Saint Seiya
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[FB] Pancakes' Club, only without the pancakes
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Andréa
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La « conquête » de Lochranza achevée, la Liche s'était rendue à New-York pour faire son rapport à Thanatos – ou plutôt à Sa secrétaire. Une Fée aurait tout aussi bien pu s'en charger mais elle n'avait pas vraiment eu le choix : elle avait dû revêtir l'identité d'une employée tout ce qu'il y a de plus humaine du Faucheur pour les besoins de cette mission, ce qui l'obligeait à respecter les contraintes de son rôle jusqu'au bout, aussi pénibles soient-elles. L'assistante personnelle du grand patron l'avait prise de haut lorsqu'elle lui avait remis les dossiers, chaque minute passée dans cet ensemble tailleur-jupe-talons hauts était une torture et pour finir elle n'avait même pas pu goûter à l'assortiment d'alcools de qualité offert au Dieu par les habitants du village écossais.

Quel n'avait pas été son soulagement en retrouvant ses atours habituels, sans parler de sa coiffure et de ses breloques ! Même Kochtcheï s'en réjouissait, trop heureux de ne plus avoir à subir les sensations de son réceptacle pour penser à critiquer sa mise comme à son habitude.

Et pour couronner le tout elle avait décidé d'aller se soûler dans un bar miteux qui lui rappelait Cracovie. Histoire de se consoler de ne pas avoir eu droit au whisky écossais.

« Z'avez rien dans l'ventre ! » beugla-t-elle triomphalement en voyant s'affaler son dernier adversaire au concours de boisson. Les verres vides trônaient un peu partout sur la table, témoins de l'épique bataille qui venait de se terminer et de son éclatante – et éthylique – victoire ! La Liche souriante fit main basse sur le pactole mis en jeu puis fit un tour d'honneur de la salle bondée de poivrots incrédules. Comment une fille de son gabarit avait-elle réussi à tenir plus longtemps que ces trois montagnes de muscles bien connues des habitués ?

« Vous appelez ça un alcool fort ? » se moqua-t-elle en guise de réponse à la question muette. Dans sa famille on avait l'habitude de la wódka, la vraie, pas ces boissons pour fillettes... même si son métabolisme d'éveillée y était peut-être aussi pour quelque chose. Sa résistance avait cependant ses limites : elle commençait à ressentir les effets de l'ivresse et le parasite n'hésitait pas à exprimer toute sa désapprobation à ce sujet.

« Cause toujours, toi non plus t'as rien dans les tripes. » fit-elle remarquer. Il pouvait tout à fait lui interdire de boire, prendre le contrôle de son corps si l'envie lui en prenait mais son orgueil de mâle l'en empêchait. Lamentable.

« Mes tripes sont aussi tes tripes techniquement... »

Andréa fut privée de l'occasion de répondre par l'apparition de deux mains qui se plaquèrent avec force au mur, de chaque côté de son visage. Une grande brute lui souffla son haleine avinée à la figure en montrant les dents.

« Rend le fric petite. »

« Pardon ? Je l'ai gagné. »

« Personne prend le fric de la bande à Pete. » grogna-t-il, menaçant. Elle se rappela que l'homme – et quatre autres loubards derrière lui – était entré en même temps que ses adversaires malheureux. Le concours de boisson était censé se dérouler entre les trois petites frappes à la base mais elle avait demandé si elle pouvait se joindre à eux et ils avaient accepté, confiants en leur capacité à la battre et ainsi empocher son argent.

« Pete ? Connais pas, c'est qui ? »

« C'est MOI ! » hurla-t-il en exerçant plus de force sur le mur. La lueur malsaine dans ses yeux injectés de sang ne laissait aucun doute quant à son intention d'user de la violence si elle ne cédait pas tout de suite à ses exigences... Tant pis pour lui. La polonaise se prépara à l'envoyer dégager à l'autre bout de la salle avant de mettre les voiles : « Va te faire... »

« Arrête ! »

L'intervention de Kochtcheï vrilla l'esprit d'Andréa, l'empêchant d'invoquer le cosmos qui aurait pu lui permettre de se sortir de cette situation en une fraction de seconde. Devant son incompréhension, son prédécesseur dirigea son regard vers la personne qui venait tout juste de faire son entrée dans le bar. Une personne qu'elle connaissait.

« Oh non, pas elle... »

Son train de pensée fut à nouveau interrompu lorsque Pete leva directement la main sur elle, empoignant brutalement sa gorge avant de se mettre à fourrager dans ses poches à la recherche des billets de banque. Il y a une heure à peine elle était encore dans le gratte-ciel d'un multimilliardaire, plein de gens portant des costumes coûtant plus cher qu'une année de salaire de ses parents... et maintenant elle était dans un coupe-gorge à se faire molester par un primate décérébré. Tout ça alors qu'elle avait plus de pouvoir que n'importe lequel de ces simples mortels, qu'il s'agisse du type de pouvoir que possédait Pete ou de celui des snobs travaillant pour Malik Al-Aswad.

Kurwa.
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Athena inspira profondément, cigarette à la bouche, le visage de quelqu’un qui a passé une mauvaise journée. Elle avait décidé de se rendre sur la tombe de sa mère, ça faisait un moment, mais ces visites la laissaient dans un sale état à chaque fois. C’était fou qu’après sept ans, elle ne s’en était toujours pas remise. Pas même un peu. Les paroles, prononcée des années auparavant par son camarade d’entrainement, lui revinrent en tête : « On dirait que tu essaie de faire vivre ta mère à travers toi ». La jeune femme chassa ces pensés avec agacement. C’était n’importe quoi. Elle l’avait accepté, et ce, depuis longtemps.
Sa cigarette étant finie, l’américaine décida de se chercher un endroit où boire quelque chose, et attendre un peu, se changer les idées. Elle se dirigea donc vers le premier bar venu. Il ne payait pas de mine, mais quand on a grandit dans le Bronx, ça ne dépayse pas vraiment. Elle espérait juste qu’ils servent des boissons non alcoolisées, comme du café. Elle se prendrait bien un bon café noir dans l’immédiat.

Quand le chevalier d’argent poussa les portes, elle nota de suite qu’il y avait de l’animation. Elle ne pouvait pas vraiment dire « quelque chose d’anormal » car ce n’était pas vraiment étonnant, au fond. Elle jeta un regard d’abord désintéressé pour constater qu’un homme faisait les poches d’une jeune femme qu’il tenait à la gorge. Elle faillit bien passer outre ; elle ne connaissait pas vraiment l’histoire derrière l’interaction, ça ne la concernait pas, et elle ne s’était jamais considérée comme un chevalier en armure brillante. Mais alors qu’elle s’apprêtait à aller commander, elle songea qu’une bonne bagarre, c’était exactement ce qu’il lui fallait pour se changer les idées. Encore mieux qu’un café ! A quand remontait la dernière fois qu’elle s’était battue à mains nues ? Sans armure ni cosmos ? Beaucoup trop longtemps. Depuis la fin de son entrainement en Italie en fait, depuis qu’elle avait endossé sa première armure.
Elle s’approcha alors des inconnus, un sourire presque ravi en coin, et, sans crier gare, saisit le bras de l’homme qui fouillait les poches de la femme afin de le torde dans son dos.

« Excusez moi pour ça, je déteste les attaques surprise, aucun fun dedans, pas assez de prise de risque. Mais il me semblait que vous ne preniez pas non plus de risque en vous attaquant à cette inconnue, bonjour inconnue, et je me disait que c’était dommage, parce que je suis sûre qu’on pourrait avoir un combat bien plus animé, plus divertissant, plus risqué. Et ça tomba bien, parce que je m’ennuyais un peu en fait. Alors considérez-moi comme sa garde du corps, d’accord ? Par contre si vous voulez bien, on va faire ça dehors, ça fera moins de casse.

Sur ce, elle lâcha le bras de l’homme et fit mine de se diriger vers la porte. Mais, sans surprise, l’inconnu ne sembla pas vouloir attendre d’être dehors pour engager le combat. Athena n’avait pas imaginé une seule seconde qu’il allait lui obéir docilement et la suivre, déjà, si elle avait eu le temps de finir sa tirade, elle en devait sans doute à l’effet de surprise. Elle n’eu donc aucune difficulté à esquiver le premier coup qu’il envoya.

-J’avais dit dehors ! Enfin, vous êtes aveugle ! Ça c’est un mur, et ça c’est un plafond. On est dedans !

A s’amuser un peu trop, elle faillit bien recevoir le deuxième coup en pleine figure. Au lieu de quoi, elle le reçu sur le côté, au niveau de l’oreille. La jeune femme riposta sans vraiment chercher à mettre fin au combat au plus vite. Ce serait beaucoup plus amusant si ça durait. Et, évidemment, elle ne se permettait pas d’utiliser son cosmos contre un non-éveillé. Déjà parce que ça ne se faisait pas, et ensuite parce que ce n’était pas drôle. Un peu de risque, ça n’avait jamais tué personne…
Bon, d’accord, si, mais c’était justement ce qui donnait son piment à la vie. Du moins, aux yeux d’Athena.
Finalement, quand la jeune femme décida qu’elle s’était suffisamment amusée et qu’elle ne pouvait pas mettre en péril plus longtemps l’immobilier du bar, elle l’envoya au sol avec assez de violence pour dissuader une personne normale de ne pas revenir à l’assaut sans pour autant risquer de lui causer de vrais gros dégâts. Ceci dit, elle ne connaissait pas les limites de l’homme, aussi, elle le garda à l’œil.

-Pour quoi vous disputiez vous au juste ?

Demanda t-elle en pivotant vers l’inconnue avant de froncer les sourcils.

- Votre visage m’est familier. On s’est déjà rencontré ? »

Sauver quelqu’un, puis, lui demander s’ils s’étaient déjà rencontrés, en y repensant, ça ressemblait presque à une vieille technique de drague pourrie. Mais l’américaine avait bien une vague impression d’avoir déjà vu cette jeune femme quelque part. Très vague.
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Andréa
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Loués soient les paladins d'Athéna... même s'il était permis de douter des motivations de l'Athena qui était en train de ridiculiser le pauvre Pete. Si la Liche se rappelait bien de leur discussion à Los Angeles – et elle ne risquait pas de l'oublier –, la Sainte d'Argent n'était pas forcément animée par le plus pur des instincts justiciers. Enfin, du moment que l'autre brutasse n'était plus en train de l'étrangler, elle n'allait pas se plaindre.

Appréciant le spectacle – et les cris de douleur de Pete –, Andréa se demanda s'il lui aurait été possible d'étaler le gros balourd sans faire usage de son cosmos, à l'image d'Athena. Possible mais elle aurait risqué d'attirer l'attention de l'autre éveillée ; si c'était normal de pouvoir y arriver en ayant suivi l'entraînement du Sanctuaire, ça devait tout de suite paraître plus étrange venant d'une jeune fille « normale ».

« Une Étoile Terrestre réduite à jouer les demoiselles en détresse, pathétique... »

« C'est toi-même qui n'a pas voulu qu'on utilise notre pouvoir pour rester incognitos ! »

« Nous ne nous serions pas retrouvés dans une telle situation si tu étais capable de refréner tes ardeurs. »

Distraite par la conversation intérieure, la polonaise fut surprise lorsque la Sainte l'interpella et se mit presque au garde-à-vous.

« J'ai gagné un pari, j'ai ramassé la mise et il n'est pas content. » résuma la Spectre en désignant la table aux trois gaillards comateux, toujours couverte de verres et de cadavres de bouteilles. Quant à l'autre question... Athena ne se souvenait donc pas de la petite gothique croisée à la terrasse d'un restaurant de la Cité des Anges, quoi de plus normal. L'inverse par contre serait surprenant alors au cas où la mémoire reviendrait à l'américaine, mieux valait cracher le morceau assaisonné d'un rire embarrassé de circonstance. « On s'est déjà croisées à Los Angeles, vous ne vous en souvenez peut-être pas... quelle coïncidence ! »

« Hey, vous vous croyez où pour nous ignorer comme ça ?! »

Le rugissement émanait de l'un des petits copains de Pete. Furieux de voir leur patron ainsi malmené, les petites frappes formèrent un demi-cercle menaçant autour des deux jeunes filles. Certains rajustaient leurs vêtements, d'autres faisaient craquer leurs jointures, voire dévoilaient un poing américain ou un couteau à la ceinture...

« Tu veux qu'on sorte ? T'en fais pas, on va régler ça dehors. Faudra pas venir pleurer ! »

Malgré sa situation, Pete trouva le moyen d'ajouter sa voix au concert de rires gras de ses compères. La beauté de l'esprit de groupe. Restait à savoir s'ils étaient sérieux ou si ce n'était que de l'esbroufe. L'espace d'un instant, Andréa songea à leur dire à qui ils avaient affaire... sauf que ce serait bien mal remercier sa sauveuse, qu'à tous les coups ils n'allaient pas la croire et que ça finirait très mal pour eux de toute façon. Quoique, était-ce une si mauvaise chose ? Ne serait-ce que pour pouvoir les gratifier d'un « je vous l'avais bien dit » ?

« Les gars, si j'étais vous je laisserais tomber... » se contenta-t-elle de dire. Elle avait fait son devoir civique en les prévenant, elle aurait la conscience tranquille pour la suite.
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« Ah ! Oui ! En effet ! Je me rappel maintenant ! Dans ce café où j’attendais un ami ! Quel drôle de coïncidence en effet. Le monde est petit, n’est-ce pas ?

Quand les amis de celui qu’elle avait terrassé intervinrent, Athena pivota vers eux, feignant la surprise, afin de répondre du ton le plus naturel dont elle était capable :

-Où on se croit ? He bien…. Dans un bar, non ? Je n’ai pas le souvenir d’avoir signé un contrat me forçant à m’intéresser à vous m’enfin, si vous tenez tant à perdre vos dents.

L’américaine les observa tour à tour avant d’émettre un claquement de langue réprobateur :

- Oh, les mecs, vous êtes sérieux là ? A plusieurs ? Et armés en plus ? Je veux dire, je peux m’occuper de vous, y’a pas de problème, mais quand même, ça aurait une autre personne, où aurait été la prise de risque ? Où aurait été l’amusement ? Vous me décevez. Moi qui pensais que vous saviez vous amuser.

Athena secoua la tête d’un air désapprobateur avant de pivoter vers Andréa :

-Bon, on continuera notre conversation plus tard si vous voulez, on dirait que ces messieurs veulent tenir compagnie à leur ami à l’hôpital. Mais vous savez les mecs, y’a les heures de visites pour ça ! Enfin, j’espère au moins que la somme du pari vaut tout ça.

La jeune femme se dirigea donc vers la sortie d’un pas tranquille, comme si elle allait juste tailler une bavette avec de vieux amis. Une fois dehors, elle pivota vers eux avec un sourire assuré :

- Vous êtes sûrs de ne pas vouloir suivre ses conseils ? C’est pas pour me vanter mais j’ai toujours été très bonne en combat. Non ? C’est vous qui voyez !

Est-il nécessaire de préciser que l’américaine s’amusa ? Et plus encore que contre Pete ? Leur nombre et leurs armes le rendait d’autant plus excitant. Elle ne prétendrait pas s’en être sortie sans blessure. Mais, suivant sa philosophie, ça n’aurait pas été drôle autrement.

- Je vous remercie messieurs. Tout à l’heure, je n’avais pas le moral, mais maintenant, je me sens beaucoup mieux. Je peux prendre vos numéros pour la prochaine fois que j’aurais besoin d’un petit remontant ?

Le chevalier d’argent rejoint Andréa en s’étirant.

- Mais dites moi, qu’est ce que vous êtes venus faire de beau ici, à New-York ? Et dans un bar… comme celui-ci. »

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Curieuse de savoir jusqu'où ses seules capacités physiques pourraient la porter sans cosmos ni armure, Andréa suivit Athena à l'extérieur du bar. Et elle ne fut pas déçue du spectacle. Même Kochtcheï portait un œil appréciateur sur cette débauche de violence bien méritée tandis que son hôte grimaçait parfois, accès de sympathie involontaire lorsque l'un des loubards écopait d'une mandale particulièrement bien placée. Le bruit des coups de poing ou de pied, celui des lames fendant l'air en vain, celui des corps tombant au sol formaient une agréable symphonie admirablement complétée par les jurons, halètements et cris de douleur tenant lieu de paroles. Lorsque la Sainte en eut terminé, la Liche aurait pu jurer qu'elle entendait les grands gaillards pleurer et appeler leur maman entre deux râles étranglés.

Et avec tout ça, l'américaine trouvait le moyen de s'en tirer avec seulement quelques égratignures. Les autres clients du bar sortis pour voir la bagarre s'écartèrent sur son passage, il s'en trouva deux ou trois pour applaudir et un dernier pour promettre de témoigner que la Sainte avait agi en état de légitime défense si la police débarquait. Quant à la polonaise...

« C'était génial ! » dit-elle en sortant l'argent gagné plus tôt et en en tendant la moitié à Athena. « Pour vous remercier, après tout c'est grâce à vous s'ils ne m'ont pas dépouillée. J'ai pas trop compté mais ça doit faire... 300 dollars ? Seigneur, ils étaient prêts à me faire je ne sais quoi pour 600 balles... »

Bon, elle n'en était pas sûre, peut-être que Pete et ses acolytes l'auraient laissée après avoir récupéré les billets – dans l'hypothèse où elle ne leur aurait pas refait le portrait elle-même bien entendu – et n'auraient pas voulu commettre un crime pour un si faible montant. Devait-elle prendre un air horrifié ou non ? Sans doute pas, la « crise » était passée.

« Et bien figurez-vous que j'ai suivi votre conseil. Los Angeles ne convenait pas alors je tente le coup ici. J'ai voulu venir m'amuser un peu parce que les bars ailleurs ne servent que des boissons pour mauviette... Rétrospectivement, c'était pas la meilleure décision. » broda-t-elle en réponse à la question de la Sainte et avec l'aide du parasite. Les paroles soufflées par son prédécesseur étaient chargées d'un reproche évident mais elle n'avait pas le loisir d'y répliquer.

« Et vous, qu'est-ce qui vous amène ? Pas de problème apparemment sinon vous seriez là avec votre... outillage. » poursuivit-elle en se dirigeant vers le comptoir et en commandant une wódka. C'est que le divertissement lui avait redonné soif.

« Seigneur Thanatos, tu n'apprendras donc jamais... »
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Athena regarda le groupe en mis en déroute avec fierté avant de se rendre compte que certains clients étaient sortis et l’acclamaient, comme si elle avait réalisé quelqu’exploit. L’américaine lança un regard dégoûté en direction de ses adversaires.

« Vous plaisantez j’espère ? Ca n’a rien d’un exploit, ils misaient tout sur leur nombre et leurs armes. Aucune technique, aucune passion, aucune stratégie. Ils sont une insulte envers l’art du combat.

La jeune femme qu’elle avait défendu en voulant se distraire lui proposa alors de lui donner une part de la somme que la bande voulait lui dérober, mais l’américaine secoua la tête :

- Au risque de vous choquer, je suis vraiment intervenue juste parce que j’avais besoin de me changer les idées. Alors vous n’avez vraiment pas à vous sentir obligée de me remercier. En plus, je me suis bien amusée, ça me suffira comme récompense.

Elle suivit Andréa dans le bar à nouveau où celle-ci commande une boisson tout en lui expliquant ce qu’elle faisait à New-York, avant de lui demander la raison qui l’avait elle-même faite venir, notant au passage l’absence de sa box. Athena retint une grimace, se demandant si elle devait dire la vérité ou pas. Elle n’aimait déjà parler de sa mère à sa famille, alors à une personne qu’elle ne rencontrait que pour la deuxième fois, toujours par hasard ?

- J’ai rendu visite à une connaissance qui a élu domicile au cimetière depuis quelques années. Contente de savoir que vous avez suivit mon conseil. Du coup, je m’excuse pour votre mésaventure d’aujourd’hui, c’est indirectement de ma faute. »

Evidemment, elle ne s’excusait pas sérieusement. C’était un malheureux effet papillon, et on aurait put remonter très loin pour chercher un coupable suivant cette logique. Athena réalisa a ce moment là qu’elle n’avait finalement toujours rien commandé, et demanda une tasse de café, même si elle n’en avait plus vraiment besoin à présent.
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Andréa eut la décence de prendre un air contrit face aux deux parties de la réponse de la Sainte – celle concernant ses raisons très personnelles de se rendre à New-York et celle où elle prenait une partie de la responsabilité des déboires de la polonaise.

« Non non non, ne vous excusez pas, j'aurais dû éviter de mettre les pieds ici et plus encore d'aller participer à un concours avec ces idiots. Et puis je suis sûre qu'il aurait pu m'arriver la même chose à Los Angeles, sauf qu'il n'y aurait sans doute pas eu une sauveuse aussi efficace là-bas. Vous êtes bien trop modeste, tout le monde ne peut pas faire ce que vous faites et s'en tirer à si bon compte. »

Un verre d'alcool entra à ce moment dans son champ de vision, posé là avec une certaine brusquerie par le barman. L'homme servit son café à Athena avec un peu plus de douceur mais une mauvaise humeur toujours palpable. S'était-il levé du pied gauche ce matin ou interprétait-il les propos de la Liche comme une insulte envers son établissement ? Ni l'un ni l'autre en fin de compte, comme le prouvèrent ses paroles :

« Vous avez raison, vous ne devriez pas être ici. Payez, buvez, déguerpissez. Dans votre propre intérêt. »

Et bien, voilà qui était impoli. Pourtant vu la tronche des habitués, il devait être accoutumé aux bagarres d'ivrognes. Devant la perplexité apparente de la jeune fille, il émit un profond soupir avant d'éclairer sa lanterne.

« Pete et compagnie ne sont que des seconds couteaux un peu ahuris et ils le savent. Ils aboient beaucoup pour « se faire respecter » mais ils ne mordent pas tant que ça. Ça leur arrive de casser des côtes et des genoux, de taillader un peu mais ça ne va pas plus loin une fois qu'ils ont ce qu'ils veulent. Le problème c'est le type au-dessus d'eux. Lui c'est un violent, un vrai et il ne tolère pas qu'on ridiculise ses sous-fifres, c'est pas bon pour son standing par-rapport aux autres gangsters. Si ses hommes vous trouvent, ils feront bien pire que de simplement vous envoyer à l'hôpital. »

Les merveilles du banditisme new-yorkais. Takeya Oni du Lion Noir avait opéré une purge du Milieu local mais toute la mauvaise herbe n'avait pas été arrachée – ou alors elle repoussait sacrément vite. Seule, la Liche aurait laissé les gangsters la poursuivre dans un recoin désert avant de leur infliger la leçon de leur vie... sauf qu'elle était accompagnée. La réaction appropriée devrait-elle être de trembler comme une feuille en réalisant le genre de pétrin dans lequel elle s'était fourrée ? Elle n'était pas censée considérer la protection de la Sainte comme acquise après tout...

« Oh... merde. Je suis désolée, je ne savais pas. Je crois que je vais suivre votre conseil et mettre les voiles. »

« Sage décision. » rétorqua le barman, sarcastique. « Pete doit déjà avoir prévenu son patron et il est très réactif, vous n'avez pas de temps à perdre. »
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Athena rit doucement aux paroles d’Andréa :

« Tout le monde n’a pas été entrainé au combat. Toute gamine déjà les autres gosses à l’école savaient qu’ils n’étaient pas des adversaires à ma taille. Puis, c’est plus sûr de savoir se défendre quand on est né dans le Bronx.

On leur servit finalement leurs boissons avec brusquerie. Athena fronça les sourcils. Elle pouvait comprendre qu’il n’avait pas envie de bagarre dans son bar, mais elle avait essayé de faire sortir le premier homme, et ce n’était pas une raison de se montrer désagréable. Cependant, il s’avéra que la raison de la brusquerie n’était pas- du moins pas directement- la dispute dans son établissement. En effet, il leur expliqua que d’autres hommes allaient venir pour venger les petits roquets hargneux qu’elle avait remit à leur place, des gens plus dangereux censé représenter un danger pour elles. Andréa était prête à mettre les voiles. L’américaine hésita.

- D’un côté ces mecs ne me font pas particulièrement trembler, et je ne dit jamais non à un combat, et j’ailerais bien remettre ces types à leur place s’il jouent les caïds. De l’autre, je ne peux pas vous laisser partir seule s’ils vous recherchent alors que vous n’auriez pas eu à faire affaire à eux sans mon intervention, et je ne peux pas non plus vous demander d’attendre bien patiemment ici. Hmm…

Finalement, elle sourit, but son café et pivota vers Andréa, toujours souriante.

- Je vous raccompagne où ? Avec un peu de chances, ils vous nous tomber dessus pendant que je vous raccompagne, comme ça, j’aurais ma baston sans vous mettre en danger… Enfin, je suppose que cette perspective ne doit pas vous réjouir.

Le chevalier d’argent déposa de l’argent sur le comptoir pour payer sa consommation et se tourna vers la jeune polonaise :

- C’est vous qui voyez.

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« J'espère que cela te servira de leçon pour la prochaine fois. À force de faire n'importe quoi, ça devait bien finir par arriver. » la sermonna Kochtcheï de son ton le plus moralisateur. Andréa n'avait pas besoin que le parasite en repasse une couche pour se rendre compte qu'elle avait réussi à se mettre dans une situation plus que précaire. Elle ne vivait pas vraiment à New York, elle ne pouvait donc pas guider la Sainte vers une adresse personnelle inexistante ni même vers sa soi-disant université...

« Heureusement que moi je faisais attention lorsque nous avons regardé le plan de la ville. » reprit l'ancienne Liche en tirant une image des tréfonds du cerveau de son hôte et en la replaçant au premier rang de ses pensées. Seigneur, elle était censée être reconnaissante envers lui, quelle horreur !

« Merci, ça fait plaisir... péronnelle ingrate. »

La polonaise engloutit cul sec le contenu de son verre, laissa un – gros – billet sur le comptoir puis répondit à Athena avec un rictus anxieux : « Espérons qu'on en arrivera pas là. Vous imaginez s'ils se pointent avec des pistolets ? Seule vous pourriez vous débrouiller mais en me défendant en même temps, surtout sans... »

Elle laissa la fin de la phrase en suspens. L'américaine portait normalement une armure d'Argent ; même sans cette cuirasse, elle devait être assez rapide pour éviter les balles, cela dit ce serait une autre histoire avec un boulet nommé Andréa sur les bras.

« Tant mieux non ? Si ces gangsters viennent, nous pourrions profiter de la diversion pour la poignarder dans le dos. Elle n'a pas son armure, c'est tout à fait jouable... »

« Mais ça va pas ou quoi ?! Pas dans cette ville, Sa Seigneurie nous écorcherait vifs ! En plus elle essaye d'aider une innocente – enfin, c'est ce qu'elle croit –, on ne va pas lui faire ça ! Ou alors c'était du flan tout ce que tu racontes sur les Spectres serviteurs de la Vraie Justice ? »

Ayant fait taire le parasite – et dire qu'il osait lui faire la morale –, elle délivra finalement ce qu'elle pensait être la meilleure réponse à la proposition de la Sainte. Ou en tout cas la moins pire.

« Mon université est à Manhattan. Il y a suffisamment de monde pour nous permettre de disparaître dans la foule et des policiers pour dissuader les types dans leur genre. Ça devrait suffire. »

Alors qu'elle se dirigeait vers la porte, la sortie fut soudain bloquée par un mur de muscles. Les hommes qui portaient ces muscles étaient toutefois en bien triste état : boiteux, contusionnés, crasseux... Pete avait réussi à relever les membres les moins mal en point de sa petite bande et se tenait à leur tête devant les deux jeunes filles en affichant un sourire édenté. Persistant, il fallait bien lui accorder cela, mais ça ne rattrapait pas son QI d'huître morte.

« Oooooooh non mesd'moizelles, vous irez nulle part ! Les hommes du boss seront là dans deux minutes et ils vont vous faire regretter d'être nées ! »

« C'est pas vrai, ça vous a pas suffi ? Regardez-vous, même moi je pourrais vous mettre une trempe là ! »
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Après avoir engloutit sa boisson cul-sec- après tout ce qu’elle devait avoir but pour gagner contre la bande à Pete, Athena était surprise qu’elle tienne encore debout, elle-même aurait été complètement ivre en quelques gorgées- la polonaise lui dit qu’elle allait à une université à Manhattan. Ces mots firent rire l’américaine.

«Evidemment, pourquoi ça ne me surprend pas ?! Il y a tellement d’université à Manhattan. Le vrai défi est de trouver un élève qui n’étudierait pas là-bas ! Qu’est-ce que tu étudies ?

S’enquit la jeune femme en se dirigeant vers la porte du bar où elles furent arrêtées par ses précédentes victimes, édentés, en bien piteux état, pas menaçant pour un sou. Même Andréa ne semblait guère intimidée. Athena leva les yeux au ciel avant de s’avancer vers eux, les sourcils froncés, afin d’empoigner celui qui avait parlé.

-Ok mon vieux. T’as de la détermination, je respecte ça… Quoi que, vu la raclée que je vous ai collé quand vous étiez tous en pleine forme, je vois pas comment tu espère pouvoir nous retenir. Ne confond pas détermination et entêtement. Parce que si vous essayez, je promets pas de retenir mes coups. Si t’es si curieux que ça de savoir quelle gueule ça a les enfers, t’es sur la bonne voie. Alors tu vas être gentil, et me laisser amener cette jeune femme là où elle doit se rendre, et après, je reviendrais pour m’entretenir avec ton boss. Que ce soit de vive voix, ou de mes poings. Mais je ne lui conseille vraiment pas la seconde option. Ne vous imaginez pas qu’il s’en sortira mieux que vous.

Sur ce, elle lâcha un coup de poing- toutefois mesuré- dans le plexus de l’homme, se souvenant que c’était en partie avec ce coup qu’elle avait récupéré son armure de bronze il y a quelques années.

-Allons-y, si on se dépêche je devrais pouvoir te mettre en sécurité avant qu’ils n’arrivent.

Lança t-elle à l’adresse de la polonaise, prête à terrasser à nouveau n’importe lequel d’entre eux qui essaierait de s’interposerait malgré ses mises en garde.

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La « bravoure » des loubards avait ses limites face au regard d'acier d'Athena – et sa capacité manifeste à leur infliger une seconde déculottée s'ils s'entêtaient. Sa menace de les envoyer ad patres était peut-être un coup de bluff mais elle avait raison, à force de chercher des noises à des opposants qui les surclassaient, ces gangsters du dimanche finiraient par tomber sur un vrai dur qui ne serait pas aussi accommodant que la Sainte. Andréa par exemple les aurait volontiers traumatisés à l'aide d'un petit Nekromancja ou Piekło Nicości bien placé, si elle avait pu trouver un recoin désert pour ce faire.

Elle se contenta d'un grand coup de genou dans les parties sensibles d'un homme qui, pendant que ses camarades penauds s'écartaient, trouvait malin de les narguer en leur agitant son portable devant le nez. L'écran du téléphone affichait une photographie des deux jeunes filles qu'il avait sans doute déjà envoyée à son patron. Personne n'osa plus se mettre sur leur route alors qu'elles sortaient du bar.

La Liche prit un instant pour respirer profondément, affichant sa reconnaissance envers la guerrière du Sanctuaire et en profitant du même coup pour étudier l'image mentale précédemment extraite par Kochtcheï, repérant le trajet jusqu'à l'université. À pied il leur faudrait bien... deux heures, peut-être trois ? New York était une ville immense, elle avait du mal à évaluer les distances et elle devait prendre en compte tous les facteurs qui viendraient compliquer leurs déplacements. Tout ce temps en compagnie d'une Sainte, la vermine à leur trousse... elle allait en baver pour protéger son secret.

« Désolée de dire ça mais... ne perdons pas de temps. » déclara-t-elle en s'excusant à moitié avant de se lancer dans la direction de Manhattan. Ils étaient dans les quartiers sordides de la ville, pleins de bruits et de types louches, ça n'allait pas l'aider à se concentrer. Pas quand chaque ombre mouvante pouvait annoncer l'arrivée d'un homme armé, pas quand chaque voiture pouvait être le véhicule transportant leurs poursuivants. Elle décida qu'elle ferait mieux de ne pas chercher à cacher son anxiété ; son déguisement de jeune écervelée apeurée n'en serait que plus convaincant.

« Vous croyez qu'on devrait se mettre à courir ou que c'est mieux de juste marcher vite ? On vous apprend à fuir en évitant les méchants à vos trousses, au Sanctuaire ? »

Un rire nerveux ponctua ces interrogations. Tiens, à propos de question, l'américaine en avait posé une mais Andréa avait été interrompue avant de pouvoir répondre, ça lui était légèrement sorti de la tête.

« Vous savez ce qui est le plus ironique dans tout ça ? Je veux entrer à la fac de criminologie. Allez-y, moquez-vous, c'est complètement mérité. »

Des cris derrière elles. Un groupe d'hommes qui avançaient vite, déterminés. Pas comme les locaux. Les gangsters, déjà ? Pourvu qu'elle se trompe... pourvu qu'ils ne soient pas du genre à tirer d'abord et à parler ensuite, si elle avait hélas raison. Elle ne pourrait pas s'amuser à esquiver les balles devant Athena sans griller instantanément sa couverture – et elle n'était même pas sûre d'y arriver à moins de faire directement face aux tireurs. Si c'était bien eux, sa vie était à présent entre les mains de celle qui en toute logique devrait être son ennemie mortelle. Merveilleux.
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Un sourire amusé étira les lèvres d’Athena quand sa protégée lui demanda s’ils apprenaient à fuir au sanctuaire. Elle fronça les sourcils, feignant de réfléchir à la question, avant de répondre :

« He bien, je ne sais pas. Je pense que c’est le genre de leçon que j’aurais royalement ignoré si mon mentor avait tenté de la faire. Pourquoi fuir quand on peut se battre ? Aucun intérêt. Je n’avais évidemment pas songé au genre de circonstance qu’est la présente.

Quand Andréa lui confia être étudiante en criminologie, l’américaine se cacha pas son amusement face à l’ironie de la situation.

- He bien, au moins, tu auras eu une expérience intéressante dont tu pourrais tirer profit pour tes études ! C’est pas génial ça ? Bon, d’accord, là, maintenant, tout de suite, ça doit te sembler plutôt catastrophique. Mais, comme tu es entre de bonnes mains, tu va forcément t’en sortir… Je dois te sembler un peu vantarde là, non ?

Quand l’américaine entendit des cris derrière elle, elle hésita un instant. Continuer à fuir pour d’abord mettre Andréa en sécurité ? Ou la cacher quelque part le temps de se débarrasser de leurs poursuiveurs ? Il devait bien y avoir une benne à ordure où elle pourrait se glisser, quelque chose du genre ? …. Bon, d’accord, peut être pas une benne à ordure.

- Bon, Andréa, tu as le choix, sois on s’arrêta là, tu trouves une cachette et je m’occupe d’eux, soit on continu comme ça en espérant qu’ils ne nous rattrapent pas, soit je te porte pour pouvoir aller plus vite. Mes avis qu’ils font tous chevalier servant au secours de sa princesse et que ça m’agace un peu, mais je n’ai pas vraiment le choix. Oh, et je t’inquiète pas, si je dois accélérer, je n’irais pas courir à la vitesse de la lumière, j’essaie de te sauver, pas de t’abattre en première. Dans tous les cas j’irais m’occuper de leur cas après histoire qu’ils ne se mettent pas en tête de te retrouver quand je ne serais plus là.

Elle tourna les yeux vers la jeune femme en attendre de sa réponse sans cesser de courir.



Spoiler:
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Une expérience intéressante ? Certainement pas, même si elle était vraiment étudiante en criminologie, Andréa ne serait pas du genre à risquer sa vie pour mieux appréhender son sujet. Bien sûr, quand on avait le pouvoir du cosmos pour soi, on pouvait se permettre quelques bravades...

« Pour l'instant je trouve surtout ça terrifiant, apprenez-moi à être à l'épreuve des balles comme vous et là je pourrai apprécier. Mais vous avez raison, si ne serait-ce que la moitié de ce qu'on raconte sur les Saints est vrai alors je n'ai rien à craindre... enfin je crois ? »

Avec leurs grandes jambes, les peut-être-gangsters gagnaient rapidement du terrain. La probabilité qu'ils soient à leurs trousses se rapprochait de plus en plus de la certitude à chaque seconde écoulée ; la polonaise n'avait aucune envie de confirmer leurs intentions une bonne fois pour toutes. Athena avait vu juste, elles ne leur échapperaient jamais par des moyens ordinaires ; il faudrait soit ruser, soit faire usage des arts secrets des éveillés. Mais le plus bizarre dans cette situation, c'était qu'elle amenait une Spectre à dicter sa conduite à une guerrière du Sanctuaire. Quoique non, « dicter » était un bien grand mot, tout au plus pourrait-elle émettre une suggestion... cela dit, ce n'était pas quelque chose qu'on voyait tous les jours.

La Liche considéra ses options. Se planquer ou fuir... être la « passagère » de l'américaine et voyager à la vitesse d'un éveillé en tant que simple mortelle, voilà qui constituerait une expérience intéressante... Sauf qu'elle n'était pas – ou plus – là pour s'amuser, il n'y avait qu'à voir où ça l'avait menée.

« Je vais me mettre hors de votre chemin et vous laisser... »

Elle s'interrompit brusquement en voyant trois hommes sortir de l'ombre d'une ruelle devant elles. Des hommes armés : deux gorilles munis de matraques électriques, de couteaux et de pistolets passés à la ceinture encadrant un larron dont le costume chic et la silhouette svelte contrastaient singulièrement avec les jeans, t-shirts et biceps apparents des gros bras. Le troisième homme – le chef – exhibait un sourire suffisant en agitant son propre revolver comme d'autres bougeraient un doigt pour admonester gentiment un enfant pas sage. Andréa pila net.

« Allons mesdemoiselles, vous pensez vraiment pouvoir vous cacher chez nous ? Nous sommes partout et nous connaissons les moindres recoins de ce quartier. »

Derrière elles, leurs poursuivants couvraient le peu de distance les séparant encore de leurs proies. Le piège se refermait mais Andréa n'était pas effrayée par ces pitoyables humains qui se prenaient pour des durs parce qu'ils arrivaient à malmener la populace locale avec une relative impunité. Non, c'était son escorte qui l'inquiétait : si une fusillade démarrait, si elle était forcée d'utiliser ses pouvoirs, de dévoiler son statut d’Étoile Terrestre...

« Peut-être devrions-nous nous en remettre à notre destin et nous laisser mourir si elle est incapable de nous protéger. » grogna Kochtcheï, résigné.

Le choc était tel que la polonaise n'arriva pas à répondre de suite au parasite. D'accord, il y avait une certaine logique là-dedans mais accepter de se faire tuer par ces minables, n'était-ce pas l'indignité suprême ?

« Les intérêts de Sa Seigneurie valent bien ce petit sacrifice ; s'il y a la moindre chance que l'usage de nos facultés puisse lancer le Sanctuaire sur Sa piste... Et puis la résurrection ce n'est pas si terrible. »

« Parle pour toi ! »

Leur échange prit fin lorsque l'homme au costume reprit la parole, désignant Andréa du canon de son arme : « Toi, tu aurais dû faire davantage d'exercice, ça n'a pas été difficile de vous devancer. Seule, ton amie aurait peut-être pu nous échapper mais par ta faute... »

Il laissa la fin de la phrase en suspens. Il avait raison, les capacités physiques de la Liche étaient pitoyables sans assistance cosmique ; il braqua ensuite son calibre sur la Sainte avant de se remettre à parler : « Toi. Le boss est intéressé, il veut savoir comment tu as pu infliger une telle raclée à Pete et compagnie ; ils ne sont pas très intelligents mais ils savent donner et recevoir les coups. Tu as de la chance, il est pragmatique et il veut que je te fasse une proposition que tu ne pourras pas refuser. Je te conseille de saisir l'occasion, il tient beaucoup à son image et a très peu de patience envers ceux qui la salissent. »
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La réponse d’Andréa arracha à Athena un rire gêné.

« Ah. Oui. Je suppose que c’est normal d’être terrifié dans ce genre de situation. Tout le monde ne peut pas être aussi… cinglé que moi. Mais vous avez raison, vous ne risquez rien tant que vous restez avec moi. Je ne laisserais rien vous arriver.

Mais avant que la polonaise n’ait eu le temps de transmettre sa décision à l’américaine, trois hommes leur barrèrent la route. Athena pila net. Elle ne doutait pas en ses capacités à se débarrasser de ces types sans que sa protégée ne soit réellement menacée, mais avec les autres qui étaient sur leurs talons, ce serait un peu plus compliqué. Tout en analysant rapidement la situation, elle répondit à l’homme qui braquait une arme sur elle :

« Bah, ce n’est pas bien compliqué. Quand on n’aime pas faire profil bas en grandissant dans le Bronx, on a tout intérêt à savoir se défendre. Et puis, j’adore affronter des adversaires plus fort que moi, contrairement à cette fameuse bande qui semble prendre plaisir à s’en prendre à plus faible qu’eux. Alors, vous voyez, la proposition de votre boss me laisse un peu de marbre. Affronter des gens faibles à plusieurs, quel intérêt ? Aucun amour pour le combat dans votre petite bande. Juste le plaisir de dominer. En plus, vous me faites mentir, j’avais demandé à cette jeune femme la façon dont elle préférait fuir, et vous ne me laissez pas la laisser choisir finalement. Et j’ai horreur de mentir.

Elle frôla la main d’Andréa en soufflant :

- Surtout, ne bougez pas d’un pouce. J’ai…. Pour faire simple j’ai mit un bouclier sur votre corps, vous ne risquez rien, mais ça pourrait être risqué de bouger.

Athena avait l’habitude de rendre son corps tranchant. C’était la première fois qu’elle essayait sur quelqu’un. Mais elle n’avait pas particulièrement envie que la jeune femme panique et ne lui rentre dedans, et la coupe sévèrement.

–Vous savez ce qu’il y a de pire que de mettre votre patron en colère ? Me mettre en colère. »

Lança t-elle ensuite à l’adresse des trois hommes en enfilant ses mitaines en cuir épais et fit craquer ses jointures.

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L'énergie d'Athena glissa sur le corps de la Liche, l'enveloppant d'une gangue cosmique qui lui renvoyait une curieuse sensation... Une sensation métallique, elle ne voyait pas comment le décrire autrement. Un bouclier qui obligeait son porteur à rester immobile, quelles pouvaient bien être ses propriétés ?

Andréa dut faire semblant de n'avoir rien remarqué – pas facile lorsqu'on était en contact direct avec une aura étrangère – tout en suivant à la lettre les instructions de la Sainte. Elle se tint donc droite et rigide comme une statue, arborant un air à la fois apeuré et incertain qu'elle pensait être de circonstance pour quelqu'un qui acceptait de ne pas bouger au lieu de se mettre immédiatement à couvert comme le ferait n'importe quelle personne saine d'esprit quand une fusillade était sur le point d'éclater.

L'homme au costume avait toutefois d'autres idées en tête... pour le moment du moins. Inconscient de ce qui venait de se dérouler sous son nez, il secoua la tête avec désapprobation.

« L'amour du combat... mais où vous croyez-vous ? La violence se doit d'avoir un but, lucratif si possible. »

Andréa, elle, restait muette de terreur... en apparence. Le gangster en chef afficha une moue faussement contrite devant ce spectacle et donna calmement un ordre à ses gros bras :

« Pas ici. Messieurs, vous savez comment procéder. »

Ah, ils ne leur tiraient pas dessus de suite ? Qu'est-ce qu'ils comptaient faire, les embarquer aux docks avant de se débarrasser d'elles, comme dans les films de mafieux ? Ça devait être ça, ils n'allaient pas les abattre en pleine ville s'ils pouvaient l'éviter, ce serait trop dangereux... Les gorilles s'avancèrent, pas impressionnés pour deux sous par le petit discours de la guerrière du Sanctuaire – les imbéciles – et prirent leurs armes en main. Couteaux, bâtons électriques rétractables et poings américains combinés de toutes les manières possibles ; ceux-là étaient plus calmes que Pete et ses compères. Silencieux et concentrés là où les loubards du bar se seraient déjà lancés dans un concours de railleries et de rires gras. Leur chef resta derrière, gardant les deux jeunes filles en joue : le message était clair, il n'hésiterait pas à faire feu si Athena se révélait trop coriace.

La tension n'eut pas le temps de s'installer que la mêlée commençait déjà. Quatre gangsters se jetèrent simultanément sur l'américaine tandis qu'un cinquième tentait de s'emparer de la polonaise – vexant ça, de ne pas être prise au sérieux. Andréa maudit une fois de plus cette situation et fit mine de s'éloigner, tentant de faire passer le mouvement pour un réflexe idiot qui outrepasserait les avertissements de la Sainte. Pas assez rapide bien sûr, l'homme de main lui agrippa fermement l'avant-bras... et retira aussitôt sa paluche ensanglantée en poussant un cri de douleur et d'incrédulité.

Alors c'était ça l'effet du bouclier... Intéressant.

« Un couteau dans la manche ? Méchante fille... » se gaussa l'homme au costume en se méprenant sur ce qu'il venait de voir. La vengeance dans l’œil, son subordonné résolut de ne plus ménager sa proie. Il empoigna une matraque électrique crépitante de sa main valide, pensant sans doute qu'elle lui conférerait une allonge supplémentaire face à la lame dissimulée inexistante de la Liche et frappa.
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« Un but ? Faire quelque chose qui nous passionne ça me semble être un but honorable. S’améliorer aussi. Pourquoi ce besoin de chercher plus compliqué, franchement ?

L’américaine grimaça en voyant les bâtons électriques. Si la protection coupante dont elle avait enveloppé Andréa la protégerais des coups, ou des tentatives de la saisir, elle ne l’immuniserait pas à l’électricité. Elle allait devoir faire attention à ce qu’aucun ne tente de l’attaquer avec.
Quatre hommes se jetèrent sur l’américaine qui accueillit l’un d’eux dans un coup mesuré dans le plexus- elle ne comptait pas non plus le tuer. Alors qu’elle pivotait vers les autres, elle entendit un cri de douleur et de surprise mêlée, typique de quelqu’un venant de se couper à un endroit insoupçonnable, et eu un sourire en coin tandis qu’elle évitait les attaques de ses adversaires. Lançant un coup d’œil par-dessus sur épaule, elle s’aperçut que celui qui avait voulut s’en prendre à la polonaise avait saisit une batte pour la frapper avec. Elle plongea alors vers lui et lui saisit son bras armé qu’elle retourna avant de le propulser à terre.

- Tss. Utiliser ce genre d’arme sur quelqu’un qui ne se défend même pas. Si ça ne vous empêche pas de dormir, j’aimerais avoir un sommeil aussi bon que le votre ! Aucun goût du risque ! Quel intérêt de gagner si vous n’avez pas faillit mourir dans le processus ?

Bon, d’accord, elle ne risquait pas de mourir non plus. Mais elle ne se battait pas QUE pour le plaisir, alors elle ne pouvait pas se permettre de faire la fine bouche. Et puis, elle se voyait mal demander à son prochain adversaire éveillé un combat à main nues sans utilisation particulièrement de cosmos.

-Vous comprenez pourquoi je ne peux pas vous rejoindre ? Le combat est un art, et vous le souillez.

Elle pivota vers ses adversaires restant.

-Je vais vous montrer comment se bat un passionné! Vos petits jouets ne sont rien comparés à ce que je vais vous mettre..."

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Une fois de plus, Athena ridiculisait ses adversaires par ses gestes comme par ses paroles ; qu'importe que ceux-ci soient plus dangereux que les petites frappes du bar, ce n'était pas parce qu'une souris se transformait en rat que le lion devait se sentir menacé. Andréa, elle, se demanda si elle ne pourrait pas sortir de sa passivité après ce sauvetage in-extremis. Même une « simple mortelle » pouvait se battre avec ce bouclier tranchant, non ? Elle pouvait toujours mettre ça sur le compte de la folie passagère, provoquée par l'interaction de sa peur et d'un restant d'ivresse... parce que jouer les demoiselles en détresse c'était bien beau mais elle avait envie de participer !

« Essaye juste de modérer ton enthousiasme et de n'éventrer personne « par accident », je ne pense pas qu'elle le verrait d'un bon œil. » conseilla un Kochtcheï aussi las que résigné. Il n'avait pas besoin de le dire : si l'occasion d'essayer un autre style de combat était trop belle, elle n'oublierait pas qu'il ne s'agissait que d'un pouvoir emprunté. Rien de mieux pour lui faire garder les pieds sur terre.

Du point de vue d'un observateur extérieur, la Liche fixait son avant-bras, l'air aussi surpris que le gangster à la main meurtrie – à présent plaqué au sol – avant d'avoir une illumination et de paraître s'enhardir quelque peu.

Un gangster voulut lui porter un coup de couteau, elle tenta une parade maladroite qui échoua de manière prévisible mais sans conséquences graves puisque la lame ricocha sur son épaule ; elle eut le temps de voir que le contact avec la protection cosmique avait émoussé et ébréché l'arme avant d'attraper à son tour son agresseur. Déstabilisé par l'échec de son propre assaut, celui-ci laissa faire, ne voyant rien de dangereux dans la main de la jeune fille et espérant sans doute en profiter pour l'immobiliser et lui casser quelque chose. Mal lui en prit puisque les doigts de la polonaise zébrèrent son biceps de profondes entailles : il sursauta et se retira précipitamment dans une flopée de jurons.

« Comment vous faites ça ? » demanda une Andréa admirative à sa gardienne improvisée.

Les hommes de main commençaient à s'énerver : leurs cibles opposaient plus de résistance que prévu et par-dessus tout ils n'arrivaient pas à comprendre ce qu'il se passait avec la gothique. Elle n'avait pas l'air de savoir se battre et ne portait pas d'arme alors d'où venaient ces coupures ? Les mains dans le dos, leur chef posait un regard critique sur cette scène. Puis il parla, s'adressant de nouveau à Athena :

« Nous ne sommes pas des sportifs ou des guerriers de cinéma, mademoiselle : pour nous, le combat n'est qu'un outil au service de notre business. Vous avez grandi dans le Bronx, vous devez donc connaître l'importance de la réputation et du territoire pour les gens comme nous. Si personne ne respecte notre capacité à imposer notre loi, nos concurrents nous mangeront tout cru. Nous essayons de rester vivants et prospères, pas de nous suicider à la recherche de sensations fortes. Et c'est pour ça que nous devons faire un exemple de vous. »

Bullshit, comme disaient les américains.

« Parce que vous vous ferez respectez en tuant deux gamines à cause d'une stupide bagarre de bar ?! »

La Liche s'excusa par signes auprès de la Sainte, c'était impoli de l'inclure elle aussi dans la catégorie des gamines. En tout cas cette réplique n'entama toujours pas la façade de l'homme au costume ; celui-ci sortit simplement ses mains de derrière de dos, dévoilant le pistolet auquel il venait de visser un silencieux avant de le pointer sur l'impertinente.

« Ici, les filles de votre âge sont assez intelligentes pour savoir qu'il y a des gens à ne pas froisser. Assez perdu de temps... »
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Athena bailla de façon ostentatoire, marquant clairement son désintérêt pour les histoires de réputation de l’homme, avant de le darder d’un regard méprisant :

« Pauvre chou, si j’avais le temps je vous plaindrais tiens. C’est vrai, ça doit être tellement dur d’écraser les plus faibles et d’imposer sa loi. Pauvre de vous. La vérité, c’est que les gens de votre espèce ne m’inspirent aucune sympathie. Tout au plus, vous faites de bon punching ball quand j’ai besoin de me détendre ou de me distraire. Mais c’est tout ce que je peux vous accorder. Je ne suis franchement pas un exemple à suivre pourtant. Enfin, du coup je ne vais pas m’improviser en donneuse de leçon, mais ne poussez pas trop vous non plus.

La jeune femme observa un instant les blessures qu’Andréa avait infligé à l’homme qui avait tenté de l’attaquer avant de lancer un regard amusé en coin à la polonaise et lança à son adresse :

- C’est un secret ça ! Mais c’est agréable de pouvoir se défendre soi –même non ? J’ai toujours détesté aussi bien le rôle de demoiselle en détresse que celui du chevalier en armure brillante

L’américaine tourna de nouveau la tête vers le groupe d’hommes :

- C’est quand même vachement con, qu’en voulant protéger votre honneur, vous n’aurez fait que vous enfoncer encore plus, non ? Alors que vous auriez juste put laisser couler une bête histoire de concours de boisson perdu.

Elle s’attaqua à l’un d’eux, exécutant une feinte avant de finalement lui asséner un coup au flanc gauche, de se glisser derrière lui et de lui faucher les jambes, gardant en même temps à œil sur les autres pour s'assurer qu'ils ne représente aucune réelle menace pour Andréa et qu'elle puisse se défendre elle même s'il le fallait.

-Et plutôt que de rester à l'arrière à observer, quand est-ce que vous vous joignez au combat? C'est quand même triste, vous partez déjà perdant, et vous ne mettez même pas toutes les chances de votre côté. Allez, je suis spure que vous nous cachez des ressources inattendues!

Asséna t-elle d'un ton plein de provocation, l’œil luisant d'impatience.


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L'un des gros bras essaya de se rapprocher mais Athena réagit aussi vite qu'efficacement, l'envoyant aisément au tapis. Cette tentative fut la dernière, malgré les provocations et moqueries répétées de la guerrière du Sanctuaire. Un bon point pour eux, ils étaient assez malins pour ne pas insister en voyant que non seulement leur proie vendrait chèrement sa peau, mais aussi que cette proie les surclassait. À se demander si elle méritait encore de n'être considérée que comme du gibier ; l'américaine assumait en tout cas volontiers le rôle du chasseur.

Ils n'étaient cependant pas prêts à repartir la queue entre les jambes, ç'aurait été trop demander. Lorsque leur chef s'était équipé d'un silencieux, cela avait agi comme une sorte de signal : blessés ou pas, ils avaient repris leurs distances, s'étaient disposés de façon à ne pas avoir leurs alliés dans leur ligne de mire puis avaient dégainé leurs propres calibres – sans accessoires pour atténuer le bruit, alors où était l'intérêt pour l'homme au costume d'utiliser un silencieux ? –, piégeant les deux jeunes filles au centre d'un cercle d'armes à feu. Toute semblance de combat loyal venait de s'évanouir.

Andréa blêmit ; ses sueurs froides n'étaient pas feintes. Avec le calme paradoxal de quelqu'un qui savait son trépas imminent et inévitable, elle se tourna vers sa protectrice : « Oh merde, ils veulent vraiment nous tuer... Est-ce que votre bouclier bloque aussi les balles ? »

La Liche connaissait les capacités théoriques des chevaliers d'Argent, elle ne doutait pas que la Sainte pourrait s'en tirer, mais de là à défendre deux personnes en même temps face à des projectiles venant de directions différentes... Elle considéra la possibilité de faire croire à un soudain éveil au cosmos dans une situation de vie ou de mort et abandonna aussitôt l'idée : c'était un trop gros mensonge, jamais Athena ne goberait ça.

« J'aurais dû être moins stupide... » regretta l’Étoile Terrestre... davantage parce qu'elle n'avait plus d'autre choix que de se résigner à subir un sort prédit par Kochtcheï que parce qu'elle redoutait l'issue fatale à venir. L'homme au costume accueillit cette phrase d'un hochement de tête affirmatif puis les gratifia d'une ultime explication – ce qu'elle pouvait en avoir marre de l'entendre parler...

« Il y a plusieurs sortes d'honneur. Et pour moi, ce n'est pas un jeu. »

Il pressa la détente, imité une fraction de seconde plus tard par ses subordonnés ; six pistolets tonnèrent quasi-simultanément, tirant pour tuer. Lâches.
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Athena leva les yeux au ciel :

« Oh. Tout de suite les flingues ! J’attendais quelque chose de plus excitant quand je parlais de ressources inattendues. Ca n’a rien d’inattendu ça ! Vous savez quoi, pour moi non plus ce n’est pas un jeu, vous me tapez sérieusement sur les nerfs là, et vous ne voulez pas que je me batte sérieusement, croyez moi. Vos petits joujoux ne me font pas trembler plus que ça. Mais si vous vous entêtez dans l’idée de tirer, je vais m’assurer que vous le regrettiez amèrement.

Puis, elle ajouta, plus bas cette fois, à l’adresse d’Andréa, répondant à sa question à propos de son bouclier :

- Il devrait te protéger des balles oui. Enfin, elles ne pourront pas te tuer, ni te blesser mais…. Tu as déjà fait du paintball ? Les balles pourraient te faire l’effet de billes de paintball. Ca n’est pas le truc le plus douloureux au monde mais à certains endroits c’est pas franchement agréable. Fait attention à tes yeux aussi, là ça risquerais de faire très mal, même avec mon bouclier. Tu sais quoi ? Je ferais en sorte de te mettre en dehors de la trajectoire des balles quand même, pour être sûr que tu ne reçoives pas une balle à un endroit trop douloureux. Mais, franchement, tu n’a rien à craindre de ces balles.

Elle reporta son attention sur l’homme au costume. Derrière son attitude désinvolte, elle demeurait méfiante à son égard, il pouvait toujours cacher quelques cartes dans sa manche. Aussi, elle attendit les coups de feu, les membres tendus, et, sitôt qu’ils détonnèrent, elle bondit, poussant légèrement Andréa pour la pousser au sol- tant pis si elle devait se couper au passage- avant de fondre sur l’homme en costume afin de lui délivrer un puissant uppercut.

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Les choses sérieuses commençaient enfin : sous la menace des armes à feu, même la Sainte n'avait d'autre choix que de recourir à ses pouvoirs surhumains. Les gangsters allaient le regretter. Ils le regretteraient d'ailleurs d'autant plus si Andréa se révélait incapable de résister à ses pulsions violentes. Sa patience n'était pas infinie et le fait d'être jetée au sol pour sa propre sécurité – énième humiliation d'une trop longue série – tandis qu'Athena administrait une correction bien méritée à l'homme au costume amenait sa frustration à un niveau critique. Elle n'avait qu'à se laisser aller pendant un instant pour que son miasme mette fin aux misérables vies de ce tas de vermisseaux... et trahisse du même coup sa véritable identité.

Fort heureusement pour eux, elle fut ramenée à la réalité – et à la raison – par des considérations plus immédiates : les malfrats continuaient de lui tirer dessus et bien que le bouclier cosmique dont l'avait entourée l'américaine tienne le coup, chaque impact se répercutait douloureusement dans sa chair.

La polonaise prit rapidement sa décision : plutôt que de rester là à leur servir de cible d'entraînement jusqu'à ce que la barrière d'énergie cède, elle se releva brusquement et, suivant les conseils d'Athena, chargea le tireur le plus proche en protégeant ses yeux de son avant-bras. Le gorille ne faisait plus feu que par pur réflexe : voir l'une des deux jeunes filles foncer au travers d'un barrage de balles en évitant chaque projectile puis envoyer voler leur chef d'un uppercut surpuissant tandis que l'autre restait indemne alors qu'ils venaient de vider un chargeur entier sur elle avait paralysé ses jambes et son sens de l'initiative. Sa stupeur le rendait trop lent à réagir, ce qui donna amplement le temps à une Liche enragée de le désarmer grâce au tranchant conféré par l'aura de sa protectrice.

Du côté de la Sainte, l'homme au costume était lourdement retombé au sol, la mâchoire au sang – on ne pouvait pas s'attendre à moins après un coup de poing à cette vitesse. Ses deux subordonnés les plus proches mirent une seconde à se rendre compte de ce qu'il venait de se passer. Leurs doigts se crispèrent sur la crosse de leurs pistolets au point d'en faire blanchir les articulations ; leurs visages se décomposèrent alors qu'ils essayaient de donner du sens à cet impossible spectacle. Contre toute attente – enfin, celles de la Spectre en tout cas –, l'endimanché parvint à se remettre debout. Chancelant et grimaçant, toute trace d'assurance hautaine envolée mais debout tout de même.

« Qu'est-ce que... comment... ? » cracha-t-il, manifestement en état de choc. Andréa remarqua alors l'état de son bras : aussi incroyable que cela puisse paraître, il avait dû voir venir l'attaque d'Athena et tenter de parer... sans succès certes mais ce n'était pas à la portée de tout le monde. Son restant d'esprit combatif n'était cependant pas aussi admirable de son point de vue : il faisait de son mieux pour se ressaisir, adoptait un air des plus graves et s'équipait d'un couteau militaire, mais à quoi cela pourrait-il servir face à un adversaire qui le surclassait aussi complètement ?

L'ultime vestige de son arrogance disparut lorsqu'il se jeta sur la guerrière du Sanctuaire en portant un enchaînement de coups qui dessina une trame de métal étincelant dans l'air avec sa lame. Rien de plus qu'une feinte destinée à provoquer l'ouverture qui lui permettrait de tirer à bout portant sur son ennemie, aidé en cela par le plus téméraire de ses subordonnés, qui avait réussi à se libérer de sa paralysie. Les coups de feu du tir croisé résonnèrent... Futile : si l'américaine ou même la Liche l'avaient voulu, il y avait bien longtemps que ces hommes auraient été réduits à l'état de cadavres.

« Arrêtez ça tout de suite ou je l'égorge ! » tonitrua la polonaise, qui avait immobilisé son propre gangster en utilisant une prise dont il ne pourrait se dégager sans se découper lui-même en lambeaux – ce bouclier cosmique était décidément bien pratique, quel dommage qu'elle ne puisse pas le garder – et appuyait ses doigts contre sa jugulaire, laissant couler quelques gouttes de sang. Une situation difficile : elle devait à la fois faire croire aux criminels qu'elle était sérieuse et à Athena qu'elle bluffait...

« C'est comme elle dit, vous êtes vraiment pitoyables. » grinça-t-elle, laissant involontairement s'exprimer l’Étoile Terrestre en elle et la colère transparaître dans son regard. « Les gens normaux ont peur de vous, la police ne peut pas vous toucher, vous arrivez à vous défendre contre les autres crapules dans votre genre... et ça vous suffit pour vous prendre pour des caïds ? Vous ne pigez pas que vous n'êtes rien, qu'il y a dans ce monde des personnes qui peuvent vous bouffer tout cru ? Si vous êtes assez intelligents pour savoir reconnaître quelqu'un qu'il ne faut pas froisser... » ajouta-t-elle en désignant la Sainte, « … alors foutez le camp ! »

Elle se demandait de quoi son petit discours si peu inspiré pouvait avoir l'air de leur point de vue. De celui d'Athena, ça ne devait pas être très glorieux : une jeune fille qui pétait les plombs sous l'effet d'un pouvoir emprunté, de la peur et de l'adrénaline...
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Si toute arrogance avait quitté le visage de l’homme au costume, il en allait du contraire pour Athena, comme si elle avait absorbé toute l’assurance de son adversaire. Elle avait appris de la manière forte, durant sa neuvième année, à calmer son arrogance et à considérer chaque adversaire comme pouvant lui donner du fil à retorde pour ne pas faire l’erreur d’en sous-estimer. Mais l’état de cet homme, son regard d’ahuri, avait t-elle vraiment encore la moindre raison de s’en méfier ? Elle se redressa et le fixa d’un air hautain. Et son mépris ne croisa que plus face à la tentative d’attaque futile de son adversaire. Elle saisit son bras et le propulsa sur son subordonné. L’œil dédaigneux, elle s’apprêtait à dire quelque chose quand la voix d’Andréa résonna. Elle tourna la tête vers la polonaise pour la voir immobiliser un homme, les doigts plaqués sur sa jugulaire, menaçant de le tuer s’ils continuaient leurs attaques.
L’américaine plissa les yeux, intéressée. Serait-elle capable de le faire ? Serait-elle moins écervelée qu’elle n’y paraissait ? Serait-elle mue par un courage nouveau ?
Après son discours pour dire à la petite bande à quel point ils étaient pitoyables, Athena frappa une ultime fois l’homme au costume et son acolyte- dur de dire si c’était pour s’assurer qu’ils ne tentent plus rien, ou pour le plaisir de les frapper encore une fois- et rejoins Andréa.

« Là, là. Détend toi un peu Andréa. Je ne peux pas te laisser faire ça. Je m’en fou de la vie de ce type, mais si quelqu’un doit faire des menaces de mort, je préfère que ce soit moi. Tuer quelqu’un ça peut te paraître facile là, sur le coup, mais ça pourrait avoir de sacré répercutions sur ton état psychologique par la suite. Je suis censée de protéger quand même, pas te laisser t’auto détruire pour ces…

Elle s’interrompit et lança de nouveau un regard plein de hauteur à la bande de bras cassés, cherchant quel mot serait le plus adapté pour des personnes aussi basses à ses yeux.

- Je n’ai pas envie de leur faire l’honneur de les comparer à quoi que ce soit, même des moins que rien valent plus qu’eux. Enfin, vous aurez compris les mecs. Vous avez intérêt à déguerpir sur le champ si vous tenez à vos vies. J’ai déjà prit des vies, je n’ai pas peur de le faire à nouveau, pour des vermines de votre espèce. »

Puis, elle tourna un regard approbateur sur Andréa :

- Tu m’as l’air d’avoir prit de l’assurance dit moi. Tu m’impressionnes. Je ne devrais sans doute pas complimenter quelqu’un parce qu’elle se sent prête à tuer dès qu’on lui prête un pouvoir mais… Meh. Pour ça faudrait d’abord que je corrige mon propre comportement. Et puis, c’était ta vie ou la leur, ça compte comme légitime défense.

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Ces gangsters-ci avaient résisté plus longtemps que les soudards du bar mais le résultat final était le même. Brisés, ils ne brandissaient plus leurs jouets que par habitude alors que leurs cerveaux tentaient d'appréhender l'inexplicable : ils étaient plus nombreux, plus grands, plus forts, ils étaient armés, leurs adversaires étaient deux gamines... et pourtant ils avaient été défaits. Incapables de toucher ne serait-ce qu'un cheveu de la tête d'Athena, et pour couronner le tout l'un des leurs venait d'être pris en otage. C'en était trop : leur moral s'était définitivement effondré.

L'homme au costume – maintenant souillé de sang et d'ordures – avait déjà suffisamment de mal à rester conscient, il n'était certainement pas en état d'empêcher ses sbires de détaler comme la vermine apeurée qu'ils étaient. Les moins amochés de ses subordonnés le soulevèrent chacun par un bras avant de disparaître dans une ruelle en jetant des regards craintifs derrière eux. Bon débarras, la Liche espérait que leur crevure de boss les punirait pour cet échec qu'ils auraient bien du mal à justifier ; pas très charitable mais elle ne voyait pas pourquoi elle devrait se soucier du sort des types qui venaient d'essayer de la tuer.

Blême, Andréa relâcha son prisonnier lorsque le dernier de ses collègues s'éclipsa. Il déguerpit à son tour sans demander son reste, sans même proférer la plus petite insulte ou promesse de vengeance.

« Ouais c'est ça, casse-toi et ne reviens plus ! »

Elle ne devrait pas trop faire la fière mais il s'agissait d'une pulsion irrésistible. La polonaise se retourna vers l'américaine sans dissimuler son malaise : « Euh... pardon, c'est à vous de dire ça. »

Un filet de sang coulait le long de ses doigts – pas le sien, heureusement –, qu'elle contempla pensivement. Elle adopta de nouveau une mine des plus embarrassées tout en retournant ses poches en quête d'un mouchoir pour essuyer le liquide écarlate tout en débitant des propos volontairement incohérents... bon d'accord, semi-volontairement.

« J'aurais voulu lui mettre mon pied au cul mais je suis pas sûre de ce que ça aurait donné... Seigneur, j'avais jamais eu aussi peur de ma vie, comment vous faites ? Vous croyez qu'ils vont envoyer quelqu'un d'autre ou ils ont eu leur compte ? »

Elle évita de manière on ne peut plus évidente de mentionner le sujet qui fâche, celui des vies que la Sainte affirmait avoir prises. Comme le ferait une fille normale dans sa situation, enfin à sa connaissance... tous ses signes de nervosité n'avaient pas disparu et ils n'étaient que partiellement dus à son jeu d'actrice. Le moment le plus dangereux était pourtant passé, elle était endolorie mais pas blessée et surtout elle ne s'était pas trahie... Peut-être qu'elle arrivait au bout du tunnel finalement. Oui, mieux valait se concentrer sur cette pensée.

Et maintenant quoi ? Trouver le moyen de prendre congé de la Sainte sans doute... cela dit, n'aurait-elle pas l'air d'une ingrate si elle ne faisait pas un effort pour remercier sa sauveuse ? Il fallait trouver quelque chose... sauf l'emmener boire un coup bien sûr, ça c'était hors de question !
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Athena regarda les hommes détaler, puis, Andréa lâcher celui qu’elle tenait en otage- qui partit à la suite des autres sans demander son reste. L’américaine s’apprêta à lancer quelques menaces à leur adresse pour les dissuader définitivement de revenir les malfrats, mais fut devancée par la polonaise qui les défia de revenir d’un ton bravache avant de se tourner vers elle pour s’excuser. La jeune femme rit à ces paroles avant de répondre :

« Pourquoi est-ce que tu t’excuses ? Je ne vais pas être affreusement offensée pour ça. Au contraire, je préfère largement que tu saches t’affirmer. Si ça peut m’éviter de devoir te sauver à nouveau. En plus, j’ai l’impression de faire chier les gens en les aidants. Moi je déteste ça quand quelqu’un essai de se battre à ma place, c’est insultant !

Andréa exprima ensuite le désir qu’elle avait d’enfoncer son pied dans leur postérieur avant de lui demander comment elle faisait pour ne pas avoir peur, et si elle pensait qu’ils allaient revenir. L’américaine haussa les épaules :

-He bien, pour commencer, il n’aurait plus eu la chance de pratiquer certaines activités pour une bonne période. Comme… S’asseoir. Ou monter à cheval. Ou aller aux toilettes. Pour savoir comment je fais… Je crois qu’il n’y a qu’une explication qui fasse sens : je suis complètement cinglée. Dan le cas de ces types, ils ne représentaient pas vraiment une menace pour moi. Quant à savoir s’ils vont revenir… Je ne sais pas. J’espère qu’ils se lanceront à ma poursuite, j’aimerais pouvoir me battre plus librement, sans avoir à veiller sur quelqu’un en même temps. J’espère juste qu’ils ne vont pas essayer de te tomber dessus quand je ne serais plus là.

Elle effaça le cosmos dont elle avait enveloppé le corps d’Andréa. Hors de question de la laisser se balader comme ça, même pour pouvoir se défendre, elle aurait tout coupé sur son passage sans le vouloir.

- A moins que tu n’apprennes à te défendre- ce qui serait une idée que j’approuve totalement- fais attention aux personnes avec qui tu paris de l’argent à l’avenir.

Ajouta t-elle avec un clin d’œil.

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L’Étoile Terrestre fit mine de ne rien remarquer lorsque la protection cosmique se résorba. À la place, elle attendit que la guerrière du Sanctuaire termine son discours avant de demander si « la chose coupante bizarre » était toujours là et si elle pouvait se remettre à bouger. Athena répondit par l'affirmative et Andréa se remit en marche : ce n'était pas parce que leurs poursuivants s'étaient sauvés en abandonnant toute dignité qu'elles devaient rester plantées là. Ce faisant, elle considéra les paroles de sa garde du corps d'un jour, réfléchissant toujours à la manière dont elle pourrait les amener à se séparer. Le plus tôt serait le mieux.

La polonaise tapota la poche où se trouvaient les billets de banque avec un rire jaune : « Ne vous en faites pas, je ne compte pas remettre les pieds dans ce quartier de sitôt, je retiendrai la leçon. Vous êtes vraiment sûre de ne pas vouloir partager le butin ? Vous n'aurez pas à vous considérer comme un chevalier en armure brillante si vous vous dites que vous faites ça pour la récompense. Et puis chez moi, ça ne se fait pas de ne pas remercier quelqu'un qui vous sort d'un mauvais pas. »

Les deux jeunes filles progressaient à bonne allure, elles ne devraient plus trop tarder à regagner la partie fréquentable de la ville... ou du moins à sortir du territoire de ce fameux chef des gangsters, qui ne devait pas être si étendu. Elle aurait entendu parler de lui lors d'une de ses visites antérieures dans le cas contraire... sauf s'il avait profité du vide laissé par la disparition des grandes figures du Milieu suite aux purges spectrales et à celles de Takeya pour grappiller quelques miettes et ainsi agrandir son domaine.

« Nous aurions dû nous montrer plus consciencieux la première fois... Mais il est trop tard pour rattraper cette erreur, nous ne voudrions pas attirer l'attention sur la ville où réside Sa Seigneurie. »

Et dire qu'elle commençait à se demander pourquoi Kochtcheï ne se manifestait pas...

« Tiens, t'es revenu toi, où t'étais passé ? » rétorqua-t-elle avec le plus de sarcasme possible, sans que son prédécesseur ne daigne y prêter attention.

« Nulle part, je n'ai fait que te laisser affronter les conséquences de tes propres bêtises. Alors, as-tu un peu plus de plomb dans la cervelle maintenant ? »

Ce fut au tour de la polonaise d'ignorer son interlocuteur. Si c'était pour débiter des prêches sans intérêt et ressasser les manquements du passé, il pouvait tout aussi bien rester silencieux, elle n'avait pas besoin de ce genre de redondance mentale.

« Apprendre à me défendre... ça a l'air bien sur le papier mais c'est pas en m'inscrivant à des cours de krav maga que je pourrais me tirer d'une situation comme celle-là. Je ne vais pas non plus acheter un flingue... »

Elle se retint d'achever la phrase par un commentaire désobligeant sur la passion confinant à l'obsession qu'un certain nombre d'habitants de ce pays vouaient aux armes à feu, puis fit une pause de quelques secondes, presque méditative avant de poursuivre : « Quant à essayer de faire comme vous en apprenant à me servir du cosmos, c'est même pas la peine d'y penser. On va essayer de se tenir loin des ennuis et ce sera déjà très bien. »

Les rues s'élargissaient et les bâtiments devenaient plus présentables ; elles débouchèrent sur une grande allée passante où la Spectre avisa une bouche de métro. Parfait.
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