Saint Seiya
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Entre la vie et la mort, je choisi la vie
Hâpy
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* Qu’est-ce que je fous encore là ? La Liche m’a encore lancé une attaque, pendant que j’étais dans les vapes ? *

Le chevalier flottait une nouvelle fois dans le vide, avec comme seul décors le noir complet. Contrairement à sa première expérience avec l’attaque d’Andréa, le tout était différent. La dernière fois, le Cancer était capable de se voir, de se déplacer, mais pas cette fois. Son esprit était en suspens dans le vide, se trouvant à la frontière entre le monde des vivants et des morts. Pourtant, il ne voyait aucun esprit autour de lui, comme si une force le retenait, afin qu’il ne sombre pas et qu’il n’entame pas sa marche vers le royaume des morts.

- Déposez le ici messire Lesath, je vais m’occuper du reste.

La voix était lointaine, comme si elle traversait les couches terrestres pour l’atteindre, mais le chevalier était sûr d’avoir reconnu Procyon. Sans savoir comment, il sentait les doigts froids du serviteur parcourir son corps. Razal ne s’inquiétait pas vraiment des intentions du jeune homme, il savait qu’il se contenterait de chercher les blessures se trouvant sur son corps, malheureusement, il savait aussi que le serviteur ne pourrait pas faire grand-chose. Les blessures n’étaient pas majoritairement physiques, peut-être quelques dommages internes, mais vraiment rien de mortelle. En revanche, les blessures psychologiques prendraient beaucoup plus de temps, comme le démontrait cet espace de vide infini et son incapacité à se déplacer. Le chevalier le comprenait parfaitement, s’il n’avait pas été en septième sens au moment de la dernière attaque de son adversaire, son sixième sens aurait été entièrement pulvérisé. Cet endroit, où seul son esprit flottait, était un message au chevalier, lui indiquant que s’il avait perdu son sixième sens, peut importer qu’il ait gardé les cinq autres, son corps n’aurait été qu’une coquille vide.

* Prend soin de mon corps Procyon, je m’occupe du reste. *

Le Cancer, même s’il ne pouvait toujours pas bouger, rassembla ses forces, afin de commencer à soigner son esprit. Il chercha d’abord à s’occuper de ses autres sens, du moins métaphoriquement. Ne voulant pas être une masse à la dérive, le premier sens qu’il choisit fut le toucher, pour tenter de se mouvoir dans cet océan de vide. Cette fois, le chevalier avait une meilleure notion du temps et sentait l’impatience grandir en lui, de ne pas pouvoir bouger, alors qu’une bonne heure avait dû s’écouler.

* Calme toi mon grand, tu n’arriveras à rien en étant en colère. *

* Bien gentil maman, mais j’aimerai bien t’y voir tien… enfin, si j’avais la vue. *

Le chevalier rit intérieurement, retrouvant un peu d’espoir. Il se concentra de nouveau, chassant la négativité se trouvant en lui, le Saint chercha de nouveau dans sa mémoire, retrouvant les images heureuses de son enfance, de sa mère le regardant marcher en souriant. Le souvenir devait être puissant, car il permit au chevalier de bouger, même s’il ne pouvait que bouger ses doigts pour le moment. Après un effort supplémentaire, il réussit à bouger d’avantage, jusqu’à retrouver une mobilité complète, du moins mentalement. Ce ne fut qu’après cet effort que le jeune homme se posa une question.

* Maman, comment se fait-il que tu sois ici ? *
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En guise de réponse, le chevalier ne reçut que le silence. Un silence qu’il trouva extrêmement long, avant qu’il ne décide de le briser.

* Bon, pas grave, je vais reprendre ma méditation. *

Pouvant maintenant bouger, le Cancer changea de position, pour se placer de façon plus confortable. Maintenant qu’il avait réussi à trouver la force de retrouver ses sens, il put accélérer le processus. Pendant qu’il s’attaquait à la récupération de son goût et de son odorat, car il détestait vraiment cette sensation d’avoir le nez bouché et la gorge sèche, il entendait Procyon s’activer autour de lui. En réalité, il ne l’entendait pas vraiment, il ne faisait que le ressentir, son sixième sens traduisant ses paroles afin que son esprit les comprenne. Pourtant, même ainsi, il trouvait que les agissements du jeune homme étaient étranges. La plus part du temps, il ne l’entendait pas parler, il ressentait seulement un vague son lointain, comme un enregistrement accéléré au maximum. Pour en être sûr, il se dépêcha de récupérer son ouïe, voulant comprendre exactement ce qu’il se passait. Puisqu’il avait déjà récupéré la majeure partie de ses sens, il ne lui fallut qu’une heure de plus pour entendre de nouveau, sans pour autant comprendre ce qu’il se passait en dehors de son esprit. Le son était même pire maintenant, se transformant en un bourdonnement continu.

- Il se passe quoi ? Le Sanctuaire est en train de se faire attaquer ?

- D’après toi, mon fils ? Lui répondit de nouveau la voix de sa mère. Tu connais parfaitement la réponse.

Le chevalier baissa la tête, tout en soupirant fortement. Il connaissait bien la réponse, même s’il aurait voulu l’écarter et ne pas y penser.

- Je suis entre la vie et la mort. Je suis… dans le coma. Tss… au moins, je ne suis pas seul, même si tu ne m’as toujours pas répondu.

Le silence retomba de nouveau, laissant le temps au Cancer de soigner son dernier sens. Peu avant qu’il ne le récupère, sa mère lui parla enfin.

- Tu connais également cette réponse.

En effet, le jeune homme connaissait cette réponse aussi et en ouvrant les yeux, il put se rendre compte qu’il avait eu raison depuis le début. Autour de lui, il n’y avait rien, à part une réplique de son propre temple. Personne n’était là, même s’il entendait clairement que quelqu’un l’appelait à l’extérieur du temple.

- Merci de rester dans mes pensées, afin de m’aider quand je faibli. Mais je dois les quitter, les vivants ont encore besoin de moi.

Razal ferma de nouveau les yeux, se concentrant une dernière fois. Quand il les ouvrit enfin, il était allongé dans son lit, le regard de Procyon braqué vers lui. Le chevalier se redressa doucement, sous les plaintes du serviteur, qui lui demandait de rester calme pour le moment.

- C’est bon, ça va aller. En plus, j’ai fait une sieste suffisamment longue, je peux bien m’étirer un peu.

La colère se lut rapidement sur le visage du serviteur, qui frappa sur le lit.

- Une sieste ? Vous savez que vous êtes inconscient depuis deux semaines ?

La surprise pouvait largement se lire sur le visage du chevalier, qui pensait être dans le coma depuis un jour tout au plus. Il comprenait mieux les bourdonnements maintenant et pourquoi il entendait le monde extérieur de façon aussi étrange. Son esprit avait tourné au ralenti, pour ne pas qu’il ressente les souffrances de son corps. Pourtant, même maintenant qu’il était réveillé, il savait qu’il n’était pas entièrement opérationnel. Il devrait garder son lit encore un moment et surtout, trouver une bonne excuse quand les autres chevaliers lui demanderaient ce qu’il s’était passé. Surement demander sa version à Lesath aussi, afin qu’ils ne donnent pas quelque chose de complètement faux. Et surtout, bien faire comprendre qu’il l’avait cherché et que la Spectre n’avait fait que se défendre. Après tout, la meilleure défense reste l’attaque, non ?
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Afin d’être un peu tranquille, le chevalier envoya le jeune homme faire une course pour lui. Il lui avait réclamé un repas particulier, spécialité de Rodorio. Il était sûr d’être tranquille pendant un moment, le temps que Procyon descende le Sanctuaire, qu’il se rende dans le seul restaurant faisant le plat et qu’il revienne. Razal en profita pour se redresser d’avantage, sentant la douleur remonter. La douleur n’était rien, il avait déjà connu pire, rien que son combat contre Andréa en était une partie. Le reste, il le devait essentiellement à son cher père, qu’il recalait toujours dans un coin de sa mémoire. Pourtant, s’il avait les souvenir de sa mère pour le motiver psychologiquement, il devait bien avoir ceux de son père, afin de le pousser physiquement.

- Ce n’est pas vraiment une grande perte, surtout pour ce qu’il m’a servi.

Un léger mouvement, sur la droite du Cancer, attira son attention. Aussitôt qu’il reconnut de quoi il s’agissait, qu’il se maudissait déjà d’avoir parlé trop vite. Assez en tailleur, directement sur le sol, se trouvait son père. Il tenait une bière dans une main et un gros cigare dans l’autre. Razal savait qu’il n’était pas réel, qu’il était également le fruit de son imagination. Il n’était fou, loin de là, juste encore en état de choc, la défaite ayant était bien trop rapide pour lui, sans qu’il n’ait eu le temps d’utiliser toute sa puissance.

- On ne dit pas bonjour à son vieux père ?

Le chevalier reporta son regard ailleurs, cherchant une autre distraction. Mais son père ne lui laissait pas vraiment le choix, laissant une épaisse fumer l’entourer, tout en poussant des rots sonores.

- Si je te dis : « Va au diable », tu me laisseras tranquille ?

Un rire accueilli la remarque, avant d’être suivi par un nouveau rot.

- Tu sais bien qu’il n’existe pas, tout comme moi.

La pique ne fit pas rire le Saint, qui, en plus de parler seul, se faisait troller par sa propre imagination. Agacé par la remarque, le chevalier se leva rapidement, serrant les dents sous la douleur, pour se rendre à l’une des fenêtres. Le Sanctuaire n’avait pas vraiment changé pendant son absence et son calme était le bienvenu. Après avoir pris quelques bouffées d’air frais, il se tourna vers son père, tout en s’appuyant contre la rambarde.

- Pourquoi es-tu ici ? Tu viens me faire la morale sur l’important de la force en combat ?

Un nouveau rire, un nouveau rot, mais aucune parole cette fois-ci.

- Ecoute bien, ça fait longtemps que j’ai abandonné la force physique. Genre… depuis toujours même. Par contre, j’ai hérité du cosmos de maman et il met largement suffisant.

Un nuage de fumée plus épais sorti des lèvres de l’homme, le cachant complètement. Il choisit ce moment pour de nouveau parler.

- Alors, puisque tu as pris ta décision, qu’est-ce que tu attends pour partir sur ses traces. A moins que tu es peur de partir en Egypte.

Le Cancer allait protester, quand il vit qu’il n’y avait déjà plus personne derrière le nuage. Le nuage lui-même se dissipa, étant tout aussi réel que celui qui l’avait formé. Le jeune homme ne bougea pas, gardant son regard braqué dans la même direction.

- J’irai… bientôt… dès que je pourrai bouger correctement.

Le chevalier se dirigea ensuite vers son lit, déplaçant ses pieds lentement, avant de s’y laisser tomber. Une seule chose lui venait en tête à cet instant : « Je suis autant une ruine que la Palestre ».
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Quand Procyon revint, le Cancer était de nouveau allongé dans son lit. Il essayait de se montrer fort, mais la douleur remontait régulièrement, lui faisant parfois cracher du sang. Le serviteur posa rapidement le plateau sur la table de chevet, avant de se pencher sur le chevalier. Il posa rapidement sa main sur le front du jeune homme, avant que son regard ne s’alerte.

- Vous êtes brulant, vous êtes sûr que vous ne voulez pas que j’aille chercher un médecin, au moins Dame Raw’ah ?

Razal se redressa doucement, même si le serviteur essayait de le retenir. Si Procyon avait la force de stopper le Cancer, il ne le faisait pas pour autant, ayant peur de lui faire plus de mal.

- Un médecin ne servirait à rien, c’est juste post traumatique.

En prononçant ces mots, le chevalier essayait de se convaincre lui-même. Bien sûr qu’il y avait du post traumatique, surtout quand la moitié du combat s’était déroulé dans sa tête et qu’il avait frôlé la mort, bien plus près que s’il s’était rendu aux Enfers. En revanche, les dégâts internes n’étaient pas du tout post traumatique, ils étaient bien réels. Mais en tête de mule qu’il était, le Saint ne voulait pas alarmer le serviteur, d’autant plus qu’il était son seul ami ici.

- Dame Raw’ah dis-tu ? Ce n’est pas l’une des enseignantes de la Palestre ?

Procyon hocha la tête en signe d’affirmation, avant de lui rappeler qu’elle était également l’infirmière de l’école. Pourtant, avec l’état actuel de la Palestre, la vieille femme ne devait plus se trouver dans le coin.

- A tout hasard, serais-tu où elle se trouve actuellement ?

Le visage du serviteur se fit d’abord hésitant, sachant que s’il lui donnait son hypothèse, Razal voudrait surement se déplacer pour rencontrer la femme. Finalement, il céda pour parler d’une voix calme.

- Je ne suis pas sûr, mais quand je suis revenu de Rodorio, j’ai entendu un garde dire que les enseignants étaient tous dans le village, le temps que les réparations se terminent. En revanche, les élèves auraient été renvoyé chez eux, à cause du combat entre dame Eurydice et l’insultant chevalier noir.

Le gardien du quatrième temple hocha doucement la tête. Si les enseignants étaient à Rodorio, il pourrait y passer sans difficulté.

- Merci pour ta franchise. Si tu veux bien, je vais dormir encore un peu et demain tu m’aideras. On ira à Rodorio pour trouver le professeur Raw’ah. En plus, il me semble qu’elle est égyptienne, elle devrait pouvoir me fournir quelques réponses en plus des soins.
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En se réveillant, le demi-égyptien n’était pas totalement reposé. Il ne se rendormi pas pour autant, il savait qu’il devrait se rendre au plus vite à Rodorio, avant que ses anciens professeurs ne se réveillent. Il savait qu’il devrait faire semblant de n’être revenu qu’à l’instant, au risque de voir Sameera s’énerver contre lui et à juste titre. Le jeune homme se sentait bête de ne pas avoir pensé à elle directement, il aurait passé moins de temps allongé dans son lit, mais surement plus à tourner en rond, en se demandant pourquoi il avait perdu aussi facilement.

- Rah, pourquoi ce sont toujours les perdants qui doivent continuer à souffrir après un combat…

Le chevalier se redressa subitement, faisant voler son drap, tout en retenant une grimace de douleur. Procyon arriva en courant, venant visiblement de se réveiller et peut-être même tomber du lit. Il avait l’habitude que le Cancer se lève tôt, mais certainement pas aussi tôt. A quatre heures du matin, il aurait préféré continuer à dormir, surtout qu’il ne passait pas son temps dans un lit lui. Les cheveux en pagailles, le serviteur demanda à Razal ce qu’il se passait, s’il avait eu une douleur atroce ou autre chose de grave. Le Saint lui répondit simplement :

- Absolument pas, enfin pas plus que d’habitude. En revanche, c’est la bonne heure pour se rendre à Rodorio. Dans pas longtemps, les enseignants de la Palestre vont se réveiller. Ce sont des lève-tôt, comme beaucoup de chevaliers. Alors autant être là avant eux. En plus, plus vite j’irai mieux et plus vite tu pourras retrouver des journées tranquilles.

Le serviteur aurait bien protesté qu’il n’avait jamais de journée tranquille, avec ou sans chevalier dans le temple, mais il n’eut pas le temps, le nécromancien se rendant déjà dans la salle de bain. Après une demi-heure de préparation, le chevalier ressorti enfin, pour choisir ses vêtements. Complètement nu dans sa chambre, comme si personne d’autre n’était dans la pièce. Le choix des vêtements était important pour le Cancer, en plus de sa taille, il trouvait ainsi un autre moyen de se distinguer des autres et surtout d’être bien visible. Après avoir choisi sa tenue, le jeune homme demanda l’aide du serviteur, pour pouvoir descendre les marches rapidement. Même en utilisant les raccourcis, la douleur compriment les poumons du chevalier les ralentissait.

Le temps de tout descendre et de se rendre à Rodorio, il était déjà six heures. Razal était sûr de trouver les enseignants réveillés à cette heure-ci, et vu le temps clair qu’il faisait, ils seraient surement à la terrasse de l’hôtel. Peut-être certain allaient même se rendre à la Palestre dans la matinée, histoire de voir comment avançaient les travaux. En arrivant près d’eux, il entendit l’un des professeurs se plaignant du combat qui avait eu lieu.

- Salutation à vous, comment allez-vous et… qu’est-il arrivé de plus à la Palestre ?

Le plus vieux des enseignants, celui qui était également le directeur de la Palestre, expliqua la situation au chevalier. Si la surprise pouvait se lire sur son visage, il se doutait que cela finirait ainsi. Faire combattre un chevalier d’or dans un espace restreint était synonyme de gros dégâts, surtout quand ils devaient combattre sur le plan réel et non une illusion ou une autre dimension. Puisqu’il n’avait pas grand-chose à ajouter sur le sujet, il se dirigea vers celle qui l’intéressait, puisqu’il avait beaucoup de question à lui poser.

- Professeur Raw’ha, puis-je vous parler en privé ?

Après avoir eu son accord, Razal se rendit dans la chambre de Sameera. Il lui expliqua d’abord qu’il avait besoin de ses soins, mais qu’il profiterait du temps de traitement pour lui parler d’un autre sujet. Le chevalier se fit rapidement gronder par la médecin, qui ne comprenait pas pourquoi il avait mis autant de temps à la faire venir. Comme les autres enseignants, elle était déjà au courant de l’état du Cancer, le serviteur n’avait pas vraiment caché la vérité, mais ils ne savaient pas dans quel état il était réellement. Maintenant qu’elle le savait, elle allait appliquer ses meilleures compétences de soins, afin de le remettre rapidement sur pied.

Tout en étant allongé sur le lit, le Saint lui expliqua qu’il voulait retrouver les origines de sa mère, mais qu’il ne connaissait pas grand-chose. Il savait qu’elle était égyptienne et qu’elle avait quitté son pays pour suivre son père. Même s’il n’en croyait pas un mot, il raconta les dire de sa mère, qu’il était soit disant le descendant d’Osiris. Le seul conseil qu’il put recevoir, était de commencer par la vallée des rois, qu’il y trouverait peut-être des réponses là-bas. Une fois les soins terminés, le chevalier remercia la vieille femme et demanda au serviteur de le suivre. Ensemble, ils retournèrent au Sanctuaire, préparant des affaires pour un long voyage. Puisqu’il ne voulait pas emmener Procyon avec lui, il fit seul sa valise, pendant qu’il lui demander d’écrire une lettre à destination des autres chevaliers d’ors.

- Ecris quelque chose de simple. Dis leur que je vais me rendre en Egypte pendant un certain temps, que j’ai besoin de m’y ressourcer, afin de me remettre en question. Après tout, j’ai plutôt parlé comme un idiot, alors ce n’est pas complètement faux. Je te laisse choisir les formules de politesse. Ah et indique bien que je ne répondrais à aucun message, ni aucun appel, en revanche, je les consulterais, histoire de ne pas revenir ici en apprenant que le Sanctuaire a été détruit. Oh et ajoute que s’ils veulent des souvenirs d’Egypte, ils n’ont leur suffira d’envoyer un message et je leur ramènerai quelque chose, sauf des objets de culte, des cadavres ou des maladies.

Après avoir fini sa valise, il relut le message de Procyon, avant de valider en signant la feuille. Il était maintenant prêt à partir pour retrouver ses racines.
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