapide de creuser sa tombe que de s'échiner à rallonger son supplice... Pourtant les chevaliers d'Athéna ne s'avouent jamais vaincu et ne laissent jamais un frère ou une sœur d'arme mourir sans que tout soit tenté pour les arracher aux griffes de la mort...

Yéléna se releva finalement, ses blessures avait disparues autant que la douleur. Son armure intacte recouvrait son corps dont toutes traces de la bataille semblaient avoir été effacées comme par magie. Devant elle se trouvait un immense montagne sombre et mystérieuse qu'elle n'avait jamais vue avant. La guerrière se demandait où elle pouvait bien être sans même se rendre compte qu'elle s'était mise à marcher en direction de ce qui ressemblait à une route et où se trouvaient de nombreuses personnes s'efforçant de gravir la roche en direction du sommet. Elle aurait voulut leur demander où ils allaient, ce qu'il y avait la haut mais aucun mot ne sortait de sa bouche, comme si son corps ne lui obéissait plus. Comme les autres, elle marchait en direction de ce qui ressemblait de plus en plus à un immense volcan où les gens se jetaient dedans, semblant se suicidé dans le gouffre sans plus de cérémonie.

« C'est de la folie » se disait elle mais sans vraiment arrivé à s'en convaincre. Yéléna avait l'impression que c'était le destin, c'était ainsi, il fallait faire avec. C'était comme si elle s'était résignée, comme si quelque chose lui faisait lâché prise, l'incitait à tout abandonner, à abandonner tout espoir. Elle cherchait un moment à lutter, à forcer ses pieds à s’arrêter puis a faire demi tour mais elle n'y arrivait pas et montait de plus en plus haut, se rapprochant inexorablement du cratère fumant où tombaient ceux qui la devançaient.

« Dysfonctionnement critique... GPS inactif... Satellite introuvable... Géolocalisation impossible... Vous êtes perdu... Perdu... Perdu... Perdu... »

Sur l'affichage internet du masque de Yéléna s'affichait cet étrange message en boucle. Elle ne le comprenait pas vraiment. Elle avait fabriqué elle même ce masque et mis à part le problème GPS, ce qui s'affichait n'avait pas de sens, elle n'avait jamais inscrit le mot « perdu » dans le programe.

« Voulez vous écouter la radio ? Voulez vous écoutez la radio ? »

Et il n'y avait pas non plus de radio dans le système. Yéléna n'avait même pas trouver la place pour installer directement un téléphone dans le masque d'argent.

« Vous devriez écouter... Écoutez... Ecoutez... »

Elle essayait de bouger les bras, de saisir son masque  pour se l'arracher du visage pour  qu'il arrête de lui afficher n'importe quoi mais peine perdu, elle n'arrivait même pas à bouger le petit doigt.

« N'y allez pas... Pas... Pas... Écoutez... Écoutez... Ni allez... Écoutez.... N'y... Pas... Ecoutez allez pas pas écoutez pas écoutez pas écoutez... »

L'affichage se faisait de plus en plus incohérent et Yéléna n'arrivait pas toujours pas à bouger librement, laissant ses jambes la guider vers le précipice qui n'était plus très loin.

Mais écoutez quoi ?!!!

Ses pieds s'étaient figés et elle avait réussi à crier ses quelques mots sans que cela ne fasse réagir les autres marcheurs. Au milieu de la route, immobile, elle regardait les gens tomber dans le trou sans un mot, sans un cri, il n'y avait que le silence, elle n'entendait que le silence...

Il n'y a rien... Rien...

Pourtant dans les profondeur du silence, quelques chose se fit entendre. Juste un bruit de font au départ, une voix semblait sortir de nul part. On aurait dit un chant, une sorte de mélopée douce et chaude venant du néant entourée d'un cosmos chaud et inconnu mais au combien rassurant.

« GPS activé... Signal acquit...Calcul de l'itinéraire en cours... »

L'esprit de Yéléna semblait vouloir se focaliser sur la mélodie et doucement, lentement, elle arriva à bouger ses pieds, les orientant sur la gauche, quittant progressivement la route la menant à une mort certaine et elle entreprit de suivre le chemin qui clignotait sur son masque, un chemin qui la menait à l’opposé de la montagne...

Yéléna toussa, crachant du sang, manquant de peu d'éclabousser le visage celui qui se trouvait au dessus d'elle et qui comprimait  la plaie la plus important qu'elle avait sur le ventre. Autour d'elle, les gens s’affairaient a sauver ceux qui pouvaient encore l'être. Lentement, le bras de la Silver Saint se déplaça sur le sol et guider par l'instinct peut être ou par les simples crépitements audibles du masque encore fumant, elle posa les doigts dessus et le ramena lentement à elle, comme si elle voulait le remettre sur son visage.

Cela n'avait il été qu'un rêve ? Son esprit s'était il focalisé sur le masque car c'était la seul chose qui pouvait lui indiquer le chemin ? Ou bien une autre magie était à l’œuvre ?

A..thé...na...

Ses lèvres bougèrent à peine mais le nom de la déesse prononcé faiblement fut comme un déclic, Yéléna rouvrit les yeux...


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