Saint Seiya
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[EOD] L'Eveil de l'Ouragan Divin [Event-Saint]
PNJ Athéna
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« Tremble la terre, tremble le monde.
Car la colère du Titan, bientôt gronde. »

Depuis le jour où Poséidon a attaqué Tokyo, la terre tremble sur l’Etna. La population avait l’habitude des secousses fréquentes et ne s’occupa pas de se phénomène. Ce qu’ils n’avaient pas prévu, fut que les secousses devenaient de plus en plus fréquentes, tout en gagnant en violence. Les sismologues faisaient les prélèvements habituels, sans pour autant réussir à prédire quand le volcan allait rentrer en éruption. Les dirigeants de l’île ne s’inquiétèrent pas plus que cela, avant d’entendre parler d’un volcan à Tahiti qui avait été sur le point d’entrer en éruption. Même à ce moment là, seulement les petits plans d’évacuations entrèrent en œuvre, afin d’écarter les habitants vivants trop proche des anciennes coulées. Le dispositif changea rapidement, quand les informations parlèrent d’un petit volcan en Norvège, qui venait d’entrer en éruption. Les secousses firent trembler les terres scandinaves et le panache de fumé touchait le nord de l’Europe. Les autorités firent rapidement le rapprochement entre les deux volcans et le leur et finirent par décréter un état d’urgence général. L’île allait devoir être évacué pendant un certain temps. Un message aux Black Saints fut envoyé, afin de les prévenir que l’île allait être évacuée par sécurité.

Pourquoi un tel effet de panique d’un coup, alors qu’ils avaient toujours vécu avec le volcan jusqu’à maintenant ? Tout simplement parce que quelqu’un avait un peu tiré les ficelles. Au cœur du volcan, bien à l’abri des regards indiscrets, se trouvait un ordre de forgerons anciens. Peu de monde était au courant de l’existence des forgerons du mont Etna. D’après une rumeur, les forgerons étaient tous les descendants de ceux ayant forgés les armures d’Athéna. Pourquoi avaient-ils fini ici ? Simplement parce qu’ils avaient une mission importante, une mission les obligeant à intervenir aujourd’hui. Ils fournirent de fausses informations aux autorités locales, leur faisant croire que le combat entre Poséidon et les divinités Nippones avait eut des répercutions sur les failles volcaniques du monde entier. Mais la réalité était tout autre, une réalité qui allait les obligés à faire appelle à Athéna, déesse guerrière qui avait combattu seule avec son père la menace se trouvant sous le volcan. Le chef des forgerons envoya une missive au Sanctuaire, leur demandant de venir avec le plus de force possible dans les forges.

Le destin du monde se trouve de nouveau entre les mains des guerriers d’Athéna. Seront-ils assez fort pour lutter ou seront-ils balayé par une force qui les surpassent ?


PNJ a écrit:
Voici le premier rp qui enclenche le début de l'event. Le premier joueur qui postera sera Athena, puisque c'est elle qui est appelée. L'ordre des joueurs n'a pas d'importance, juste que je répondrais demain avec Ephraem, pour éviter d'avoir un pnj et perso coup sur coup.

Avec cet event, je vais imposer des règles. J'espère qu'elles seront respectés et utilisables plus tard:

- Le délai de post sera d'une semaine maximum, après le dernier post du joueur se trouvant avant soi (ou le dernier post pnj). Ce temps est fait pour prendre en compte les joueurs ayant un irl chargé. Au delà d'une semaine, le tour du joueur sera sauté pour un autre OU pour ceux qui seront dans une mission solo, laissera sa place au mj (voir une autre règle).
- Pour chaque mission, le joueur aura deux pnjs qui l'accompagneront. Ces pnjs sont des gardes du Sanctuaire, n'ayant pas la puissance d'un bronze, mais étant là pour vous servir dans vos narrations.
- Les missions auront plusieurs ouvertures possibles, selon les choix que fera le joueur, mais un seul but final. Ce sera à vous d'être suffisamment intelligent pour que votre but arrive le plus vite possible. Si le délai de réponse d'une semaine est dépassé, une répercussion se fera dans le rp, pouvant supprimer des voies au joueur. Dans le cas où le joueur serait en combat, le joueur perdra un tour et donc une chance de vaincre son adversaire.
- Les échecs de missions seront possibles et pénalisants, à vous de tout faire pour ne pas les rater.

Bon jeu à vous.
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Athena était soucieuse. Tous ces volcans qui s’ébranlaient un peu partout dans le monde… Ca ne lui disait rien qui vaille, et elle avait beau essayer de se convaincre que c’était peut être juste un gros hasard, elle n’arrivait pas à endormir sa méfiance et hésitait à envoyer un chevalier chez les Ases pour se quérir de la situation.
Elle n’eut pas besoin d’arriver à de telles fins. En effet, on lui annonça un beau matin qu’un messager réclamait à la voir d’urgence. La jeune femme finit en vitesse ce qu’elle avait entreprit avant de quitter ses appartements pour rejoindre l’inconnu.

« J’apporte un message des forgerons du Mont Etna. Ils demandent à ce que les Saints se rendent sur place, le plus possible, et aussi vite que possible. C’est très important, quelque chose se prépare, et ils auront besoin de vous.

L’américaine demeurait méfiante, et si ce message n’était qu’un piège ? Mais la déesse en elle s’agita ; les ancêtres de ces forgerons avaient forgés les armures du Sanctuaire, ils leur devaient bien de les aider en cas de besoin, et puis, l’agitation du volcan en question l’inquiétait autant, si ce n’est plus qu’il inquiétait la jeune femme.

- Bien, je réunis mes chevaliers de ce pas, et nous nous rendons sur place.

Elle dépêcha des messagers afin de retrouver chaque chevalier présent et de leur demander de la rejoindre au pied de l’Etna. Puis, elle revêtit sa propre armure, constatant avec soulagement que celle-ci s’adaptant à son porteur, il ne s’agissait pas de la grande robe large et peu pratique qu’avait porté Saori à son époque, mais de la même armure que la déesse de la stratégie guerrière portait sur sa statue. Elle se mit ensuite en route accompagné de l’émissaire.

- Tu sembles bien soucieuse Athéna, aurais tu connaissance de quelque chose que j’ignore ?

Marmonna t-elle, plus pour elle-même que pour réellement s’adresser à la divinité.

- J’ai peut être une idée de ce qui peut bien inquiéter les forgerons au point qu’ils requièrent notre présence. Mais je peux me tromper, j’espère. Nous verrons sur place.

Athena attendit patiemment que tous les chevaliers et gardes du sanctuaire soient là, observant chacun d’eux d’un air inquiet. Ceux qui travaillaient dans les forges de l’Etna avaient demandé le plus de forces possible, le nombre de chevaliers réunit par son appel serait il suffisant ? Quand il sembla que plus personne n’arriverait, la déesse s’adressa à eux :

- Je suppose que je vous dois quelques explications, même si je n’en sais pas beaucoup plus que vous pour l’heure. Ici travaillent des forgerons, les descendants de ceux qui ont conçu les armures que vous portez. J’ignore pourquoi, mais ils ont fait appel au Sanctuaire pour une raison ou pour une autre. Pour quelque chose nécessitant le plus de forces possible, elle pivota vers le messager, Bien, mène nous aux forgerons à présent.

Celui-ci hocha la tête et les amena à un passage secret. La déesse dut bien admettre qu’elle ne l’aurait jamais vu sans guide. A peine l’eut elle suivit qu’une chaleur étouffante et accablante s’écrasa sur elle, et elle fut bien soulagée d’avoir mit son armure à l’avance. Elle observa un instant la forge autour d’elle, cachant difficilement son admiration, avant de lancer :

- Nous voici, comme vous l’avez demandé.

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Sitôt le message délivré, Azir avait bondi sur ses pieds de stupéfaction : excité d'abord, un peu sceptique ensuite.

"Elle veut qu'on la rejoigne au pied de l'Etna ? En Sicile ? J'ai rien contre les Italiens, mais est-ce qu'elle se rend compte que c'est de l'autre côté de la mer Ionienne quand même ? On est censés y aller à la nage ?"

Heureusement, le Sanctuaire avait le bras assez long pour permettre d’affréter spécialement un bateau au port du Pirée et d'avaler le trajet en quelques heures jusqu'au caillou de la Botte italienne. Le navire passa non loin du détroit de Messine, où certains mythes situaient le lieu de villégiature des monstres Charybde et Scylla. A ce moment-là, l’Égyptien se félicita en un sens d'être athée, car au moins la peur ne le clouait pas au fond de la cale. Mieux encore, il avait l'irrépressible curiosité de vérifier la véracité du mythe. Ce n'était pas le moment, mais à l'occasion...

Il débarqua au port de Catane, loua une voiture pour s'approcher au maximum du lieu de rendez-vous par la route, puis gravit la pente avec entrain. Il se servit au mieux de ses sens cosmiques pour repérer la déesse en avance -heureusement-, avant de faire venir à lui l'armure d'or du Lion par la pensée.

Ils attendirent donc que d'autres arrivassent, Azir se demandant qui répondrait à l'appel et à quoi ressembleraient ses frères d'armes -hormis Elijah qu'il connaissait déjà, occupé à bricoler. En théorie, 12 guerriers devaient se pointer, mais il avait cru comprendre que les douze temples se trouvaient loin d'être tous occupés, et qu'évidemment on ne pouvait pas mobiliser tout le Sanctuaire sur une mission dont on ignorait la teneur. La mission devait toutefois revêtir une certaine importance pour convoquer directement des chevaliers d'or, et c'est pourquoi le Cinquième gardien crut ne pas avoir bien entendu quand Athena annonça qu'elle en savait finalement bien peu sur tout cela.

"Quand est-ce qu'on commence alors ? Qu'est-ce qu'on doit faire ?"
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Hâpy
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Le Taureau était à Rodorio, quand le messager est venu le chercher. Depuis son retour au Sanctuaire, le Saint avait pris l’habitude de rendre visite aux habitants, afin de les remercier à sa façon, pour toute l’aide qu’ils apportaient aux temples. Le jeune homme aida d’abord une vieille femme à installer son étale, où elle y vendrait les fruits et les légumes que cultivait son mari. Il aida ensuite l’instituteur du village, qui devait remettre en place le grand portail de fer, servant d’entrée à la cours de l’école. Quand le messager se présenta à lui, le souffle court, l’italien venait de finir d’aider le forgeron, qui avait pris du retard sur ses commandes.

- Prend ton temps, reprend ton souffle et ensuite tu parleras.

Le Saint donna un gobelet d’eau au messager et attendit patiemment qu’il puisse parler. La nouvelle qui lui fut donné fit un choc au chevalier. Si Athena faisait appelle aux chevaliers, se n’était pas pour rien. Il l’avait vu plus d’une fois et savait qu’elle aurait préféré agir seule si elle le pouvait. Le fait qu’elle fasse appelle à tous les effectifs possibles ne plaisait pas à Ephraem.

- Redis moi où Athena se rend ?

La plus part des mythes grecs et romains n’ayant pas de secrets pour l’italien, il ne pouvait que craindre le pire en entendant le messager prononcer les mots « Mont Etna ». Si l’une des créatures mythiques s’y trouvant se réveillait, ils allaient avoir beaucoup de boulot pour empêcher l’Italie d’être rayée de la carte et ça seulement dans le meilleur des cas. Le Taureau devait prendre une décision rapide et espérait qu’il n’était pas le dernier à recevoir le message.

- S’il y a encore des Saints qui n’ont pas été prévenu, dit leur qu’un jet les attendra à Athènes, pour les conduire sur l’Etna. Normalement, Athena devrait nous y attendre. Enfin les attendre, je passe un coup de fil et je file là bas pour la retrouver.

Le jeune homme sorti directement son portable en quittant la boutique, essayant de marcher rapidement vers le Sanctuaire. Il ne lui fallut pas longtemps pour que ses hommes acceptent de venir avec le jet personnel de la famille. Même si leur boss ne serait pas avec eux, ils ne devraient pas avoir de mal à reconnaître un groupe d’hommes en armures. Une fois la conversation terminée, l’italien fit un bon pour se rendre dans son temple, enfiler son armure et surtout, glisser la dague de Romulus dans sa ceinture. Il regarda ensuite rapidement le GPS de son téléphone et se dirigea vers l’Etna avec une série de bond défiant la gravité.

Une fois sur place, Ephraem salua rapidement Athena, sans vraiment lui demander comment elle allait depuis la dernière fois qu’il l’avait vu. En revanche, il essaya de questionner la personne qui devait leur servir de guide, sans pour autant avoir de réponse. Un peu plus tard, un chevalier arriva seul, enfilant l’armure du Lion, qu’il avait visiblement laissé au Sanctuaire. Le Taureau se présenta rapidement à lui, avant d’entendre l’avion arriver. Le groupe était maintenant au complet, faisant rapidement connaissance pour ceux ne s’étant pas encore vu. Le groupe suivi ensuite le guide, qui les conduisit sur le volcan, avant de prendre un passage caché à la vue de tous.

- J’avoue que je ne m’attendais pas à ça… je pensai qu’on allait devoir sauter dans le cratère.

Le guide souri doucement, vite rejoint par les soldats du Sanctuaire, qui comprenait qu’ils pouvaient même rire sans se moquer de l’italien. Le tunnel mena le groupe directement dans une immense salle, dont la chaleur était plus étouffante que celle du tunnel. En voyant les installations, le jeune homme fut émerveillé, à moins qu’il ne s’agissait du reflet des flammes sur les armures de ses camarades.

- Je crois que nous sommes dans la forge d’Héphaïstos, mais je ne pensais pas qu’elle était encore utilisée. Je n’avais vu aucune mention de son existence dans les archives des Grands Popes.
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Je me trouvais à l’extérieur de mon temple, adossé à une des colonnes centrales, non loin des escaliers menant à l’entrée de ma demeure. Je profitais de cette belle journée pour prendre un peu de repos. La lumière du soleil réchauffait mon corps et je réfléchissais sur les futurs aménagements à l’intérieur de mon Temple. Surtout, je pensais à Maria et aux Orphelins. D’après les dernières nouvelles que j’avais pu avoir discrètement, ils se portaient plutôt bien.

Je fus tiré de mes pensées lorsqu’un Messager d’Athéna s’approcha de mon Temple. Je me relevais doucement et l’accueillis paisiblement en souriant poliment. Il m’informa que j’étais convoqué par ma Noble Déesse au pied de l’Etna. Il m’indiqua, également, qu’un jet m’attendait à l’Aéroport d’Athènes. Je lui indiquais que je partais sur le champ. J’entrais dans mon temple, pris mon urne sacrée dorée que je mis sur mon dos et je quittais le Temple du Sagittaire, et par extension le Sanctuaire.

Je me retrouvais une heure plus tard en Italie et plus précisément au Mont Etna. On ne sera jamais si c’est un don mais j’avais un mauvais pressentiment, ce genre de léger frisson qui parcourait ma colonne épinière et qui m’avait toujours indiqué quand une mission se déroulerait très mal. Cependant, j’étais un Chevalier d’Athéna et je n’étais pas là pour réfléchir mais pour agir au nom des idéaux de ma Grande Déesse. Cela serait la première fois que je verrais Athéna d’ailleurs. Ce n’était pas la condition idéale pour vouloir enfin pouvoir passer du temps en sa compagnie. D’autant qu’après les dires d’Ephraem, je devais m’attendre à ne plus trouver Celle pour qui j’aurais donné mille fois ma vie sans aucune hésitation. De toute façon, la question ne se posait même pas : une mission est une mission. Alors que j’étais non loin du Groupe de Chevalier, je fermais les yeux, intensifiais ma cosmo énergie : mon urne dévoila l’armure d’or du sagittaire. Puis, au fur et à mesure que je continuais de me diriger vers ma Déesse et mes Compagnons, chaque pièce de mon armure se posa sur mon corps. Ainsi, je me présentais au groupe et à Athéna paré de ma Cloth et prêt à l’action. Auparavant, silencieusement, je saluais le Chevalier du taureau et le Chevalier du Lion, ainsi que les autres membres. Puis…




Noble Déesse Athéna. Moi, Elijah du Sagittaire, suis heureux et honoré de vous retrouver après de longues années d’absences. Ordonnez et j’exécuterais la mission que vous m’assignerez.

Déclarais-je en enlevant mon casque et en posant un genou à terre et en mettant ma main libre sur mon cœur.




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Le souffle profond, les muscles étirés à leur maximum, Franz se redressa lentement. Prenant soin de laisser le temps à chacun de ses muscles de se détendre alors qu'il se relevait de cette longue séance d'étirements. Depuis qu'il avait accepté de suivre Alec et rejoins ce monde encore étranger a lui qu'était celui des chevaliers il avait dut faire face et s'habituer aux entrainements qui s'étaient imposés à lui, tout comme à l'apprentissage du cosmos qui, malgré lui, lui était toujours quelque peu étranger. Mais chaque jour et entrainement le rendaient plus familier avec cette force, alors que le tiraillement et la peine du a la séparation avec sa mère s'amenuisait. La séance du jour avait été des plus calme, Alec assis a ses côtés annonça alors de vive voix la fin officiel de l'entrainement du jour avant que celui ci ne se lèves. Rejoignant son sac non loin de là, le chevalier à la chevelure verte sortit alors de quoi se désaltérer avant de lancer une bouteille semblable à son disciple qui réussi à rattraper celle ci de justesse, la bouteille lui glissant une première fois des doigts avant qu'il ne la rattrape. Cette histoire d'angle mort en raison de son strabisme allait devoir être travaillé intensément.
Quelques minutes passèrent alors que les deux chevaliers de bronzes discutaient, se désaltérant et revenant sur l'entrainement avant que des bruits de course ne se fassent entendre. Attirant sur lui l'attention des deux jeunes hommes, le messager courait à toute vitesse, respirant à s'en déchirer les poumons. Alec se releva vivement, sachant, à l'inverse de Franz, qui cette personne pouvait bien être. Le jeune autrichien l'imita alors aussitôt se redressant avant de s'avancer vers l'homme à qui il offrit l'eau de sa bouteille tandis que celui ci reprenait son souffle. Le visage rougit par l'effort il délivra vivement et clairement le message d'Athena. Le duo attendit alors avec un certain calme la fin de celui ci alors qu'une atmosphère pesante s'installait progressivement face au sérieux et a l'urgence que le message délivré annonçait. L'expression grave empreignant le visage de son maitre, accompagné d'un hochement de tête lourd de sens fini de faire apparaître une légère boule au ventre du jeune chevalier de Bronze alors que celui d'Andromède remerciait le message pour son dur labeur lui proposant de se reposer si celui ci avait fini de livrer son message à tous les chevaliers concernés. Ce fut donc plein d'appréhension que Franz s'avança aux cotés d'Alec, tournant un regard inquiet vers lui avant de souffler un simple.

- Que faisons-nous maintenant ? Nous devons nous rendre en Sicile de toute urgence !


Ce fut donc avec un simple « je m'en occupe » et une tape rassurante sur l'épaule qu'Alec sortit son téléphone, indiquant d'un mouvement de mains à son apprenti de prendre sa Pandora Box. S'exécutant immédiatement, Franz ne put entendre le moindre mot de l'appel qui eu lieux, mais le sourire satisfait sur le visage d'Alec, lorsque celui ci raccrocha, lui fit comprendre que le but de cet appel avais été atteint sans le moindre problème. Mais le mystère ne fut pas long a disparaitre, le vrombissement d'une voiture ce faisant entendre au loin et s'approchant du duo qui, sous la commande d'Alec, s'était arrêté en frontière de la Palestre. Un éclaire rouge vif ralentissant à leur niveau pour laisser clairement voir aux yeux du plus jeune ce qui était facilement identifiable comme étant une voiture de grand luxe dans laquelle son maitre s'était déjà engouffré sans la moindre remarque du chauffeur, avant d'inciter vivement Franz à l'y rejoindre, lui rappelant ainsi l'urgence de la situation. Ce fut donc avec des instructions concises données au chauffeur que la course effrénée pour rejoindre le Mont Etna commença pour les deux chevaliers. Alec paraissait des plus calmes au premier abord mais son visage aux traits crispés laissait comprendre qu'il n'en était pas en reste. Franz pour sa par était beaucoup plus discret face à la situation. Ses doigts agrippant les sangles de cuirs de sa box, et son talon tressautant vivement. Il était déjà plus qu'intimidé par leur moyen de transport atypique, mais la vitesse à laquelle le chauffeur conduisait ajoutait un certain mal de cœur au dessus du stress palpable du chevalier. Les minutes défilèrent en un éclair et, avant que Franz ne puisse devenir malade par cette conduite agitée, la voiture se stoppa avec une douceur remarquable.
Un profond soupire de soulagement s'échappant de ses lèvres tandis qu'il ouvrait sa portière, Franz inspira profondément l'air frais de l'extérieur et sortit sans un mot sous le regard en coin inquiet d'Andromède qui avait remarqué la pâleur progressive de son apprenti durant le trajet. Une fois qu'ils furent sortis, le chauffeur leur héla un vif « Faites attention à vous ! » avant que le vrombissement du moteur ne rugisse à nouveau et s’éloigna, laissant place au grondement des réacteurs du jet les attendant non loin de là.
Ce fut donc avec un pas déterminé mais tremblant que Franz suivit Alec le long des marches de l'appareil, ses mains fermement agrippées aux sangles du cubes et le regard collé au sol pour s'assurer qu'il ne raterait aucunes marches. Ce ne fut qu'une fois dans l'appareil que le chevalier de bronze daigna relever les yeux. Son regard découvrant que lui et son maitre n'allaient nullement voyager seuls car le jet se trouvait déjà bien remplit. Etait-ce des chevaliers ? Peut être, sa maitrise du cosmos était loin d'être parfaite, et il avait du mal à identifier quelles personnes pouvaient être des chevaliers. Tout ce qu’il remarqua fut le grand nombre de personnes portant des armures de cuir. Ce fut donc dans l'espoir de faire part de ses interrogations à Alec que le jeune homme se retourna pour faire face… au vide. Son maitre se trouvait déjà plus loin dans le jet, discutant avec d’autres passagers, alors que Franz resta debout sans un mot, raide comme un piquet, ignorant ce qu'il devait faire jusqu'à ce que le pilote ne demande à tout le monde de s'assoir pour le décollage.
Une fois installé, sa Pandora box fermement tenue sur ses genoux, le chevalier de bronze ne bougea plus d'un seul centimètre. Le stress grandissant comme jamais en lui face à cette « première mission ». Même l'arrivée d'Alec venu s'installer à ses côtés pour discuter ne put le détendre. Son regard fixé sur le métal, la respiration profonde comme pour se calmer, Franz se permit alors de jeter un coup d’œil par le hublot. Combien de temps était-il resté fixé ? Apparemment suffisamment longtemps pour que le trajet ne se passe entièrement, car son regard ne croisa pas la mer, mais l'étendue de terre et de pierres que représentait le mont Etna. Le pilote annonça leur atterrissage imminent, ajoutant un point signifiant au stress qui envahissait le jeune homme. L'avion amorça ainsi une longue et interminable descente pour Franz qui eut bien l'impression que plusieurs heures passèrent pour cet atterrissage seul. Puis, après quelque rebond et grincement du caoutchouc sur le bitume, l'appareil se stoppa enfin. La voix du pilote annonça la fin du vol avant que la porte de l'appareille ne soit à nouveau ouverte, et que l’escalier n'invite les passager à descendre.
Ce fut donc en dernier et avec le soutien morale et partiellement physique d'Alec que Franz quitta l'appareil, les jambes tremblantes de façon incontrôlable, comme engourdies par le voyage. Il lui fallut alors quelques instants pour reprendre contenance, inspirant profondément avant qu'un hochement de tête de sa part ne vienne annoncer à son maître qu'il était prêt à reprendre la route. Le regard déterminé, ils prirent la route en direction du mont Etna , marchant en compagnie de ceux qu'il avait identifié comme étant des gardes, selon les dires d'Alec. Celui ci ne manqua d'ailleurs pas de leur lancer une pique amicale :


-On va devoir y aller en trottinant, car certains n'ont pas la chance de pouvoir se déplacer à une vitesse surhumaine.

Ce fut évidement sur un ton similaire que les gardes présents s’amusèrent à répondre au chevalier, instaurant une ambiance bon enfant sur le trajet qui ne fit pas pour autant disparaître le stress palpable de l’apprenti chevalier qui les accompagnait. Franz suivit Alec à la trace, n'osant piper mot, trop timide et préoccupé par ses pensés pour discuter avec toutes ces personnes inconnues. Puis il les vit au loin, des silhouette, des reflets de lumière sur un métal doré, des présences imposantes, et, alors qu'il s'arrêta aux cotés d'Alec, il entendit les doux sifflements du métal, et perçut à ses cotés la lumière se réfléchir sur l'amure qui recouvrais maintenant le chevalier d'Andromède. Ce fut alors vivement qu'il chercha à imiter Alec. Il posa la Pandora box à ses côtés, puis, fermant les yeux, prit une profonde inspiration, cherchant à reproduire ce que ses entrainements lui avaient apprit alors qu'il sentait le cosmos palpiter lentement dans ses veines. L'armure du Lièvres répondit à celui ci avec une légère hésitation, les pièces de métal se posèrent de manières hasardeuse sur le corps du jeune chevalier, qui sentit une de ses épaulette se réajuster après s'être mal placée, puis, une de ses genouillère claquer légèrement contre le métal d'une autre pièce. Le bruit de métal attirant l’attention de son maitre qui ce stoppa net ayant momentanément oublié les difficultés de son apprentis et ayant de ce fait commencé à avancer à peine son armure revêtue.
Ce ne fut que quelques instants après que Franz fut prêt, déglutissant difficilement avant de répondre positivement à l'interrogation muette d'Alec qui reprit alors la route. Les chevaliers du Lièvre et d'Andromède s'avancèrent vers le groupe déjà formé à l'entré du volcan, une boule de stress grossissant de plus en plus dans l'estomac du Lièvre qui chercha à tout prix à ne pas fixer trop longtemps les personne face à lui, mais surtout la grande Athéna qu'il rencontrait pour la première fois. Que devait-il faire maintenant ? Une petite panique l'envahit alors qu'il vit l'un des chevalier d'or s'agenouiller devant la déesse. Il s'apprêta alors à en faire de même mais la réaction de son maître, quant à elle, était totalement différente. Ne sachant alors que faire ce fut une sorte de référence plus que maladroite que fini par faire le chevalier de bronze qui sentait son visage chauffer vivement de honte. Baissant alors la tête et ne pipant mot, il se contenta alors d'écouter avec une attention totale les instructions avant d’opiner machinalement du chef une fois l'ensemble parfaitement assimilé, pour ensuite suivre le groupe. Il s'engageait ainsi pour sa première mission, alors que son stresse disparaissait pour laisser place à l'écrasante chaleur du volcan qui reposa tel un poids sur ses épaule. Il y faisait chaud, si chaud. Était-il le seul à être aussi sensible à la chaleur ? Apparemment non, car même si il le montrait moins, Alec semblait tout aussi abattu par cette chaleur écrasante, alors que les chevaliers les accompagnants semblaient à peine sourcilier face à la différence de température. Mais il était trop tard maintenant, ils étaient lancés. Faire demi-tour était impossible maintenant, et, même si l'envie de retirer son armure le démangeait pour ce soulager de cette chaleur le Lièvres prit sur lui, serrant vivement les poings, la situation était bien trop urgente pour qu'une simple chaleur ne le face flancher !
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PNJ Athéna
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L’intérieur du volcan était étouffant, la chaleur donnait envie aux chevaliers et à leur déesse d’hotter leurs armures. Mais s’ils l’avaient fait, la température les aurait certainement tuées rapidement. Seuls quelques élus étaient capables de survivre à la chaleur du cœur d’un volcan. Pourtant, comme un seul homme, les guerriers s’étaient avancés dans cet enfer. Le guide lui-même s’était arrêté bien avant les forges, montrant le chemin à prendre, pendant qu’il passait par un autre passage, beaucoup plus frais, mais aussi bien plus long.

En arrivant dans les forges d’Héphaïstos, la vaste salle laissa un magnifique paysage pour les chevaliers. Du moins, pour ceux aimant les machines, les fourneaux et les vapeurs toxiques. Un peu partout dans la salle se trouvait de petits fourneaux, chacun utilisés par un forgeron. Des hommes et des femmes aux muscles robustes, capables d’affronter n’importe quel chevalier présent, du moins sans l’utilisation de leur cosmos.

Un vieil homme était en train de donner des conseils à un garçon, qui devait avoir l’âge de Franz. Comme toutes les autres personnes dans les forges, l’homme portait une combinaison le protégeant de la chaleur. Pourtant, contrairement aux autres, il ne portait pas de masque, laissant sa barbe grise pendre sur son torse. Quand il se rendit compte qu’il avait des invités, le vieil homme tourna son œil unique vers les Saints, un demi-sourire se dessinant sur son visage.

- Athéna et ses chevaliers, lança t-il d’une voix roque et presque joyeuse. J’aurai aimé vous recevoir dans d’autres circonstances, mais actuellement l’heure est grave.

D’un mouvement de la main, il désigna un immense fourneau derrière lui. La cheminée fumait en permanence, puisqu’elle était alimentée par le volcan. Tout ceux ici présent connaissant un peu la mythologie grecque savaient qu’il s’agissait la du fourneau d’Héphaïstos. Un fourneau aux propriétés divines, que seuls quelques élus avaient le droit d’utiliser. Le vieil homme faisait parti des rares à pouvoir y forger, afin d’y créer des chefs d’œuvres dépassant la pensée humaine.

- Je suis Adalrik, le maître forgeron des forges de l’Etna. Comme vous pouvez le voir, Héphaïstos, notre seigneur, n’est toujours pas intervenu. Nous avons donc besoin de vous, chère Athéna et de vos guerriers. Un monstre terrifiant, provenant des mythes anciens, est en train de se réveiller. Mais installez vous, que je vous raconte rapidement la situation.

L’homme se dirigea vers le grand fourneau, où il s’installa sur un fauteuil de fer forgé. Il n’y avait aucun autre endroit où s’installer, mais les guerriers n’auraient pas le temps de se poser.

- Vous le savez surement, le seigneur des cieux a décidé de laisser les Hommes entre les mains des autres dieux. En faisant cela, le sceau qu’il avait installé dans les forges céda, sans pour autant nous alarmer. Cependant, sans que je ne sache pourquoi, les sceaux du seigneur des eaux et du seigneur des morts se sont également brisés. Typhon, le Titan qui fut enfermé ici par Zeus et Athéna, se réveille donc progressivement, maintenant qu’il n’a plus aucun lien pour le retenir.

Le forgeron posa sa main sur un marteau se trouvant à sa gauche. Un marteau bien plus grand que ceux qu’utilisaient les autres forgerons.

- A l’aide du marteau que m’a laissé Héphaïstos et de sa forge, j’ai le pouvoir de recréer un nouveau sceau, qui entravera de nouveau le monstre. Mais je ne peux pas le faire seul, je ne peux pas quitter les forges et risquer ma vie pour récupérer les ingrédients dont j’ai besoin. Croyez-moi, si j’en étais capable, je ne vous aurai pas appelé. Si vous voulez sauver le monde, vous devrez vous rendre dans le monde entier et me rapporter des ingrédients particuliers, qui sont soit liés aux trois grands, soit liés à Typhon.

Le vieil homme sorti une carte se trouvant juste à côté du marteau.

- Je ne sais pas exactement ce qui me sera utile, je pense que les dieux seront assez cléments pour vous donner un indice sur la chose qui vous sera utile. Sachez juste que le lien n’est pas forcément lié à l’ADN, il y a même de forte chance qu’il ne le soit pas, mais il pourrait l’être tout de même. Les lieux sont inscrits sur cette carte… ne me demandez pas comment je le sais, je sais juste que mon seigneur l’avait laissé ici, en nous disant qu’elle servirait en cas d’extrême urgence. Et je pense que nous sommes dans cette situation.

[hrp : A la demande d’Elijah qui n’a pas beaucoup de temps, il a l’autorisation de répondre ce week end et donc de passer devant d’autres joueurs.]
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Alec avait à peine finit d’entrainer Franz quand un messager était arrivé. Il avait tant courut qu’il était à bout de souffle, et du se reprendre un instant avant de transmettre son message. Le message était pour le moins inquiétant ; leur déesse requérait leur présence à l’Etna. Qu’est-ce qui pouvait être si important pour nécessiter un bronze qui commençait à peine son apprentissage, et un pacifiste ? Le messager leur indiqua qu’un jet privé était à leur disposition, et l’américain devina là une offre du chevalier du taureau.

« Celui là alors, il a toujours besoin de crâner… »

Songea t-il en passant un coup de fil à son chauffeur qui arriva peu de temps après dans une voiture de luxe flambant neuve. Le trajet ne fut pas particulièrement long, mais son apprenti vira rapidement au blanc, inquiétant passablement Alec. D’autant plus s’ils devaient prendre l’avion ensuite.
La voiture s’arrêta non loin du jet mit à disposition des chevaliers, ainsi que des gardes qui devaient se rendre à l’Etna. Andromède nota au passage la présence d’un chevalier d’or. Parce qu’eux aussi étaient appelés ? Quelle surprise Athéna pouvait bien leur réserver.
Une fois l’avion à terre, l’américain songea qu’il serait peut être nécessaire de revêtir son armure, si la situation était si grave et urgente. Il appela la cloth rose et attendit que son élève ait fait de même- il semblait avoir une difficulté assez inhabituel à revêtir la sienne- puis, ils reprirent la route. Finalement, deux chevalier d’or étaient déjà là, et une jeune femme inconnue qui devait être la déesse Athéna. Celui qui les avait accompagnés dans l’avion- maintenant qu’il avait son armure, Alec put reconnaître le Sagittaire- s’agenouilla sous le regard dubitatif de la divinité. Le bronze, lui, se contenta de lever deux doigts, accompagnés d’un :

« Yo. Tu changes de corps aussi vite que moi de partenaire la nuit dis donc…

Un discours expéditif de la déesse, puis, ils la suivirent dans le volcan. Aussitôt, une chaleur écrasante s’abattit sur eux. S’ils n’avaient pas revêtit leurs armures, ils auraient été grillés sur place. Mais la pauvre cloth de bronze ne protégeait pas aussi bien Andromède que celles en or.

***

Athena détaillait avec grand intérêt les forges dans lesquelles ils étaient entrés. Pas besoin de s’y connaître, ni même d’en être passionné, pour être admiratif face à un tel endroit. Comment ces gens pouvaient ils survivre à une telle canicule sans protections ? Elle aurait put rester encore des heures à admirer tout ce qu’il l’entourait, des machines aux mouvements des travailleurs, si un homme borgne à la longue barbe grisonnante ne s’était pas dirigé vers eux pour leur adresser la parole.
L’heure était grave. Selon lui, les sceaux qui piégeaient Typhon sous le volcan étaient brisés, et le titan menaçait de se réveiller à tout instant. L’appréhension enserra le cœur de l’américaine. Elle comprenait soudain la raison des secousses qui avaient ébranlés les environs dernièrement. Mais ses chevaliers et elle seraient-ils vraiment à la hauteur de renvoyer cette menace de là d’où elle venait ?

« C’est à ça que tu pensais Athéna ? Tu savais que ce serais Typhon ? C’est pour ça que tu étais si inquiète ? »

Elle prit l’absence de réponse de la déesse comme un oui. Mais avant que la jeune femme n’ai le temps de réfléchir à une solution, ou d’interroger plus la stratégie guerrière, le vieux borgne leur offrit sur un plateau : Typhon n’était pas encore réveillé, et il était encore possible de l’en empêcher en forgeant un nouveau sceau. Et c’était là que les Saints intervenaient. Ils devaient aller chercher tout ce dont le forgeron aurait besoin pour sa tâche.

« Vous pouvez compter sur nous. Nous amènerons tous les ingrédients nécessaires, et, avec votre aide, nous empêcherons le réveil de Typhon. Après tout, c’est là le devoir du Sanctuaire… Donnez nous votre liste d’ingrédients, et nous irons les chercher en un rien de temps. Nous serons de retour avant que vous n’ayez le temps de vous rendre compte que nous sommes partis.

Athena s’efforçait de paraître assurée, de ne rien laisser paraitre de l’inquiétude qui l’avait envahit. Si ses chevaliers déceler ne serait-ce qu’une once d’inquiétude en leur déesse, ils risquaient d’être démoralisés.
L’américaine pivota ensuite vers ses chevaliers :

- Je compte sur vous tous pour vous acquitter de votre tâche. Le monde a plus que jamais besoin de vous.

***
Typhon….Typhon… Alec était sûr d’avoir déjà entendu ce nom quelque part mais…. Il regarda autour de lui en se demandant s’il pouvait se permettre de demander la réponse à quelqu’un, mais l’inquiétude qui traversa le visage d’Athéna lorsqu’elle entendit le nom de la… chose…. Lui suffit, pas besoin d’en savoir plus ; ça sentait très, très mauvais. Bonne nouvelle : ils pouvaient empêcher le réveil du machin ! Tant que ça n’impliquait pas combattre quoi que ce soit, l’américain n’y voyait aucune objection. Il sauverait une deuxième fois le monde, et personne ne retiendra jamais son nom pour autant. Il y avait quelque chose de glorieux là-dedans.
Ceci dit, la situation était assez grave, et la tension était palpable. Ok, leur déesse ne laissait rien transparaitre de ses émotions, mais on ne cache rien au chevalier d’Andromède, les sentiments de tous ceux qui l’entouraient l’assaillaient, et il notait clairement par-dessus tout : la peur.
Alec savait ce qu’il avait à faire :

« Oh. Il s’agit juste de faire quelques emplettes en sommes ? Parfait, j’avais peur que ce soit un gros truc du genre affronté des monstres géants, mais les emplettes, ça me connait ça. On va s’assurer de cocher chacun des trucs de votre liste de courses, et le monde sera sauvé ! Rien d’insurmontable. Rien qu’on n’ait jamais eu à surmonter auparavant. Pas vrais les gars ?! On vous ramènera le tout en moins de temps qu’il vous en faut pour dire « Typhon ». He ! Je suis sûr qu’il nous restera même assez de temps pour faire une petite fête de victoire ! Je passerais un coup de fil pour que des types que je connais commencent les préparatifs ! »

Lancer une petite touche d’humour pour détendre l’atmosphère. S’il y avait bien un truc dans lequel il était bon, c’était ça.

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Je m’étais relevé après avoir salué convenablement ma déesse. Je demeurais stoïque en écoutant les informations que je recevais. Ainsi, Typhon menaçait de faire son retour : la situation était assez grave pour que nous intervenions. D’anciens sceaux disparaissaient et menaçaient de libérer cet ennemi antique. Le Maître Forgeron ne pouvait se déplacer et je pouvais le comprendre. La chaleur était étouffante, pareille à mes nombreuses missions que j’avais mené dans les coins les plus chauds et les plus reculés de ce monde. On ne s’y habituait jamais assez mais on faisait avec. J’observais calmement ma Déesse. Elle n’avait pas besoin de cacher sa peur ou sa crainte : un bon chef sait sentir le danger quand il arrive. Néanmoins, je ne montrais aucun signe quelconque à son égard. Pas maintenant en tout cas.



À vos ordres ma Noble Déesse, vous pouvez compter sur moi pour accomplir cette mission.

Déclarais-je en inclinant doucement la tête et en frappant sur mon cœur avec mon poing gauche.

Je ne ressentais aucune peur particulière. Il n’y avait en moi qu’une grande détermination à accomplir cette mission et à sauver le monde.


Excusez-moi Noble Déesse. Mais, comment souhaitez-vous que nous agissions ?

Demandais-je calmement en posant mon regard dans celui d’Athéna.

La remarque du Chevalier d’Andromède arracha un petit sourire sur mon visage. J’étais détendu : je ne niais pas la peur mais, au fil du temps, j’avais appris à faire avec et à l’accepter. Celui, qui a mené de très nombreuses vies sur de nombreux champs de batailles et qui a vu des hommes et des femmes mourir sous ses yeux sait comment faire disparaître ces sentiments d’inquiétudes et d’anxiété. Encore une fois, rien ne change mais j’espère toujours que tout se transformera lentement mais sûrement.


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Azir
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Passé l'inquiétude première de savoir ce qui pouvait bien ameuter Athena et toute une flopée de chevaliers encore inconnus, Azir avait fini par admirer le paysage en silence. En l'espace d'une dizaine de minutes après son arrivée, il fit la connaissance rapide d'Alec et Franz, deux jeunes visiblement plus de la génération de leur "déesse" que de celle du blondinet. Avec eux, Bob le bricoleur qui arborait une armure ailée venait s'ajouter à la liste commencée par Ephraem, premier sur les lieux.

"Tu peux m'expliquer pourquoi tu prends un jet alors que t'as des AILES sur ton armure ? C'est pas censé être le rêve de tout homme de vouloir prendre son envol un jour, et tout le tralala ? Chanceux va..."

L'expression du Lion marquait clairement son amusement malgré tout, et aussi un brin d'admiration qu'il s'efforçait de ne pas trop montrer. Entre le Sagittaire, Andromède et le Taureau, plus âgés, plus expérimentés, et plus grands que lui, il se sentait un peu petit. Heureusement pour le coup qu'il pouvait se comparer aux deux autres en terme de jeunesse, cela lui évitait trop de pression...

La troupe au complet -puisque le guide commençait à avancer-, les chevaliers et la déesse s'engagèrent dans une sente étroite, directement au cœur du volcan. Pour ce qu'il en savait, Azir présumait l'Etna en sommeil, mais la température avait de quoi le convaincre du contraire. Il se sentit tout de suite à l'aise dans ce climat torride, tandis que la tension des autres se faisait palpable : entre les traits d'humour évidents, la sueur qui dégoulinait de leurs fronts ou la raideur dans leurs membres. Le Lièvre avait même viré du blanc porcelaine au rouge cramoisi à force de bouillir.

"Ah ! J'ai presque l'impression d'être à la maison ! Lança le Lion de bonne humeur. Il ne manque plus que les dunes, les chameaux et les oasis !"

Soudain, au cœur de la roche, une immense cavité s'ouvrait sur un atelier incroyable fait de machines, de flammes, de fer et d'alliages en tous genres. Chacun y alla de son petit moment d'extase jusqu'à ce qu'un vieux barbu borgne les abordât. Un petit exposé plus tard, ils se trouvaient mandatés pour chercher une liste d'ingrédients afin de sceller un titan encore endormi sous le volcan. Athena accepta sans broncher, suivi aussitôt par le zèle d'Elijah réglé comme un automate : oui Madame, comment on fait Madame ?
Azir leva alors la main en évidence pour prendre la parole et s'éclaircit la gorge.

"Excusez-moi, au risque de passer pour le bleu du groupe... C'est ma première mission, j'aimerais éclaircir deux-trois détails. On est en plein délire mythologique tout ça, ok ça peut passer. Après tout, je porte une armure, vous portez des armures, d'accord. On doit récupérer des ingrédients, j'imagine que ce sera pas de la sauce tomate, un kilos de farine et des œufs, mais après tout pourquoi pas... Risquer sa vie pour quelques matériaux, avec un peu d'imagination je peux encaisser.
Là où je commence à avoir du mal, c'est sur la nature du danger qu'on va devoir affronter. On parle quand même des "trois grands" donc je suppose que c'est de Zeus, Hadès et Poséidon qu'il s'agit. De Typhon, un TITAN monstrueux et probablement énooooorme qui fait trembler un volcan et ses alentours... Ma question est donc la suivante : à quoi est-ce qu'on doit s'attendre exactement ? Y'a des gens qui gardent les ingrédients ? On a des genres d'ennemis à affronter ? Des énigmes à résoudre ? Des personnes à retrouver capables de nous indiquer où trouver tout ça ? Comment ça se passe exactement ?
"

Dubitatif, l’Égyptien croisa les bras en dévisageant le bonhomme et s'efforçant de ne pas trop attarder son regard sur le cache-oeil qui dissimulait probablement une belle cicatrice. Il s'agissait de ne pas froisser Adalrick, juste au cas où.

"N'allez pas croire que j'ai peur ou quoi, pas encore du moins, pas tant que je sais pas quelle merde nous attend au tournant, mais j'aime bien être prévenu quand je dois miser ma vie dans l'équation en fait. Je sais pas trop pour vous."
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L’italien dévisagea le borgne qui les interpella. L’homme ne se présenta pas de suite, préférant donner des explications sur la présence des Saints dans les forges. Ephraem analysa les données qu’il venait de recevoir, comprenant qu’ils avaient à faire au pire des monstres enfermés sous l’Etna.

- On aurait pu avoir Encelade, un petit géant facile à avoir, mais non il faut que ce soit Typhon… et même si on a Athéna avec nous, il nous manque Zeus et les Moires… on va devoir faire vite avant qu’il ne se réveille alors, très vite…

Le Taureau n’aimait pas ce qu’il entendait. Il espérait au fond de lui qu’il n’était pas déjà trop tard, se disant que pour être tranquille, une fois Typhon de nouveau scellé, il ferait placer des surveillances dans tous les lieux renfermant des créatures mythologiques. La tâche serait dure, puisqu’il devrait rechercher dans les autres mythologies, comme celle des îles Tahitiennes, qui retenait peut-être d’autres dieux dans les profondeurs d’un volcan. Maintenant qu’il y repensait, il avait bien eu des informations sur un volcan entrant en éruption dans les terres du nord, peut-être s’agissait-il d’une autre créature. Le jeune homme aurait du boulot après ça, mais devait en priorité s’occuper du destructeur se trouvant sous leurs pieds.

Le vieux forgeron donna la carte à Athena, permettant aux autres Saints de regarder les emplacements qui y étaient marqués. A première vu, les lieux n’avaient rien de spéciaux et recouvraient le monde entier, mais si chacun des points représentait un danger, ça ferait beaucoup de lieu supplémentaire à faire surveiller. Pourtant, il avait visité certain des lieux marqués sur la carte, sans rencontrer de vrai soucis, alors pourquoi il serait utile maintenant ? Le réveil de Typhon aurait-il réveillé d’autres créatures endormies depuis des siècles ?

En regardant ses frères d’armes, le chevalier fut amusé de voir qu’ils réagissaient tous différemment. Alec allait de ses commentaires pleins de détente, sentant surement la peur qui émanait des gardes du Sanctuaire. Le Sagittaire n’avait pas l’air de beaucoup réfléchir, préférant demander à Athena ce qu’il devait faire.

- Agis en chevalier, tu devrais pas avoir de mal.

Lui lança l’italien avec un grand sourire. Il regarda ensuite le dernier chevalier d’or présent, celui du Lion au vu de son armure. Ephraem fut amusé de le voir lever la main, comme s’il n’était qu’un petit écolier encore en apprentissage. Ce n’était pas la première fois que le jeune homme voyait un chevalier d’or qui devait tout apprendre, mais parfois il se demandait ce qu’avaient les dieux en tête, pour faire ce genre de chose.

- Azir s’est ça ? Tu ne penses pas que tes questions sont stupides ? Evidemment qu’il y aura du danger, sinon le vieux pourrait s’y rendre seul. Après pour ce qu’on y trouvera, tu penses vraiment qu’il a la réponse ? Il vient de dire que la carte avait été faite par Héphaïstos et qu’il devait l’utiliser en cas d’urgence. Le cas d’urgence s’est maintenant et si tu veux des informations, il faudra te rendre sur place. En plus, vu le nombre d’emplacement, tu ne vas pas y aller seul, tu vas avoir des gardes avec toi.

Le Lion faisait beaucoup rire l’italien, lui qui parlait de risquer sa vie. Il ne connaissait donc rien à la chevalerie, il ne savait vraiment pas les risques que les autres avaient pris avant lui ?

- Tu n’as pas l’air de connaître beaucoup de chose. Je ne voudrais pas te faire peur, mais généralement, ceux qui ne connaissent rien meurent vite. J’espère pour toi que tu ne tomberas pas sur quelque chose de trop dangereux.

Le chevalier se tourna ensuite de nouveau vers Athena, tout en essayant de comprendre comment fonctionnait le nouveau chevalier de bronze.

- Tu es notre leader ma chère, à toi de nous désigner nos lieux de recherche à chacun.
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La chaleur, l'air, l'ambiance, tout était étouffant à cet instant alors que le groupe prenait la route en direction des forges, le regard du chevalier de bronze déviant incontrôlablement sur les autres personnes présentes. Voici donc ce à quoi ressemblaient les chevaliers d'or ainsi que leur déesse... Il n'aurait jamais cru qu'il les rencontrerait si tôt, et surtout dans de telles conditions.
Son œil valide ne pouvait s'empêcher de les scruter chacun les uns après les autres, avant que sa raison ne lui rappelle à quel point c'était impoli de dévisager ainsi les gens. Qu'aurait dit sa mère si elle l'avait vu agir de cette manière ! Ce fut donc finalement sur les parois du chemin emprunté que Franz reporta son attention, avant qu'ils n'arrivent enfin à destination.
Le long couloir laissa place à la salle des forges, où le lièvre trouva son attention attirée de tous les côtés. Observant ce lieu unique, il oublia quelques instants les raisons de sa présence ici, observant de loin ces hommes et ces femmes qui semblaient des plus indifférents face à la chaleur. Travaillant ardemment dans un ordre et une cohésion forgés par les années de dur labeur, ayant également sculpté leurs corps à la tâche, le chevalier du lièvre se sentait alors bien frêle face à ces hommes et femmes : il était certes un novice, mais il doutait de pouvoir atteindre une force brute telle que celle qu'il pouvait observer à l'instant même.
Mais ces dites observations furent coupées court quand une voix rauque se fit finalement entendre, accueillant les chevaliers et leur déesse. Franz tourna alors son regard vers un homme dont les rides et la barbe grise annonçaient un âge avancé. Ce fut donc discrètement que le chevalier de Bronze s'avança, écoutant attentivement chaque mot prononcé par l'homme ; il prit alors connaissance comme les autres des événements à l'origine de leur présence en ce lieu. Et les nouvelles étaient bien plus graves que tout ce que le lièvre aurait pu imaginer. Une boule se forma dans son estomac alors que le stress et l'angoisse lui nouaient la gorge. Typhon n'était pas éveillé -du moins il l'espérait-, mais libre, et cette nouvelle seule suffit à augmenter drastiquement le rythme cardiaque du Saint qui sentit toute l'urgence de la situation peser sur ses épaules, si ce n'est l'écraser.
Son regard navigua à toute vitesse entre les chevaliers et Athéna. Tous semblaient si calmes, si serins, mais il finit par apercevoir dans le regard de certains l'appréhension face à la gravité de la situation. Puis il y avait Alec, son mentor, qui devait très certainement sentir le stress palpable de son apprenti, mais aussi la tension ambiante face à la nouvelle, le poussant alors à glisser une légère touche d'humour. Humour qui ne détendit nullement le lièvre, dont le regard se tourna mécaniquement vers lui tel un automate, remarquant à peine le léger rire crispé qui lui échappa, alors que son esprit cherchait à comprendre comment le chevalier d'Andromède réussissait à plaisanter dans une telle situation.
Mais son interrogation fut remplacée par bien d'autres quand un des chevaliers d'or présents prit la parole. Levant la main pour parler, celui-ci fit part de toutes ses questions qui semblaient bien étranges au lièvre: pouvait-il y avoir des novices chez les chevaliers d'or ? Ou alors, peut-être cela faisait-il de nombreuses années depuis la dernière mission de ce genre ? Oui, cela devait sûrement être ça, cela expliqué toutes ces questions. Même si certaines des interrogations du chevalier d'or lui semblaient un peu futiles, de tels ingrédients n'allaient très certainement pas être à la portée du premier venu. Et apparemment, Franz n'était pas le seul à penser cela, car le chevalier d'or du Taureau prit la parole, terrorisant momentanément le lièvre par sa carrure et ses mots, alors que l'angoisse, non, la terreur face à un possible échec de sa part l'envahissait à nouveau. Il avait raison : les novices tels que lui risquaient bien plus de périr que les chevaliers avec de l'expérience. Mais sa propre mort l'inquiétait bien moins que celle des milliers de personnes de ce monde s'ils ne réussissaient pas leur mission. Ce fut donc le regard plein d'appréhension, le corps tendu et animé par la peur que Franz tourna aussi son regard vers leur déesse, dans l'attente de sa réponse.
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La gorge nouée, Athena récupéra la carte qu’elle observa un instant, écoutant ses chevaliers d’une oreille distraite, se demandant comment les répartir sur les différentes destinations. Finalement, Ephraem la ramena sur terre en lui rappelant ce qu’elle savait déjà. Elle réprima un sourire crispé en levant les yeux sur l’italien :

« Je sais. Je réfléchissais où envoyer chacun d’entre vous. C’est tout.

Elle observa les guerriers présents un instant. Ephraem était loin d’être inexpérimenté, elle avait confiance en lui. Pour ce qui était des autres… Elle ne connaissait pas le sagittaire et ne pouvait juger de ses compétences, elle espérait juste qu’il était plus autonome que ce qu’il laissait paraître. Azir avait fait de net progrès, mais serait-il à la hauteur ? Il restait un chevalier débutant, elle aurait préféré une mission moins cruciale pour sa première fois. Quant aux deux bronze, l’un semblé tellement nerveux qu’elle se demandait s’il n’allait pas faire un infarctus avant de sortir du volcan, et l’autre lui rappelait beaucoup trop son propre père ; pas bien méchant et plein de bonne volonté, mais à qui on ferait difficilement confiance pour des tâches importantes.
Et enfin, elle. Combattante expérimentée, mais déesse en apprentissage.
Seraient-ils vraiment à la hauteur ? Pourtant ils n’avaient pas le choix.

- Tu découvriras bien assez tôt ce qui nous attend Azir. Ne t’en fais pas. Risquer nos vies pour empêcher des êtres surpuissants de détruire le monde tel qu’on le connait, c’est le genre de chose qu’on fait chez les Saints.

Elle baissa une dernière fois les yeux sur sa carte avant de déclarer :

- Bien. Voici les répartitions. Elijah, tu iras au Brésil. Alec, Franz, comme vous êtes bronzes, vous allez rester ensemble, et vous irez en Mongolie. Azir, pour toi ce seras l’Egypte, je pense que tu es le mieux placé pour une mission là-bas. Ephraem, en Ethiopie, si tu pouvais ne pas revenir en un seul morceau, ça me fera des vacances, sale jeune. Quant à moi, j’irais en Algérie. Il y a d’autres endroits, mais je vous répartirais à nouveau quand on aura tous ramené notre premier ingrédient.

Elle fit passer la carte pour que les chevaliers aient le temps de vérifier où ils devaient se rendre précisément. Elle n’avait pas choisit l’Algérie pour elle au hasard. Dans leur quête pour empêcher Typhon de se réveiller, il lui paraissait comme un sinistre présage que l’un des lieux se trouve à proximité du Mont Atlas. Il ne s’agirait pas de réveiller un Titan en voulant en sceller un autre.
Quand la carte fut passée entre les mains de chacun, elle déclara :

- Bien ! Si vous êtes prêt, mettez-vous en route. Nous ignorons de combien de temps nous disposons, mieux vaut ne pas traîner ! Je vous fait confiance.

Sur ce, elle tourna les talons pour sortir du volcan d’un pas déterminé, cachant sa nervosité et ses doutes derrière un masque d’assurance.

Le lieu exact où vous vous rendrez vous sera indiqué dans le premier post de votre mission.

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