Saint Seiya
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J'avais beau être penché au dessus du corps de Yéléna, le mien ne répondait plus. Je ne bougeais plus, j'étais inerte. Mon cosmos repéra un homme au sombre cosmos qui approchait près de nous. Il semblait malfaisant, mais portait pourtant une armure d'or. Une femme, portant une armure d'argent arrive rapidement après. Elle ausculte le chevalier portant un masque, examine Alkina puis moi même. Mais malgré mon état, je n'ai pas grand chose. Des trous par-ci des trous par là, du sang qui coule, mon corps qui ne répond plus ... Ce n'est pas aussi grave que ça en à l'air, je vous assure. Même si, de l'extérieur, je suis amorphe. Elle agrippe mon corps par les épaules, mais rien ne change, si ce n'est que je m'affale. Elle retourne s'occuper du chevalier du poisson, puis de Yéléna. Un jeune homme en armure de bronze arriva. C'est fou le monde qu'on peut trouver dans de pareilles circonstances ... Un grand pope, deux chevaliers d'or, deux chevaliers d'argent et un de bronze. Soit une puissance de frappe plus que nécessaire pour prendre un pays entier en moins d'une journée.

Oblivion essaie de me prendre sur ses épaules pour me transporter. malgré le fait que je vois, j'entende et comprenne la scène se déroulant, grâce à mon esprit, je ne peux rien faire du tout. Puis, une sorte de chant parvient à mes oreilles. Enfin, ce ne fut que quelques mots. Mais ces mots veulent tout dire, signifient tout et tant à la fois. Un cosmos pur, immense, divin parvient jusqu'à nous. Mes facultés de perception s'amplifient et m'indiquent que j'ai raison. Athéna est de retour. Notre déesse bien aimée est enfin là. Mon sang ne fait qu'un tour, mon cœur accélère le rythme cardiaque de mon corps. Mon esprit bouillonne comme rarement. Car cette voix ... cette voix, je la connais. Cette voix, je l'ai déjà entendu. Cette voix est magique. Elle annonce le début de grands malheurs et d'épreuve pour nous, mais également le retour de notre déesse, celle en qui nous puisons notre force. Il n'aura donc pas fallut attendre longtemps entre mon retour, et le sien. Si j'étais arrivé plus tard et elle plus tôt, elle n'aurait pas eut besoin de moi. Et à vrai dire, elle n'en a plus besoin du tout désormais.

De quel droit pourrais-je siéger aux côtés d'une déesse et la conseiller dans des choix alors qu'il s'agit de ma déesse ? Celle que je dois protéger et vénérer. Je ne puis lui dire quoi faire, car elle le sait. Elle l'a toujours su, et le saura toujours. Petit à petit, je récupère mes capacités de mouvements. Mon corps me répond enfin. Sans doute grâce aux soins que le chevalier de la lyre a effectué sur Yéléna et qui m'ont touché un peu, par accident. Toujours est-il qu'au lieu de me traîner, Oblivion se voit désormais légèrement déchargé de son fardeau. En effet, je parviens à poser mes deux pieds sur le sol et marcher, à peu près comme il faut. Je me défais même de son emprise pour marcher par moi même. Elle doit être surprise, mais je dois le faire. J'ai offensé un dieu, j'ai subis son attaque, je dois payer le prix de son courroux. Je n'en suis pas spécialement fier, mais si j'ai servis à sauver une vie, éviter qu'une autre soit blessée ou amoindrir les effets du dieu, alors je ne regrette pas mon geste. Nous devons nous dresser contre les êtres impurs qui menacent le monde. Skanda le menaçait. J'ai donc fait mon devoir, celui qui m'a été inculqué par mon maître, Bael des gémeaux. Mon cœur a guidé mes actions, et actuellement, Athéna guide mes pas.

Je marche, de manière à prendre la tête du groupe. Je regarde rapidement derrière moi. Tout le monde semble reprendre du poil de la bête. Je détail même les secouristes. Et pendant un instant, un éclair de surprise traverse mes yeux quand je les pose sur le chevalier d'or du cancer. Il ressemble trait pour trait à l'ancien, celui qui se faisait appeler masque de mort. Sauf que ses cheveux sont argentés. C'est de lui qu'émane ce sentiment néfaste, cette impression de dépression, cette méchanceté. Je n'ai jamais aimé les gens tels que lui. Mais s'il a été choisis par une armure d'or, mon avis n'a que bien peu de poids. Voilà, j'y suis enfin. La première maison du zodiaque, celle du bélier. Après avoir péniblement monté les marches, d'ailleurs je vais faire passer une motion pour installer une rampe d'accès pour handicapés et un ascenseur, je le vois qui se dresse devant moi. Je sens qu'il n'y a personne, donc j'avance. Un nouveau regard en arrière m'indique que la situation est identique, rien n'a bougé, personne n'est mort. Je répands un peu de cosmos afin de calmer les esprits et essayer d'améliorer les choses. Il nous reste encore onze maisons à traverser avant d'arriver à la déesse.
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=> Rodorio

I - Les ravages du Dieu



Le chevalier des Poissons n'était plus dans le même monde que ses comparses. Il avait lutté de toute ses forces pour rester conscient, mais il avait bientôt perdu tellement de sang que l'inconscience le rattrapa, le plongeant dans un semi-comas.

Comme un voile noir devant ses yeux, il ne voyait rien. Bien qu'il avait l'impression d'avoir les yeux grand ouverts, seul la noirceur l'englobait. Le saint d'or avait froid, tellement froid que tout son corps en tremblait, mais la température du village de Rodorio n'était pas en cause : petit à petit, sa chaleur, sa propre vie commençait à le quitter.

Puis il se senti ballotté, comme si quelqu'un avait bougé son corps. Peut-être que quelqu'un était en train de le soigner ? Impossible, tout le monde devait probablement être mort dans toute la zone ; le dieu avait absolument tout écrasé sur son passage.
Bien plus que les blessures physiques, Alkina perdait maintenant espoir. Il ne luttait plus pour sa survie, il se laissa complètement aller, son esprit s'échappant probablement lentement vers l'enfers, complètement inconscient de la mobilisation tout autour de lui.

Puis, alors que tout semblait fini pour lui, qu'il s'était enfin résolu à rejoindre le royaume des morts et d'abandonner cette terre face à cette cuisante défaite, il entendit une voix. Elle n'était pas très distincte, plutôt semblable à des murmures, voir un chant. Alkina se laissa entraîner par ce chant qui sonnait étonnement doux à ses oreilles. Il ne savait d'où venait ce son, alors qu'à l'article de la mort il ne pouvait rien entendre d'autre.
Il sentit une chaleur apaisante l'envelopper, réparatrice même. Puis, dans l'immédiat, une voix de femme autoritaire, qu'il entendit si fort qu'il aurait juré qu'elle lui avait crié dans l'oreille.

Il ne tarda pas à comprendre que l'entité dont il a juré la protection leur venait maintenant en aide, sous cette forme. Avec ces mots, elle redonnait du baume au cœur et ce même pour les mourants, comme Alkina.
Son corps eu la force de lâcher une larme qui roula sur sa joue, avant de rejoindre la flaque de sang qui l'entourait. Ironiquement, le sang empoisonné du chevalier d'or des poissons qui était un de ses puissants atouts, le quittait inexorablement. Il eût une dernière pensée pour ce maudit dieu, auquel il jura mentalement vengeance dans l'autre monde, puis le trou noir.


II – Le réveil

Une ouverture de paupière incendia complètement l’œil droit du saint des poissons, qui dans le mouvement de douleur manqua de se vautrer sur le sol. Alors qu'il reprenait ses esprits, il ne dit absolument rien, regardant lentement autour de lui, essayant de combler le trou noir qui se présentait dans son cerveau. Il se rappelait avoir entendu Athéna, puis plus rien. Il était maintenant transporté sur une planche, au niveau des pieds un villageois qui ployait les genoux face à l'effort : le transport d'un type en armure d'or ne doit pas être de tout repos pour les citoyens lambda semble t-il. Il regarda ensuite superficiellement son corps, qui semblait aller bien mieux. Le sang qui avait coulé sur son armure avait au moins permis de colmater quelques trous. Il essaya de faire des mouvements plus amples, de se redresser, mais il réussit juste à s'arracher un gémissement de douleur. L'effort ne lui était pas encore permis, bien que doucement il sentait ses forces lui revenir. Sa survie ne tenait pas d'un miracle non, c'était une seule chose : l'espoir d'Athéna. La déesse l'avait galvanisé, l'avait aidé à ne pas être terrasser. Grâce à elle, il était encore vivant.

Le saint d'or pencha légèrement la tête en arrière, suffisamment pour voir Vermalis, le visage appliqué, dans la même coordination que le citoyen. A la vision du saint de la Couronne Australe, Alkina souria brièvement, dévoilant des dents rougies par le sang.
Enfin ils s'arrêtèrent, le bon samaritain aidant Vermalis se retournant d'où il venait. Ce qui obligea le sauveur du poisson à le redresser, non sans lui arracher un nouveau soupir de douleur. Épaule contre épaule, Vermalis se comportait admirablement en soutenant Alkina pour monter les quelques marches qui les séparaient de la maison du Bélier.

Étant complètement déboussolé, le chevalier d'or avait mit beaucoup de temps avant de se rendre compte qu'il n'était pas seul : beaucoup de cosmos, tous différents, étaient derrière lui. Jetant un coup d’œil derrière, il aperçu une véritable petite délégation de saint. Rien d'étonnant vu le grabuge qu'avait fait le dieu Skanda à Rodorio. Il remarqua un autre saint d'or, dont les ornements de l'armure trahissaient la constellation du cancer, bien qu'il ne le connaissait ni d'Eve ni d'Adam, ce personnage lui semblait être troublant. Cependant il ne s'y attarda guère, remarquant brièvement que Yéléna, sa brève coéquipière face au dieu était aussi dans le cortège. Elle aussi s'en était tirée, tout comme Riku, déjà bien devant dans le Temple.

La combativité des saints était exemplaire : il n'y aura pas de pertes dans les rangs d'Athéna aujourd'hui. Une mince victoire quand on pense aux victimes de Rodorio, aux familles décimées, et cette défaite cuisante qui n'aurait de cesse de laisser ce goût aigre dans la bouche du chevalier d'or des poissons.

Enfin arrivé dans le premier temple du Zodiaque, Alkina se desserra de l'étreinte du jeune et fidèle Vermalis pour se jeter contre un pilier, et s'y affaisser lourdement dans un cliquetis assourdissant, prenant une grande inspiration.

Alkina n'avait toujours pas pipé mot ; le chevalier d'or était passé dans un état de mutisme depuis son réveil, tant ce massacre lui rappelait son propre passé. En son fort intérieur, le chevalier d'or se jura de venger toute ces vies brisées en brandissant la tête décapitée de l'assaillant sur la place de Rodorio. Il s'en fit la promesse.

Reprenant tranquillement des forces adossé sur son pilier, Alkina n'osa même pas s'adresser à Vermalis. Comment voyait-il Alkina désormais ? Il n'avait plus rien d'un exemple tant il s'était fait ridiculisé.

Le regard vide et le cœur plein d'amertume, Alkina fixait les marches du temple du Bélier, attendant que le reste du groupement mette les pieds dans le temple.


Au moins, ils étaient tous en vie.
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La vitesse de la lumière est une chose formidable. En une fraction de centième et millième de seconde, on se retrouve dans un autre lieu dans le monde. Trois cent mille kilomètres par seconde. Rien que le chiffre donne le tournis. Et ce privilège était celui des chevaliers d’Or. Alors qu’elle se situait dans le pays des dieux nordiques, Mikasa voyagea sans utiliser les transports « humains ». Et son mode de transports était bien plus rapide et efficace. Une lumière décrivit un arc dans les cieux. Une lumière dorée suivit d’une poudre neigeuse, blanche et immaculée. La lumière atterrit sur le parvis du premier temple, celui du Bélier. Puis la neige forma une silhouette, la silhouette de Mikasa, enfin de Dégel. Cette neige se cristallisa donnant l'impression d'une sculpture en glace et se mit à marcher. A chacun des pas, des morceaux de glaces tombaient sur le sol. Des petits bouts de l’armure dorée commençaient à apparaître par ci par là. Puis son écharpe rouge sang se détacha d’un bloc de glace et se mit à flotter dans les airs. Une fois, toute la glace tombait au sol, l’armure d’Or du Verseau brillait au soleil pour les morceaux visible, les autres cachés par sa légère cape blanche dansant avec le vent.

Bien que l’atmosphère fût agréable, Mikasa pouvait sentir la mort dans l’air. Un peu plus loin, elle pouvait voir de la fumée au niveau du village de Rodorio. Depuis l’endroit depuis lequel elle voyait le village, elle le voyait rouge, rouge comme la couleur de son écharpe. Voyait des chevaliers d’Athéna devant elle, elle pouvait voir le désastre sur ces compagnon d’armes. Un véritable carnage. Qu’est-ce qui a pu terrasser la force armée d’Athéna aussi facilement ? Cela semblait inconcevable. Mais en tout cas, il y avait de quoi s’inquiéter. Cette force allait conquérir le monde en trois journées. Si rien ne la stoppait. Mikasa devait connaître l’identité de puissance. Combien étaient-ils ? Etait-ce une attaque des Enfers ? D’une autre faction puissante inconnue ? Il fallait connaître cet ennemi. Et visiblement ne pas l’attaquer de front. Le défi était à la hauteur du challenge. La suite allait s’avérer très intéressant…

Elle se tenait devant les Saints y compris le grand Pope. Il y avait des personnes qu’elle ne connaissait pas. En de pareilles circonstances, elle resta silencieuse, préférant regarder autour d’elle, cherchant à comprendre comment cet évènement avait tourné au carnage. Cependant, Mikasa resta de marbre et froide. Elle était insensible quant au sort de ces camarades. Autant Camus pouvait faire preuve de compassion malgré son comportement, autant Mikasa n’avait pas ce trait de caractère en commun avec son maître. Les sentiments et les émotions sont une faiblesse.


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=> Rodorio

Cela faisait à peine quelques secondes que le Masque de Mort avait lâché ses dernières remarques cinglantes, que déjà une nouvelle tornade faisait irruption et ravageait Rodorio, à sa manière. Surgie de nulle part, une Sainte, apparemment d'argent, apporta une véritable révolution à la léthargie qui s'était emparée des lieux. Et pour cause, car les seules activités d'avant étaient les dures paroles du Chevalier d'Or, ainsi que les mouvements apeurés et parfaitement désordonnés des quelques rescapés du carnage, qui amassaient du matériel ça et là tout en prenant soin de ne pas s'approcher du petit groupe de Saints, connaissant dorénavant l'identité du crabe aux pinces d'or. C'était sans compter sur cette petite bourrasque d'énergie et d'espoir fou.

En un éclair, les troupes de fortune (comprendre les villageois) étaient mises à contribution pour aider autant que possible la Sainte dans sa croisade de réanimation. Cela aurait pu s'arrêter là pour le Saint du Cancer, qui se contentait d'afficher un sourire de façade des plus mauvais, et de lâcher quelques phrases d'encouragement bien à lui du genre : "Si tu veux mon avis c'est trop tard..." ou encore "Laisse tomber elle va crever c'est évident, tes pansements à la noix n'y feront rien, je ne sens plus son esprit ce qui veut dire qu'elle est au Yomotsu, l'idiote...", et puis aussi un petit "Elle n'avait qu'à pas être si faible...". Encore une fois, c'était sans compter sur la hargne sans bornes de la petite Sainte d'argent, qui n'avait vraisemblablement même pas prêté attention aux précieux conseils du Masque de Mort.
A la plus grande surprise de Deathmask, cette dernière finit par lui prendre frénétiquement la main pour l'amener directement sur l'une des plaies "soignées" de la blessée.


"- Hey mais qu'est-ce que...."

Pas de réponse, déjà la Sainte avait disparu en direction des autres blessés, non sans un ordre brutal de maintenir la main sur la hanche de la mourante. Non mais pour qui elle se prenait celle-là ? Un ordre au Cancer émanant d'une simple Sainte ? Et en plus, un ordre pour secourir une autre Sainte, tout aussi insignifiante que la première ?
Deathmask tressaillit intérieurement, un volcan encore pire que le Yomotsu était en train de rentrer en activité dans sa tête d'assassin sans coeur et sans reproche. Désormais accroupi et penché sur le corps de la femme blessée, le crabe aux pinces d'or fulminait, pestait, et maudissait l'autre petite dans sa barbe invisible, il se voyait déjà lui infliger une bonne correction pour son outrage. Tant et si bien que les secondes passèrent, et qu'il en oublia qu'il avait la main fermement posée sur la plus grande blessure de la Sainte, faisant ainsi ce que l'autre lui avait ordonné.

Tout à coup, des villageois qui s'activaient dans le coin s'arrêtèrent net devant cette scène des plus insolites. L'autre vieux leur avait fait le pire portrait du terrible Masque de Mort un peu plus tôt, et le voici qui tentait de réanimer une camarade, mené bien sagement à la baguette par une autre petite camarade... Les regards finirent par se croiser, et Deathmask les fusilla littéralement du sien, non sans mettre en avant son second doigt le plus puissant de sa main restée libre, alias son majeur. Il cracha vigoureusement, grimaçant au mieux sa colère et sa frustration de gros méchant tourné en bourrique :


"- Quoi qu'est-ce qu'il y a vous avez un problème ? Vous voulez un autographe ?"

Les pauvre villageois détallèrent, effrayés par la menace ainsi que par le cosmos palpable du Chevalier d'Or, qui s'enflammait quelque peu dans une telle situation. De retour à la triste réalité, il en profita pour enfin considérer de plus près celle dont la vie ne tenait plus qu'à un fil électrifié à 100 000 Volts. Elle était vraiment dans un sale état, et comme il l'avait deviné un peu plus tôt, son âme était déjà loin d'ici, en train de déambuler dans sa seconde demeure. Fermant les yeux et concentrant finement son cosmos doré, Deathmask parvint à projeter un oeil vers le fameux Puit. Là-bas, il finit par l'entrevoir, marchant inexorablement vers sa propre destruction. Elle n'avait plus aucune chance de s'en sortir, et payait dorénavant le prix de sa faiblesse face à l'envahisseur de Rodorio. Dommage, même en mode zombie, elle renvoyait une image assez fougueuse, à la manière d'une guêpe prête à piquer tout ce qui l'embête. Elle aurait pu être utile, comme bouclier humain ou petite killeuse de seconde main.

Le Masque de Mort ne s'était pas totalement transporté dans la zone de transit mortel, aussi ne pouvait-il pas pleinement intervenir pour aller narguer cette petite vipère ou bien la ramener par la peau des fesses. D'ailleurs il ne souhaitait faire ni l'un ni l'autre, préférant rester suffisamment "présent" à Rodorio pour botter le train de cette petite arrogante qui avait osé lui donner un ordre à lui, le plus puissant des douze. Mais tout à coup, tandis qu'il gardait toujours un oeil inquisiteur sur l'âme zombifiée de la Sainte qui s'apprêtait à sauter, une chaleur s'empara inexorablement des lieux, accompagnée de douces paroles à demi-muettes et pourtant suffisamment puissantes pour s'emparer de l'ensemble des sens du Chevalier d'Or. C'était comme un chant, d'abord éloigné, puis finalement si proche. Il était de partout, comme porté par une puissance sans limites, sans la moindre noirceur ou mauvaise attention. Ce contraste marqua Deathmask assez profondément, bien qu'il ne le montra pas. Même pour un bourreau de sa trempe, elle offrait quelque chose d'apaisant. Au Yomotsu, la prière parvenait même aux sens de la Sainte, qui commençait à faire demi-tour. Il rompit alors sa connexion avec le monde des morts en instance.

Témoin de ce prodige, le crabe aux pinces d'or avait reconnu presque instantanément cette présence, ce cosmos. Il ne pouvait s'agir que d'Athéna. Elle avait le don de s'immiscer dans son propre cosmos, son propre coeur (oui, il en avait encore un, le bougre), pour tenter d'en éloigner toute noirceur et toute méchanceté. Comme une lumière étoilée pour éloigner les ténèbres de l'espace. Elle n'avait aucun mal à dépasser le masque pour atteindre le vrai visage. Bien que déstabilisé par cette intrusion de bonté, le Gold Saint finit par retrouver son sourire naturellement mauvais et malicieux. Si Athéna était de retour, cela signifiait qu'il n'était pas venu prendre cette armure n'importe quand, mais plutôt au moment propice : propice pour un carnage auprès de ses nombreux ennemis. Car des ennemis, elle en avait, la Déesse. C'était parfait. Satisfait, il se pencha un peu plus sur la blessée, approchant son visage fou au plus près du sien, avant de chuchoter, froidement :


"- Voilà la matrone qui rapplique. Si tu crèves malgré tout, tu peux compter sur moi pour aller te chercher jusqu'au fin fond des enfers, te ramener, tout ça pour avoir l'immense plaisir de te botter les fesses moi-même. Et crois-moi, cette première mort ne serait qu'une partie de plaisir en comparaison."

La réaction fut sans concession, puisque la Sainte cracha une jolie gerbe de sang en plein sur le visage de son faux sauveur, qui s'éloigna immédiatement de cette dernière, tout en y étant invité par l'autre Sainte "infirmière" qui venait de revenir et de le repousser. Prenant ses distances de la troupe, le Cancer maudit cet affront, cherchant à se débarbouiller frénétiquement de tout ce sang qu'il avait sur le visage et dans les yeux. Quelle plaie ! Encore une fois les insultes pleuvaient dans sa barbe. Pendant ce temps la blessée revenait à elle et était assistée par des villageois ainsi que sa comparse d'argent. Peu à peu, le groupe se mit en mouvement en direction du temple du Bélier. Le moins blessé de l'attaque menait la troupe tel un leadeur. Et son pas assuré était emboité par l'ensemble des autres victimes sur des brancards de fortune, ainsi que d'autres Saints qui s'étaient joints à la troupe pour venir en aide à leur camp.

Tous avaient entendu l'appel de la déesse, et tous y répondaient comme un seul homme. Enfin un seul homme, presque un seul, car un instant Deathmask resta en arrière, se débarbouillant et intensifiant sa cosmo-énergie afin de montrer sa colère. Il n'aimait pas qu'on le prenne de haut, qu'on lui crache dessus, ou bien qu'on l'ignore. Et ces deux femmes venaient de cumuler les trois. Serrant des poings, il finit par en démordre, du moins pour l'instant, avant d'emboiter le pas des autres vers l'entrée du Sanctuaire. Avec un peu de chance, la rencontre avec Athéna aboutirait sur une mission de représailles à cette attaque, avec toute la violence et le sang que cela impliquait. Par chance, le Cancer excellait dans ce domaine, et sa colère frustrée l'aiderait à enchaîner les premiers massacres sans broncher et sans se poser de questions. Il était revenu à hauteur des autres, marchant d'un pas aussi lent, assuré, et froid que la mort elle-même, accompagné par une fine couche de son cosmos néfaste. Il avait retrouvé son sourire, et s'amusait de temps en temps à jeter son regard de démon sur les blessés et leurs accompagnateurs. Avec un peu plus de méchanceté et de malice dans les yeux lorsqu'ils se perdaient sur les deux Saintes...
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=>> Rodorio

Tout se déroule à merveille, pour l'instant. Les blessés sont transportés, nous avançons tous à bon rythme, les cosmos des survivants reprennent même un peu de force. Tout va pour le mieux, ou presque. Dès que j'ai le dos tourné, je sens une énergie mauvaise et agressive qui nous entoure. Quand je tourne la tête du mieux que peux, un peu entravée par le Grand Pope que je transporte, j'arrive tout juste à voir l'homme à l'armure d'or, le chevalier du Cancer, qui me regarde de façon... menaçante. Juste y penser me donne des frissons. Pourtant, je vois clairement l'erreur dans le calcul. Dans ma tête, Saint égale gentil. Et lui il n'est pas gentil, inutile de le nier, mais il porte une armure, or en plus. Comment il s'est retrouvé là et surtout, pourquoi il semble en colère? Je ne lui ai rien fait!

Mes pensées sont interrompues par un doux sentiment de chaleur et de paix qui chasse mes doutes et mes peurs. C'est un cosmos, un cosmos puissant et pourtant, il n'incite pas au combat, au contraire. Une sorte de chant me parvient et à ce moment je m'arrête complètement, submergée par l'énergie de ma déesse et remplie d'un espoir nouveau qui m'arrache un sourire. 

-J'y crois pas, je n'arrive pas à y... croire... huh? HÉ!!!

Surprise, l'homme que je supportais vient de m'échapper et il guide maintenant le groupe, marchant comme s'il était guéri. Le cosmos d'Athéna a beau nous avoir redonné un peu de force, je reste sur mes gardes, les chances que le Grand Pope retombe dans l'inconscience sont grandes, vu ses blessures. Si je lui fais confiance? Bien sur que oui, mais pas maintenant. Il ressort d'un combat où il aurait facilement pu mourir, hors de question que je laisse quiconque se balader seul sans d'abord les soigner.

Je le laisse rejoindre la maison du Bélier seul avant de décider que c'est assez, je le devance et me place devant lui, les poings sur les hanches et les sourcils froncés. Je lui saisit le bras en réfléchissant à mes prochaines paroles. Je n'aime pas faire le chef, je déteste décider pour les autres, mais là... à part le Saint de bronze qui m'a gentiment proposé son aide, il n'y a que moi pour prodiguer des soins. Si je ne fais pas preuve d'autorité, je pourrais perdre un de mes "patients" ou aggraver son état.

-Je... Hors de question que vous partiez devant comme ça, pas avec vos blessures! Désormais, je veux que vous restiez près de moi et que vous ne vous éloigniez pas trop! Je suis désolée, mais... je...

Et voilà, je m'emporte, je perd le contrôle de moi-même. La situation m'échappe et je commençais à me fâcher, heureusement le cosmos du Pope m'incite au calme. J'inspire profondément, une fois, deux fois, bon, retour au travail. Un des blessés a repris connaissance mais il n'est toujours pas en état de marcher. Je me dirige vers lui en lançant un dernier regard vers le Pope pour lui faire comprendre qu'il doit m'attendre, puis me penche vers le Gold Saint des Poissons en lui souriant, tout en examinant sa tête.

-Doucement, pas de gestes brusques... si vous avez du sang dans la bouche, crachez-le, surtout n'avalez pas.

Le problème avec les blessures à la tête, c'est que je dois voir les symptômes pour les reconnaître. Le deuxième problème, c'est qu'à ce moment là c'est un peu trop tard. Je me relève pour aller vérifier la Silver Saint, croisant le regard du chevalier du Cancer. Je n'aime pas ce type, non, je n'aime pas ce type du tout.
La femme va s'en sortir, son rythme cardiaque est redevenu normal et elle est consciente. Je vérifie ses bandages, puis lui accorde un hochement de tête avant de reparti, satisfaite.

En me retournant, je remarque pour la première fois l'autre Gold Saint qui nous regarde. Je le toise en silence tout en rejoignant le Grand Pope, ne sachant pas trop comment réagir. Est-ce le gardien du Temple du Bélier? Est-ce vraiment important de nous faire passer une épreuve maintenant, avec tous nos blessés? Si on doit parler, je laisserai les autres le faire, en ce moment je suis plutôt occupée à jouer les infirmières.

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> Rodorio

Vermalis venait d'entrer au Sanctuaire, quand il entendit une voix, douce et forte, proche et lointaine. Il n'aurait pu donner de visage à cette voix, mais il était sur de son identité. La déesse Athéna était parmi eux, et les baignait de son cosmos bienveillant. Aussi loin qu'il s'en rappelait, le garçon avait toujours eu envie de voir la déesse. Mais maintenant, son envie était encore plus grande. Le Saint était partagé entre la joie de voir la déesse et la peine qu'il avait, de voir son ami dans un sale état. Mais la peine de dura pas longtemps, quand il vit le Saint des Poissons se redresser.

Alkina était maintenant debout près de Saint de la Couronne Australe, mais avait encore un peu de mal à se tenir droit. Vermalis l'aida tout naturellement à monter les marches de la maison du Bélier, lui servant d'appui, pour le soulager du mieux qu'il pouvait. Arrivé en haut des marches, le Poisson quitta doucement la prise du garçon, pour s'appuyer non sans bruit à un pilier. Vermalis était encore inquiet de l'état de santé de son ami, mais ne pouvait rien faire pour le moment, ayant laissé son sac d'herbes médicinales dans les bois, quand il avait senti la menace. Bien sur, il pourrait toujours récupérer les quelques herbes restantes dans sa chambre, pour préparer un ou deux remèdes. Mais il n'était plus très sur de ce qu'il lui restait, et il était inutile de perdre du temps actuellement.

Le garçon s'installa sans faire de bruit derrière Alkina, voyant apparaître petit à petit un nouveau chevalier d'or, qu'il n'avait pas encore vu jusqu'à maintenant. Au vu des différents motifs sur sa tenue et du froid que le chevalier avait apportait, il devait s'agir du chevalier du Verseau. Le jeune homme regarda autour de lui, détaillant un peu mieux les différents Saints dans la pièce. Son regard s'arrêta net sur un des chevalier d'or, celui qui avait aidé la Sainte d'argent à terre. Un nouveau froid parcourus le corps de Vermalis. Comme un signal de détresse qui disait : Fuis, fuis, fuis. Il décida donc détourner son regard, se demandant à quoi pouvait ressembler le chevalier du Verseau sous son écharpe, ou, en regardant la Sainte qui avait soigné les blessés, si les chevalières avaient le droit d'être aussi jolie. Se rendant compte que ses pensées étaient stupides, il se ressaisit, et posa son regard sur le Pope, qui avait encore l'air fatigué, mais qui malgré tout, montrait un exemple de force à ses sujets.


(hrp encore une fois pas très long désolé, mais je vais me rattraper au fil du temps Smile )
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    Pauvre était le village de Rodorio... A peine avait-il été reconstruit que le voilà de nouveau à feu et à sang. Quelle triste vision pour la Déesse. Ses yeux à peine ouverts contemplèrent déjà l'horreur et la tristesse.
    Skanda était parti, laissant derrière lui désarroi et souffrance. Des familles entières avaient péri sous sa puissance, des enfants étaient devenus orphelins, des hommes étaient estropiés, des femmes étaient veuves. Mais malgré la confusion, très rapidement, une vague de solidarité se mit en action. Chacun venait aider son voisin, consoler l'enfant qui pleure, aider l'infirme à se relever, panser les plaies des hommes à terre. Tout le village se mit en action. Des gardes du Sanctuaire étaient venus prêter main forte. Il fallait évacuer les blesser, donner les premiers soins, à boire, à manger... La tâche était immense et toute aide était bonne à prendre.
    Mais malgré cela, l'horreur était partout. Juste devant une maison qui avait été complètement ravagée, un fils essaya de réveiller son père. De ses petites forces, il le secoua, encore et toujours... " Papaaaa, réveille-toi. Allez debout maintenant !" Il ne devait avoir guère plus de 7 ans et déjà il côtoyait la mort. " Allez papa, il faut te relever... ". Les forces du petit garçon diminuaient petit à petit. Il commençait à comprendre que son père n'allait hélas jamais se réveiller. Des larmes commencèrent lentement à couler le long de ses joues. Puis, sa mère arriva de nulle part, criant le nom de son fils. Le soulagement pouvait se lire sur son visage. Elle n'avait pas tout perdue.
    Prenant son fils dans ses bras, l'enveloppant de tout son amour, elle se mit à genoux, tout près du corps de son mari. " Dis maman..., papa... il ne se réveillera jamais..." La mère ne put répondre à son fils que par un signe de la tête, tellement l'émotion lui noua la gorge. Le petit garçon, qui jusqu’à présent avait été fort, fondit en larme, se blottissant dans les bras de sa parente encore en vie.
    Puis tous les deux s’arrêtèrent de pleurer... Ils l'entendaient, le chant de la Déesse. Ils se mirent à regarder vers le Sanctuaire sacré. Leurs larmes commencèrent à sécher et un léger sourire pouvait se lire sur leurs lèvres. Cela n’effaçait en rien leur souffrante qui était bien trop grande, mais à présent, ils savaient que l'espoir était de nouveau possible. Tous les deux se levèrent, la mère juste derrière son fils, avait ses deux bras qui recouvraient son torse, les mains jointes au niveau de son plexus. Ils sentaient le doux pouvoir de la Déesse les envahir et remplir leurs cœurs. Ils avaient suffisamment pleuré, il était maintenant l'heure pour eux d'aider leur prochain. Ils avaient la chance d'être encore en vie, ils devaient donc faire honneur à ce privilège. Son mari..., son père n'aurait pas aimé voir le chagrin dans leurs yeux..., c'est pour ça qu'à l'avenir, ils se battraient pour lui, afin de faire prospérer sa mémoire.

    Le village de Rodorio regorgeait d'histoire comme celle-ci. A chaque coin de rue, une histoire similaire mais au combien différente était en train de se jouer. Et au détour d'une rue menant vers la grande place centrale, les Saints étaient là. Certains étaient à terre, blessés, presque mort, à cause de la folie de ce Dieu. D'autres étaient debout, en train de soigner les blessés. Petit à petit, les Saints se regroupèrent et tous aidèrent à leurs manières. Mais malgré leurs occupations, une chose était sûre, ils avaient tous entendu le chant de leur Déesse.
    Lentement, ils se mirent en route pour rejoindre le Sanctuaire. Certains pouvaient marcher seul ou avec de l'aide, d'autres ne le pouvaient pas. Ils avancèrent courageusement afin de répondre à l'appel. La solidarité fait leur force.
    D'en haut, aux pieds de la statue, la Déesse les vit arriver au premier temple, celui du Bélier. Ils avaient fait preuve d'une grande volonté pour arriver jusque là. Elle ne pouvait pas, ne voulait pas leur en demander plus.
    Empoignant son sceptre d'or, la Déesse se mit également en marche..., pour les rejoindre. Elle descendit une à une les maisons qui l'a séparé du premier temple. Durant tout son parcours, elle continua son chant, faisant grandir petit à petit son cosmos. Les temples qu'elle traversa étaient vides : la Salle du Grand Pope, la maison des Poissons, du Verseau..., il n'y avait personne, la majorité des Saints s'étant déjà rassemblés dans la première maison.

    Enfin, la Déesse arriva à destination. Dans la noirceur du temple, une lumière apparut. Son cosmos était d'une magnifique brillance et se refléta sur son sceptre, créant ainsi des halos de lumière.  C'est la première fois qu'elle retourna dans ce temple..., depuis trente ans, depuis le jour où elle avait révélé au monde son existence et celle des éveillés.
    Sa longue robe blanche virevoltait autour d'elle. Elle était maintenant à la vue de tout le monde. Personne ne parlait, le silence était lourd de son sens. Seul son chant était audible. L'instant était riche en émotion pour tous les protagonistes, ainsi que pour elle. Revoir ses chevaliers dans ces circonstances n'était pas une chose qu'elle avait prévue. Puis elle arrêta sa mélodie. Elle regarda tour à tour chaque Saint, droit dans les yeux, puis elle les ferma, prenant par la même occasion une grande inspiration.

    " Je suis désolée. " Ces mots pouvaient paraître étrange de la part d'une Déesse, mais pas pour Saori. " Je n'ai pu vous protéger ou ne serait-ce vous prévenir de la menace qui planait sur nous. Mon repos a eu raison de mon devoir. "

    Oui, la Déesse s'en voulait. Il y avait déjà eu beaucoup trop de blessé ou même de mort par sa faute, en tout cas elle le considérait ainsi. Cependant, elle n'était pas du genre à baisser les bras aussi rapidement.

    " Le moment est venu pour nous de prendre les armes. Cette Divinité ne doit pas continuer sa marche destructrice en toute impunité.
    La bataille ne fait que commencer et je sais que pour vous, cela peut apparaître comme une défaite. Pourtant, malgré vos blessures, vous êtes encore là ! Etes-vous prêt à combattre, encore une fois, à mes côtés? "


    Saori rouvrit les yeux et observa. Elle savait qu'elle demandait beaucoup à ces hommes et ces femmes, mais s'ils souhaitaient vaincre, ils devaient se relever de cet échec et en tirer les enseignements nécessaires.
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[Non mais vous etes serieux la ????? Juste quand j'ai pas de pc vous postez comme des malades ... mr Red le retour ]

Le chevalier d'or du poisson arriva rapidement sur son brancard, puis alla s'adosser a un pilier, comme s'il n'etait pas blesse. Mikasa arriva tres rapidement juste apres. Il se posta juste devant nous, mais ne dit mot a personne. La jeune sainte de la lyre se posa en autoritaire, ne me laissant d'autre choix que de lui envoyer une boule de cosmos a pleine puissance dans le visage. Enfin, c'est ce que j'aurais fait si j'avais ete un de ces stupides guerriers qui ne vivent que pour combattre et qui craignent pour leur virilite. Je la laisse donc m'aider et me diriger avant qu'elle ne retourne vers un autre blesse. Tout le monde etait arrive ici, plus ou moins en forme. Meme le nouveau cancer ne fit rien, ce qui me surpris, puisque je sentais clairement que son cosmos bouillait. Et d'un seul coup, le monde s'illumina. Elle fit son entree, plus radieuse que jamais. Son cosmos pur, immacule, radiant rayonnait de toute beaute. Il n'avait pas change d'un poil, a se demander meme si ... Et la, mes questions furent stoppees dans leur elan, car j'avais les reponses. Sans reflechir, je fis deux pas, et posais le genou droit sur le sol.

Deesse Athena ... Soyez la bienvenue dans votre sanctuaire. Vous revoir nous rechauffe le coeur. Nous proteger n'etait pas votre role, mais le mien, deesse. J'ai echoue. Je n'ai pas su prevoir la menace qui planait au dessus de nos tetes. J'aurais du anticiper cette attaque. D'ailleurs, vous devez le sentir vous aussi ... elle est partout sur la terre ... Ce qui me pousse a croire que cet etre cherche quelque chose de precis. Ou quelqu'un.

Je me relevais, me tournais vers chacun des saints present, et posait egalement mon regard vers le village, en ruine. Voir de telles choses me fendait le coeur, mais je n'avais pas le choix autre que regarder, impuissant. Je suis devenu grand pope pour justement empecher ce genre de catastrophe de se produire. C'est dans des instants comme celui-ci que je doute d'etre la bonne personne pour ce poste. Et c'est dans ces meme instants que je me souviens que Shion, l'ancien grand pope et Athena elle meme m'ont pourtant reconnu comme tels. L'experience, la sagesse et le temps m'ont appris bien des choses. ais l'apprentissage ne se termine jamais, quand bien meme l'on disposerait du savoir obsolu.

Chevaliers ... Cet etre qui s'est presente a nous et a attaque nous a inflige une defaite cuisante. Il nous a mis en deroute sans la moindre difficulte. Il a detruit une partie du village que nous avons batti. Il nous a battu sans se forcer, alors que nous sommes ceux cense surveiller et proteger le monde. Nous sommes ceux qui se levent dans l'obscurite et affrontent le mal, nous sommes le rempart de l'Humanite, la flamme qui la protege des tenebres. Nous ne pouvons vasciller. Ce dieu marche a present sur d'autres villes. Il terasse village apres village, mortel apres mortel sans se soucier de la valeur de la vie. Allons-nous laisser un tel etre semer la terreur sur la terre que nous avons jure de proteger ? Allons-nous le laisser insinuer la peur dans le coeur des creatures que nous protegeons ? Allons-nous le laisser marcher sur tout ce que nous avons construit, ou allons-nous lui prouver que l'Humanite a encore de beaux jours devant elle, et que les saints de la desse Athena lutteront contre le mal jusqu'a la fin ? Combattons pour tous ceux qui n'ont pas la force de le faire eux meme. Protegeons ceux qui ont besoin de l'etre. Et repoussons le mal une fois de plus !

Aujourd'hui, nous vous en demandons beaucoup. Je ne forcerai personne a poursuivre l'aventure contre son gres. Mais sachez que pour moi, ce n'est que le debut. Je ne laisserai pas ce dieu detruire tout ce pourquoi je me suis battu depuis des dizaines d'annees. Je ne le laisserai pas detruire les reves de paix pour lesquelles nos ancetres se sont battu. Je ne le laisserai pas insulter les valheureux guerriers ayant donne leur vie pour proteger la terre. Ce dieu ne repand que terreur, chaos, destruction et mort. Il doit etre arrete. Qui se battra pour la justice, pour la Terre, pour tout ce que nous cherrissons ? Qui est pret a nous suivre en enfer pour ramener la paix dans ce monde ?


Ce petit discours devrait suffire a motiver les quelques reticents. Je me retourne, m'incline devant ma deesse, et prononce de nouveau mon serment. Moi, Riku, actuel representant de la desse Athena sur terre, jure solennelement fidelite a ma deesse. Je jure de la suivre par dela le Styx, de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour proteger la Terre du mal, de combattre le mal sous toutes ses formes, de ne recourir a la force qu'en dernier recours. Je jure de combattre pour la paix justice et non la vengeance. Je vous suivrais par dela la fin, o ma deesse. Puis plus un bruit dans le temple. Mon cosmos continue de virevolter dans les airs en se melant a celui de la dessse.
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On l'avait traînée là, allongée sur une vulgaire planche en bois en guise de brancard de fortune. Couverte de bandages de fortunes, les saignement avaient prit fin et chaque morceaux de tissu recouvrant une plaie étaient passés au rouge et recouvert  de la poussière en suspension dans l'air de Rodorio. Un villageois consciencieux lui avait posé son masque sur le torse avant de prendre la main gauche de la jeune femme et poser celle ci sur l'objet traditionnel mais au combien modifié.  Ainsi à son réveil, elle aurait trouvé facilement le masque si elle voulait le remettre sur son visage, chose qui n'était pas conseillée vu l'état de la Sainte. Des soins sommaires avaient été prodigués pendant que son esprit s'échappait de la montagne des morts et certain était encore à son chevet. Ainsi, quand elle ouvrit les yeux, son regard trouva un bien drôle d'énergumène au dessus d'elle. Portant une lourde armure d'or couverte d’excroissances effilées, elle crue reconnaître l'armure du Cancer dons elle avait vue une reproduction dans un livre mais n'en était pas vraiment sur. Yéléna n'avait pas les idées claires et son voyage dans le petit monde des mort n'avait rien arrangé...

Vires tes pinces de là...

Lâcha elle alors qu'elle se passait la main droite sur le visage comme pour vérifier qu'elle était entière. Bien sur elle ne trouva pas son masque sur sa peau mais ressentie le contact de celui si sous sa main gauche.

Skanda... J'aurai ta peau un jour,  fils de chien galeux...

Remettant son masque tant bien que mal, elle constata les dysfonctionnements de celui ci et ne put que le réinitialisé pour redémarré l'interface à peine fonctionnel désormais...

J'arracherais ta tête et la planterais sur une pic, j'en fais le serment...

Yéléna se redressa alors comme elle le pouvait. Elle avait mal partout et les multiples craquements
lui faisaient comprendre qu'elle devait avoir plusieurs fracture. C'est à ce moment qu'une autre Saint s'approcha de Yéléna avant de vérifier les bandages et son état général. A première vue, c'était encouragent car ce docteur improvisé lui fit un signe de tête plutôt positif avant de repartir soigner les autres.

Merde, on a prit cher !

Ricana Yéléna ayant aperçu Alkina non loin d'elle tout en penchant la tête de gauche à droite, faisant craquer son cou par la même occasion. Le rire était plus nerveux que sincère et cela lui déchirait la poitrine. Ses cotes cassées devaient jouer avec ses poumons à chaque respirations... Elle aurait bien voulut se lever mais ses jambes étaient trop faibles pour le moment alors elle restait assise sur sa planche tout en regardant autour d'elle, remarquant divers personnes dont le Pope qui s'en était tiré lui aussi
« Quelle idée pour une personne de ce rang de se mettre en danger en première ligne... » Pensa t'elle même si elle ne s'était pas vraiment soucié de la sécurité du saint homme. Yéléna remarqua aussi la présence de Mikasa qui était revenu lui aussi de Asgard, probablement après avoir comprit qu'il y avait plus important qu'une forêt pourrie dans le grand nord ainsi que leurs habitants dégénérés. Enfin, elle remarqua un autre chevalier, assez jeune qu'elle n'avait jamais vu par le passé, un chevalier de bronze semblait il...

Mmm ???

Et il y avait cette femme en longue robe blanche qu'elle voyait pour la première fois. Elle dégageait un puissant cosmos, bien au dessus que ce qu'avait déjà ressentit Yéléna chez un simple chevalier ou même chez le Pope.

Ce sceptre ?!!!

Un instant hésitante sur qui pouvait bien être la donzelle, le regard encore trouble de Yéléna se posa sur l'objet doré que l'inconnue tenait dans sa main. C'était Nike, le symbole de la victoire, ce qui ne laissait pas vraiment de doute sur l'identité de cette femme aux cheveux à la couleurs presque irréelle.

Athéna !!!

Le peu de sang restant dans le corps de Yéléna ne fit qu'un tour. Son esprit fanatique ré-émergea en l'instant. Si la déesse était de retour, cela ne voulait dire qu'une chose. La purification du monde allait commencer et ce Skanda n'était finalement pas grand chose devant la magnificence de la déesse de la guerre. L'humanité allait devoir faire un choix, suivre Athéna et lui obéir ou disparaître. Ce qui venait d'arriver à Rodorio ne pouvait que conforter la Silver Saint dans son délire, les dieux autre que Athéna ne pouvaient que représenter le mal quels qu'ils soient et devaient être éradiqués tout simplement.

Ordonnez et cela sera accomplit !

Yéléna était incapable de se relever ou encore même de se mettre à genou correctement pour l'instant, elle était resté immobile sur son brancard. Son regard fixait la déesse dans les yeux tandis que son cosmos s'intensifiait de manière malsaine. Autour d'elle on pouvait sentir une certaine tension, ce n'était pas de la loyauté ni du courage mais belle et bien du fanatisme. Ses mots résonnaient lourdement comme si elle était prête à tout et sûrement au pire pour Athéna. Yéléna avait totalement occulté le discourt du Pope, elle le voyait parler à coté de la déesse mais elle ne l'entendait pas, son esprit se focalisait sur Athéna. Un seul mot d'elle et Yéléna mettrait à sac le monde entier si c'était le désire de Athéna et d'une certaine manière, la Saint n'en attendait pas moins...








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La convalescence d'Alkina s'annonçait douloureuse ; il serrait les dents avec force pour ne point émettre un petit cri strident face à la nouvelle vague de douleur qui le subjuguait partant du bas des jambes et lui parcourant l'échine. Une sensation fort désagréable, tant il avait l'impression qu'un millier de lanciers lui plantaient leurs armes dans la chair, sans même se soucier de l'armure. Mais peut-être que cette nouvelle vague de douleur n'était qu'un synonyme de cicatrisation ? Quoi qu'il en soit, le saint d'or n'en fit rien et ne broncha pas. Le tirant de sa torpeur, une nouvelle personne fit apparition devant les yeux du chevalier d'or. Il l'avait déjà brièvement remarqué tout à l'heure, lors de la marche funeste vers le temple. Une sainte d'argent, dont il n'aurait sût dire l'armure, bien que cela lui importait peu ; le plus important c'est qu'elle était là pour le soigner. Le visage souriant et le regard avenant, cette agréable compagnie lui prodigua quelques conseils. Alkina n'eût le temps de rétorquer qu'elle était déjà ailleurs ; rien d'étonnant si elle s'occupe des blessés, malgré tout Alkina n'était pas le plus alarmant.


Il y avait aussi encore un nouveau saint d'or, pas très enclin à la parlote et peu soucieux des blessés, qui venait de les rejoindre. Face à autant de dédain, le gardien du dernier temple du Zodiaque se contenta de pousser un soupir nonchalant. Une attitude si lointaine de la fraternité en cet instant lui était insupportable, lui qui venait de mettre sa vie en péril pour sauver tout un village, pour protéger le Grand Pope et Yéléna. Certes, cela avait été inutile, mais pour Alkina ces genres de gestes sont déjà pas mal, donc l'attitude du saint d'or le décontenançait au plus au point. Rien qu'en la regardant un peu, un frisson lui parcourait tout le corps : ce saint d'or lui donnait vraiment froid... Mais n'était-ce pas plutôt une sainte d'or ? Pas de masque, mais ce genre de chose était difficile à décerner. L'erreur était même parfois appliqué à lui même, bien que sa virilité n'était pas si ridicule. De toute manière, l'urgence n'était pas là.

Alkina regarda ensuite Vermalis qui vint lentement s'installer à ses côtés, de cette manière il lui semblait tel un bras armé. Cette pensée le fit sourire, à vrai dire il n'aurait jamais imaginé nouer de tels liens avec ce chevalier de bronze le jour où il l'a rencontré, lui encore tout fraichement chevalier d'or, et son camarade encore qu'un apprenti sans valeur. Ils avaient quelques peu évolués depuis, et aujourd'hui c'est Vermalis qui aidait Alkina dans cette épreuve, les rôles étant ironiquement inversés.

« - Merci. » Murmura t-il lentement à l'intention du chevalier de la couronne australe. Le simple fait de parler laissa à nouveau un peu de sang sortir de sa bouche, roulant jusqu'à son menton pour tomber au sol. Ce goût de fer était déjà immonde en soit, mais le goût du poison était bien pire.

Puis enfin, ce qui lui semblait avoir été qu'un rêve flou lorsqu'il était au seuil de la mort revenait au galop : la même présence enivrante se faisait sentir dans tout le temple du bélier. Un cosmos si doux et chaleureux, le même qui l'avait extirpé d'entre les morts. De nouveau attentif face à ce phénomène, le preux chevalier d'or se redressa lentement dans un grognement nonchalant, l'épaule appuyée contre le solide pilier qui lui servait d'appui depuis tout ce temps. Lorsque l'origine apparue sous ses yeux, et bien qu'il doutait déjà de ce que c'était, il n'en restait pas moins surpris. Son cœur s'accéléra à un rythme fou et nul doute que si il n'avait pas ce pilier, il serait tombé à la renverse de stupeur. L'émotion le gagnait si bien qu'il en était pétrifié, sans pouvoir ne serait-ce bouger ou parler ; il regardait ce qu'il reconnaissait aisément comme Athéna, leur déesse à tous, tenant fièrement son sceptre symbole de la déesse de la victoire Nike, comme un pied-de-nez à la défaite qui venait de s'abattre sur les siens. L'appel d'Athéna et ses paroles redonnèrent du baume au cœur meurtri du chevalier d'or, ainsi qu'à sa fierté. Si il avait eût la force en ses jambes pour le faire, le chevalier d'or aurait ployé le genou fièrement avec tout son honneur de chevalier, comme tout autre de ses camarades. En lieu et place de cela, Alkina laissa rouler quelques larmes sur ses joues ; il était soulagé.

Lorsque le Grand Pope pris la parole derrière la déesse, Alkina ne l'écouta qu'à demi mots. Bien sûr les paroles du Pope étaient toujours d’Évangile, cependant ses propos étaient osscultés dans l'esprit d'Alkina, comme si il ne l'entendait qu'en fond, un murmure à peine audible. Mais ses mots étaient vrais, et exprimés avec tout le charisme que se devait un Grand Pope. Alkina attendit religieusement que le chef du sanctuaire ait fini son discours avant de répondre à l'appel de la déesse.

Enfin, il fit vibrer son cosmos comme pour se donner du courage, et s'écarta du pilier. Il tituba brièvement, puis tint enfin sur ses deux jambes. A ce moment là, il regarda la déesse, et ploya légèrement le genou, c'est là tout ce qu'il pouvait faire.

« - Je suis  prêt. Je vengerais nos terres et nos morts. Je vaincrais dieux et déesses si vous me le commandez. Vous m'avez sauvés, vous nous avez tous sauvés. Je vous dois plus que la vie Athéna, comme beaucoup ici. Je ferais tel votre désir, et je serais fier de me tenir à vos côtés dans cette bataille. »


Le visage grave, Alkina se mit à nouveau droit. Son corps était encore douloureux ; il ne s'était pas encore remis de l'attaque de Skanda mais qu'importe, la déesse lui avait donné un second souffle. Son esprit était bien plus fort que son corps désormais. Il serait capable de tout et bien plus encore lorsque son corps aura récupéré : Ce n'était qu'une question de temps.
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Rouge, c’est la seule couleur que discernait les yeux de Mikasa. Il s’agit ni plus ni moins qu’un des signes de l’extinction de l’espèce humaine. Peut-être était-ce la solution ? Si l’Humanité n’était plus, alors ces guerres permanentes entre les dieux pour le contrôle du monde cesseraient par la même occasion. Rapidement Mikasa qui n’aimait guère l’Humanité chassa de son esprit cette possibilité. Elle était un chevalier d’Athéna et par la même occasion un défenseur de l’Humanité. Qu’elle le veuille ou non, son devoir était bien là. Même si l’Humanité a des travers comme d’avoir des sentiments, chose qui répugnait totalement la Dame des Glaces, il fallait bien des personnes qui prennent soin d’eux pour qu’Elle puisse couler des jours heureux. Et ces personnes étaient les chevaliers sacrés d’Athéna dont les sentiments étaient une entrave à l’accomplissement de leur devoir. Mais, en regardant autour d’elle, elle voyait qu’il y avait des faibles. Ils étaient tous mus par leurs sentiments qui étaient soit de compassion, soit de méchanceté comme ce chevalier à l’armure d’Or du Cancer. Visiblement son fond était aussi mauvais que son précédent porteur. Ainsi les années passent mais les choses n’évoluent pas.
 
Restant debout parmi tous ces individus qui s’agitaient comme des fourmis à la tâche, le chevalier d’Or du Verseau restait dans son coin. Elle alla juste se positionner contre un des piliers du premier temple, s’adossant à lui et croisant les bras attendant que les choses se passent. Elle restait froide et insensible à ce qui se passait. Elle ne se souciait guère du malheur de ces compagnons qui aurait peut-être du mourir plutôt que de survivre, car ce qui allait les attendre, dépasserait l’entendement des dieux grecques eux-mêmes. Et tous autant qu’ils sont allés mourir tôt ou tard. Car maintenant ils allaient être guidés par leurs émotions. Cela allait les mener à leur perte. Mais la Dame de Glaces ne réfléchissait pas comme cela. Dépourvu d’émotions, elle pouvait agir librement et n’avait aucune entrave à l’accomplissement de son devoir de chevalier. Et c’était là l’essentiel.
 
Puis une lumière envahit l’intérieur du temple, se dirigeant vers eux. Cette lumière, ce cosmos, Mikasa l’avait déjà ressenti. A deux reprises. Il y a peu de temps, alors qu’elle était en mission diplomatique pour le Pope. Et encore avant, c’était cette force qui la tira de sa léthargie comme l’avait prévu son maître. C’était cette personne que Camus avait chargé Mikasa de protéger et de servir. Puis elle la vit. Elle respirait la bonté la gentillesse. Elle était remplie des sentiments de l’Humanité. Elle était Athéna. Elle rencontrait celle pour qui elle avait tout sacrifié et fait d’elle une coque vidée d’émois par des années d’entraînement. Elle ferma les yeux, écoutant tour à tour les premières personnes. Elle laissa s’exprimer d’abord le Pope. Celui-ci fit un discours afin de remonter le moral. Mais il faudra plus qu’un discours pour vaincre cette chose qui a détruit Rodorio. Puis vint le tour des deux chevaliers qui avaient combattu cette monstruosité. L’un était une fanatique, l’autre voulait venger la mort des habitants de Rodorio. Une fois terminée, Mikasa prit la parole. La Sainte du Verseau se redressa, ouvrant les yeux. Elle ne parlait ni trop vite ni trop lentement, avec un timbre à la fois froid et masculin.
 

« Vos émotions vous guident. La vengeance est une frustration émotionnelle  »
 
Elle se tourna vers l'assemblée.

 
« Personne ici ne veut d’un autre Rodorio. Mais nous devons connaître cet ennemi. Qui est-il ? D’où vient-il ? Que veut-il ? Je ne pense pas qu’il ait attaqué ce village sans raison. Et s’il voulait nous éradiquer, il aurait eu tout loisir de le faire. Y compris de s’en prendre à Athéna. Cela n’était qu’un avertissement qui nous ne devons pas prendre à la légère. Même s’il attaque ces pauvres « créatures » que nous sommes censés protéger, il est le plus fort. C'est un fait. Acceptons-le. Comme acceptons qu'il y aura des victime et qu'il y en aura jusqu’à ce qu’on le stoppe.  »
 
Ella passa à côté de Yéléna voyant le fanatisme monté d’un cran depuis sa dernière rencontre. Puis elle s’approcha d’Athéna. Elle la regarda droit dans les yeux. Son visage était dur et ses yeux renvoyaient l’absence de sentiment du cœur de Mikasa.
 
« J’ai répondu à votre appel, Déesse Athéna. Mon maître Camus m’envoie combattre à vos côté comme il n’est plus. Je jure d’accomplir le serment de mon Maître et de le mener à bien, moi, Dégel du Verseau et… »
 
Puis s’agenouillant aux pieds d’Athéna retirant la couronne de son armure pour la mettre en soutien près de son bassin.
 
« …j’éclairerai le monde de votre Justice »

 


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Le cortège de Chevaliers progressa jusqu'au temple du Bélier, premier des douze domaines des plus grands protecteurs du Sanctuaire. Dans chacune des maisons se trouvaient enterrés, emmurés, ou exposés à la vue de tous, les plus beaux et les plus sombres secrets des Chevaliers d'Or. Chaque signe avait ses vertus, ses gloires, et ses peines. A travers les âges et les guerres saintes, les cicatrices du passé s'étaient ajoutées aux fissures des pierres et des colonnes, et la maison du Bélier n'avait pas été épargnée. Elle était tout de même majestueuse, et avait dans son atmosphère cette étrange lueur en suspension, comme si des poussières d'étoiles dansaient finement autour des membres de l'assemblée, qui venait de pénétrer dans la salle principale du temple.
Très vite, les premiers constats et les premières réactions fusèrent. Certains se plaignaient, d'autres s'entraidaient, et encore d'autres s'isolaient..... La belle affaire ! Le Masque de Mort n'en avait rien à faire. Ces pauvres bougres pouvaient bien maugréer tant qu'ils voulaient, ils s'étaient fait rétamer par un Dieu qui avait rasé Rodorio, ni plus, ni moins. Ah si seulement il avait pu se trouver dans le village plus tôt. Il lui aurait montré ce qu'il en coûte de s'opposer au grand Deathmask ! Ces dieux se croyaient tout permis, attaquant et pillant tout sur leur passage. Ils se croyaient intouchables sur leurs petits nuages d'immortalité. Mais le crabe aux pinces d'or savait : il savait que leur plus grande arme était aussi leur plus grande faiblesse. Oui, face à ce genre d'individu, il était la réponse idéale, l'arme fatale déployée envers et contre tous.

Tandis qu'une tension cosmique montait crescendo dans la salle, le Cancer s'isola quelque peu du groupe, choisissant de s'adosser nonchalamment à une colonne, celle qui se trouvait juste en face du Chevalier d'Or des Verseaux, à en juger par son armure et l'aura glacée qui l'accompagnait. Il n'était pas dupe et avait senti le cosmos de la déesse depuis les premières marches de la maison du Bélier. La question était de savoir si "la princesse" allait se la ramener tout de suite ou s'il faudrait se taper toutes les maisons auparavant. La princesse.... Deathmask lui avait collé ce petit surnom alors qu'il pourrissait dans une prison des enfers. C'était une façon pour lui d'idéaliser celle qu'il n'avait jamais rencontrée mais qu'il avait prêté serment de protéger en tant que jeune apprenti d'Aria du Cancer. Ah le bon vieux temps...
Tout à coup elle se montra, entourée de son plus beau cosmos, de ses plus douces intentions, et de son plus joli minois. Deathmask baissa rapidement les yeux, posté en retrait contre sa colonne les bras croisés en mode Cancer "ne vous occupez pas de moi et je ne m'occuperai pas de votre cas". Il fallait dire qu'il ne souhaitait pas vraiment attirer l'attention de la déesse, qu'il sentait si pénétrante. Il connaissait sa position, du moins celle qu'il devait assurer et assumer au nom de son armure. Il savait que le masque de la mort était un fardeau des plus lourds à porter, et qu'il était bien le seul homme à pouvoir le faire, l'unique parfait assassin. A ce sentiment des plus égocentriques et des plus sombres, son armure réagit discrètement, lui renvoyant le fines vibrations de malveillance. Il ne la portait que depuis quelques heures à peine, et déjà ils s'entendaient à merveille. Il aurait dû l'obtenir il y a bien longtemps, cela aurait épargné bien des... désagréments.

Les discours s'enchainèrent et se déchainèrent. D'abord la déesse, s'excusant platement pour son absence. Chacune de ses paroles était parfaitement mesurée, à l'image de sa divine condition, bien loin de son look un peu gamine. Ensuite le Grand Pope, haranguant l'assemblée pour en tirer le meilleur parti, ou les meilleures désillusions. Il voulait remonter le moral des troupes. Un à un, les chevaliers prêtèrent serment, certains allant même jusqu'à s'agenouiller devant leur déesse. La scène aurait pu continuer ainsi si le Masque de Mort n'avait pas finalement décidé de mettre son petit grain de sel sur la plaie, à son tour. Une fois les dernières paroles prononcées, un frisson parcourut l'échine de certains chevaliers, frisson provoqué par le passage furtif d'une ou deux âmes vagabondes juste dans leur dos. Puis d'un claquement aussi sec que le couperet rouillé d'un bourreau sur la nuque d'un condamné, des applaudissements lents et méthodiques retentirent dans la pièce, en provenance de la colonne la plus éloignée, et de loin la plus sombre.

En un éclair la constellation du Cancer resplendit tout autour de son être, et une aura parfaitement néfaste l'accompagnait dans ses encouragements, les rendant encore plus déconcertants. Il applaudit encore quelques longues secondes, avant de trancher d'un ton froid :


"- Bravo... bravo.... bravo ! Quels merveilleux discours ! J'en suis tout retourné, vraiment ! Ha ha ha ha ha"

Le rire qu'il lâcha sans même regarder les autres avait quelque chose de démoniaque : un ton des plus dissonants par rapport aux autres membres, visiblement décontenancés par un tel affront, un tel pavé balancé dans la mare de la paix et de la tranquillité. Tout à coup, le Crabe aux Pinces d'Or se décolla de son pilier et s'avança lentement mais sûrement vers les autres, et plus particulièrement vers la plus grande protégée du Sanctuaire, alias Athéna. Il put sentir la tension monter autour de lui, les énergies se mêlaient entre frustration, colère, et une certaine envie de lui filer une trempe. De par ses dons d'empathie assez développés, il put même ressentir un brin de pitié, bien qu'il ne sache pas de qui cela provenait précisément. Mais tous ces sentiments avaient un point commun, ils étaient en effet tous tirés d'un seul et même sentiment : le plus puissant de tous, celui qui était l'essence même de son signe zodiacal, et qui s'était emparé des lieux, ne fut-ce que pour un bref instant. Une fois en face d'Athéna, Deathmask s'arrêta net et leva enfin les yeux vers elle. Il avait se regard fou, sauvage, et maléfique. C'était son masque, son arme. Et même si la déesse avait tout le loisir de le transpercer pour voir le vrai visage de son chevalier, il comptait sur elle pour ne pas trop le démasquer devant les autres, le laisser marquer leur esprit de son aura, comme un exemple de frustration à ne pas suivre, et contre lequel il fallait absolument lutter. La vérité était qu'il était indispensable, comme chacun des rouages de la machine de guerre du Sanctuaire, et cela la déesse le savait. Dans ses yeux, elle pouvait également y lire toute sa loyauté. Une loyauté de démon certes, mais justement, une loyauté qui s'était forgée dans la haine maîtrisée, la colère canalisée, et surtout... la peur dominée. C'était ça, être le Masque de Mort, et par ses yeux de tueur fou, il exprimait tout ce qu'il ne pouvait ou ne voulait dire à sa déesse. Une fois cet échange aussi bref qu'intense terminé, le Crabe aux Pinces d'Or rebroussa chemin, rejoignant lentement l'entrée de la grande salle, un doigt de procureur corrompu levé vers le plafond. Il trancha :

"- Quelles que soient les intentions de ce dieu, ce... Skanda. Il est assujetti aux mêmes limites que toutes les divinités. Si nous trouvons sa plus grande peur et que nous la brandissons devant lui, il deviendra aussi inoffensif qu'un enfant face à son funeste destin. Il se trouve que moi, Deathmask du Cancer, suis l'incarnation de la plus grande et universelle des peurs : celle de la fin, le néant, la mort. Son immortalité n'est qu'une illusion derrière laquelle il ne pourra pas se protéger, face à moi."


Pendant qu'il mettait en avant ses capacités, le chevalier d'or augmentait également son cosmos aussi doré. Il était entouré d'une aura de puissance pure, un concentré de cruauté et de pouvoir. Il était chargé à bloc, comme un paratonnerre qui aurait traversé les tempêtes séculaires et se tenait prêt à foudroyer n'importe quel malvenu dans son sillage. Laissant une fine brise glacée se glisser dans sa longue cape blanche tachée de sang sur le bas, il acheva son discours, avant d'aller de nouveau rejoindre sa colonne, le plus calmement et inexorablement du monde :

"- Je ne suis pas du genre à laisser planer des paroles sans les accompagner par des actes. Alors si vous souhaitez jouir de mes pouvoirs pour assassiner nos ennemis et les réduire au silence, je suis tout disposé à intervenir. Vous n'avez qu'à ordonner, je les exécuterai."

Le ton était donné pour Deathmask, qui attendait une réaction de sa déesse surtout, car de toute manière il n'écouterait que ses ordres et rien que ses ordres. Il était l'assassin du Sanctuaire, c'était son rôle, son plaisir, son fardeau, et son masque...
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Grand Pope, check. Ophiuchus, check. Poissons, ça reste à voir, mais pour l'instant, check. Les autres n'ont pas besoin de soins. L'état des blessés est stable, ils survivront, même si je vais devoir m'occuper plus longtemps de Yelena à cause de ses fractures, seulement mon travail sera seulement de m'assurer qu'elle ne fasse rien de trop dangereux ou stupide le temps que de vrais médecins puissent s'en occuper. Je n'ai pas les connaissances pour m'occuper de ça. La poussière retombée, mon heure de gloire semble être passée, je n'ai plus aucune envie de jouer les autoritaires maintenant, ça ne sert plus à rien.

Enfin, elle arrive. Drapée d'un cosmos pur et puissant, dégageant une telle gentillesse et une telle douceur... Athéna est venue nous voir, magnifique, la véritable déesse de l'humanité... et me voilà, véritable cruche en armure car les mots ne me viennent pas. Là où les autres ont été capables de proclamer des discours et prêter serment une nouvelle fois de servir l'humanité, je me contente de poser un genou par terre en gardant le silence. Je ne suis pas douée avec les mots, je ne sais même pas quoi dire, alors je ne dis rien. 

-...

J'ai honte de ma faiblesse et ainsi, je n'ose pas regarder ma déesse même quand je sens son regard braqué sur moi. Si je tentais seulement de prononcer quelque mots, de regarder quelqu'un dans les yeux, je me couvrirais de ridicule. Alors je reste là, à écouter, attendant mon tour qui ne viendra que rapidement, sans grandes lignes, seulement le nécessaire... au moins j'ai pu me prononcer, le contraire aurait pu m'attirer quelques regards méfiants.

-... Cette fois encore, nous saurons protéger et sauver l'Humanité de cette menace. Moi, Oblivion, Sainte de la Lyre, j'en fais le serment, celui de servir ma déesse et d'accomplir mon devoir, même si je dois y laisser la vie.

... C'était pas mal? J'espère qu'ils ne prendront pas ma voix tremblante et mon regard un peu fuyant pour de l'hésitation, car malgré la gêne qui m'empêche de parler, ce que je dit, je le pense du plus profond de mon coeur.

Des applaudissements sarcastiques se font entendre derrière notre petit groupe. Je me retourne rapidement et en trouve vite la provenance: le Saint du Cancer, qui me semble plus diabolique que jamais. Je n'aime pas ça, il me rappelle... non... ça ne peut pas être lui? Non, c'est impossible, je l'aurais reconnu tout de suite. Il n'est pas... l'homme que je recherche. J'ai imaginé.
Mais quand il se rapproche d'Athéna, j'ai le réflexe de me relever de quelques millimètres et de saisir ma lyre, ne le quittant pas une seconde des yeux. Mais qui est-il vraiment? Pourquoi il est comme ça, lui, un chevalier d'or? Qu'est-ce qu'il ne nous a pas dit encore, qu'est-ce qui explique une telle haine?
Le Saint du Cancer retourne à son pilier mais je ne baisse pas ma garde pour autant. Ça me prend quelques secondes avant de me détendre pour de bon et réfléchir à tout ça. La plupart des Saints présents veulent venger Rodorio, éliminer cette menace et c'est comprenable. L'adversaire a agi rapidement et en voulant en faire de même, peut-être sommes-nous loin de prendre une bonne décision. Nous connaissons son identité et encore, c'est peu dire. Il faut en savoir plus avant de chercher querelle avec les dieux.

-... Sir Dégel a raison. Nous ne pouvons pas stopper Skanda, encore moins le vaincre si nous ne savons rien sur lui et ses intentions. Pour l'instant, on ne connaît que son nom et sa puissance et c'est bien peu...

Je croise le regard de chaque Saints (en évitant soigneusement DeathMask, je suis pas folle non plus) dans le but d'espérer un peu de soutien. Je ne les connais pas, ils ne me connaissent pas, mais ce n'est qu'une question de temps car maintenant, nous sommes tous des frères et soeurs d'armes. J'attends une réaction, puis pour la première fois, regarde Athéna dans les yeux. Malgré ma timidité palpable, je suis sur ma lancée.

-... Avant de préparer des plans de guerre et de vengeance, quelqu'un devrait tenter d'enquêter sur notre ennemi. Et... hm... si ça ne dérange personne, j'aimerais me porter volontaire.

Ce que je ne dis à personne, c'est que j'espère bien croiser Skanda ou un de ses alliés, si allié il y a. Pas pour les rejoindre, mais seulement pour leur parler. Tenter de comprendre comme lui comprend, entendre la version que lui raconte. Je veux savoir pourquoi il a attaqué Rodorio sans pour autant le juger tout de suite. C'est ce qui fait de moi une Sainte, après tout.

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Le puissant cosmos d'Athéna recouvrit l'assemblée, quand elle arriva. Elle avait fait le déplacement, depuis son temple, jusqu'à nous, pauvre mortel combattant pour elle. Son cosmos était doux et chaud à la fois. Vermalis se sentait apaisé par cette flamme, qui lui redonnait courage et force. Il savait maintenant, qu'il n'aurait rien pu faire contre l'assaillant de Rodorio. Après tout, il n'était qu'un simple chevalier de bronze. Et vu l'état dans lequel se retrouvait la Sainte d'argent, il était sur, que le garçon serait mort, son armure partant en poussière. Il s'était entrainé dur pour en arriver où il était. Mais tout cela n'aurait-il servit à rien ? Il serait condamné à regarder ses pères se battre pour lui ? Non, la Couronne Australe n'était pas un lâche. Le garçon prit à peine le temps d'écouter le Pope discourir. Il s'était discrètement éclipsé, partant au plus vite pour la pièce étroite qui lui servait de chambre, mais aussi d'entrepôt pour ses plantes, aux vertus plus ou moins bénéfiques, et un petit laboratoire, lui servant à confectionner ses potions. Bien sur, il n'avait pas prévu de perdre son temps, il devait faire vite, si bien qu'il usa abondamment de son don, pour faire pousser les plantes à répétitions. Il devait faire le plus de potions possible, en un temps restreint.

Il installa un grand chaudron, qu'il repli d'eau. Il y mit ensuite des feuilles, qu'il faisait pousser au fur et à mesure qu'il les coupait. Il commença à mélanger le tout, sentant déjà la fatigue occasionnait pas la sur-utilisation de ce don. Mais il déploya son cosmos à son maximum, pour chauffer l'eau, sans la rendre bouillante pour autant. Il put ainsi faire une centaine de potions, qu'il se dépêcha de mettre dans un sac. Il ne savait pas ce qui se passait dans la première maison, mais il sentait du bas des marches, une tension énorme. Il se dépêcha de grimper l'escalier, faisant fit de la fatigue qu'il ressentait. Il n'entendit que la fin du discours de la jeune Sainte d'argent, qui avait donné les premiers soins aux blessés. Mais cela lui suffit à grimper les dernières marches sans s'effondrer. Il passa devant tout le monde, se plaçant devant la Déesse et le Pope, et mit un genoux à terre, avant de dire :

- Je suis Vermalis, chevalier de bronze de la Couronne Australe. Je ne peux faire grand chose pour vous aider, vous ma Déesse, et vous mes frères d'armes. Mais veuillez accepter ces quelques potions, qui permettront à nos troupes de se rétablir plus vite.


Vermalis était plus pâle qu'à son habitude, plus pâle qu'il y avait encore quelque instant, quand il aida son ami Alkina à se relever. Il avait utilisé une grande quantité de son cosmos, l'épuisant mentalement et physiquement. De fines goûtes de sueur froides coulaient le long de ses tempes. Son corps tremblait, non de peur, mais juste à tenir la position. Il puisa une nouvelle fois dans ses forces pour se relever, laissant le sac aux de Riku, et se dirigea vers le chevalier des Poissons. Le garçon voulait rapidement s'appuyer à la colonne, pour l'aider à se maintenir debout. Mais il n'eut pas le temps, commençant à chuter, par manque de force.
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    Tous différents mais pourtant tellement unis. Tels étaient les chevaliers.
    L’amour de la justice, de la planète, des humains, l’espoir, le libre-arbitre… Ce ne sont que des exemples parmi tant d’autres mais voilà pourquoi les Saints se battaient. Mais tout ceci ne serait rien sans la Déesse qu’ils semblaient tant aimer, celle qui en un seul regard peut vous aider à chercher une force insoupçonnée.
    Ils étaient là, unis pour la même cause et pourtant ils étaient tellement différents. Chacun avait sa façon de réagir face à Athéna. Certains prirent la parole rapidement et avec aisance, d’autres, plus timidement, se contentèrent de dire le minimum et enfin certains, sous couvert de jouer l’indifférence, préféraient rester en retrait, en marge du groupe.
    Pourtant tous avaient, à leur manière, renouvelé leur serment. Les plus blessés ne pouvaient bouger à leur guise, ils n’ont donc pu mettre un genou au sol, d’autres ont pu le faire même si cela leur était difficile et d’autre ne le fit pas, mais exprimèrent leur loyauté différemment.
    Aux yeux de Saori, la manière importait bien peu, le principal résidant dans la confiance mutuelle.
    Sans surprise, le premier à prendre la parole et qui le devait fut Riku, son Grand Pope. Ainsi grâce à son intervention, les langues se délièrent petits à petits.

    "Merci."

    Le mot était tout simple, tout petit, pourtant il signifiait beaucoup.
    Elle savait qu’à tout moment, ses chevaliers seraient là pour la soutenir. A travers les âges, jamais ils n’avaient failli à leur tâche et ce jour n’était pas prêt d’arriver. Elle savait aussi qu’a chaque fois, elle leur demandait beaucoup, pourtant jamais ils n'ont reculé face à la difficulté, même face à l’impossible.

    Vermalis, le jeune Saint de Jamir fit son apparition devant la Déesse. Elle n’avait pas remarqué son départ discret du temple du Bélier pour aller dans les arrières salles. En secret, il prépara au plus vite des potions dont lui seul avait le secret. Il avait dépensé une énergie considérable, cela pouvait se voir aisément et sa démarche titubante ne fit que le confirmer. Tout cela pour aider et soigner ses compagnons d’armes. C’était cela que Saori aimait voir, l’esprit d’entraide et de soutien de ses chevaliers. Il n’avait pas participé à la bataille, pourtant il était là, tout comme Oblivion, DeathMask, Mikasa…

    Le cosmos de la Déesse se fit plus fort pour entrer en résonance avec les cosmos présents au temple du Bélier. Cela pouvait être considéré comme une communion où chaque personne ici présente pouvait ressentir au plus profond de son être le cosmos de l’autre. C’était une sorte d’échange, un partage créant ainsi un lien fort entre les chevaliers et leur Déesse.
    Ainsi se conclut le temps des présentations, l’heure de la guerre avait donc sonné.

    "Je comprends votre frustration et votre colère mais Dégel et Oblivion ont raison, il ne faut pas que nous nous laissions guider par notre rancœur. "

    Dégel… ou plus exactement Mikasa. La froideur qu’arborait Camus, ancien Gold du Verseau était bien fragile en comparaison… L’élève sur ce point avait surpassé son maître.
    Autre masque, celui du Cancer. Le Masque de Mort, après avoir approché la Déesse au plus près, s’était retourné vers sa position initiale, c'est-à-dire contre un pilier. Devant elle, il s’était mis comme à nue, comme seule la Déesse pouvait le percevoir. Il aimait créer chez les autres cette méfiance, faisant pour lui office de protection et il aimait en jouer.

    "DeathMask, je crains que la peur soit bien insuffisante pour faire plier notre ennemi.
    Je ne sais que peu de chose sur Skanda mise à part qu’il est l’un des enfants de Shiva. Il est, dans la mythologie Hindoue, le Dieu des Guerriers. Il est toujours accompagné de son paon qu’il utilise comme monture et qui a la capacité de tuer les serpents nuisibles. Sa férocité n’est plus à prouver et sa lance destructrice est tout aussi redoutable que lui. "


    Ce n’était que bien peu, mais cela était tout de même un point de départ. Bien que Déesse, son savoir n’était pas illimité, surtout quand cela concernait un autre panthéon.

    "Il est temps à présent pour vous de parcourir le monde mes chers chevaliers, en quête d’information. Skanda a dû faire des dégâts partout où il est passé, nous fournissant de précieux indices."

    De ses grands yeux, elle regarda ses chevaliers, comme pour les remercier une nouvelle fois avant de poser son regard sur son Grand Pope.

    "Riku, as-tu des suggestions ?
    Je te laisse la tâche d’organiser nos troupes.
    Quant à vous, Yelena et Alkina, vous devez vous rétablir, une nouvelle guerre se prépare."


    La Déesse avait terminé. Pendant une fraction de seconde, une étrange sensation l’assaillie, quelque chose de familier. Pourtant elle était bien incapable pour le moment d’en définir l'origine. Mais cela n’inquiéta pas Saori car elle savait que les choses arrivaient si on savait les attendre.
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Tant de choses, tant d'actions et de palabres. Dans ma jeunesse, tout cela m'aurait rendu malade. Aujourd'hui, je parvenais à discerner les discours et trouver leurs points faibles. Un a un, les saints ont pris la parole. Alkina des poisson s'emportait, Deathmask se laisser couler comme à son habitude visiblement. Pendant tout le temps qui a passé, mon esprit n'a cessé de fuser, de réfléchir, de percuter, d'établir des stratégies, d'élaborer des plans et de les démonter aussitôt car irréalisables ou pas assez de chance de succès. Pourtant, il en est un que je trouvais intéressant. Un plan qui nous permettrait peut-être de repousser les dieux, pendant un court un instant au moins, et peut-être même de les stopper. Mais je n'avais pas la puissance nécessaire pour l'exécuter. Il nous faudrait sans aucun doute des armes au moins aussi puissantes que celle de Skanda. Des armes divines. Et je n'en voyais pas des milliers que l'on pouvait utiliser en toute sécurité. Malgré le peu de chances de succès, je devais soumettre l'idée de tenter le coup avant que d'autres personnes ne soient blessées inutilement voie même tuer.

Il est en effet une idée que j'aimerais vous soumettre, ô déesse Athéna. Une pause marqua mes paroles les coupant en deux. Je fis rapidement le tour des personnes présentes. J'estimais leur pouvoir en fonction des anciens chevaliers portant leurs armures et de ce que j'avais vu dans le village. Deux chevaliers sortirent alors du lot. Eux pourraient me permettre d'accomplir cette action titanesque, quasiment divine. Une action qui fait passer les douze travaux d'Hercule pour une tâche banale. Le plan que je vais vous soumettre est extrême, dangereux et risqué car si on perd, on perd tout. Mais si on réussit, on ouvre la voie à la victoire, à la lumière, et à la chance de pouvoir repousser les dieux. Oui, les dieux déesse ... Car vous devez le sentir vous aussi, déesse ... Le monde cri, le monde a peur, il est en proie aux flammes et à la destruction. Une autre force est à l’œuvre de par la Terre. Visible, aussi puissante que Skanda sans aucun doute. Mais une autre force œuvre dans l'ombre, je peux le sentir. Mettre un nom sur ces êtres m'est impossible, mais je sens qu'ils seront à l'origine de grands bouleversements dans l'ordre des choses telles qu'on les connait ...

Contre des adversaires divins, l'Histoire a montré qu'il faut des armes aussi puissantes, si ce n'est plus. Vous possédez deux de ses armes, déesse. Hadès, Zeus et Poséidon également. Ce sont ses armes qui me permettent d'entrevoir la fin des ténèbres. Le bouclier de Diké, déesse de la justice nous a toujours protégé du mal et des ténèbres, les repoussant jusque dans leur forteresse. Il a le pouvoir d'éloigner tout esprit maléfique, tant qu'il se retrouve à la lumière pure. Il me permettra de faire baisser sa défense au dieu. Quant au spectre de Niké, la déesse de la victoire, il permet d'augmenter son cosmos de manière fulgurante, de transpercer des choses qui ne devrait pas l'être. Il me permettra de blesser ou de repousser le dieu, de lui faire comprendre que l'on dispose de moyens de défenses désormais.

Voilà pourquoi cette idée est à double sens. Si je ne suis pas assez puissant, si ma lumière n'est pas assez forte, si mon cosmos ne le supporte pas, ou si je n'ai pas votre bénédiction, déesse, le dieu pourrait s'emparer de vos armes. Dans les pires des cas, soient elles seraient perdues, ou utilisées contre nous. Dans les meilleurs des cas, Skanda ne pourrait pas y toucher, ou elle vous reviendrait, par magie. Si vous me confier ces armes, avec les deux compagnons que je requiert pour cette mission, j'estime nos chances de succès à 53%. En perdant une seule des choses, elles tombent à 23%.


J'aurais pu mentir, mais mieux valait être franc. Quel avantage tirerais-je de mentir à ma déesse ? Elle est l'incarnation de la raison, de la stratégie guerrière. Elle, mieux que personne, peut estimer nos chance. Évidemment, si elle venait elle même sur le champ de bataille, nos chances passeraient à plus 70%. Mais une telle chose était inenvisageable pour moi. Je repris la parole avec une seconde pause. Je me tournais vers le jeune chevalier de bronze qui venait de tomber. Mais il ne toucha pas le sol. Des fils de lumières le retinrent, l'empêchant de tomber nez à nez avec cette matière si froide. Je le déposais doucement, face vers le plafond. Je bu rapidement une potion, avant de passer le reste aux autres.

Il faut envoyer des personnes parcourir le monde, et rassembler autant d'informations que possible. Une efficacité optimale, avec ne discrétion maximale. Seul un chevalier caché est capable de ce genre de prouesse. Vermalis, mon enfant ... De grands dangers nous menacent, les jours sombrent s'annoncent. Notre foi sera mise à l'épreuve plus d'une fois. Aussi vais-je te oser la question non pas en tant que grand pope, mais en tant que simple mortel. Seras-tu capable de résister à la tentation, d'éluder tout esprit néfaste de ton âme, et de servir les intérêts d'Athéna avant tes projets personnels ? Cette question pouvait paraître rude, sans aucun doute. Mais comme à chaque fois, mes mots étaient choisis dans un but précis. Je ne peux pas demander quelque chose à quelqu'un si je ne lis pas dans son cœur. Avant qu'il ne donne sa réponse, je lui donnais déjà une tâche. Bien simple, mais compliquée à la fois. Il y avait des plantes dans le village, et encore plus de par le monde. Es-tu en mesure d'utiliser tes dons pour récupérer des choses que nous aurions manquées ? Oui, je viens bien de demander à un chevalier de bronze d'utiliser ses pouvoirs à travers le monde entier. Mais ce que les autres ne savent pas, c'est que chevalier en particulier est un être à part, un espion, tenu secret pendant des siiècles. Un chevalier de Jamir. Ses pouvoirs sont donc hors du commun des mortels. Et en tant que grand pope, je protège ce secret. Je m'approche un peu du jeune saint, pose un main sur son épaule, approche ma tête de son oreille, et lui murmure cinq mots. J'ai foi en toi.

Je lui dit aussi de ne pas trop forcer, car toute la terre n'a pas besoin de surveillance. Il suffit de se concentrer sur quelques endroits précis. Puis je regardais Oblivion. Cette jeune sainte d'argent, aux pouvoirs de la lyre pouvait être redoutable si l'on utilisait ses talents comme il le fallait. Et c'était à moi que revenait cette charge importante. Trouver le point fort d'un être, et le renforcer à l'extrême. Trouver son point faible et le combler. Je plongeais mes yeux dans les siens, comme si je voulais l'hypnotiser. Mes blessures me faisaient moins souffrir car le temps passait, mais pas assez rapidement à mon goût. Toute fois, le jeune saint semblait savoir s'y connaître en remède médicinale, car plus aucune blessure ne me faisait souffrir. Cela est un bien pour un mal.

Oblivion ... Sainte de la constellation de la lyre ... Tes talents de guérisseuse nous sont précieux. Pour cela, t'envoyer en première ligne est inconcevable. Je souhaiterais que tu restes aider loes chevaliers à se rétablir comme il le faut. Mais en même temps, si tu le peux, je souhaiterais que tu t'occupes de la surveilltance du périmètre. Tes cordes peuvent s'étirer sur une certaine distance il me semble. J'ai toujours aimé les araignées. Et la musique également. Comprendrait-elle mon message ? Le fait que je souhaite qu'elle fasse une sorte de toile d'araignée avec ses fils pour nous avertir si quelqu'un entre dans le village ? A-t-elle compris que la musique apaise les mœurs et permet d'accroître la concentration ? Surement. Cette petite me semble plus intelligente que la moyenne, et ça me plait.

Alkina et Yéléna doivent se reposer. Mais juste avant, si l'héritier de l'armure des poisson pouvait me gratsifier d'une rose de chaque type, cela  m'aiderait grandement dans ma tâche. Un petit clin d’œil  Alkina, car il ne devait pas vraiment comprendre en quoi ne rose rouge, noire et blanche pourrait m'aider. Mais tel n'était pas son rôle, c'est le mien. Nous étions tous épuisés, et j'en demandais encre plus. Il me restait encore deux personnes dont je n'avais pas parlé. Dégel fut le premier. Comme Yéléna est revenue plus tôt que prévue, j'en déduis que c'est toi qui lui a demandé de partir. Ce qui implique qu'elle gênait la mission que je t'ai confié. Es-tu donc en état d'apporter des réponses concernant le peuple d'Odin à ma demande d'alliance ?

Deathmask ... Chevali eer d'or du cancer ...
Jee m'approchais de lui, de faon à lui parler si près qu'il était le seul à pouvoir entendre. Inutile de le cacher, je sais qui tu es, et à quel jeu tu joues. Ce n'était pas une menace, loin de là. Plus un avertissement, mais pas dans le sens où tout le monde le prend. Un gentil avertissement. Un de ceux qui dit 'je sais ce que tu caches, alors avec moi, tu peux abandonner ta carapace'. Je tournais un peu autour. Une fois mon cercle terminé, je me remis près d'Athéna. Ton prédécesseur avait le pouvoir de se rendre aux enfers sans trop de problème. Es-tu en état de faire de même ? Hadès est faible, il doit sans doute essayer de retrouver des forces. Il se peut que les enfers soient en ce moment même attaqués. Si tel est le cas, alors leur armée sera immobilisée à la surface. Le Yomotsurita étant prêt de Guidecca, nous pourrions y aller. Avec votre bénédiction, déesse, nous pourrions capturer le casque d'Hadès , celui le rendant invisible. Une tell e arme serait ne bénédiction contre nos adversaires. Je suis conscient de ce que je demande et propose, mais à cas de force majeures, réponses majeures. Sur ce, je me tu, laissant la déesse et chacun réfléchir.
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Sargas couru à grande vitesse, traversant plusieurs pays, sans que ceux-ci ne s'en rendent comptes. La vitesse de la lumière, c'était bien, mais il aimait laisser cette trace dorée derrière lui. Les plus aptes pouvaient distinguer un flash, que seul les yeux d'un autre chevalier du même rang, pourraient confirmer comme étant être un Saint d'Athéna, sa boîte d'or sur le dos. Il ne mit pas longtemps à arriver au sanctuaire, juste le temps de se rappeler sa première rencontre avec la douce Sasha, qui dégageait le même cosmos, qui venait d'appeler le Scorpion. Avant d'entrer au Sanctuaire, il fit halte, pour regarder les ravages qu'une entité avait faite à Rodorio. Le village, protégé par le Sanctuaire, en échange de quelques faveurs commerciales et autres, était à moitié en ruine. Certes, les maisons se reconstruisent, mais les vies ne peuvent se remplacer. Sargas était triste pour les villageois, mais plus encore d'avoir raté cette bataille. Le Saint n'était pas sans cœur, loin de là, mais il préféré largement une bonne bataille, qu'une accolade entre ami. Autant l'avouer, il n'a jamais était amoureux, même dans ce qu'il préfère appeler, son ancienne vie. Il poursuivit sa route, laissant les villageois à leur peine, mais étudiant les traces laissées par le combat. Il n'avait jamais vu la plus grande partie des traces, mais reconnaissait quelque une, comme des marques qu'auraient laissées des roses. Le chevalier des Poissons avait donc eu la chance de se battre. Mais au vu des différentes marques, laissées parfois par le sang, il n'y avait eu que quatre combattant. Trois chevaliers et l'ennemi qui les a repoussé. L'ennemi était reparti sans blessure, deux chevaliers étaient grièvement blessés, peut être même à l'agonie, mais pas mort, et le dernier n'avait pas laissé de sang, mais avait du être bien sonné. Pour le reste, c'était un peu brouillon, beaucoup de monde était passé par ici, surement pour s'occuper des blessés. Il continua, entrant dans le Sanctuaire, suivant le sang sur les dalles. Il grimpa une à une les marches de la maison du Bélier, tendu à l'idée de revoir des armures qui lui rappelleraient son passé, ainsi que la nouvelle enveloppe qu'aura prit Athéna. Ressemblerait-elle à Sasha ? Encore quelque pas, et il le saurait. Il s'installa derrière les autres Saints, cachant son cosmos, écoutant de la musique, avant de lancer, avec un léger sourire :
- J'vous ai manqué ?
Il dévisagea ensuite, tour à tour, chaque Saintes, Saints, Déesse et Pope présents. Celle qui était la nouvelle réincarnation d'Athéna, avait en effet des airs de Sasha. Un visage aussi fin, un corps qui paraissait fragile, mais qui était en réalité fort. De long cheveux en cascades aux reflets violets. Une peau blanche, comme la neige, donnant envie de la protéger. Elle était '' divine '', c'était le bon mot pour décrire sa posture. D'un regard, elle pourrait commander des légions. À ses côtés, se trouvait le Pope. Pas difficile à reconnaître, une tenue pareille, seul lui pouvait la porter. Mais de qui s'agissait-il ? C'était une question, dont la réponse n'intéressait pas vraiment le chevalier. Du moment que leur chef leur donnait de bonne mission, cela lui suffisait. La curiosité poussa tout de même le Scorpion à ressentir le cosmos de ce nouveau Pope. Il était plus violent que Sage, mais il en était sur, il était au moins aussi puissant que lui.
Puis il posa son regard sur les Saintes, la première étant allongée sur une planche, ayant un air de fanatique et un cosmos de combattante. D'après ce qu'il se rappelait, il s'agit de l'armure d'argent de l'Ophiuchus, mais il n'en était pas sur, car il avait rarement vu sa porteuse au XVIII ième siècle. Mais elle était différente, une silhouette plus fine et une aura plus puissante. Sargas regarda ensuite celle qui portait l'armure de la Lyre. Il connaissait mieux cette armure, c'était déjà entraîné avec un de ses anciens propriétaires, quand lui même portait une armure d'argent. Il glissa son regard sur un jeune garçon, peut être un peu plus vieux que lui, quand il fût enfermé. Il paraissait fatigué et portait une armure que le Scorpion d'or n'avait jamais vu. Ce qui s'explique aisément, puisqu'une grande partie des armures de Jamir étaient encore caché, telle avait était les paroles de Shion. Il ne s'attarda pas plus longtemps sur lui, ne voyant personne qu'il aurait pu connaître.
Le Saint d'or passa maintenant au dernier groupe, les chevaliers d'ors. À première vue, les trois Saints étaient des hommes. Mais il n'était pas sur, car l'un des trois cachait en parti son visage. Le premier, portait l'armure des Poissons, tout comme Albafica, celui-ci avait un visage doux et beau. Même un homme pouvait trouvé ce Saint beau, et oui, peut-être à cause de cet air féminin ? De ses longs cheveux blonds, tombant sur son armure ? Mais Sargas était sur d'une chose, le deuxième blessé, était ce Saint là. Il crachait encore du sang et on voyait que son armure lui pesait. Le Scorpion pensa de suite que le Poisson était un idiot de garder son armure. Quand on ne peut la porter, on l'enlève. Car là, elle ne le protégeait plus, elle lui faisait du mal. Mais si le blondinet était maso, cela ne regardait pas le Saint. Il décida donc de passa au suivant, ou la suivante, qui sait. Mais son cosmos était froid et dénué de sentiments. Son armure était celle de Dégel, l'armure du Verseau. Mais ils étaient complètement différents. Il n'aurait même pas pu donner d'âge à ce Saint glacé. Il finit donc sa scrutation de l'assemblée, par le Saint du Cancer. Il le sentait, c'était lui aussi un combattant, un guerrier redoutable, qui ne pensait qu'à la mort de ses ennemis. Son cosmos était sombre, cruel. Il était un Saint, un vrai, mais qui n'avait pas peur de se salir les mains. D'un coup, en regardant le Crabe d'or, Sargas se mit à trembler. Pas de peur, ni d'effroi, mais il décelait dans son cosmos, une odeur de mort. Non pas la mort de victime, mais LA mort, celle des Enfers, que le garçon connaissait. Ce Saint était-il un Spectre ? Ou avait-il passait du temps aux Enfers ? Il était vrai, que Manigoldo et Sage pouvait voyager à volonté dans les Enfers, mais ils n'avaient pas une odeur si prononcée. Il décrocha son regard de cet être des ombres, pour finalement parler :
- Oh Athéna ! Moi Sargas du Scorpion vient à vous en tant que votre bras armée !
Il avança, passant entre ses sœurs et frères d'armes, et s'agenouilla devant sa Déesse, avant d'ajouter :
- Je prête de nouveau serment, ici et maintenant, devant vous ! Et vous jure fidélité jusqu'au trépas et au delà ! Je jure d'écraser la corruption de ce monde et d'anéantir vos ennemis !
Il attendit un instant, avant de se relever, de regarder le Pope, qui de plus près, paraissait plus faible que ce qu'il voulait montrer, et de se retourner vers ses camarades. Il les fixa tous, un à un, droit dans les yeux, avec toute l'assurance qu'il avait.
- Je ne sais pas encore qui est celui qui vous a fait ça, mes frères et sœurs ! Mais comptez sur moi pour vous aider ! Nous le trouverons et l'anéantirons, comme il a anéanti les vies de ses pauvres innocents !

Son discours était court, comme tout autre homme d'action. Mais le message était clair. Peut-être certain serait contre l'idée, mais qui pourrait être contre l'idée complète, portant plusieurs part d'envie. Tout le monde pouvait retrouver une partie de ses idées. De la vengeance, à la tuerie pure. Mais si les Saints en voulaient plus, il serait près à leur en donner plus.
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La bataille et l'arrivé de la déesse avait agis comme un phare en pleine mer. La violence d'un coté et la douceur de l'autre avaient attirées les femmes et les hommes de touts horizons au Sanctuaire, portant fièrement leurs armures et prêts à en découdre avec le dieu Skanda et ses éventuels alliés. Chevaliers de bronze, d'Argent et d'Or, tous réunis autour de la déesse de la guerre et du Pope, son fidèle second, formaient désormais une petite armée même si on était loin d'avoir réuni les 88 constellations en cette période de trouble...

Yéléna, bien que volontaire et déterminée avait perdu bien trop de sang pour suivre la conversation de manière correcte. Elle les voyait arriver un à un, allant chacun de leurs petits discours et de leur courbettes mais elle n'arrivait pas vraiment à comprendre ce qu'ils disaient tous. A peine arrivait elle à se maintenir consciente et même si son cosmos avait grimper en flèche au moment où elle avait vue Athéna pour la première fois, il n'en restait pas moins qu'elle était épuisée...

Luttant pour ne pas s'évanouir, on lui donna une des potions de Vermalis mais cela n'était pas suffisant en comparaison des blessures de la Sainte d'Argent et il lui en faudrait avaler des litres avant que cela ne puisse la remettre sur pied. Yéléna entendit à peine Athéna quand celle ci, dans sa grande sagesse lui demandé de se reposer. Il en fut de même quand le Pope insinua en parlant à Mikasa que la Silver l'avait probablement gêné dans sa mission. Finalement, elle aurait tout fait pour pouvoir dormir un peu même si ce n'était pas le moment. Elle voulait se battre, se lever, montrer à Athéna qu'elle pouvait compter sur la porteuse de l'armure de l'Ophuichus mais elle devait se résigner pour l'instant. Même si son esprit était prêt au combat, son corps avait déjà dépassé la limite...



Hrp = Petit post réalisé du travail vu que j'ai toujours pas le net chez moi.
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Les sentiments, qui entouraient la sainte d’or du Verseau, lui donnaient une légère nausée. Maitrisant ces émotions, elle n’en montra rien. Sur son visage, il n’y eut aucun rictus de dégoût. Il resta fermer. Après avoir parlé, elle écouta le discours des uns et des autres. Restant détachée des paroles qui furent prononcées, Mikasa garda l’essentiel en tête. Elle regarda sur sa droite et vit un nuage se déplaçant rapidement. Il avait la forme d’un gros bonhomme joviale. Le vent déformait légèrement le bonhomme, lui donnant maintenant la forme d’une lettre de l’alphabet. Sous cette forme, il termina sa course qui l’emmena à se placer devant le soleil. Une zone d’ombres entoura le temple assombrissant l’intérieur où se situaient les différents protagonistes. Au même moment une légère brise apparut, s’engouffrant dans le temple balayant le sol par la même occasion. La cape couleur crème de Mikasa dansa avec légèreté. Au loin elle ressentit un cosmos approchant à grande vitesse. Mais il n’avait rien de dangereux. Il était puissant mais en rien belliqueux. D’ailleurs Mikasa n’y fit quasiment pas attention, réorientant son intention sur l’assistance. Il remonta son écharpe rouge sur son visage en masquant la moitié basse de ce dernier. On y voyait que les yeux et l’arête du nez. Pour le coup, les yeux renvoyaient un regard froid et algide. L’ensemble du caractère de Mikasa était présent dans ce seul regard. Il y avait de la distance, du sang-froid, de la dureté. Il était glaçant, grave, inaccessible, inexpressif et insensible. Camus passait pour quelqu’un ‘accessible à côté de la nouvelle sainte du Verseau. Puis un nouveau chevalier fit son apparition. Mikasa resta de marbre, ne posant même pas un regard sur ce nouveau personnage. Comme tout le monde ou presque il prêta serment à la déesse.

Prenant un certain espace émotionnel comme pour se protéger des sentiments l’entourant, Mikasa reprit la parole. Le timbre vocal était toujours le même, ni trop dur ni trop doux, un  peu comme la voix qui annonce l’arrivée d’un train ou d’un avion. Mais comme la Demoiselle des Glaces n’aimait guère prendre la parole. Ces paroles furent donc tranchantes et directe. Elle répondit au chevalier du Cancer et au Pope se tournant vers eux tour à tour.

« Je suis d’accord que sur un point avec le Masque de Mort. Cette divinité a des limites. Mais je ne crois pas que lui mettre la peur sous le nez lui fasse quoique soit à part le faire rire. Ce sentiment ne m’atteint pas, je ne vois pas en quoi une divinité en aurait quoique ce soit à faire… »

Puis, plaçant son regard algide vers le Pope.

« Je m’oppose à une attaque directe. Je ne m’engagerai pas dans cette folie suicidaire. On ne sait même pas si cette attaque est acte isolée. Je suis partisan de trouver les raisons de cette attaque et de trouver ce qui les affaiblira ou les anéantira.»

Elle commença à se tourner vers la déesse. Puis interrompit son geste quand la question ase traversa son esprit. Mais le Pope avait demandé une réponse. La réponse fut brève, elle reprit quelque peu les mots de Kain, le guerrier qu’elle avait rencontré il y a peu de temps encore

« Il n’y a pas de menace ase. Ils restent observateurs du monde car ils ne connaissent aucune belligérance. »

Elle finit enfin avec ce même regard sur la déesse…

« Vous dites qu’il s’agit de dieux Hindous. Je crois me rappeler que l’hindouisme est issu du sous-continent indien. C’est par là qu’il faut commencer les investigations. Mais je ne m’engagerai pas dans une mission suicide. »

Là-dessus, elle se tut, retournant dans le silence.



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Les événements se succédèrent et s'enfilèrent comme un mauvais collier de perles. Un à un, les chevaliers avaient fait montre de leur ferveur, prêtant serment à la magnifique Saori. Il fallait dire qu'elle était mignonne... oui... mignonne.. c'était le mot parfaitement adéquat pour la qualifier. Car même si elle avait cette assurance dans ses yeux et ses paroles, elle ne pouvait cacher cette fragilité, cette sensibilité. Athéna ressentait ses chevaliers, elle vivait en communion avec leurs cœurs, leurs peurs, et leurs joies. Bien que déesse, elle était marquée par les affaires des mortels, et en devenait même soumise. Oui, soumise à leurs déboires. C'était la crainte de perdre ses chevaliers qui l'avait conduite ici, au Temple du Bélier, ça et rien d'autre. Tout du moins était-ce l'analyse de Deathmask, qui depuis sa colonne scrutait et analysait chacune des actions de ses petits camarades. Et si le Masque de Mort avait de nombreux défauts, l'erreur de jugement n'en faisait que très rarement partie.

Le Grand Pope lui fit l'honneur de s'adresser discrètement à lui, non sans l'inviter à s'engouffrer dans une immense quête pour dérober l'un des précieux artefacts d'Hadès. Visiblement son plan était audacieux, mais guère encouragé par les autres, à en juger par leurs regards hagards. Pourtant le Chevalier d'Or du Cancer le trouvait plutôt pas mal... pourquoi pas, après tout c'était une belle opportunité de recourir à la violence envers les spectres. Mais il y avait un hic dans ce plan. Déjà ce dernier reposait sur la collaboration des deux Saints, chose qui pouvait potentiellement poser problème. Oui car personne d'autre que Deathmask ne pouvait aller et revenir des enfers sans encombre, tout du moins était-ce ce qu'il pensait fermement. En outre, se rendre à Giudecca représentait un risque non négligeable de se perdre au coeur des enfers, une perte de temps qu'il valait mieux éviter compte-tenu de l'urgence de la situation. A la proposition du Pope, il n'eut pas le temps de répondre, rapidement interrompu par l'arrivée d'un autre Saint, un Chevalier d'Or. Ce dernier semblait plus que prêt à en découdre. Il fallait toujours avoir un scorpion sous la main, disait-on. Sa piqûre pouvait réveiller même un mort au besoin.

Mais peu à peu, l'attention du crabe aux pinces d'or fut entièrement accaparée par une personne qui ne le souhaitait probablement pas pour le moins du monde : il s'agissait du Chevalier du Verseau, qui jusque là s'était montré des plus discrets. Premier constat, il avait une intonation étrangement monotone. Et parmi ses phrases il y en eut une qui frappa assez fort aux oreilles du Masque de Mort. Ainsi elle ne connaissait pas la peur.... Le sourire maléfique qui le caractérisait d'habitude avait pâle allure en comparaison de celui qui se dessina sur son visage de démon. Toujours adossé à sa colonne, bras croisés, il toisait désormais cet inconscient d'un oeil des plus mauvais, scrutant chacun de ses gestes minimalistes, chacune des ses paroles mesurées au millimètre, et chacune de ses expressions, aussi absentes qu'un travailleur le jour du Seigneur. Quelques longues secondes d'une analyse aussi fine que redoutable s'écoulèrent, lors desquelles le Saint s'adressait à sa déesse. Il avait commis une erreur des plus regrettables : il n'avait plus le Saint du Cancer dans son champ de vision. Ce dernier n'attendit pas plus pour agir.

Son discours à peine terminé, le Verseau put sentir un souffle mortel dans son dos. Il était semblable à un frisson, un frisson qui prenait volontairement la forme d'un souffle chaud en lieu et place du froid habituel. Oui car Deathmask pensait en connaître suffisamment long sur cet "inconscient" et son arcane pour le prendre à revers. Pas méchamment hein, mais pas gentiment non plus... c'était là le subtil credo du chevalier aux pinces d'or. Immédiatement, sa voix grave et cinglante accompagna son souffle, histoire d'apporter la musique à ce décor macabre qui se distillait finement dans les veines de sa proie.


"- Alors comme ça tu ne connais pas la peur.... en ce cas laisse moi te la présenter."


Tout à coup, le cosmos du Masque de Mort s'empara de la zone très limitée par les deux êtres et leurs plus proches environs. Il ne souhaitait pas spécialement capter l'attention de tous, et encore moins de sa déesse. Non cette leçon était une affaire entre lui et ce Chevalier, aussi s'était-il concentré sur leurs deux corps qui se frôlaient, et cette soudaine proximité était voulue, elle faisait partie du plan. Il augmenta également la chaleur de son corps et de son armure, faisant danser son cosmos doré tout autour de celui du Verseau. Ses intentions n'étaient peut-être pas claires sur le moment, mais elles allaient très rapidement le devenir, parole de Deathmask ! Puis d'un ton parfaitement inéluctable, il reprit doucement, dans le creux de l'oreille de son malheureux interlocuteur, tout en tournant lui tournant un peu autour :

"- Je sens que tu ne crains pas la mort, et tu ne me crains pas non plus, d'ailleurs. Et pourtant je te plains, car ce que tu crains est aussi évident qu'édifiant. Regarde autour de toi. Tu vois ces chevaliers qui s'entraident, se prennent la main, se concoctent des potions. Bref, ils vivent, chacune de leurs molécules et de leurs pensées peut danser avec les autres, tout comme les miennes dansent en ce moment même. Ils sont en mouvement, un mouvement effréné, incommensurable, et surtout... incontrôlable. Oui car tu ne peux contrôler toute cette chaleur, cette proximité, ces sentiments qui virevoltent et s'immiscent dans tout l'univers. Oh mais regarde, les voilà qui arrivent vers nous, et mon cosmos... tout accélère soudainement et se colle à toi. Et même les ralentir n'arrêtera pas leur progression, tu t'en rends bien compte, non ? Regarde les, les voilà qui sont sur toi, ils pénètrent les pores de ta peau et de tes sens, ils bougent en toi, se greffent dans ton sang qui bouillonne... ils arrivent jusqu'à ton coeur....et tout s'accélère encore et encore, comme un gigantesque tourbillon qui t'emporte et l'emporte sur toi..."

Afin de renforcer son discours perforant, le Masque de Mort ne manqua pas de jouer avec les sens de sa victime, augmentant son propre cosmos et jouant de quelques artifices dont seul un être sans pitié pouvait jouir en tout instant et en toute circonstance. L'atmosphère autour d'eux était devenue étouffante. Mieux que quiconque, il savait déceler et faire monter cette impression, cette tension, cette angoisse, et finalement cet effroi en quelqu'un. Et par son discours d'être insensible à la peur, le Verseau l'avait clairement défié, un défi à lui prouver le contraire, lui dessiner clairement cette expression d'inconvenance sur son visage glacé. Une fois la petite démonstration terminée, indépendamment de sa réussite ou non, le Saint prit soudainement ses distances et cessa son activité cosmique, qu'il avait tout de même portée avec une certaine puissance, celle d'un chevalier d'or. La nature reprit ses droits et le vent froid s'empara de nouveau des lieux. La proximité étouffante s'évanouit comme un sommeil profond s'emparerait de nouveau de l'homme qui se réveillerait au beau milieu de sa nuit. Tout en se dirigeant vers la sortie du Temple, Deathmask reprit :

"- Tu vois, c'est ça la peur, et c'est elle que j'utilise pour terrasser mes ennemis, je te conseille de ne pas l'oublier, Chevalier."

Puis s'adressant à l'assemblée et plus particulièrement au Grand Pope :

"- Vous faites ce que vous voulez. La piste des enfers n'est pas une si mauvaise idée. Mais plutôt que de me faufiler vers Giudecca, je préfère encore aller leur rendre une petite visite frontale. Je vais aller voir ce qu'il mijotent. Je suis sûr qu'ils savent des choses très intéressantes au sujet de ces divinités hindoues. Et s'ils ont des informations, ça veut dire qu'on peut les leur soutirer, avec ou sans la force, ha ha ha ha."

Puis d'un vif revers de sa longue cape blanche, le Masque de Mort s'engouffra dans la lumière de l'entrée du Temple du Bélier. Il marchait d'un pas lent et méthodique, aussi décisif que la mort avant d'enlever la vie à quelques âmes égarées. La lenteur de sa progression n'excluait pas de le suivre dans son périple. Il n'aimait pas vraiment la franche camaraderie, mais n'en était pas non plus allergique... du moment qu'il pouvait laisser libre court à sa suprématie d'avatar de la mort.
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Le brave chevalier d'or se plaça en retrait après son intermède envers la déesse. Il se replaça dans son coin attitré, récupérant toujours aussi lentement du carnage de Rodorio. Il allait bien mieux désormais, simplement atteint de quelques vertiges et douleurs musculaires ennuyantes. Il écouta nombre de ses confrères et consoeur, certains étaient empreint d'émotions, d'autres montraient de la sagesse, certains l'indifférence, et il y avait même de la folie qui semblait gangrener les rangs de la déesse Athéna. Alkina les écouta tout un chacun, car pour la plupart il les rencontrait pour la première fois, valait-il mieux alors voir la personnalité de chacun car par les temps qui courraient sans doute allait-il devoir se battre à leurs côté. La connaissance l'y aiderait bien.

Enfin, sous la directive du Grand Pope, Alkina lui présenta rapidement chacune de ses roses comme demandé. « - Vous ne pouvez en créer, ne les gaspillez pas. » Le poisson dorée n'en ajouta guère plus. Sans même en demander la raison, il se doutait fort bien que le Grand Pope ne faisait pas une telle demande au hasard. Le fait d'offrir ces roses au grand pope représentait en soit un effort minimum, mais le chevalier d'or se senti tressaillir en se détournant du chef du sanctuaire. Il n'avait pas pleinement récupérer ses ressources.

Décidément l'heure était à la réunion chez les saints d'Athéna, pensa rapidement Alkina. Aussitôt qu'il venait de récupérer sa place un nouveau chevalier d'or se présenta devant la déesse. Tant de chevalier réunis avec qui plus est la présence de leur déesse ne signifiait qu'une chose : cette attaque sournoise venait de réveiller le sanctuaire, et la riposte s'annonçait terrible. Et en cela, malgré ses blessures, le saint des poissons ne souhaite guère se mettre en retrait pour se reposer. Au contraire, sa flamme intérieur brûle et se ravive, comme emporté dans un élan de bravoure, il se dresserait contre ceux qui étaient désormais identifiés comme des dieux hindous.

Alkina fit un pas en direction, lui décrochant un sourire léger et habile. « - Oui, nous les anéantirons. »

Le chevalier d'or n'allait pas continuer à se morfondre plus longtemps ; il est encore en vie et à l'aide de Vermalis il a retrouvé de sa vitalité. Bien qu'encore un peu faiblard sur les bords, il pensa que son état s'améliorerait bientôt. Pensant à ses blessures, Alkina pensa à Yelena, qu'il aperçu comme toujours aussi mal. Il se sentit à nouveau atteint de culpabilité en la voyant peiner de la sorte. Il l'avait attaqué de ses propres mains après tout, et même si elle avait donné son aval, cela ne changeait rien à ce qu'il a fait. Aussi alla t-il vers elle pour la soutenir dans son effort, passant son bras autour du cou. Aussi ne comprit-il pas la remontrance du chevalier du cancer envers le verseau. Peut-être que le regard glacial à la limite du méprisant lui avait déplut ? Pourtant, sa propre vision était tout aussi malsaine. Il était pourtant de mauvais goût de montrer autant de désinvolture devant Athéna, mais il semblait en avoir cure. Pourtant, cet étrange chevalier d'or venait d'être doter d'une mission qui titilla le cœur d'Alkina. Il n'avait jamais rencontré de spectre depuis le massacre en sa ville natale. Aussi, tandis que le chevalier du cancer sortait lentement, Alkina se tourna vers le grand pope.

« - Vous avez vos roses. Mes services ne sont plus utiles ici, et je vais mieux. » Le saint marqua une pause, buvant goulûment l'une des étrange potion de Vermalis au goût plus que douteux pour lui. « - Je vais le suivre aux enfers. Mieux vaut être deux plutôt que seul, et autant vous dire qu'un encadrement me semble nécessaire. »

Sur ces mots, le chevalier d'or des poissons tira une courte révérence avant de perdre son regard du côté de Vermalis. Un simple regard empli d'attention à son égard, simplement pour lui montrer qu'il s'en souçiait, se demandant si il serait de taille face à la menace qui l'avait terrassé lui, chevalier d'or.

Sur ces songes, Alkina emboîta le pas au Cancer. Pas le meilleur équipier qu'il pouvait espérer pour se tailler une bavette, mais il dégageait une certaine puissance. A défaut de faire preuve de solidarité, il se battra au moins.
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[J'suis absolument, sincèrement et irrémédiablement désolé de vous passer devant et de faire ça, mais j'ai pas le choix.]

J'écoutais les avis des uns et des autres. Ils divergeaient, puis allaient dans le même sens. Des girouettes peut-être ... Oui, sans doute. Mais le temps sembla aller au ralenti pour moi. Tout autour de moi, l'espace devenait sombre. Les ténèbres apparaissaient. Évidemment, personne d'autre ne pouvait le voir, seule la victime le pouvait. Peut-être la déesse aussi, qui sait. Je n'ai jamais bien compris le pouvoir des dieux, car je n'ai jamais tenté de l'égaler. Je ne suis qu'un mortel. Puissant certes, mais mortel. Et voilà Chronos qui semble venir chercher son dû. Mon cœur accélère son rythme dans ma poitrine, mes doigts deviennent moites, de la sueur perle de mon front, un frisson me parcourt le corps. Je fais fis de mes blessures, m'approche d'Athéna. J'incline la tête, lui prend la main délicatement.

Ma déesse ... ô Athéna, déesse de la sagesse, de la stratégie guerrière, et protectrice de l'Humanité. Je viens m'en remettre à vous. Je sens que le temps est venu. Je n'ai l'ai que trop défier, et ce n'est que justice qu'il vienne réclamer son du. J'ai été ravi de pouvoir vous revoir au moins une dernière fois. Puissiez vous régner dans la lumière jusqu'à la fin des temps. Et n'ayez crainte, lorsque le temps viendra, vous trouverez réponses à vos questions les plus profondes. Vous trouverez la force en vous de surmonter les obstacles, comme vous l'avez toujours fait. Car vous êtes mortelle, et divine à la fois. Vous êtes la seule personne capable d'apporter les réponses et de montrer la voie aux deux peuples. Croyez en vos chevaliers comme autrefois, et il vous protègeront par delà les obstacles. Ceci sont mes derniers pour ma déesse. Merci. Merci de m'avoir choisis. Merci de m'avoir fait l'honneur de vous revoir une dernière fois. Merci d'avoir simplement été là, une personne à côté de qui marcher. Merci d'être vous.

Je lui lâche la main tout en souriant. Mon cosmos est devenu blanc, pur. J'aurais au moins compris une chose avant de finir ma vie. Je m'éloigne tranquillement, tenant mes blessures. Personne ne peut deviner ce qui va suivre, car seule Athéna a pu entendre mes paroles, j'y ai veillé. Je sors du temple, regarde le soleil une dernière fois, puis je ferme les yeux, attendant la suite.

Vas-y, viens me chercher. Viens prendre ton dû, mon vieil ami. Amènes moi à ceux de mon âge. Guide moi vers le chemin de la paix.

Comme un fourbe, il s'avance sans bruit. Sa faux glisse sur le sol, mais aucun bruit ne se fait entendre. L'air se raréfie, se rafraichit, mais seulement autour de moi. Il pose une main sur mon épaule, l'autre sur mon cœur. Son arme traverse ma tête, mais aucune douleur, aucune goute ne sang, aucun cri. Plus rien n'existe. Lentement, celui que l'on appelait Riku devient poussière, au sens propre, et disparait dans le vent. Lentement, le grand pope se meurt, et finit dans le néant.
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Le Saint ne tapa pas le sol, comme il le pensait. Sa sœur d'arme, la Sainte de la Lyre, vint le rattraper à temps. Il croisa son regard un instant, avant de se redresser, voulant faire comme si tout allait bien. En regardant Athéna, il vit de la fierté. Le Déesse était fière de ses chevaliers, fière de les voir s'entraider. Fière de voir certain cacher leur faiblesse et parfois plus encore. Le Pope, annonça son plan, préparant quelque chose de spectaculaire. Le jeune bronze imagina l'un des personnages d'émissions que lui avait fait regarder son maître, et sa mythique réplique : '' J'adore quand un plan se déroule sans accroc ''. Malgré la fatigue, le fait d'y d'y penser donna le sourire au garçon. Il est vrai, que Vermalis garde toujours son sourire, mais avec les événements  il l'avait un peu perdu. Mais le retrouver lui faisait du bien. Après son discours, le Pope demanda à chacun, s'il pourrait accomplir une tâche. Et il commença par la Couronne Australe, lui dévoilant, à l'oreille, ce qui devrait être son plus grand secret. En effet, comme tout Saints de Jamir, le garçon avait une mission secrète. La sienne venait de lui être dévoilée, être un espion, au nom du Sanctuaire. Le garçon ne comprit pas de suite de quoi il retournait. Car il n'avait jamais utilisé les plantes comme des détecteurs. Mais, en y réfléchissant, il se rappela que le premier signal du danger qui était arrivé sur Rodorio, était comme un murmure venant des plantes. Le jeune homme ne dit mot, pendant que le Pope proposé des missions aux autres Saints, réfléchissant à sa propre tâche. Le garçon ne voyait pas comment il pourrait ressentir une entité divine à une telle distance. Il chercha donc une solution qui arrangerait tout le monde, mais sans succès. Il décida donc, de proposer d'aider la Sainte d'argent, à soigner les blessés.

- Grand Pope, avec tout le respect que je vous dois, je ne pense pas pouvoir la retrouver facilement. Je me propose donc pour les soins. De plus, je devrais me rendre à Jamir, pour y récupérer une plante rare et par la même occasion, je pourrais demander l'aide des anciens. Peut être pourront-ils nous aider.

Le garçon écouta ensuite les paroles de Dégel, qui lui même, voulait se diriger en Inde. Le Saint trouva donc judicieux de soulever ce point.

- Je demande la permission de partir avec le Verseau, seigneur. Nous pourrons nous séparer en Inde, pour prendre des directions différentes. Mais avec mon état actuel, j'aurai besoin d'une aide pour atteindre Jamir, et puisque ma '' sœur '', en désignant Oblivion, doit s'occuper des soins avec mon aide, elle est la mieux qualifié. Et n'ayez crainte mon seigneur, si je n'ai pas confiance en mes capacités de combat, je le suis en mes potions. Et le petit stock actuel, leur suffira à se rétablir, du moment qu'ils en prennent une part jour.

Après sa proposition et ses conseils d'herboriste, Vermalis s'appuya contre le pilier, où se tenait le Saint des Poissons. Il écouta les différents discours de chacun, avant de voir Alkina emboîter le pas au Cancer. Il se dépêcha de partir à sa suite et lui dit :

- Fait attention à toi... Je n'ai pas envie de perdre un frère...


Il lui tendit ensuite un petit sac de potions, au cas où il en aurait besoin. Puis le garçon retourna au près des autres Saints. C'est à ce moment que le Pope fit un discours étrange à Athéna, comme un adieu. Avant de partir en direction de l'entrée de la maison du Bélier et de disparaître en poussière. À cette instant, le jeune Saint cru voir le monde s'effondrer.
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En trop peu de temps, il se passe trop de chose. Le Saint de la Couronne Australe revient (car il était parti? Je n'avais pas remarqué) avec plusieurs potions qui pourraient aider mes deux patients. Après quelques mots, il tente de rejoindre le Saint des Poissons mais il y a comme un clic dans ma tête. Je le vois à sa façon de marcher, il n'a pas d'équilibre... dès que je le vois tomber à genoux, je réagis comme je n'ai jamais réagi avant: je me précipite vers lui et le rattrape avant qu'il ne tombe face la première par terre. Pendant un court moment qui me parait comme une éternité, nous nous regardons droit dans les yeux et ça me surprend tellement que je passe près de l'échapper. Heureusement pour nous deux, il se redresse avant et s'éloigne. Puis, un autre Gold Saint arrive, mais j'y porte très peu attention, surtout parce que quelqu'un d'autre retient mon attention.

Il s'agit du Grand Pope, qui lui aussi me regarde longtemps dans les yeux avant de prendre la parole. Je l'écoute attentivement avant de me mettre à réfléchir. Ses ordres sont clairs, il veut que je soigne les blessés et je n'ai rien à dire contre ça. Seulement, sa deuxième demande me laisse stupéfaite. Il connait la technique du Stringer Fine? Et attends, son allusion aux araignées... il s'attend à quoi, au juste...? Après quelques secondes je fais le lien et ma surprise est si grande que je me relève subitement en ouvrant grands les yeux, sans vraiment réfléchir avant de parler.

-Vous voulez que je fasse QUOI?

Utiliser mes cordes pour créer une toile géante pour protéger Rodorio? Même avec tout le cosmos du monde, je n'arriverai jamais à faire ça, c'est impossible! Seulement... Riku m'en croit capable. Contrairement à bien d'autres, il croit en moi sans aucune pitié, sans vraiment même me connaitre, seulement parce qu'il y croit. Mais je ne peux pas faire ce qu'il me demande. Je ne suis pas à la hauteur de ses attentes. Comment lui annoncer?

Heureusement, je suis sauvée par Vermalis quand il annonce qu'il aimerait partir en Inde avec le chevalier du Verseau et moi, ce qui me fait rougir. Il veut vraiment partir avec moi? Et il me considère comme sa soeur? Bon, j'en avais déjà parlé un peu avec le Saint du Lion, mais quand même... wow!

-Mais... je ne peux pas laisser Yelena comme ça, qui va s'occuper d'elle?

La Sainte de l'Ophiuchus reste ma patiente malgré tout, je ne peux pas vraiment la laisser là sans la soigner convenablement. Déjà qu'Alkina, mon autre patient, vient de quitter avec des blessures que j'aurais pu soigner, pour la plupart, je décide de me montrer plus ferme avec mes autres patients, donc Yelena et Riku. Mine de rien, je m'inquiète pour eux moi. Seule consolation avec le départ d'Alkina, l'inquiétant chevalier du Cancer part avec lui.

Et encore une fois, il se passe autre chose. Je n'entrerai pas dans les détails, mais après avoir dit quelques mots à Athéna, le Grand Pope sort du Temple du Bélier et... disparaît. Juste comme ça. Le silence tombe tout de suite après dans le Temple. C'est comme si quelque chose me serrait à la gorge tant j'ai le souffle coupé. Pourquoi? Comment?

-M... Mais...

Voilà, maintenant je ne sais plus où me donner la tête.

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    Les Saints commencèrent à s’organiser. Visiblement, les paroles de leur Déesse leur avaient permis de passer outre le drame qu’ils venaient de vivre ou d’observer à Rodorio. Chacun participait et donnait sa vision des choses. Ils étaient prêts à repartir !
    Saori les écouta attentivement, en silence, presque en retrait même. Elle était venue pour leur donner du courage mais il était évident pour elle qu’elle ne sera pas celle qui donnerait les ordres, elle ne le voulait pas. Pourquoi ? La réponse était simple. Même si ses chevaliers se battaient en son nom, ils devaient suivre leur propre route, créer leur propre destin. Elle, n’était qu’un guide, enfin c’est ainsi qu’elle se voyait. Le côté stratégique, elle le laissait à son Grand Pope, qui ne tarda pas à lui proposer un plan d’action. Cependant, malgré toute la confiance qu’elle pouvait lui porter, la stratégie qu’il lui proposa était bien trop dangereuse.
    Regardant son Représentant, la Déesse ferma les yeux en bougeant lentement la tête de droite à gauche.

    "Bien que tu sois fort, ses armes sont bien plus puissantes que toi. Sortir le bouclier de la Justice du Sanctuaire mettrait en péril toute sa sécurité."

    Dans sa main droite, elle tenait son sceptre dont elle serra un peu plus le manche.

    "Quant à mon sceptre…, sa perte serait la pire chose qui pourrait arriver, surtout s’il se retrouverait entre de mauvaises mains.
    De plus je ne souhaite te voir périr Riku, si quelqu’un doit manipuler ses armes, je le ferais."


    La Déesse réouvrit ensuite les yeux. "Mais tu as raison sur une chose, il y a une autre force sur terre tout aussi destructrice."

    C’est alors qu’un nouveau Gold Saint fit son apparition au temple du Bélier. Après avoir pris le temps d’observer toute l’assemblée des chevaliers, il se dirigea vers sa Déesse devant laquelle il pose un genou à terre. Un Gold Saint en plus ne pouvait être qu’une bénédiction. Plus son armée sera forte, plus ses chances d’anéantir la menace planant sur le monde sera grande.

    "Noble Scorpion, ta puissance et ta détermination ne seront pas de trop à l’aube de cette nouvelle bataille.
    Comme tu as pu le constater à ton arrivée, le village de Rodorio a été dévasté, faisant de nombreux blessés chez les villageois et les chevaliers. Le responsable n’est autre qu’un Dieu Hindoue du nom de Skanda. Nous sommes tous réunis ici pour soigner ceux qui doivent l’être et organiser notre riposte."


    En parlant des blessés, elle ne pouvait éviter de regarder Yelena, qui malgré les potions que Vermalis avait concocté, était toujours très mal, luttant pour garder conscience.
    Puis elle tourna son regard Mikasa tout en continuant de parler.

    "Tout comme Riku, je sens une autre force en action, encore plus terrifiante et puissante. Il serait suicidaire de notre part de rentrer dans la bataille tête baissée sans avoir un minimum de renseignement.
    Dégel à raison, l’attaque ne se fera pas frontalement. Nous devons connaître nos ennemis en commençant par nous rendre dans les terres d’origines de ces Dieux, en Inde. De plus il est fort possible que nous ne soyons pas les seuls dans cette situation. Il serait bon de se renseigner le plus possible."


    Au fur et à mesure de ces paroles, la Déesse pouvait sentir une rivalité grandissante entre le Saint du Verseau et celui du Cancer et ce dernier ne tarda pas à faire une petite démonstration discrète de son pouvoir avant de partir du temple. La Déesse n’aimait guère ce genre de comportement… La rivalité pouvait avoir un côté positif mais hélas, les côtés négatifs étaient bien plus nombreux et elle ne voulait pas voir la discorde semer sa graine dans ses troupes.
    Comme le Pope lui avait suggéré, le Masque de Mort allait se rendre en Enfers. Peut-être qu’il trouvera des informations nouvelles là-bas. Mais partir seul dans ces contrées hostiles ne rassura pas Saori. Bien que chevalier d’Or, il était bien connu que les Saints n’étaient pas les bienvenus sur les Terres d’Hadès. Cependant la Déesse fut rassurée quand elle vit qu’un autre Gold Saint emboîta le pas au Cancer. Après avoir fourni les roses que le Grand Pope lui avait demandé, il prit la direction de la sortie, auprès de son coéquipier du jour.

    "Soyez prudents. J’espère que vous allez revenir avec des informations intéressantes."

    Malgré ses blessures, Alkina n’hésita pas une seconde à se remettre en route. Un tel courage laissa toujours la Déesse admirative. Mais une chose étrange vient perturber ses pensées car tout autour de Riku une aura sombre se matérialisa. Personne à part elle et lui ne pouvait le voir… Le Pope s’approcha alors de sa Déesse et lui prit la main afin de lui adresser ses derniers mots. Les Saints ne pouvaient entendre mais ils virent le sceptre de leur Déesse vaciller alors qu’elle le tenait pourtant fermement quelques secondes plus tôt. Il était évident qu’elle était sous le choc. Jamais elle n’aurait pu prévoir cette triste fin… Riku lui lâcha la main, laissant à la place son chapelet, celui que Saori lui avait donné avant qu’il ne soit Grand Pope. Discrètement, elle le rangea et regarda son Représentant sortir à son tour du temple du Bélier. La Déesse bougea imperceptiblement ses lèvres, mais sans qu'aucun son ne sorte..., cependant on pouvait aisément deviner qu'elle appelait une dernière fois son Pope. Il voulait mourir seul, en gardant la tête haute…, chose que respecta la Déesse.
    Pourquoi maintenant ? Une sensation d’injustice l’a saisi…, car elle était impuissante, elle ne pouvait rien faire contre cela. Malgré la situation, elle décida de ne rien dire à ses chevaliers. Le contexte était déjà suffisamment tendu et elle ne voulait semer le trouble dans l’esprit de ses guerriers. Les missions qui les attendaient été bien trop dangereuses pour qu’ils soient perturbés. Elle les informera à leur retour. Ils lui en voudront très certainement mais elle n’avait guère le choix et assumerai les conséquences.

    Stoïquement, elle redressa son sceptre, elle ne pouvait montrer ses sentiments maintenant. Les Saints avaient besoin d’elle. Vermalis prit ensuite la parole et exprima son souhait de partir avec le Verseau et la Sainte de la Lyre en Inde. Il voulait partir, avec Oblivion, afin de trouver des remèdes pouvant soigner les blessés, mais la Sainte d’Argent ne voulait laisser Yelena seule. C’est alors que la Déesse fit quelques pas vers elle.

    "Ne t’inquiète pas Oblivion, je veillerais sur elle, moi ou mes gardes. Elle ne restera pas seule. Tu peux partir l’esprit apaisé." Par ces mots, elle espérait rassurer la Sainte d’Argent.

    "Vous savez tous quoi faire à présent. Ne prenez aucun risque inutilement. La bataille qui s’annonce va vous demander toutes vos forces et vos capacités."

    Bientôt, la maison du Bélier retrouvera son calme et sa sérénité.
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